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Des plantes assainissantes pour la gestion du flétrissement bactérien de la tomate

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Academic year: 2021

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(1)AUTRES USAGES POSSIBLES POUR  CES PLANTES ASSAINISSANTES  Pour les crotalaires  . Engrais  vert  : res tu on importante de ma ère végétale : 10‐15 t/ha de ma ère sèche et peut fixer jusqu’à 300 à 400 kg d’azote/ha (C. juncea) et environ 5t/ha et 100– 120 kg d’azote/ha (C.  spectabilis). . Effet  néma cide  pour  de  mul ples  espèces  (Meloidogyne  spp.,  Pratylenchus  zeae,  Rotylen‐ chulus renformis, Radopholus similis). . RESUME  Les résultats obtenus au champ en sta on (saisons 2012 & 2013) ont révélé un effet assainissant significa‐ f de C. spectabilis et A. fistulosum : . ‐ 69% de maladie après C. spectabilis.. . ‐ 37% de maladie après A. fistulosum.. DES PLANTES ASSAINISSANTES POUR LA  GESTION DU FLETRISSEMENT BACTERIEN . Ce e phase d’assainissement doit systéma quement être associée aux mesures prophylac ques (désinfec on de l’eau d’irriga on et des ou ls de tra‐ vail, élimina on des plants malades) pour éviter une recontamina on rapide de la parcelle.. DE LA TOMATE . Plante  de  couverture  : protec on des sols contre l’érosion. . Produc on de semences locales .  . CIRAD . Pour les Alliums  . S mula on  des  mycorhizes  qui favorisent l’ab‐ sorp on du phosphore et augmentent la résis‐ tance physiologique des plantes.  . . UPR HORTSYS   BP 214, 97232 Lamen n   Mar nique  . Biofumiga on  et  biodésinfec on  des  sols . paula.fernandes@cirad.fr  . (enfouissement des résidus de culture ou appli‐. peninna.deberdt@cirad.fr . ca on d’extraits aqueux) : libéra on de compo‐. CIRAD . sés soufrés à poten el bactéricide, fongicide,. UPR HORTSYS Mar nique  . néma cide et insec cide. .  P Fernandes, P Deberdt, S Minatchi et  R Coranson‐Beaudu . Usages divers en phytothérapie. . Réseau caribéen pour le développement de  systèmes hor coles agroécologiques  5. 6.

(2) LES CROTALAIRES : A UTILISER  DE PREFERENCE EN ROTATION . INTRODUCTION  En Mar nique, le flétrissement bactérien (R.  sola‐ nacearum) affecte les cultures de solanacacées (la to‐ mate en par culier) et de cucurbitacées. La ges on de ce e maladie repose principalement sur le concept de lu e intégrée combinant différentes méthodes. En effet, il n’existe à ce jour aucune variété résistante ni de trai‐ tement efficace connu. Une voie perme ant de contrôler l’incidence de la mala‐ die réside dans l’introduc on des plantes assainissantes dans les systèmes de culture maraîchères en associa on ou en rota on culturale. Ce e pra que, permet de ré‐ duire le poten el infec eux du sol en R.  solanacearum tout en préservant la diversité microbienne des sols.. MÉCANISMES  Ces plantes peuvent réduire l’incidence de la maladie par deux processus complémentaires : . . Processus direct : les racines de la plante éme ent des substances toxiques pour la bacté‐ rie pathogène et n’hébergent pas celle‐ci. Processus indirect : en s mulant la microflore du sol, ces microorganismes, par compé on ou antagonisme, exercent un effet défavorable sur la bactérie pathogène.. Ces processus dépendent de l’espèce végétale intro‐ duite mais aussi de la variété considérée car toutes les  variétés d’une même espèce ne sont pas toutes assai‐ nissantes. . LES ALLIUMS : A UTILISER DE  PREFERENCE EN ASSOCIATION .   Quel Allium ? . Quelles crotalaires ? . Allium  fistulosum  cv.  Ciboule  blanche . Crotalaria juncea cv. IAC‐1  (Brésil) (photo de droite). Compte tenu de sa pe te taille et de son système racinaire peu développé, l’oignon‐pays est recommandé comme plante compagne de la tomate.. Crotalaria spectabilis cv.  Comun (Brésil) (photo du bas). I néraire technique .  . Sur un lit de semis préalablement préparé, semer en ligne 25 kg/ha de C. juncea ou 15 kg/ha de C. spectabilis  en rangs distants de 40 à 50 cm. Ces plantes n’ont pas de besoin en fer lisa on (aucun apport d’azote pour ces 2 légumineuses) ; toutefois un apport en début de cycle ou prépara on de sol de P (70 unités/ha) et de K (80 unités/ha) est recommandé pour obtenir le meilleur rendement de biomasse.. I néraire technique  Lors de la planta on des tomates, intercaler un  plant  d’oignon‐pays,  préalablement  paré,  entre  deux plants de tomate.  L’objec f est que les ra‐ cines de l’oignon‐pays soient à proximité immédiate de celles de la tomate. Pour plus de détails sur les modalités de ce e culture, consulter la fiche tech‐ nique produite par la Chambre d’Agriculture : h p://www.mar nique.chambagri.fr/services‐aux‐ agriculteurs/fiches‐techniques.html. Détruire  ce e  jachère  améliorée  après 70 à 90 jours (50% floraison) par gyrobroyage ou débroussail‐ lage et  laisser  ce e  biomasse  re‐ couvrir le sol. A endre au moins 2 semaines avant de planter  la  to‐ mate  dans  ce  mulch  sans  retra‐ vailler le sol. . Pendant ce e associa on, l’oignon‐pays doit rester  en  place;  toutefois, les par es aériennes peu‐ vent être coupées pour être consommées ou déposées à la surface du sol pour op miser la bio‐ désinfec on du sol..  .   2. 3. 4.

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