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[ Corrigé du baccalauréat S Antilles-Guyane \ septembre 2011

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Texte intégral

(1)

EXERCICE1 5 points Commun à tous les candidats

Partie A : Étude d’une fonction 1. a. De lim

x→+∞x= +∞et lim

x→+∞lnx= +∞, on conclut que limx

→+∞f(x)= +∞.

b. On sait que lim

x0xlnx=0, donc lim

x0f(x)= −1.

2. f(x)=lnx+x×1

x=lnx+1.

On a donc f(x)>0 ⇐⇒ lnx+1>0 ⇐⇒ lnx> −1 ⇐⇒ x>e1 (par croissance de la fonction exponentielle). On peut donc en déduire quef est croissante sur¤

e1;+∞£ . De mêmef(x)<0⇐⇒ x<e1etf(x)=0⇐⇒ x=e1.

On a f ¡ e1¢

=e1ln¡ e1¢

−1= −e1−1. On a donc le tableau de variations de la fonction f sur ]0 ;+∞[ suivant :

x 0 e1 +∞

f(x) − 0 +

f(x)

−1

−e1−1

+∞

3. Sur¤ 0 ; e1£

,f(x)61<0. l’équation n’a pas de solution sur cet intervalle.

Sur l’intervalle£

e1;+∞£

, la fonction f est continue car dérivable et strictement monotone crois- sante : il y a donc une bijection de£

e1;+∞£ sur£

−e1−1 ;+∞£ . Conclusion : il existe un réel uniqueαde l’intervalle£

e1;+∞£

tel quef(α)=0.

La calculatrice donne successivement : 1, 7<α<1, 8, puis 1, 76<α<1, 77.

4. La question précédente montre que :

— sur ]0 ;α[ , f(x)<0 ;

f(α)=0 ;

— sur ]α;+∞[, f(x)>0.

5. On af(α)=0⇐⇒ αlnα−1=0⇐⇒ αlnα=1 ⇐⇒lnα= 1

α(carα6=0).

Partie B : Calcul d’une intégrale

1. On sait que sur l’intervalle [α; 4] la fonctionf est positive, queα<4, donc l’intégrale est (en unité d’aire) l’aire de la surface hachurée limitée par la courbeC, l’axe des abscisses et les droites d’équa- tions respectivesx=αetx=4.

2. Posons

½ u(x) = x v(x) = lnx =⇒





u(x) = x2 2 v(x) = 1

x

Toutes ces fonctions sont continues car dérivables sur l’intervalle [α; 4], on peut donc faire une intégration par parties :

(2)

I=

·x2 2 lnx

¸4

α

− Z4

α

x2 2 ×1

xdx=

·x2 2 lnx

¸4

α

− Z4

α

x 2dx=

·x2

2 lnxx2 4

¸4

α

= 8ln 4−4−

µα2

2 lnαα2 4

=8ln 4−4+α2 4 −α2

2 lnα. 3. I=

Z4 α

(xlnx−1) dx= Z4

α

xlnxdx− Z4

α

1 dx=J−[x]4α=8ln 4−4+α2 4 −α2

2 lnα−4+α. On a vu que lnα= 1

α, donc : I=8ln 4−4+α2

4 −α2

2α−4+α=8ln 4−4+α2 4 −α

2−4+α=8ln 4−8+α2 4 +α

2=8ln 22−8+α2 4 +α

2= 16ln 2−8+α2

4 +α 2

De l’encadrement trouvé 1, 76<α<1, 77, on déduit successivement : 3,0976<α2<3,1329⇒00,7744<α2

4 <0,783225 et 0, 88<α

2 <0, 885 et finalement : 4,7444<I<4,768225.

On a doncI≈4, 8 (u. a.) à 0,1 près.

EXERCICE2 5 points

Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité 1. a. −−→

AB (2 ; −8 ; −2),−−→

AC (3 ; 0 ; 1) : ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires, dont les trois points distincts A, B et C définissent un plan.

b. On a→− n·−−→

AB=2−8+6=0 et−→ n ·−−→

AC=3−3=0.

Le vecteur−→

n orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan (ABC) est donc un vecteur nor- mal au plan (ABC).

c. On sait queM(x;y ;z)∈(ABC)⇐⇒ 1x+1y−3z+d=0. En particulier C(2 ; 2 ; 2)∈(ABC)⇐⇒

1×2+1×2−3×2+d=0⇐⇒ d=2.

Conclusion :M(x;y;z)∈(ABC)⇐⇒ x+y−3z+2=0.

2. a. Le vecteur→−

p(1 ;−1 ; 1) est un vecteur normal au plan (P).

Or−→ n et−→

p ne sont pas colinéaires, ce qui signifie que les plans (ABC) etP ne sont pas parallèles donc sécants.

b. M(x;y ;z)D ⇐⇒ M(x; y; z)

½ x+y−3z+2 = 0 xy+z−4 = 0 ⇐⇒

x+y = 3t−2 xy = −t+4 (1)

z = t

⇒ 2x=2t+2 ⇐⇒ x=t+1.

En remplaçant dans l’équation (1)y=x+z−4=z+1+z−4=2t−3.

Finalement :M(x;y;z)D ⇐⇒

x = t+1 y = 2t−3 z = t 3. a. Le point deDcorrespondant àt=1 est le point I.

b. CalculonsΩI2=(2−3)2+(−1−1)2+(1−3)2=1+4+4=9, doncΩI=3 : le point I appartient à la sphèreS.

c. Un pointM(x;y;z) appartient àSsi et seulement siΩM2=9 ⇐⇒(x−3)2+(y−1)2+(z−3)2=9.

Un pointM(x;y;z) appartient àDet àSsi et seulement si ses coordonnées vérifient les équa-

tions :





x = 1+t

y = −3+2t

z = t

(x−3)2+(y−1)2+(z−3)2 = 9

(3)

(1+t−3)2+(−3+2t−1)2+(t−3)2=9⇐⇒ t2+4−4t+4t2+16−16t+t2+9−6t=9 ⇐⇒

6t2−26t+20=0 ⇐⇒3t2−13t+10=0.

On sait que I appartient àSdonct=1 est une des des solutions de l’équation du second degré.

Or 3t2−13t+10=(t−1)(3t−10) ; donc l’autre solution est donnée par 3t−10=0 ⇐⇒ t=10 3 , valeur du paramètre qui conduit à J

µ13 3 ; 11

3 ; 10 3

¶ .

EXERCICE2 5 points

Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité

1. a. Les pointsM(x; y; z) communs àP et au plan d’équationz=5 ont leurs cordonnées qui véri- fient :

½ z = x2+y2

z = 5 =⇒

½ x2+y2 = 5

z = 5

Ces points appartiennent donc au cercle situé dans le plan d’équation z =5, cercle de centre (0 ; 0 ; 5) et de rayonp

5.

b. De même Les pointsM(x;y;z) communs àP et au plan d’équationy=1 ont leurs cordonnées qui vérifient :

½ z = x2+y2

y = 1 =⇒

½ z = x2+1 y = 1

On reconnaît une parabole (de sommet (0 ; 0 ; 1) située dans le plan d’équationy=1.

2. a. M(x;y;z)∈S ⇐⇒OM2=R2=6⇐⇒ x2+y2+z2=6.

M(x;y;z)S ⇐⇒x2+y2+z2=6

b. Les pointsM(x;y;z) communs àPet à la sphèreSont leurs cordonnées qui vérifient :

½ z = x2+y2

x2+y2+z2 = 6 =⇒z+z2=6 ⇐⇒ z2+z−6=0.

Cette équation du second degré a une solution évidente : 2 ; l’autre est donc−3.

Orz= −3=x2+y2ne correspond à aucun point puisquex2+y2>0.

Il reste donc la solution :z=2=x2+y2.

Les pointsM(x ; y ;z) communs àP et à la sphèreS sont donc des points du cercle centré en (0 ; 0 ; 2) et de rayonp

2.

3. a. Le couple solution (−1 ;−1) est évident.

b. De

½ −3x+2y = 1

−3×(−1)+2×(−1) = 1 =⇒(par différence)

−3(x+1)+2(y+1)=0 ⇐⇒2(y+1)=3(x+1) (1).

2 divise donc 3(x+1), mais (Gauss) comme il est premier avec 3, il divisex+1.

Il existe donc un entierktel quex+1=2k ⇐⇒ x=2k−1.

En reportant le résultatx+1=2kdans (1), on obtient 2(y+1)=3×2k ⇐⇒ y+1=3k ⇐⇒ y= 3k−1.

Les couples solutions sont donc de la forme (2k−1 ; 3k−1), k∈Z.

D’après le résultat précédent un point de coordonnées entières appartient au plan si ses coor- données sont de la forme (2k−1 ; 3k−1), k∈Z; ils appartiennent de plus àP si et seulement si :

z=x2+y2=(2k−1)2+(3k−1)2=4k2+1−4k+9k2+1−6k=13k2−10k+2.

Il reste à trouver les points tels quez625.

z625 ⇐⇒13k2−10k+2625⇐⇒ 13k2−10k−2360

(4)

L’équation 13k2−10k−23=0 a une solution évidente−1 ; l’autre est donc23 13.

Le trinôme 13k2−10k−23 est négatif entre ses deux racines, donc les valeurs convenables dek vérifient :

−16k623 13<2 Il n’y a donc que trois valeurs possibles :

k= −1, soit le point (−3 ;−4 ; 25) ; k=0, soit le point (−1 ;−1 ; 2) ; k=1, soit le point (1 ; 2 ; 5).

EXERCICE3 5 points

Commun à tous les candidats Partie A :

1. a. On a|p|2= µ

−1 2

2

+ Ãp

3 2

!2

=1 4+3

4=1=OP2, donc|p| =OP=1.

Commeq=p, OQ = OP = 1.

Les points P et Q appartiennent au cercleΓde centre O et de rayon 1.

b. Voir à la fin. Les points P et Q ont tous les deux une partie réelle égale à−1

2 : ils appartiennent donc à la droite d’équationx= −1

2 et au cercleΓ. Voir à la fin de l’exercice.

2. a. Soit le point K d’affixe−1. On a :

|z| = |z+1| ⇐⇒ |z−0| = |z−(−1)| ⇐⇒ OM=KM, donc les pointsMsont équidistants de O et de K.

L’ensembleDdes pointsMd’affixeztels que|z| = |z+1|est donc la médiatrice du segment [OK].

b. Γ. On sait déjà que OP = 1 ; calculons KP2= µ

−1 2−(−1)

2

+ Ãp

3 2

!2

= µ1

2

2

+ Ãp

3 2

!2

=1, donc KP = 1 et P∈D.

De même OQ = 1 et KQ2= µ

−1 2−(−1)

2

+ Ã

− p3

2

!2

= µ1

2

2

+ Ã

− p3

2

!2

=1 4+3

4=1, donc KQ = 1 et Q∈D.

Conclusion : les points P et Q sont les deux points communs au cercleΓet à la médiatriceD.

Partie B :

1. a. O est le centre du cercle circonscrit du triangle ABC, donc OA = OB = OC ou encore|a| = |b| = |c|.

On a

¯

¯

¯

¯ b a

¯

¯

¯

¯=|b|

|a|=1 ; même démonstration pour

¯

¯

¯

¯ b a

¯

¯

¯

¯=1.

b. O est le centre de gravité du triangle ABC ou encore l’isobarycentre des trois points A, B, C ce qui signifie quea+b+c=0.

c. De la question précédente on déduit :c= −(a+b) d’où pour les modules

|c| = | −(a+b)| = |a+b|.

On a donc¯

¯

¯ c a

¯

¯

¯=| −(a+b)|

|a| =|(a+b)|

|a| =

¯

¯

¯

¯ a+b

a

¯

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯1+b a

¯

¯

¯

¯. Finalement

¯

¯

¯

¯ b a

¯

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯ b a+1

¯

¯

¯

¯=1.

(5)

d. On a vu dans la partie A que les seuls complexesztels que|z| = |z+1|étaient les complexespet q. Donc on ab

a=poub a=q.

2. a. q−1

p−1=−12−i

p3 2 −1

12+i

p3

2 −1=−32−i

p3 2

32+i

p3 2

=−3−ip 3

−3+ip 3=

¡−3−ip 3¢ ¡

−3−ip 3¢

¡−3+ip 3¢ ¡

−3+ip

3¢=9−3+6ip 3

9+3 =6+6ip 3

12 =

1 2+i

p3 2 =cosπ

3+i sinπ 3=eiπ3. b. q−1

p−1=

c a−1

b a−1=

ca a ba

a

=ca ba.

c. Les deux résultats précédents montrent : - en termes de modules que

¯

¯

¯ ca ba

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯ q−1 p−1

¯

¯

¯

¯=

¯

¯¯eiπ3

¯

¯

¯=1.

On a donc

¯

¯

¯ ca ba

¯

¯

¯=1⇐⇒ |c−a|

|ba|=1 ⇐⇒ |c−a| = |ba| ⇐⇒AC=AB, donc le triangle ABC est isocèle en A.

- en termes d’arguments que arg³ca ba

´

=arg µq−1

p−1

=arg³ eiπ3´

= π 3. On a donc³−−→

AB ,−−→

AC´

=π 3.

L’angle au sommet du triangle ABC mesureπ

3, donc les deux autres angles aussi : le triangle ABC est donc équilatéral.

−1

−2 1 2

1 2

−1

−2 −→

u

v

b bb

K

O P

Q

(6)

EXERCICE4 5 points Commun à tous les candidats

Partie A : 1.

Gn

pn

Gn+1 2

5

Gn+1 3

5

Gn

1−pn

Gn+1 1

5

Gn+1 4

5

2. D’après la loi des probabilités totales : pn+1=p(Gn+1)=p(Gn∩Gn+1)+p³

GnGn+1

´

=2 5pn+1

5

¡1−pn¢

=1 5pn+1

5. 3. a. Pour toutnentier naturel non nul,un+1=pn+1−1

4=(d’après la question précédente) 1

5pn+1 5−1

4=1 5pn− 1

20=1 5 µ

pn−1 4

=1 5un. L’égalitéun+1= 1

5un montre que la suite (un)n∈Nest une suite géométrique de raison 1 5 et de premier termeu1=p1−1

4=1−1 4=3

4.

b. On sait que pour tout naturel supérieur ou égal à 1 :un=u1× µ1

5

n1

= un=3

4× µ1

5

n1

. Commeun=pn−1

4 ⇐⇒ pn=un+1

4, on a finalement : pn=3

4× µ1

5

n1

+1 4. c. Comme

¯

¯

¯

¯ 1 5

¯

¯

¯

¯<1, lim

n→+∞

µ1 5

n1

=0 et lim

n→+∞

3 4×

µ1 5

n1

=0. Il en résulte que lim

n→+∞pn=1 4.

Au bout d’un très grand nombre de parties, la probabilité de gagner sera proche d’une chance sur quatre.

Partie B :

1. a. Les épreuves étant identiques et indépendantes, la loi de probabilité suivie par la variable aléa- toire X est une loi binomiale avecn=10 etp=1

4. b. On ap(X>1)=1−p(X=0)=1−

Ã10 0

!

× µ1

4

0µ 3 4

10

=1−310

410 ≈0, 943≈0, 94, à 102près.

c. On a E(X)=n×p=10×1 4=2, 5.

(7)

2. a. Le joueur doit payer 30(pour les 10 parties et récupérera en moyenne 2, 5×8=20(. (espérance de gagner 2,5 parties sur 10).

En moyenne les 10 parties coûteront 30−20=10(, soit 1(par partie. Le jeu est donc désavan- tageux.

b. Pour réaliser un bénéfice supérieur à 40(, vu la mise de 30(, il faut gagner plus de 70(. Comme 8×8=64, il faut donc gagner 9 parties au moins sur 10 (9×8=72).

On ap(X=9)+p(X=10)= Ã10

9

!µ 1 4

9µ 3 4

¶ +

Ã10 10

!µ 1 4

10µ 3 4

0

=10× 3 410+ 1

410 = 31

410 ≈0,00002956≈0,00003.

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