• Aucun résultat trouvé

Extension de la notion du réseau électronique aux cristaux des sels monoionisés

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Extension de la notion du réseau électronique aux cristaux des sels monoionisés"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233528

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233528

Submitted on 1 Jan 1937

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Extension de la notion du réseau électronique aux

cristaux des sels monoionisés

Robert Forrer

To cite this version:

(2)

EXTENSION

DE LA

NOTION

DU

RÉSEAU

ÉLECTRONIQUE

AUX CRISTAUX DES

SELS

MONOIONISÉS

Par ROBERT FORRER. Institut de

Physique, Strasbourg.

Sommaire. 2014 Par la comparaison des points de fusion et des réseaux cristallins de l’alliage métalli-que SnTe et du sel KCl, par exemple, on est amené à admettre dans les sels l’existence d’un réseau

élec-tronique orbital analogue à celui des éléments métallique et des alliages. La différence consiste en ce que

dans les métaux un plan du réseau est occupé par une orbite et dans les ions par une paire d’orbites. Dans

les sels les contacts se font en général entre les orbites des ions différents; exceptionnellement, quand les orbites des anions ont un diamètre relativement grand, il y a contact entre elles, Ceci résulte de la situation

du point de fusion (LiCl, etc.), qui impose le nombre des contacts.

Ont été étudiés dans cet article les réseaux électroniques orbitaux des sels monoionisés des types

NaCl, CsCl et ZnS.

On en conclut que la liaison réticulaire est la même dans les métaux et dans les sels.

1. Introduction. - J’ai fait

l’hypothèse

d’un réseau

électronique

d’orientation

(’) qui

rattache la situation du

point

de Curie

6,

au réseau cristallin et à un certain nombre d’orbites en contacts. Cette

hypothèse

trouve

*

son

expression

dans la loi 9 = F

vi LV

où F est

l’inten-sité ei iv le nombre de contacts. J’ai montré ensuite que

l’état cristallin des métaux est stable à cause d’un réseau

électronique principal, analogue

à celui

qui

donne le

point

de Curie et pour

lequel

la même loi Y’ = est

valable,

le

point

de fusion T

remplaçant

le

point

de Curie (-)

(2).

Ces

propriétés

se

rapportaient

aux cristaux formés des éléments. Je vais montrer maintenant comment

j’ai

été amené à les étendre à ceux des sels.

Les 12 contacts du

point

de Curie du fer s’obtiennent

au moyen de 3 orbites situées dans les 3

plans

du cube,

dont chacune fait 4 contacts avec les orbites

voisines,

situées dans le même

plan.

Le réseau cristallin du fer est un cube centré. Mais la même

disposition

relative

des orbites avec le même nombre de contacts

peut

s’obtenir dans un réseau

cubique simple.

Un

alliage

de

ce

type

aurait son

point

de fusion à la

température

du

point

de Curie du fer. SnTe

remplit

ces conditions

(~.= ~

7’~0°,

T = r 1043 :

~V=i2,

l~’= N

301).

Sa valence réticulaire est donc 3 pour

chaque

constituant.

Et en effet les deux atomes de la molécule

possèdent

ensemble 6 électrons à

l’état h (3).

Mais dans le réseau cristallin

chaque

atome doigt avoir 3 orbites réticulaires. Sn et Te sont donc ionises et la formule

électronique

le uTe

s’écrit,

le nombre des électrons de valence réticulaire étant entre crochets :

~)././?P/~,193~4.p.l09~s9,427etoOi.

(2) Phys., 193:),1. 4, p 202, 1936, t. 5, p. l19 iat 193 i, t 7.

p. ~29.

1 >’ Voirie détail concernant le rôle des différents états

électro-niques clans J. de l’hyç , t., 1931, p.

Il est très

1-emai quable

que 2

sels

(liCl

et

RbF)

dont les cristaux sont du même

type

aient exactement le même

point

de fusion

(î70’ C)

que SnTe

(ou

que le 0 du

fer).

On est ainsi amené à admettre pour les sels un

réseau

électronique

analogue

à celui des métaux et

alliages.

2 Sur la

parenté

de la liaison

réticulaire

dans

les métaux et dans les sels. - Nous traiterons

donc les sels du

type

lTaCl comme les éléments et nous

chercherons à déterminer leurs réseaux

électroniques

à

partir

de leurs

points

cle fusion au moyen due la loi

des contacts et à l’aide de la structure cristalline.

Nous choisirons comme

exemple typique

Son

point

de

fusion

fournit

12

avec l’intensité

de contact 1/= 302.

Fig. 1. - U n

plan des trois du réseau électronique orbital KCL

Le réseau cristallin de licl est un réseau

cubique

à

faces centrées où

chaque

ion

possède

6 voisins ile l’autre

espèce

à

égale

distance. Mais si l’on ne fait

aucune distinction entre les deux

ions,

le réseau est un

réseau

cubique

simple,

chaque

ion

possède 4

voisines dans chacun des 3

plans

du cube.

En situant une orbite à fi contacts

(fi == 4)

dans

clla-cun des 3

ptans

du cube (ii =:

:1),

on obtient 1 contacts pour 1 ion +li et autant pour 1 ion "Cl: donc :

pour la molécule KCI et le nombre moyen des contacts

(3)

376

par atome est .1-- 12. la

représentation

d’un

plan

du réseau

électronique

dans

fig.

l.~

La valence réticu-laire de

chaque

ion est donc

égale

à 3.

Fig. 2. - Une

possibilité de représentation

. d’une paire d’électrons dans KCI

Or les ions K+ et CI- ont la structure des atomes

d’argon,

ils

possèdent

donc chacun 6

électrons

dans

l’étage périphérique.

Le réseau

électronique

de hGl semble n’en utiliser que la moitié. Mais on sait que

dans les

étages complets

les électrons sont associés en

paires

dont les

spins

se

compensent.

Les ions +K et Cl ont donc 3

paires

d’électrons 1)

extérieurs. On est

donc amené à conclure que dans ces sels

chaque plan

du cube est

occupé

par une

paire

d’orbites. Il est d’ail-leurs

impossible

de

dire,

si les 4 contacts dans

chaque

plan appartiennent

à une seule

orbite,

l’autre orbite de la

paire

y étant associée sans faire de contacts

(fig. 2),

ou si les 4 contacts leur

appartiennent

en commun;

dans ce dernier cas, on

peut

se

représenter

les orbites comme

légèrement

déformées en

ellipses

et attribuer

2 contacts à chacune

(voir fig. 3).

3. - Une

autre possihilité de représentation

d’une paire d’électrons dans KCI.

Il est maintenant intéressant de comparer le réseau

électronique

des déments

m6talliques

à bas

point5

de fusion avec celui des sels : Dans les 1nétaux les électrons p rles sotil

logt’,s

coiiiilie ÉLECTRONS

SOLITAIRES

(électrolls

de I/(UI les

plalls

de contacl,. do liS lns ,sel,t 1)(il-

les

des

étages

srnlt cmJCme

Je pense que cette différence des réseaux

électro-niques joue

le

plus grand

rôle dans les

diverses

pro-priélt’.s

de ces deux

catégories

de corps

Ainsi nous attribuerons les trois fois

quatre

contai du IBCL aux trois

paires

d’électrons h de

l’étage

péri-phérique complet.

Sa formule

électronique

est :

De cette étude on ne

peut

conclure

qu’au

diamètre nloyell des orbites en

contact,

la somme des rayons

des orbites de +Ii e -CI étant

égale

à la distance des

deux ions.

Quelques

mots sur la raison de ces contacts orbitaux

entre ions différents. La structure des 3

paires

ct’élcc-trons

périphériques

des ions est la même que dans les gaz rares. Mais les atomes des gaz rares, ne

portant

pas de

charge,

ne subissent aucune attraction

mutuelle,

ils restent donc isolés. L’état de gaz

exprime

cet état de choses. Dans les ions par contre, la

charge

de

signe

contraire force les orbites extérieures à faire des

colt-tacts. Et ce

qui

est

surprenant,

leur intensité est alors

comparable

à celle

qu’on

rencontre dans les métaux

1’ ).

- TABLEAU I.

(~) La relation exacle Lie leur inlensité avec celle des inetauB

(4)

377 L’ionisation n’est donc en soi pas suffisante pour

expliquer

l’état

cristallin,

elle est

l’agent

intermédiaire

qui

force les orbites au contact. Et ce soiit ces cOJ/tacts

urbitaux

qui

sont la véritable J’aison r~e la staúilité du i-éseait

cristallin,

leur

rupture

conduisant à la deslruc-tion de l’édifice cristallin.

3. Le réseau

électronique

des sels du

type

NaCI.

- .1. Je donne maintenant les réseaux

électroniques

des divers sels de ce

type.

Tous les sels

qui

ont 3

paires

d’électrons h périphériques

ont 12 contacts en moyenne

par ion comme KCI

(voir

2).

Ils sont énumérés dans le tableau I. Le

point

de fusion fournit alors l’intensité de contact

(facteur adopté

pour ~Vr =

J2).

J’ai montré dans l’article

précédent

(’)

que le facteur des ions est

égal

au facteur

d’origine

des métaux. Il ne

dépend

que du nombre

quantique

moyen

des

étages

extérieurs des ions entre

lesquels

le contact se fait :

J’appellerai

le facteur ainsi

calculé,

facteur normal Il est

porté

dans le tableau

I,

pour la

comparaison

avec

F,,.

(fl

de

chaque

ion est

porté

au dessus de la notation

chimique

de cet ion dans la

première

colonne.)

Tous ces sels ont un réseau

électronique

de même

forme,

constitué par 3

paires

d’orbites à 4 contacts.

B. Les deux ions +Li et

-H,

constituants de Li H

qui

cristallise dans le même

réseau,

n’ont

qu’une paire

d’électrons. Le

point

de fusion de Li H 7’ =

9j3"K)

donne = 4 avec une intensité

I,a

= 47t;,

situé au

voisinage

de

F,o

-- 518,

qui

a été déterminé par

extrapolation

à

partir

des facteurs

expérimentaux

des rnétau,’E Li et Be. No as constatons donc que LiH oit

chaque

ion ue

porte

qu’une

paire

d’électrons

fait 3 fois

de contacts que les sels dont les ions out 3

paires

d’électron8 p extérieurs. Son réseau

électronique

con-siste donc en une

paire

d’orbites à ! contact8 par ion.

Les électrons du

premier étage

ne

pouvant

pas être à

l’état

d’orbites,

les ions +Li et H sont îiécessctireiiieiit activés. Leur formule

électronique

est :

C. L’étude des

halo9éllures

dit lithiimr a un intérêt

spécial.

Leurs

points

de fusion donnent avec une

inten-sité

voisine

de l’intensité normale uniformément

~T

- 6

(voir

tableau

II).

Comment réaliser ces 6 contacts’? L’ion

+Li,

ne

pos-sédant

qu’une

seule

paire

d’électrons,

ne

peut

faire que

i contacts avec les orbites voisines des ions -Cl par

exemple.

(Les

orbites surnuméraires de -Cl ne

peuvent

pas faire des contacts, parce que les ions +Li voisins (1) J. de Pllys., L. 8, 1937, p.

n’ont pas d’orbites dan; le;

plans

corresponjants.)

Il

faut ouseryer que le rayon de l’ion +Li est ( ’ ) très

petit

(o= 0,78

A) vis-à-vis de celui de i 81 À). Pour un certain

rapport J’A

_

(+/D - 1)

J’B =

0,4i4

l’B

des rayons les o1’bites des sont

tangentes

et

peuvent

entrer en contact elles

(voir fig.

4).

Le

rapport

des orbites

est,

d’après

Goldsclul1idt,

0,58

pour

LiF, 0,44

pour

Licl,

U, iU

pour LiBr et 0.36 pour LiI. TABLEAU 11.

Ce

rapport

est réalisé dans LiCt et LiBr. Dans ces

deux sels les contacts entre les anions s’obtienneut

donc presque :sans

dé f ôrrrncctiort

de l’orbite

supposée

cir-Pour donner des contacts F -

F,

1- 1 dans

les autres

halogénures

du

lithium,

il faut par contre admettre une

légère

déformation des orbites

(2).

Fig. L - Réseau électronique de LiCI avec .1’~ 6.

Comptons

maintenant les contacts ainsi réalisés

(fig. 4).

L’orhite +Li a 4

contacts,

celle de -Cl en a 8.

-

4-4-8

Nous avons donc .1 -

4 8 =

6,

c’est-à-dire le

_

nombre des contacts

imposés

par le

point

de fusion. Le réseau

électronique

des

halogénures

de lithium

est donc formé par une seule

paire

d’orbites comme

celui de

LiH,

avec cette différence

qu’il

y a en

surplus

(1) D’après 1T. GoLnscuMtDT, Gpochemisc/te

192-26. Le rayon empirique de Goldsdunidt e;t détjfrininé

comme rayon de l’ion considéré comme uue splière . C’est é

idem-ment le rayon des orbites en contacts.

(’) Cette déformation est peut être particulièrement facile dans

le cas de l’ion TLi qui n’a aucun autre étage que l’étage de

de valence réticulaire.

(5)

378

des contacts entre les

halogènes.

Comme

exemple je

donne la formule

électronique

de LiCI :

Une seule des 3

paires

d’électrons

périphériques

de -Ct entre en contact.

Les contacts orbitaux entre les

anions, prouvés

par le nombre X =

G,

permettent

donc de déterminer

directement à

partir

de la maille du réseau cristallin les rayons des orbites ro des anions

l’endroit du

con-tact) ;

(voir

tableau

1II) ;

sous r~ sont

indiqués

les rayons

empiriques

de Goldschmidt.

TABLEAU III.

D.

AgF,

.LBgCl,

et

AgBr

cristallisent dans le

type

de NaGl. Ils se

distinguent

des autres sels par ceci que

l’ion +Ab

a, outre les deux sous

étages

~s et

~~

com-plets

comme l’ion

+Rb,

encore le

sous-étage

~d

com-plet.

L’étude d’un

grand

nombre de sels m’a montré que ce sont

toujours

les électrons dans l’état p

qui

entrent en contacts. Ces

halogénurcs d’argent peuvent

donc être traités comme les autres

halogénures.

Toute-fois la forte diminution observée des nombres de

con-tacts

peut

être attribuée à l’existence de ce

sous-étage

d.

En effet

AgCl

et

AgBr

ne font pas, comme

RbBr pas

exemple,

12,

mais seulement 6 contacts.

(Voir

tableau

IV.)

TABLEAU IV.

Puisque chaque

ion

paires

d’électrons p

périphérique,

if faut admettre qiie

chaque paire

ne

fait que deux contacts dans un

plain.

Ces orbites en

contact t seraient déformées

(voir

fig.

:;) , it suffit t d’a i l-leurs d’adll1etlre la déformation pour les ions

+,lkg

seulement et on

peut

penser que cette déformation

pro-vient du

sous-étage 4dtu.

Ces contacts ont alors lieu suivant les 3 axes

quater-naires du cube et aucune déformation au réseau

cri;-tallin n’en résulte

(1).

La formule

électronique

de

AgBr

par

exemple

est :

Fig. 5. - Un

plan du réseau électronique de AgBr,

4. Le réseau

électronique

des sels du

type

de

CsCI. -- Le réseau cristallin du cube centré de

est stable

jusqu’à

£(10? environ. Entre ce

point

de trans-formation et le

point

de fusion à

645*B

CsCI cristallise dans le réseau du

type

NaCl. C’est le

point

de transfor-mation

qui

est la

température

limite du réseau du cube

centré;

c’est elle

qui

doit être traitée comme une tem

pérature

de fusion. Les

points

de fusion des

halogénures

de Tl sont situés dans la même

région

de £40° environ. L’état cristallin de C~Br à haute

température

n’a pas

encore été bien

déterminé;

je

laisse ce sel de cote. Csl

est traité à

part.

Dans le tableau suivant sont donnés les nombres et les intensités de contacts de ces sels.

TABLEAU V.

(1) Le nombre des eontaets IY = 6 est réalisable encore, en

n’admettant que des contacts entre les anions. On olitieiit en

effet avec 4 contacts par paire d’électrons N = 12 pour Fanion

et = 6 pour la molécule. Ag n’aurait pas de con t ad lie réseau électronique des anions de Agcl et AgBr sei-it i cl«nu

identique à celui des anions dans CuCI, CuBr, Cn 1. If

rayon des orbites, déterminé de cette façon, serait un

(6)

379 Les

plans

diagonaux

contiennent les ions à courte

distance

(fig. 6).

Les orbites en contact sont

placées

dans ces

plans

et un ion d’une

espèce

a

quatre

voisins

de l’autre

(voir fig.

7).

Le nombre des contacts par

orbite

est q

= 4

pour +Cs ainsi que pour -CI. On réa-lise donc 8 par deux

paires

d’orbites pour

chaque

ion.

Fig. 6. - Le réseau du cube centré de CsCl.

On

peut

se demander

pourquoi

ces

ions, possédant

pourtant

trois

paires,

n’en utilisent que

deux,

puisqu’il

y a 6

plans diagonaux disponibles.

Considérons pour

cela la

position

relative de .ces

plans.

On

peut

associer trois fois 2

plans perpendiculaires

l’un à

l’autre,

par

exemple,

(110

et

110).

Si on

loge

deux

paires

d’orbites

dans ces 2

plans

et la troisième

paire

à

angle

droit sur

les deux

autres,

elle est située dans le

plan

de la base

(100)

et ne trouve pas d’orbite voisine à la distance

efficace,

pour faire des contacts

(voir

fig. 8).

Nous

avons donc trouvé une raison

plausible

pour

expliquer

que : Dans le cristal’in du

type

C::;CI,

le réseau

électronique

orbital n’est construit

qu’avec

2

paires

sur les trois.

7. - Les orbites en conlact dans un

plan diagonal.

On

peut

tenter une

généralisation

intéressante se

rattachant à cette

explication :

Les trois

1?aires

d’orbites

tendent à se

placer peljJendÍculairenlcnt

l’urce à

Je donne finalement les formules

électroniques

de

CsCI et TIJ.

Ce ne sont que les électrons dans

l’étaty

qui peuvent

faire des contacts de cette

espèce.

Aussi l’ion +Tl

porte

encore dans

l’étage

des contacts le sous

étage

5dJo

com-plet (comme

l’ion

+Ag le sous-étage 4dl0),

et en

j)lits,

le

sous-étage

Gs’

complet

qui

a un nombre

quan tique

prin-cipal plus grand

que

Potage 5

des contacts. Les contacts

sont donc faits par les électrons d’un

étage

relativement

profond

ce

qui

peut

avoir son influence sur les

pro-priétés physiques

des sels de thallium.

Fig. 8. - Le réseau

électronique de CsCl. La 3e paire d’orbites dans le plan de la base ne fait pas de contacts. Csl est stable dans le réseau du cube centré

jusqu’à

son

point

de fusion à 621°C

(7’ #

=

1 ~,

258).

Le diamètre de l’anion -J est

4,40

À

d’après

Goldschmidt et

puisque

la maille de CsJ est de

4,i6 Á

les anions -J doivent se toucher mutuellement. C’est

dire que leurs orbites doivent entrer en

contact,

comme

celles des anions dans les

halogénures

de lithium. Uu

Fig 9. - Le réseau

électronique de Csl avec des contacts

supplémentaires entre anions.

aura donc

à ajouter

aux 16 contacts de la molécule dans les deux

plans diagonaux,

d’abord 4 contacts sur les

deux orbites

diagonales

et encore t contacts iii, la troisième orbite dans un

plan

du cube.

On aura donc :

(i6

+ 4

+

4 »2 = 12 contacts en

(7)

380

fusion. Le diamètre des orbites entre les contacts est

donc

égal à

la maille

(~,~6

3x). +Cs ne fait de contacts

qu’avec

deux

paires,

-I par contre avec 3

paires

d’électrons ce

qu’on peut

exprimer

dans la formule

électronique

de Csl :

Le facteur

expérimental

est

égal

au facteur normal.

iig, 10. - Les contacts entre anions de Csl

dans le plan de la base.

~. Le réseau

électronique

des sels des

types

ZnS (Blende et

Wurtzite).

- A.

CuCI, CuBr,

Cul.

-Dans ces réseaux cristallins le réseau

électronique

orbital est

plus

difficilement à déterminer. CuCI. CuBr

et Cul cristallisent dans le réseau

cubique

du

type

de la blende où les anions et les cations

forment,

chaque

catégorie

pour

soi,

un réseau

cubique

à faces centrées. Si l’on ne fait pas de distinction entre les

ions,

le réseau est celui du diamant.

Fig. 1. - Structure de CuCI

(type de ZnS).

La limite

thermique (point

de fusion pour

CuCI,

point

de transformation pour CuBr et

Cul)

est située dans la

région

de ln

rupture

de six

contacts. (Voir

le tablcau

VI.)

Le facteur

adopté

pour Á B’" 6 de Cul est sensiblement

égal

au facteur normal, calculé avec

l’éduation :

ceux de CUCI et CuCr sont

plus petits

d’une unité

i

(= 14°)

environ.

O1

pourrait

d’abord penser utiliser. comme

plans

»

des

orbites,

les

plans

diagonaux qui

contiennent 1P

plus grand

nombre de courtes distances. Avec deux

voisins,

il faudrait 3

paires

inais ces orbite ne seraient pas situées toutes à

angle

droit l’une par

rapport

à 1 autre.

TABLEAU ~’I.

Une autre solution me semble

préférable :

Les orbites des anions

-CI,

-Br,

-1 sont assez

grandes

et

pour-raient faire des contacts entre elles. Si l’on situe 3

paires

dans les 3

plans

du cube à faces centrées,

chaque

paire

fait 4 contacts avec les voisins. On a Á B~ = 12 pour h’s

anions. Les cations +Cu dont on

peut

supposer les

3

paires d’électrons p

situées

également

dans les

plans

du

cube,

ont des diamètres

trop

petits

pour faire des

contacts. Le nombre moyen des contacts sera donc .~- -

(1~

~-0~/‘O

= 6 et

égal

au nombre

expérimental.

Fig. 12. - Un

plan sur trois du réseau électronique de CUCI.

La

figure

11 donne les orbites des anions -CI par

exemple.

La

figure

13 montre comment l’loIl +Cu est

enfermé dans une cage

cubique

d’orbites des anions -CI.

(Est

représenté

le huitième seulement de la maiile

qui

conticnt l’ion

+Cu,)

La formule

électronique

de CuC[ par

exemple

est

alors :

(8)

des rayons des orbites des ions. Le tableau suivant contient ces rayons ro des orbites des anions à côté des

rayons

ioniques

1’c de Gokischmidt.

13. - Une

partie du roseau électroniqne de Cl

qui enferme le caLion +Cu.

TABLEAU

B.

Agl.

L’étude de

AgI

est

particulièrement

intéressante,

puisqu’il

existe en quatre états différents. Nous verrons que les

points

de transformation sont situés sur les nombres entiers 1 et 2 de contacts, le

point

de fusion sur 8.

AgT

subit une transformation à +

0,1 °C.

Ce

point

fournit

sans

calcul,

en admettant iV = 1, un des facteurs connus

273.

(Ag[ :

F’ == 273,2;B ; F =

273,15;

Ie : N = 2 : l~’= Le facteur normal calculé est 265 avec

Q = 4 J?

(+Ag

a 4, -1 a 5

étages).

Le réseau de

AgI,

stable

jusqu’à

O,t°C,

est

inconnue).

Fig. 14. - Réseau

électronique de AgI y.

A-1

y est stab!e

jusqu’à

1 35’C ( 7’ =

4080, NI= 2,

/~=~89)

et cristal lise dans le réseau

cubique

de la blende

(voir

fige

1 f).

Arl ;

est stable

jusqu’à

(T = ~i9«, N -

2,

et cristallise dans le réseau

hexagonal

de la BrVllrtzite. Ces deux

températures,

presque

égales,

donnent le même nombre (1) On pourrait rappeler que la transformation de l’étain gris

qui cristallise dans le même réseau que AgI y cubique se fait

aussi à l1’ = 1, mais avec le facteur 2 ~3 + 14° -

(21 de contacts avec des facteurs

légèrement

différents. On est donc amené de réaliser Je réseau

électronique

de par une orbite à deux par ion dans un plan (1 tU).

Ici 1es orbites

pourraient

être

déplacées,

sans entraîner le reste de l’atome (voir

fig.

i i,>.

Dans (réseau de la

BVnrtzite)

les orbites il contacts

pourraient

être situées dans un

plan

(110)

contenant l’axe

hexagonal).

(Voir

fig.

j;). ) >

Fig. 15. - Le réseau

électronique de AgI ~3.

Le facteur 289, voisin de 28T î dans

AgJ

y semble

indiquer

une intensité uniforme des contacts. Dans par contre,

l’intensité

peut

être différente pour la moitié des contacts, par

exemple

289 pour ceux

(A) qui

sont situés entre deux ions suivant l’axe

hexagonal

et 281J + 14 pour les autres

contacts

(B).

En admettant une

augmentation

de =

(-

le facteur moyen de

Ag

doit

dépasser

celui de

AgI

y de 7u, ce que donne

l’expérience.

Les facteurs 289 et 296 des deux modifications

AgI

y et

Ag/ ~

sont

supérieurs

de 2 unités = environ au facteur

nor-mal calculé 263

(263

+ 2.14 ==

291).

Nous observons

peut-ètre

ici le même

décalage

de deux unités : que nous avons

déjà

rencontré pour les éléments voisins de l’iode

(Te

et Cs, voir l’article

précédent).

On rencontre la même intensité de contacts dans

Ag

I

cubique

stable aux hautes

températures

(If

= 558"C,

7’=

831, N= 8, F = 29

’.).

Le réseau cristallin est un cube centré constitué par l’ion -I seulement. En

logeant

les trois

paires

d’orbites

périphériques

de -I

(comme

c’est

indiqué

pour CsCI

page )

à

angle

droit l’une de l’autre, deux dans 2

plans

diagonaux

et la troisième dans le

plan

de la base, on obtient 8 contacts par ion de -I.

Puisque

le cation

+Ag

est

logé

dans divers interstices

(1)

sans

pouvoir

faire des contacts, à cause du diamètre trop

petit

de ses orbites, il ne contribue pas aux contacts et le nombre des contacts moyens est

1V =8 _ r.

2

Mais

l’expérience

donne 8. Il faut donc admettre que

les deux or’úi/es d’une

paire

peuvent faire des contacts. Nous obtenons donc avec 4 orbites à 4 contacts pour l’anion -J

les 8 contacts en moyenne de

AgI

a

(2).

Dans ce réseau le cation

+Ag

n’esl donc pas

l’ixé

par contact

éleclronique

aux

constituants du réseau. Et en effet on a constaté que

Ag1 x

est conducteur par ses cations. Il se

distingue

donc

profon-dément des sels du type KaCl par

exemple,

où tous les ioils

sont fixés par contacts orbitaux.

Puisque

les orbites des ions -1 entrent en contact entre elles on

peut

déterminer

direc-tement leur diamètre

D = 4,36 -~

à

partir

de la maille avec

a = i,(~3~ À.

Cul a

qui

fait une solution solide

complète

avec

a un réseau

électronique identique

au sien. Son

point

de

(i) L. Z f . phys. Ch., 25, 1934, p. 441.

1’) Je montrerai ailleurs que les Fe, Co, Ni utilisent

pour leurs roseaux électroniques principaux aussi tous lesb

(9)

382

fusion 60~C. ~ = 8,:; °li, ~1’ = 8, F, -

309)

donne le

même nombre de contacts. Son tacteur (F= 3U9) l’’’ t

plus

grand

que celuide

AgI J (F’ ==

parce que Cii a un

étage

de moins que

Ag.

L’intensité du contact établi entre les ions

-I

dépend

donc non s>ul>ni>n du nombre de

étages

de -1

mais aussi de celui des étaye, des cations situés au voisinage du contact. L’intensité dn contact orbital est donc diminuée d’une manière

générale

par des

charges négatives

dans son

voisinage.

On voit que l’intensité F’ ne peut

plus

être

repré-sentée par la relation

simple F=lf~~~-

?6-~~. ~l?. Cette

rela-tion peut néanmoins fournir un ordre de

grandeur.

6. Conclusions. -- A. Voici

quelques

conclusions

générales :

1. L’étcrt cristallin des sels est dit il l’existence d’un

réseau

(.’,Iectî-oiil(lîte

orbital.

2. Le réseau orbital des sels est constitué le

plus

sou-vent par l’ensemble ou

quelquefois

par une

partie

des trois

paires

d’électroxis

périphériques

à l’état 1).

:1. Ces trois

paires

ont situées le

plus

souvent dans trois

plans

à

angle

droit.

4. Un

plan

est

occupé

par une

paire

d’électrons de chacun des ions. Le réseau

électronique

d’un sel se

distingue

en cela de celui d’un métal oû

chaque plan

est

occupé

par une orbite

seule.

5. L’intensité de contact dans les sels est du méale ordre de

grandeur

que celle des métaux. Le

phénomène

de contact orbital est donc de même nature. Pour ce

qui

concerne

la relation

exacte entre l’intensité de

con-tact dans les métaux et les

ions,

consulter la conclusion

de l’article

précédent).

B.

Etvoici

quelques

conclusions eoncernant le détail. 9.. En

général les

contacts orbitaux se font entre les deux ions

d’espèce

différente.

Exenlples :

lTaCl,

CsCl.

5. Dans certains cas,

quand

le diamètre de, anioni

;1;sez

grand,

de; contacts

supplémentaires

entre 1 orbites des anions

s ajoutent

aux contacts entre

des ions différents. Le nombre

augmenté

des contact

donné par le

point

de fusion prouve alors l’existence des conlacta entre anions. Le

point

de fusion

apprend si

ces contacts

supplémentaire,;,-

80 forment effectivement.

Exemples :

les

halogénures

de Li et Csl.

~3.

Exceptionnellement

il

n’ya

contact

qu’entre

les anions.

Eaemple :

les

halogénures

de Cu et

Agi.

Lf~

cation non lié par contact orbital

peut

être considère comme un ion libre et

peut

donner lieu à une bonne conduction

électrique.

C.

Puisque

nous avons constaté l’existence d’un

réseau

électronique

dans les éléments neutres et dans les

ions,

je

pense

qu’on

peut

finalement conclure, en

généralisant :

L’étal résulte cle d’un réseau

électroji iqïie

orbilal en conlacts.

La raison d’être due ces contacts est différente dans les éléments neutres et dans les sels constitués par des

ions :

L’étage périphérique

des éléments

métalliques

est

incaxnplet;

ia tendance de le

compléter

peut

être satis-faite de la manière suivante : Ce que

j’ai

appelé

contact

peut

être considéré comme une formation

teinporaire

d’une

paire

d’électrons. La

charge

de

l’étage incomplet

des éléments

métalliques

est donc

augmentée

par une

partie

des orbites voisines rassemblées par les contacts. Les

ions,

par

contre,

qui

sont

déjà

munis de d’orbites s’attirent mutuellement par leur

charge

inverse et forcent ainsi leurs obites au contact.

Références

Documents relatifs

Mise en place d'un chier dans lequel on écrit l'état initial du réseau (avec des # pour. 1.0, ' '

Si un agent de rattachement a ajouté l'extension de portage de NAI à une réponse d'enregistrement à un réseau mobile, et si il ne reçoit pas l'extension NAI dans les messages de

- si la notification originelle contient une PDU de classe Confirmée, toutes les cibles de gestion sortantes pour lesquelles la version SNMP sortante ne prend pas en charge des types

Le présent mémoire met aussi à jour la [RFC2290] qui spécifie l’option de configuration IPv4 mobile pour IPCP, en permettant au champ Adresse de rattachement du nœud mobile de

(2) Si, pour tout objet nommé dans le champ variable-bindings, le contenu du champ valeur ne manisfeste pas, conformément au langage ASN.1, un type, longueur, et valeur qui

Comme vous pouvez le constater sur le schéma du réseau, les machines nightwish et zonaria sont reliées à opeth par deux switchs distincts. Le but est ici de créer deux sous-réseaux

- Les sites Natura 2000 font l'objet de mesures destinées à conserver ou à rétablir dans un état favorable à leur maintien à long terme les habitats naturels et les populations

1. Déterminer l'énergie réticulaire du chlorure de sodium sachant que la chaleur de sublimation du sodium vaut -108 kJ/ mol, l'énergie de liaison Cl-Cl vaut 244 kJ/mol,