Des plantes assainissantes pour la gestion du flétrissement bactérien de la tomate
Texte intégral
(2) LES CROTALAIRES : A UTILISER DE PREFERENCE EN ROTATION . INTRODUCTION En Mar nique, le flétrissement bactérien (R. sola‐ nacearum) affecte les cultures de solanacacées (la to‐ mate en par culier) et de cucurbitacées. La ges on de ce e maladie repose principalement sur le concept de lu e intégrée combinant différentes méthodes. En effet, il n’existe à ce jour aucune variété résistante ni de trai‐ tement efficace connu. Une voie perme ant de contrôler l’incidence de la mala‐ die réside dans l’introduc on des plantes assainissantes dans les systèmes de culture maraîchères en associa on ou en rota on culturale. Ce e pra que, permet de ré‐ duire le poten el infec eux du sol en R. solanacearum tout en préservant la diversité microbienne des sols.. MÉCANISMES Ces plantes peuvent réduire l’incidence de la maladie par deux processus complémentaires : . . Processus direct : les racines de la plante éme ent des substances toxiques pour la bacté‐ rie pathogène et n’hébergent pas celle‐ci. Processus indirect : en s mulant la microflore du sol, ces microorganismes, par compé on ou antagonisme, exercent un effet défavorable sur la bactérie pathogène.. Ces processus dépendent de l’espèce végétale intro‐ duite mais aussi de la variété considérée car toutes les variétés d’une même espèce ne sont pas toutes assai‐ nissantes. . LES ALLIUMS : A UTILISER DE PREFERENCE EN ASSOCIATION . Quel Allium ? . Quelles crotalaires ? . Allium fistulosum cv. Ciboule blanche . Crotalaria juncea cv. IAC‐1 (Brésil) (photo de droite). Compte tenu de sa pe te taille et de son système racinaire peu développé, l’oignon‐pays est recommandé comme plante compagne de la tomate.. Crotalaria spectabilis cv. Comun (Brésil) (photo du bas). I néraire technique . . Sur un lit de semis préalablement préparé, semer en ligne 25 kg/ha de C. juncea ou 15 kg/ha de C. spectabilis en rangs distants de 40 à 50 cm. Ces plantes n’ont pas de besoin en fer lisa on (aucun apport d’azote pour ces 2 légumineuses) ; toutefois un apport en début de cycle ou prépara on de sol de P (70 unités/ha) et de K (80 unités/ha) est recommandé pour obtenir le meilleur rendement de biomasse.. I néraire technique Lors de la planta on des tomates, intercaler un plant d’oignon‐pays, préalablement paré, entre deux plants de tomate. L’objec f est que les ra‐ cines de l’oignon‐pays soient à proximité immédiate de celles de la tomate. Pour plus de détails sur les modalités de ce e culture, consulter la fiche tech‐ nique produite par la Chambre d’Agriculture : h p://www.mar nique.chambagri.fr/services‐aux‐ agriculteurs/fiches‐techniques.html. Détruire ce e jachère améliorée après 70 à 90 jours (50% floraison) par gyrobroyage ou débroussail‐ lage et laisser ce e biomasse re‐ couvrir le sol. A endre au moins 2 semaines avant de planter la to‐ mate dans ce mulch sans retra‐ vailler le sol. . Pendant ce e associa on, l’oignon‐pays doit rester en place; toutefois, les par es aériennes peu‐ vent être coupées pour être consommées ou déposées à la surface du sol pour op miser la bio‐ désinfec on du sol.. . 2. 3. 4.
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