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Une tête de spectromètre de masse permettant, en
particulier, l’utilisation de pressions de gaz élevées dans
la chambre d’ionisation
G. Philbert, R. Valentin
To cite this version:
143
POLYMORPHISME
DUCOMPOSÉ
DÉFINI
Mn BiAUX
TEMPÉRATURES
DE DISPARITION ET DE
RÉAPPARITION
DE L’AIMANTATION
SPONTANÉE
Par M. Charles GUILLAUD.
Sommaire. 2014 On a mis en évidence, à la
température
de 360° Cqui correspond à la disparition de l’aimantation spontanée
de l’alliage MnBi, une variation brusque du paramètre
c-qui passe de 6,II Å à 5,83 Å. On envisage que cette anomalie est due au passage du ferromagnétisme à
l’antiferroma-gnétisme.
Le
composé
défini MnBi estferromagnétique;
l’aimantation
spontanée disparaît
à 360° C auchauf-fage
et neréapparaît qu’à
340° C seulement aurefroidissement. L’irréversibilité laisse supposer, non un vrai
point
deCurie,
mais unpoint
de transforma-tion. Cettehypothèse
estégalement étayée
par lesrésultats de
l’analyse thermique, qui
met en évidenceune chaleur latente
qui
n’est pas l’anomalie de secondeespèce
caractérisant lepoint
deCurie,
et aussi parla chute
brusque
de l’aimantationspontanée.
Il est
possible,
par unetrempe
énergique
au-dessus de 360°C,
de conserver l’état ducomposé
à cettetempérature;
on obtient alors unalliage
nonferro-magnétique.
Afin decompléter
les résultats relatifsà cette anomalie
particulière,
une étude aux rayonsX,
effectuée par R.
Faivre,
a alors été faite sur unalliage
ferromagnétique,
et sur ce mêmealliage, trempé
à 400°C,
nonferromagnétique.
En voici les résultats : - A
20°
C,
lediagramme
de l’étatferromagnétique
révèle unesymétrie hexagonale.
La maille élémentaire a pourparamètres : a
=4,30
A,
c ==6,I
lÀ, -
= 1,42,distance Mn-Mn =
3,06
A. Ces résultats s’accordentavec ceux
précédemment
obtenus par Hocart[1].
-- Dans l’état non
ferromagnétique,
les carac-tères essentiels del’arrangement
desatomes,
et enparticulier
leur groupe desymétrie,
ne sont pasmodifiés. La maille élémentaire a alors pour para-mètres: a =
4,32
...B,
c =5,83
A, -
=i,35,
dis-tance Mn-Mn = 2,9 J .1.
Il en résulte que,
lorsqu’on
passe de l’étatferro-magnétique
à l’état nonferromagnétique, a
croîtnormalement
compte
tenu des différences detempé-rature,
mais c décroît nettement. La transformation se traduit donc par une contraction suivant l’axe sénaire.On
peut
rapprocher
cette transformationparti-culière de celles observées sur le
composé
défini MnAset sur la
pyrrhotine [2, 3] qui
cristallisent dans le mêmesystème hexagonal,
type
NiAs.D’autre
part,
parchauffage,
on faitréapparaître
leferromagnétisme
dès latempérature
de 16ooC. Enprolongeant
cechaufiage
pendant
deux heures environ à cettetempérature,
on retrouve le moment propre de MnBiferromagnétique,
ainsi que lesparamètres
de la maille élémentairecorrespondant
à cet état.Nous
envisageons,
en accord avec A.Meyer,
que nous nous trouvons enprésence
d’un passage de l’étatferromagnétique
à l’étatantiferrornagnétique.
Lesatomes de
Mn,
disposés
suivant des chaînes linéaireset dans des
plans parallèles,
auraient leurs momentsde
spins disposés antiparallèlement;
il s’établirait ensuite à latempérature
de4450 C,
pourlaquelle
nous avons décelé une anomalie de chaleurspécifique
analogue
à celle que l’on observe à j600C,
un étatparamagnétique
normal.[1] HOCART R. et GUILLAUD Ch. 2014 C. R. Acad.
Sc., I939,
209, 443.
[2] GUILLAUD Ch. et WYART J. 2014 C. R. Acad.
Sc., I944,
219, 393. [3] MICHEL A. -
Thèse, Paris, I937.
UNE
TÊTE
DESPECTROMÈTRE
DE MASSEPERMETTANT,
ENPARTICULIER,
L’UTILISATION DE PRESSIONS DE GAZ
ÉLEVÉES
DANS LA CHAMBRE D’IONISATION Par G.
PHILBERT,
avec la collaboration
technique
de R. VALENTIN.Pour différentes études
(celles
decinétique chimique
par
exemple)
utilisant latechnique
de la spectro-métrie de masse, il est nécessaire depouvoir
admettre despressions
relativementgrandes
(supérieures
à l 0-3
mm)
dans la chambre d’ionisation et dedisposer
de vitesses de pompage élevées dans lapartie
duspectromètre placée
directement à la suite de l’orifice par où sont évacués hors de la source d’ions les gaz ou vapeurs àanalyser.
D’autrepart
letype
de source le mieuxad - pté
dépend
des recherchesenvisagées.
La construction d’unspectromètre
de masse d’un usage universel doit donc donner lapossibilité
deremplacer
facilement la source et d’étudier diverssystèmes optiques.
Une tête de
spectromètre
de masserépondant
à ces conditions a été réalisée. Elle est entièrementmétallique
et constituée essentiellement par un tubecylindrique
de bronzeadaptable
par
l’une de ses extrémités àl’analyseur
duspectromètre
de masse,par l’autre à un
appareil
quelconque
d’introductionde gaz. La source
ionique (chambre
d’ionisation etplaques accélératrices)
s’introduitet
se verrouille à l’intérieur d’un bâtijouant
le rôle de socle. Dansun certain nombre de cas, il est nécessaire de
guider
les électronsqui
ionisent le gaz à l’aide d’unchamp
magnétique.
Il a paruavantageux
deplacer
lespôles
(démontables)
de l’électro-aimant à l’intérieur del’enceinte
vidée,
la culasse et les bobines étant situéesà l’extérieur. Cette
disposition permet
de réduirel’entrefer aux dimensions minima
compatibles
avec les dimensions de la source, donc de diminuer l’in-fluenceperturbatrice
duchamp
de fuite. Elle donneégalement
lapossibilité d’adapter
exactement la forme despièces
polaires
à la source utilisée.La tête du
spectromètre
de masse estséparée
dutube
analyseur
par undiaphragme qui
peut
jouer
différents rôles dans
l’optique ionique
de l’instrument.Sa
largeur
et saposition
sontréglables
sous vide.144
Il est donc lohible de rendre dans une
large
mesurele vide dans
l’analyseur qui possède
sonsystème
depompage propre,
indépendant
de lapression
résiduelle existant dans la tête. Le parcours des ions dans cettepartie
duspectromètre représente
une fraction seule-ment de leur parcourstotal;
il estpossible d’y
admettre une
pression
relativementplus
élevée(quelques
10- 5mm)
sans que desphénomènes
gênants
seproduisent.
L’évacuation se fait par unepompe à diffusion d’huile et le débit est de l’ordre de 20 litres par seconde.
Malgré
lacomplexité
iné-vitable de la constructionmécanique
del’appareil
et legrand
nombre dejoints
decaoutchouc,
la remontée de gazpermanents
nedépasse
pas Io- 3 mm par heure.L’analyse spectrométrique
des gaz résiduels a montréqu’il s’agit
essentiellement de l’eau dedésorption
et des
produits
de dissociation de l’huile utilisée dansles pompes.
Cette tête de
spectromètre
de masse apermis
l’introduction dans la chambre d’ionisation de gaz
sous des
pressions
de 10- 2 mm de mercure; lapression
mesurée alors dans l’enceinte. à l’aide d’unejauge
d’ionisation
Philips
et d’un manomètre Knudsen[1]
nedépassait
pas 3 . Io-5 mm. Lesspectres
de masse ont étérepérés
et lespremières
mesures sur les inten-sités recueillies ont confirmé l’évaluation despressions
dans la chambre d’ionisation. La
possibilité
devarier,
soit par
simple démontage
de la source, soit dansl’enceinte vidée
elle-même,
les ouvertures des fentesobjet
etdiaphragme
aégalement
donné celle d’étudierl’optique ionique
de la source actuellement utilisée. L’ensemble des résultatsexpérimentaux
feral’objet
de
publications
détaillées.[1]
L’installation du manomètre Knudsen et les mesuresde
vide
sont dues à MM. DUVAL et LE GOFF.AMPLIFICATION
LOGARITHMIQUE
DES COURANTS FAIBLES A L’AIDE DE DIODES Par M.
BRIÈRE,
A. ROGOZINSKI et J. WEILLCommissariat à
l’Énergie
Atomique
Fort deChâtillon, Fontenay-aux-Roses.
Le courant
thermo-ionique
I et la tensionanodiqueV
d’une diode sontliés,
pour des valeursnégatives
decette
tension,
par une loilogarithmique
de la forme V -Vo =
.KLog
I,
oùVo
et K sont des cons-tantesqui dépendent
de latempérature
de la cathodeet de la nature des électrodes
(1).
Cette relation a été utilisée par
plusieurs
auteurs(2)
comme base d’une méthode de mesure de courants
susceptibles
de varier dans de trèslarges
limites.(1)
0. W. RICHARDSON, Phil. Mag. G. B. 1912, 23, 263 ;Phil. Mag. G. B. I9 I 2, 24, 737; The Emission of Electricity
from Hot Bodies, Longmans, Green et Co, Ig2I; S. DUSHMAN,
Phys. Rev., U. S. A, 1914, 4, I 2 I .
(2) MEAGHER et BENTLEY, Rev. Sc. Instrum. U. S.A. 1939; 336-339; C. W. JOHNSTONE, rapport déclassifié IL S. A., I949,
A. E. C. U., 363.
Nous avons
repris
ceproblème,
en nous attachantsurtout à’
étendre,
vers les courants trèsfaihles,
le domaine d’utilisation de la méthode.En
fait,
la loi enquestion
cesse d’être valablelorsque
Vs’approche
d’une tensiond’équilibre
Va,pour
laquelle
le courantqui
traverse la diode s’annule. L’existence de cepoint
est due à un ensemble de facteursparasites, parmi lesquels
nous ne citerons que l’isolementimparfait
de l’anode parrapport
à lacathode,
cequi
a pour effet de créer un courant de fuite entre ces électrodes et laprésence
à l’intérieur de la diode de gaz résiduels danslesquels
les électrons émis par la cathode libèrent des ions
positifs (courant inverse) qui
sedirigent également
vers l’anode.La valeur de Ve
varie, suivant
lesdiodes,
entre -T,5
et -9,5
volts environ. Lalampe
dont on se servira devraprésenter
un courant de fuite et un courantinverse d’autant
plus
faibles que le courant à mesurer est lui-mêmeplus
faible.Dans la
région logarithmique
de lacaractéristique,
la résistance interne p de lalampe
est variable etpeut
atteindre des valeurs très élevées. Aussi la résistance interne de la source du courant à mesurerdevra-t-elle être
grande
parrapport
à p. Unechambre
d’ionisation et une cellulephotoélectriqùe
constituentd’excellents
exemples
de telles sources.Notons, enfin,
quel’appareil
destiné à mesurer la tension V devraprésenter
lui-même une résistance interneprati-quement
infinie. On fera doncappel,
dans cebut,
soit à un électromètre
électrostatique,
soit à unamplificateur comportant,
àl’entrée,
unelampe
élec-tromètre.Fig. I. -
Dispositif expérimental.
La source de courant Ch est une chambre d’ionisation ou une cellule
photoélectrique
irradiée, par un rayonnementapproprié
d’intensité variable.La partie essentielle du montage est constituée par un
préamplificateur
comprenant une diode D et une lampe électromètre L, le tout entouré d’un blindage B.Un commutateur C à grand isolement permet de faire passer
le courant fourni par Ch, soit dans la diode D, soit dans la
résistance R, qui peut varier dans de larges limites.
Le galvanomètre G
permet
de mesurer la tension aux bornes de D et de R. ,Les mesures de chute de tension effectuées sur D et sur R
permettent de déterminer V et I, d’où l’on déduit les courbes V = f(I)