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Control of epidemic meningitis in countries in the African meningitis belt, 2019

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Control of epidemic meningitis in countries in the African meningitis belt, 2019

Background

The main pathogen responsible for epidemic bacterial meningitis is Neisseria meningitidis. Of the 12 subtypes or sero- groups identified, 6 (A, B, C, W, X and Y) are recognized as the main causes of disease and epidemics. Meningococcal meningitis occurs worldwide; however, large, recurring epidemics mainly affect an extensive region of sub-Saharan Africa known as the “meningitis belt”, which comprises 26 countries, from Senegal in the west to Ethiopia in the east.

Mass preventive campaigns with meningococcal A conjugate vaccine In the past, serogroup A was responsible for the large majority of N. meningitidis epidemics. From 2010, a meningococcal A conjugate vaccine (MACV)1 was intro- duced progressively into epidemic-prone areas in countries in the meningitis belt through mass preventive vaccination campaigns. This strategy, followed by introduction of the vaccine into routine schedules, has dramatically reduced the number of N. meningitidis A cases and eliminated epidemics in these areas.2

In 2019, 3 countries (South Sudan, Kenya and Eritrea), conducted preventive campaigns targeting the population aged 1–29 years. In South Sudan, the second phase of the preventive campaign, which

1 The MACV vaccine was developed for the meningitis belt by the Meningitis Vaccine Project, a partnership between WHO and PATH, funded by the Bill & Melinda Gates Foundation.

2 Trotter CL, et al. Impact of MenAfriVac in nine countries of the African meningitis belt, 2010–15: an analysis of surveillance data. Lancet Infect Dis. 2017;17:867–872.

Lutte contre la méningite épidémique dans les pays de la ceinture africaine de la méningite, 2019

Contexte

Le principal agent pathogène responsable de la méningite bactérienne épidémique est Neis- seria meningitidis. Sur les 12 sous-types ou sérogroupes de N. meningitidis identifiés, 6 (N. meningitidis A, B, C, W, X et Y) sont reconnus comme étant les principales causes de la maladie et des épidémies. La méningite à méningocoque apparaît partout dans le monde. Cependant, c’est principalement dans une vaste région de l’Afrique subsaharienne, appelée «ceinture de la méningite», couvrant 26 pays allant du Sénégal à l’Ouest à l’Éthiopie à l’Est, que sévissent des épidémies récur- rentes de grande ampleur.

Campagnes préventives de vaccination de masse par le vaccin conjugué contre le méningocoque A

Par le passé, le sérogroupe A était responsable de la grande majorité des épidémies de N. meningitidis. Depuis 2010, l’introduction progressive d’un vaccin conjugué contre le méningocoque A (MACV),1 dans les zones sujettes aux épidémies de pays de la ceinture africaine de la méningite, au moyen de campagnes préventives de vaccination de masse, puis l’introduction du vaccin dans le calendrier de vaccination systématique, a entraîné une baisse spectaculaire du nombre de cas de méningite à N. meningitidis A et éliminé les épidémies dans ces zones.2 En 2019, 3 pays (Soudan du Sud, Kenya et Érythrée) ont mené des campagnes préven- tives de masse ciblant les personnes âgées de 1 à 29 ans. Au Soudan du Sud, la deuxième phase de la campagne préventive qui avait été

1 Le vaccin MACV a été mis au point pour la ceinture de la méningite par le Projet de vaccins contre la méningite, un partenariat OMS/

PATH, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates.

2 Trotter CL, et al. Impact of MenAfriVac in nine countries of the African meningitis belt, 2010–15: an analysis of surveillance data. Lancet Infect Dis. 2017;17: 867-872.

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had been initiated in December 2017 and implemented primarily in 2018, was completed in March 2019, due to insecurity in the country. The areas targeted in 2019 were 3 conflict-affected counties in the Upper Nile State, where 64 562 people were vaccinated.

Between June and July 2019, Kenya conducted a preven- tive campaign in 5 districts at higher risk for meningi- tis: Mandera, Marsabit, Turkana, Wajir and West Pokot, covering 66% of the target population (2 054 620 out of 3 122 735). The coverage rate estimated in a post- campaign survey was 82%. Between November and December 2019, Eritrea conducted a nationwide campaign, and 2 507 521 people were vaccinated in fixed and outreach strategies. The reported administrative coverage was 94%, and that reported after a post- campaign coverage survey was 99.6%.

MACV has been introduced through campaigns by 24 of the 26 countries in the meningitis belt (Map 1). After evaluation of their meningococcal risk, the 2 remaining countries, Rwanda and the United Republic of Tanzania, have decided to give priority to the strengthening of their meningitis surveillance systems prior to consider- ing introduction of meningococcal vaccines.

Introduction of meningococcal A conjugate vaccine into routine vaccination

To sustain protection, MACV should be introduced into routine childhood immunization programmes within 1–5 years of completion of preventive campaigns. Intro- duction should be accompanied by a one-time catch-up campaign for cohorts born since the mass campaigns.3

Eight countries (Burkina Faso, Central African Republic, Chad, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger and Sudan) introduced MACV into their national immunization programmes between 2016 and 2018. Gambia and Nigeria added MACV to their routine programmes in April and August 2019, respectively, targeting children aged 18 months in Gambia and 9 months in Nigeria.

In Gambia, a catch-up vaccination campaign was conducted in February, which reached 384 013 children aged 1–7 years. The administrative coverage was 92%.

Niger, which introduced MACV into routine vaccination in October 2017, conducted a catch-up campaign in March 2019. A total of 6 316 857 children aged 1–7 years were vaccinated, with administrative coverage of 104%

and post-campaign survey coverage of 95%.

In Chad, 117 729 children aged 1–7 years were vacci- nated during a catch-up campaign in January and February 2019 in Salamat region. MACV was introduced into the routine immunization programme in July 2017.

The catch-up campaign started in November 2018 and will be completed in 2020 in Sila, Mandoul and Moyen Chari region.

3 See No. 8, 2015, pp. 57–68.

lancée en décembre 2017 et surtout mise en œuvre en 2018, s’est achevée en mars 2019, en raison de l’insécurité qui régnait dans le pays. Les zones ciblées en 2019 étaient 3 comtés touchés par le conflit dans l’État du Nil supérieur, dans lesquels 64 562 personnes ont été vaccinées.

Entre juin et juillet 2019, le Kenya a mené une campagne préventive dans les 5 districts à haut risque de méningite:

Mandera, Marsabit, Turkana, Wajir et West Pokot, couvrant 66%

de la population cible (2 054 620 sur 3 122 735 personnes). L’en- quête menée après la campagne a établi la couverture à 82%.

Entre novembre et décembre 2019, l’Érythrée a mené une campagne nationale au cours de laquelle 2 507 521 personnes ont été vaccinées grâce à des postes de vaccination fixes et de proximité. La couverture administrative déclarée était de 94%

et l’enquête menée après la campagne a fait état d’une couver- ture de 99,6%.

Grâce aux campagnes de vaccination, 24 des 26 pays de la cein- ture de la méningite ont introduit le MACV (Carte 1). Après l’évaluation du risque méningococcique, les 2 pays restants, le Rwanda et la République Unie de Tanzanie, ont décidé de renforcer en priorité leur système de surveillance de la méningite avant de considérer l’introduction des vaccins antiméningococ- ciques.

Introduction du vaccin conjugué contre

le méningocoque A dans les programmes de vaccina- tion systématique

Pour maintenir les niveaux de protection, il conviendrait d’in- troduire le MACV dans les programmes de vaccination systé- matique des enfants dans les 1 à 5 ans suivant la fin de la campagne préventive, ainsi qu’une campagne de rattrapage unique couvrant les cohortes d’enfants nés depuis les campagnes de masse.3

Huit pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Répu- blique centrafricaine, Soudan et Tchad) ont introduit le MACV dans leur programme national de vaccination entre 2016 et 2018. La Gambie et le Nigéria ont ajouté le MACV à leur programme de vaccination systématique en avril et août 2019 respectivement, en ciblant les enfants âgés de 18 mois en Gambie et de 9 mois au Nigéria.

En Gambie, une campagne de vaccination de rattrapage a été menée en février, atteignant au total 384 013 enfants âgés de 1 à 7 ans. La couverture administrative s’élevait à 92%.

Le Niger, qui a introduit le MACV dans son programme de vaccination systématique en octobre 2017, a mené une campagne de rattrapage en mars 2019. Au total, 6 316 857 enfants âgés de 1 à 7 ans ont été vaccinés; la couverture administrative était de 104% et celle révélée par l’enquête menée après la campagne s’établissait à 95%.

Au Tchad, 117 729 enfants âgés de 1 à 7 ans ont été vaccinés lors d’une campagne de rattrapage menée de janvier à février 2019 dans la région de Salamat. Le MACV a été introduit dans le programme de vaccination systématique en juillet 2017. La campagne de rattrapage a commencé en novembre 2018 et s’achèvera en 2020 dans les régions de Sila, Mandoul et Moyen Chari.

3 Voir No 8, 2015, pp. 57–68.

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RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, Nos 14/15, 3 AVRIL 2020135

Map 1 Meningococcal A conjugate vaccine introduction in countries of the African meningitis belt. 2010–2019a

Carte 1 Introduction du vaccin conjugué contre le méningocoque A dans les pays de la ceinture africaine de la méningite, 2010-2019a

Introducted – Introduit

a Countries depicted as having introduced in routine immunization, also conducted mass vaccination campaigns (not shown), either nation-wide or only on high-risk areas. – Les pays représentés comme ayant été introduits dans les programmes de vaccination systématique, ont également mené des campagnes de masse préventive (non illustré), soit à l’échelle du pays ou dans les zones où le risque est élevé.

The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the World Health Organization concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Dotted lines on maps represent approximate border lines for which there may not yet be full agreement. – Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.

© World Health Organization (WHO), 2020. All rights reserved. – © Organisation mondiale de la Santé (OMS), 2020. Tous droits réservés.

Sudan – Soudan

Mali Niger

Nigeria – Nigéria Mauritania –

Mauritanie

Kenya Chad – Tchad

Cameroon – Cameroun Ghana

Guinea – Guinée

Uganda – Ouganda Senegal –

Sénégal

Central African Republic – République centrafricaine

Democratic Republic of the Congo – République

démocratique du Congo United Republic of Tanzania – République-Unie de Tanzanie Burkina Faso

Benin – Bénin

Eritrea – Erythrée

Togo

Burundi Guinea-Bissau –

Guinée Bissau Gambia – Gambie

Ethiopia – Ethiopie

Rwanda Côte d’Ivoire

South Sudan – Soudan du Sud

Mass vaccination campaigns – Campagnes de vaccination de masse

Done – Réalisée

Not currently planned – Non planifiée pour l’instant

Meningococcal A conjugate vaccine introduction in routine

immunization programmes – Introduction du vaccin conjugué contre le méningocoque A dans les programmes de vaccination systématique

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In Nigeria, 24 274 988 children aged 1–7 years were vaccinated between October and December in 19 of 25 planned states, with administrative coverage of 96%

and post-campaign survey coverage of 88.9%.

In total, 10 of the 26 meningitis belt countries have now introduced the vaccine into their routine immunization schedule.

Meningitis epidemic season Epidemiological surveillance

Most meningitis cases and outbreaks in the African meningitis belt occur during the epidemic season. The season can extend from November to June, depending on the region and year, but, for ease of analysis and comparison, it has been defined as the period covering epidemiological weeks 1–26. Countries participating in the enhanced meningitis surveillance regional network collect and send district-level epidemiological data and laboratory results weekly to the WHO West African Inter-Country Support Team in Ouagadougou, Burkina Faso. The team compiles and analyses the reports and disseminates the data in weekly bulletins.4 Since esta- blishment of enhanced meningitis surveillance, the number of participating countries has increased, from 8 in 2003 to 24 in 2019.

In 2019, during the meningitis season, the 24 countries reported a total of 15 324 suspected cases, including 915 deaths (Table 1). The number of cases is similar to that reported during the previous epidemic season, but number of deaths decreased by 25%.5 The numbers of suspected meningitis cases and deaths reported during the 2019 meningitis season represented 66% and 71%

of the cases and deaths reported throughout the year, respectively (23 249 and 1293) (Table 1). Of these annual suspected cases, 35% were reported by the Democratic Republic of Congo. This has to be interpreted with caution, given that the suspected cases are reported from the whole country (the large majority of which is outside the “meningitis belt”) and because of the lack of laboratory confirmation.

An “epidemic district” is one in which the weekly inci- dence rate exceeds 10 suspected cases per 100 000 popu- lation (the epidemic threshold) in any given week.6 The number of epidemic districts during the epidemic season decreased to 9, representing 45% of those reported in 2018, and a downward trend was seen following the large-scale epidemic in 2017, characteris- tic of the cyclical pattern of meningitis epidemics.

Pathogen distribution and circulation

Laboratory results were reported by 12 of the 24 coun- tries in the surveillance network. During the meningitis season, 6148 cerebrospinal fluid (CSF) samples were collected. In those countries, the proportion of suspected cases sampled was 40%, similar to that in 2018 (41%),

4 Meningitis weekly bulletin. Ouagadougou: WHO West African Inter-country Support Team; 2019 (http://www.who.int/emergencies/diseases/meningitis/epidemiologi- cal/en/, accessed March 2019).

5 See No. 14/15, 2019, pp. 179–188.

6 See No. 51/52, 2014, pp. 580–586.

Au Nigéria, 24 274 988 enfants âgés de 1 à 7 ans ont été vacci- nés entre octobre et décembre dans 19 des 25 états prévus; la couverture administrative était de 96% et celle déterminée par l’enquête post-campagne s’établissait à 88,9%.

Au total, 10 des 26 pays de la ceinture de la méningite ont désormais introduit le vaccin dans leurs programmes de vacci- nation systématique.

Saison épidémique

Surveillance épidémiologique

La plupart des cas et des flambées épidémiques de méningite de la ceinture africaine de la méningite se produisent pendant la saison épidémique. Celle-ci peut s’étendre de novembre à juin selon la région et l’année mais, pour faciliter l’analyse et la comparaison des données, elle a été définie comme la période allant de la semaine épidémiologique 1 à 26. Les pays partici- pant au réseau régional de surveillance renforcée de la ménin- gite recueillent chaque semaine les données épidémiologiques au niveau des districts, ainsi que les résultats de laboratoire, et les transmettent à l’équipe OMS d’appui interpays pour l’Afrique de l’Ouest à Ouagadougou (Burkina Faso). L’équipe compile et analyse ensuite les données avant de les diffuser dans un bulle- tin hebdomadaire.4 Depuis la mise en place de la surveillance renforcée de la méningite, le nombre de pays participants a augmenté, passant de 8 pays en 2003 à 24 pays en 2019.

En 2019, pendant la saison épidémique, les 24 pays ont notifié au total 15 324 cas suspects, dont 915 décès (Tableau 1). Le nombre de cas est très similaire à celui de la saison épidémique précédente, tandis que le nombre de décès a diminué de 25%.5 Le nombre de cas suspects de méningite et de décès signalés au cours de la saison 2019 a représenté 66% et 71% des cas et des décès notifiés dans l’année (23 249 et 1293, respectivement) (Tableau 1). Parmi ces cas suspects annuels, 35% avait été signa- lés par la République démocratique du Congo. Il faut toutefois interpréter ce résultat avec prudence étant donné que les cas suspects sont signalés par l’ensemble du pays (dont une grande partie est située à l’extérieur de la «ceinture de la méningite») et qu’il n’y a aucune confirmation en laboratoire de faite.

Un «district en situation d’épidémie» est un district où le taux d’incidence hebdomadaire dépasse 10 cas suspects pour 100 000 habitants (seuil épidémique) au cours d’une semaine quelconque.6 Le nombre de districts en situation d’épidémie pendant la saison épidémique est tombé à 9, ce qui représente 45% du nombre observé en 2018, et une tendance à la baisse a été constatée après l’épidémie de grande ampleur de 2017, carac- téristique du schéma cyclique des épidémies de méningite.

Distribution et circulation des agents pathogènes Des résultats de laboratoire ont été communiqués par 12 des 24 pays participant au réseau de surveillance. Au cours de la saison méningitique, 6148 échantillons de liquide céphalorachi- dien (LCR) ont été prélevés. Dans ces pays, la proportion de cas suspects prélevés était de 40%, un taux similaire à celui de 2018

4 Bulletin hebdomadaire sur la méningite cérébrospinale. Ouagadougou, Équipe OMS d’appui interpays pour l’Afrique de l’Ouest; 2019 (http://www.who.int/emergencies/diseases/meningi- tis/epidemiological/en/, consulté en mars 2019).

5 Voir No 14/15, 2019, pp. 179-188.

6 Voir No 51/52, 2014, pp. 580-586.

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RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, Nos 14/15, 3 AVRIL 2020 137 Table 1 Meningitis cases, deaths, and number of districts having crossed the epidemic threshold in the countries under enhanced surveillance in Africa, 2019a

Tableau 1 Nombre de cas de méningite, de décès et de districts ayant franchi le seuil épidémique dans les pays sous surveillance renforcée en Afrique, 2019a

Country – Pays

No. of suspected cases – Nombre de cas suspect

No. of deaths – Nombre de décès

Epidemic districts – Districts en épidémie

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Benin – Bénin 237 401 21 30 0 0

Burkina Faso 1691 1841 125 130 0b 0

Burundi 140 385 1 1 0 0

Cameroon – Cameroun 1222 2034 79 106 0 3

Central African Republic – République centrafricaine 360 528 35 50 1 1

Chad – Tchad 716 876 57 65 1 1

Côte d’Ivoire 111 151 5 5 0 0

Democratic Republic of the Congoc – République démocratique du Congoc

4149 8025 293 547 NA NA

Ethiopia – Éthiopie 1219 1219 7 7 NAA NAA

Gambia – Gambie 20 24 1 1 0 0

Ghana 746 953 20 25 4 4

Guinea – Guinée 219 451 5 9 0 0

Kenya 110 131 2 5 0 0

Mali 332 654 2 2 0 0

Mauritania – Mauritanie 0 0 0 0 0 0

Niger 1079 1172 77 85 0 0

Nigeria – Nigéria 1604 2102 100 103 2 2

Senegal – Sénégal 461 1016 42 64 0 0

South Sudan – Soudan du Sud 71 178 10 10 0 0

Sudan – Soudan 13 16 0 0 0 0

Tanzania (United Republic of) – Tanzanie (République unie de)

12 14 6 7 0 0

Togo 536 713 11 15 1 1

Uganda – Ouganda 276 365 16 26 0 0

Total 15 324 23 249 915 1293 9 12

NA: not applicable – NA: non applicable.

NAA: not available. – NNA: non disponible.

a Data for epidemic seasons (weeks 1–26) and for the whole year (weeks 1–52), except epidemic season and annual data for Ethiopia until week 21 only, annual data for for Kenya until week 29 and for Uganda until week 43. – Données pour la saison épidémique (semaines 1-26) et pour toute l’année (semaines 1-52) sauf les données saisonnières et annuelles pour l’Éthiopie (uniquement jusqu’à la semaine 21) et les données annuelles pour le Kenya jusqu’à la semaine 29 et pour l’Ouganda, jusqu’à la semaine 43 seulement.

b In Burkina Faso, epidemics are at subdistrict level. – Au Burkina Faso, les épidémies ont lieu au niveau des sous-districts.

c The majority of the Democratic Republic of the Congo territory is situated outside the African meningitis belt. Thus the alert and epidemic thresholds are not applicable, and the number of epidemic districts cannot be ascertained. – La vaste majorité du territoire de la République démocratique du Congo se situe en dehors de la ceinture africaine de la méningite. Il en résulte que les seuils d’alerte et d’épidémie ne sont pas applicables et que l’on ne peut établir avec certitude le nombre de districts en épidémie.

Source: WHO/AFRO Inter country Support Team for West Africa. Meningitis Weekly Bulletin. – OMS/AFRO Équipe d’appui inter-pays pour Afrique de l’Ouest. Bulletin hebdomadaire sur la méningite cérébrospinale.

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and a bacterial agent was identified in 962 (16%) samples (Table 2), reflecting a continuing downwards trend in the proportion of positive samples. Streptococ- cus pneumoniae and N. meningitidis C were the primary pathogens isolated in the 962 positive samples, in 323 (33%) and 322 samples (33%) respectively; N. menin- gitidis X was the third most common pathogen, isolated in 113 (12%) samples, followed by N. meningitidis W, isolated in 100 (10%) samples. While the proportion of N. meningitidis X decreased from that in 2018, it contin- ued to be identified in half (6/12) of the countries that report laboratory results. For the second consecutive year, no cases of N. meningitidis A were detected in 2019, further confirming the dramatic decrease in this serogroup in the meningitis belt.

A total of 8806 CSF samples were collected during 2019, and a bacterial agent was identified in 14% of samples.

As expected, the distribution of pathogens was slightly different from that observed in the meningitis season (Table 2), with a higher proportion of non-meningococ- cal pathogens: 50% (37% S. pneumoniae, 7% Haemophilus influenzae type b and 6% other pathogens) compared to 43% in the meningitis season (33% S. pneumoniae, 6% H. influenzae type b and 4% other pathogens). The reported regional distribution of pathogens should be interpreted with caution because of potential bias due to varying surveillance implementation and perfor- mance among countries.

As in 2018, Burkina Faso collected most CSF samples during the season (26%), followed by Togo (18%) and Niger (14%). This year again, Niger reported the most pathogens isolated in the region (34%), followed by Chad (32%), while the proportion in Burkina Faso was particularly low (9%). The large numbers of specimens collected in these countries reflect case-based surveil- lance and high numbers of detected suspected cases.

The continued low overall rate of confirmation, high- lighted in 2018 as the lowest since 2005 when enhanced surveillance reporting included laboratory results, is a concern. Furthermore, the number and proportion of countries conducting enhanced surveillance and report- ing laboratory results have decreased to 12 and 50%, the lowest since 2011.

Molecular surveillance

Molecular surveillance is essential for monitoring the circulation of strains and detecting the emergence of clones with high epidemic potential. The circulation of meningococcal strains in the meningitis belt is moni- tored regularly by the 3 WHO collaborating centres for bacterial meningitis.7 During 2019, circulation of the hyperinvasive N. meningitidis C clonal complex (CC10217) continued to be observed, most notably in outbreaks in Burkina Faso and Togo. The Burkina Faso outbreak strains belonged to ST-10217, the sequence type responsible for outbreaks in Niger and Nigeria in

7 The WHO collaborating centres for bacterial meningitis are: the Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta (GA), USA; the Institut Pasteur, Paris, France; and the Norwegian Institute of Public Health, Oslo, Norway.

(41%), et un agent bactérien a été identifié dans 962 (16%) échantillons (Tableau 2), ce qui reflète une tendance continue à la baisse de la proportion d’échantillons positifs. Parmi les 962 échantillons positifs, Streptococcus pneumoniae et N. menin- gitidis C étaient les principaux agents pathogènes isolés dans 323 (33%) et 322 échantillons (33%) respectivement; N. menin- gitidis X était le troisième agent pathogène le plus courant, isolé dans 113 (12%) échantillons, suivi par N. meningitidis W, isolé dans 100 (10%) échantillons. Alors que la proportion de N. meningitidis X a diminué par rapport à 2018, il a continué à être identifié dans une grande proportion (6/12) des pays qui communiquent des résultats de laboratoire. Pour la deuxième année consécutive, aucun cas de N. meningitidis A n’a été détecté en 2019, ce qui confirme la nette baisse de cet agent pathogène dans la ceinture de la méningite.

Au total, 8806 échantillons de LCR ont été prélevés en 2019, avec identification de l’agent bactérien pour 14% d’entre eux. Confor- mément aux attentes, la distribution des agents pathogènes était légèrement différente de celle observée pendant la saison de la méningite (Tableau 2), avec une proportion plus élevée d’agents pathogènes non méningococciques: 50% au total (37% de S. pneumoniae, 7% d’Haemophilus influenzae type b et 6%

d’autres agents pathogènes) contre 43% pendant la saison (33%

de S. pneumoniae, 6% d’H. influenzae type b et 4% d’autres agents pathogènes). La distribution régionale signalée des agents pathogènes doit être interprétée avec prudence compte tenu du biais potentiel inhérent aux variations dans la mise en œuvre et dans la performance de la surveillance.

Comme en 2018, le Burkina Faso a prélevé la plupart des échan- tillons de LCR pendant la saison (26%), suivi du Togo (18%) et du Niger (14%). Cette année encore, le Niger a signalé le plus grand nombre d’agents pathogènes isolés dans la région (34%), suivi du Tchad (32%), tandis que la proportion au Burkina Faso était particulièrement faible (9%). Le grand nombre d’échantil- lons prélevés dans ces pays reflète la mise en œuvre de la surveillance basée sur les cas ainsi que le nombre élevé de cas suspects détectés.

Le taux global de confirmation toujours faible est préoccupant;

le taux plus bas depuis 2005, quand la notification des données de surveillance renforcée incluait les résultats de laboratoire, avait été mis en évidence en 2018. En outre, le nombre et la proportion de pays mettant en œuvre la surveillance renforcée qui communiquent des résultats de laboratoire sont tombés à 12 et 50%, le chiffre le plus bas depuis 2011.

Surveillance moléculaire

La surveillance moléculaire est essentielle pour suivre la circu- lation des souches et détecter l’émergence de clones à fort potentiel épidémique. La circulation des souches de méningo- coques dans la ceinture de la méningite fait l’objet d’une surveillance régulière par les 3 centres collaborateurs de l’OMS pour la méningite bactérienne.7 En 2019, on a continué à obser- ver la circulation du complexe clonal hyperinvasif N. meningi- tidis C (CC10217), notamment dans les flambées épidémiques du Burkina Faso et du Togo. Les souches épidémiques du Burkina Faso appartenaient à ST-10217, le type de séquence responsable des épidémies au Niger et au Nigéria ces dernières

7 Les centres collaborateurs de l’OMS pour la méningite bactérienne sont les suivants: les Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta (États-Unis); l’Institut Pasteur, Paris (France); et le Norwegian Institute of Public Health, Oslo (Norvège).

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RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, Nos 14/15, 3 AVRIL 2020139

Table 2 Number of cerebrospinal fluid (CSF) samples collected and pathogens identified from suspected meningitis cases, in countries under enhanced surveillance in Africa, 2019a

Tableau 2 Nombre d’échantillons de liquide céphalorachidien (LCR) prélevés et agents pathogènes identifiés chez les cas suspects de méningite dans les pays placés en surveillance renforcée en Afrique, saison 2019a

Country – Pays

No. CSF samples – Nombre d’échantillons

de LCR

No. CSF posi- tive samples – Nombre d’échantillons de

LCR positifs

N.m. A N.m. C N.m. X N.m. W Other N.m. –

Autres N. m. Spn Hib Other pathogens

– Autres pathogènes

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Season – Saison

Annual – Annuel

Benin – Bénin 236 400 3 11 0 0 0 5 0 0 1 1 0 0 2 3 0 2 0 0

Burkina Faso 1596 1754 142 215 0 0 59 75 12 20 0 0 0 0 57 95 12 17 2 8

Cameroon – Cameroun 46 60 3 3 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0

Central African Republic – République centrafricaine

260 661 2 32 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 21 0 0 2 9

Chad – Tchad 629 739 200 229 0 0 0 0 22 25 81 91 NI 7 65 84 14 20 1 2

Ghana 632 952 50 88 0 0 1 1 0 0 10 11 0 0 11 41 0 0 28 35

Mali 310 648 57 86 0 0 3 3 1 1 0 0 0 0 34 49 14 17 5 16

Niger 865 1092 290 310 0 0 124 129 56 56 3 3 NI 0 92 105 14 17 0 0

Nigeria – Nigéria 337 441 101 122 0 0 31 47 16 19 2 7 NI 0 39 42 6 7 0 0

Senegal – Sénégal 126 126 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0

South Sudan – Soudan du Sud

9 9 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 0 0 0 0

Togo 1102 1924 136 141 0 0 104 104 6 6 1 1 0 0 20 22 3 3 2 5

Total 6148 8806 962 1240 0 0 322 364 113 127 100 118 NI 7 323 465 64 84 40 75

a Data for epidemic seasons (weeks 1–26) and for the whole year (weeks 1–52). – Données pour la saison épidémique (semaines 1-26) et pour toute l’année (semaines 1-52).

N.m. – Neisseria meningitidis; Spn – Streptococcus pneumoniae; Hib – Haemophilus influenzae type b.

NI: noninterpretable. – NI: non interprétable.

Source: WHO/AFRO Inter country Support Team for West Africa. Meningitis Weekly Bulletin. – Source: OMS/AFRO Equipe d’appui inter-pays pour Afrique de l’Ouest. Bulletin hebdomadaire sur la méningite cérébrospinale.

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recent years. The CC10217 strains from the Togo outbreak belonged to ST-9367, a sequence type that differs from ST-10217 by one MLST locus which has been predominantly observed in carriage isolates. Addi- tionally, strains belonging to N. meningitidis W ST-11 and X ST-181, which have been circulating in the menin- gitis belt for the past few decades, were detected in Togo. In the outbreaks of N. meningitidis W and mixed N. meningitidis W/X in Chad, the strains identified belonged to W ST-11 (CC11) and X ST-5789 (CC181).

Strains belonging to the 3 clonal complexes CC10217, CC11 and CC181 were also detected in Cameroon.

Outbreaks and response

The 2019 epidemic season was characterized by exten- sion of N. meningitidis C outbreaks to the West and resurgence of N. meningitidis W in Chad. In Burkina Faso, 1691 suspected cases, including 125 deaths (7%

case fatality rate), were reported. Three sub-districts of Diapaga and Sebba districts (northeast) crossed the epidemic threshold due to N. meningitidis C (N. menin- gitidis C 40 of 44 positive samples). In Togo, 536 suspected cases, including 11 deaths (2% case fatality rate), were reported. Kpendjal Ouest district crossed the epidemic threshold due to an epidemic of N. meningitidis (N. meningitidis C in 35/42 positive samples).

In Chad, 716 suspected cases, including 57 deaths (8% case fatality rate), were reported. Goundi district crossed the epidemic threshold, predominantly due to N. meningitidis W (N. meningitidis C 40/75 positive samples). Neighbour- ing Bedjondo district was also affected, with a sub-district crossing the epidemic threshold; however, the laboratory findings did not confirm a predominance of vaccine- preventable N. meningitidis serogroups (mixed S. pneu- moniae, N. meningitidis X and N. meningitidis W).

As in 2018, several districts in Ghana crossed the epidemic threshold; however, the attack rate in these districts oscillated, with no clear epidemic pattern.

The predominant strain identified was S. pneumoniae, mixed with N. meningitidis W. Two districts in Nigeria and 3 districts in Cameroon also crossed the epidemic threshold, but for a short duration and with no specific vaccination response.

Reactive mass vaccination campaigns remain an impor- tant pillar of meningitis outbreak response. Emergency global vaccine stockpiles are managed by the Interna- tional Coordinating Group on Vaccine Provision for Epidemic Meningitis Control (ICG), with financial support from Gavi, the Vaccine Alliance. In 2019, national authorities organized mass vaccination campaigns in response to epidemics in Burkina Faso, Chad and Togo, with support from partners including Médecins Sans Frontières, UNICEF, the US Centers for Disease Control and Prevention and WHO. The ICG released 209 109 doses of ACW polysaccharide vaccine to Chad; 300 000 doses of conjugate ACYW vaccine and 274 500 doses of ACW polysaccharide vaccine to Burkina Faso; and 193 890 doses of ACYW polysaccharide vaccine to Togo.

A total of 977 499 doses of vaccine were shipped to 3 countries for use in reactive vaccination campaigns.

années. Les souches CC10217 de l’épidémie du Togo apparte- naient à ST-9367, un type de séquence qui diffère de ST-10217 par un locus MLST et qui a été principalement observé dans les isolats de portage. En outre, les souches appartenant à N. meningitidis W ST-11 et N. meningitidis X ST-181, qui circulent dans la ceinture de la méningite depuis quelques décennies, ont été détectées au Togo. Au Tchad, lors des flam- bées épidémiques de N. meningitidis W et des flambées mixtes de N. meningitidis W/X, les souches identifiées appartenaient à N. meningitidis W ST-11 (CC11) et N. meningitidis X ST-5789 (CC181). Des souches appartenant à ces 3 complexes clonaux, CC10217, CC11 et CC181, ont également été détectées au Came- roun.

Flambées et riposte

La saison épidémique 2019 a été marquée par une expansion de flambées épidémiques de N. meningitidis C à l’Ouest et une résurgence de N. meningitidis W au Tchad. Au Burkina Faso, 1691 cas suspects ont été notifiés, dont 125 décès (taux de léta- lité de 7%). Trois sous-districts des districts de Diapaga et Sebba (Nord-Est) ont franchi le seuil épidémique avec le N. meningitidis C (40 N. meningitidis C sur 44 échantillons positifs). Au Togo, 536 cas suspects ont été notifiés, dont 11 décès (taux de létalité de 2%). Le district de Kpendjal Ouest a franchi le seuil épidémique avec le N. meningitidis (35 N. meningiti- dis C sur 42 échantillons positifs).

Au Tchad, 716 cas suspects ont été notifiés, dont 57 décès (taux de létalité de 8%). Le district de Goundi a franchi le seuil épidé- mique principalement en raison de N. meningitidis W (40 N. meningitidis C sur 75 échantillons positifs). Le district voisin de Bedjondo a également été touché, un sous-district ayant franchi le seuil épidémique. Toutefois, les résultats de laboratoire n’ont pas confirmé la prédominance des sérogroupes N. meningitidis évitables par la vaccination (mélange de S. pneumoniae, de N. meningitidis X et N. meningitidis W).

Comme en 2018, plusieurs districts au Ghana ont franchi le seuil épidémique. Cependant, le taux d’attaque dans ces districts oscillait, sans schéma épidémique clair. La souche prédomi- nante identifiée était S. pneumoniae, mélangée à N. meningiti- dis W. Deux districts du Nigéria et 3 districts au Cameroun ont également franchi le seuil épidémique, mais pour une courte période et sans aucune réponse vaccinale spécifique.

Les campagnes réactives de vaccination de masse demeurent un pilier important de la riposte aux flambées épidémiques de méningite. Les stocks mondiaux de vaccins d’urgence sont gérés par le Groupe international de coordination pour l’approvision- nement en vaccin antiméningococcique (GIC), avec le soutien financier de l’Alliance Gavi. En 2019, les autorités nationales ont organisé des campagnes de vaccination de masse pour lutter contre les épidémies frappant le Burkina Faso, le Tchad et le Togo, avec l’appui de partenaires, dont Médecins Sans Fron- tières, l’UNICEF, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et l’OMS. Le GIC a distribué 209 109 doses de vaccin polyosidique ACW au Tchad; 300 000 doses de vaccin conjugué ACYW et 274 500 doses de vaccin polyosique ACW au Burkina Faso; et 193 890 doses de vaccin polyosique ACYW au Togo. Au total, 977 499 doses de vaccins ont été expédiées à 3 pays pour être utilisées lors des campagnes de vaccination réactives.

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RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, Nos 14/15, 3 AVRIL 2020 141

8 Defeating meningitis by 2030: a global roadmap. Geneva: World Health Organiza- tion; 2020 (https://www.who.int/immunization/research/development/Defeating- MeningitisRoadmap.pdf, accessed March 2020).

 Burkina Faso: A vaccination campaign targeting people aged 1–29 years was implemented in Diapaga district during 29 March–2 April 2019 with the ACYW conjugate vaccine, reaching 272 780 people and with an administrative vaccination coverage of 111%. A second reactive vaccination campaign, targeting people aged 2–29 years with the ACW polysaccharide vaccine was conducted in Sebba and Gayeri districts (adjacent to the epidemic areas) during 13–17 June. Because of high insecurity in the area and health service strikes, no administrative vaccination coverage data was made available.

National supervisory teams, however, estimated vaccination coverage at 80% for Sebba district and 87% for Gayeri.

 Chad: A vaccination campaign targeting people aged 2–29 years was conducted in Goundi district during 28 March–3 April, reaching 147 097 people and administrative vaccination coverage of 99%.

 Togo: A vaccination campaign targeting people aged 2–29-years was conducted in Kpendjal and Kpendjal Ouest districts and zone 1 of Oti district during 11–15 April, reaching 162 284 people and average administrative vaccination coverage of 98% (81% according to the coverage survey).

An additional vaccination campaign was conducted in Burkina Faso in November 2019 with 335 110 doses of ACW/ACYW polysaccharide vaccines (143 610 ACW and 191 500 ACYW) with short shelf-live, which were released from the ICG stockpile. The aim of the campaign was to protect displaced populations and the surrounding host communities in highly insecure areas of Burkina Faso. It reached 256 842 people (estimated coverage rate, 78%). Meningococcal vaccines with a short shelf-life that remain in the ICG emergency stockpile at the end of the epidemic season can thus be used to immunize populations at high risk of meningitis outbreaks and to maximize the public health impact of the stockpile.

Global roadmap to defeat meningitis by 2030 Despite significant progress in the control of N. menin- gitidis A epidemics in Africa, the global burden of meningitis remains high. The number of meningitis deaths in people all ages in 2017 worldwide was esti- mated by WHO to be close to 300 000,8 with the highest burden in infants and young children. The burden of disabling sequelae (e.g. hearing loss, developmental delay, seizures) is also very high and can affect up to 30% among of patients with bacterial meningitis.

A global strategy to “defeat meningitis by 2030” has been developed by a WHO-led multi-organization tech- nical taskforce and revised through wide consultation.

The global roadmap focuses on the 4 main causes of acute bacterial meningitis, N. meningitidis, S. pneu- moniae, H. influenzae and S. agalactiae (commonly

 Burkina Faso: une campagne de vaccination ciblant les personnes âgées de 1 à 29 ans, a été mise en œuvre dans le district de Diapaga du 29 mars au 2 avril 2019 avec le vaccin conjugué ACYW. Elle a atteint 272 780 personnes avec une couverture vaccinale administrative de 111%. Une deuxième campagne de vaccination réactive, ciblant les personnes âgées de 2 à 29 ans avec le vaccin polyosique ACW, a été menée dans les districts de Sebba et Gayeri (adjacents aux zones épidémiques) du 13 au 17 juin. En raison de la forte insécurité dans la région, ainsi que des grèves des services de santé, les données sur la couverture vaccinale administrative n’ont pas été mises à disposition.

Toutefois, les équipes de supervision au niveau national ont estimé la couverture vaccinale à 80% pour le district de Sebba et à 87% pour Gayeri.

 Tchad: une campagne de vaccination ciblant les personnes âgées de 2 à 29 ans, a été mise en œuvre dans le district de Goundi du 28 mars au 3 avril. Elle a atteint 147 097 personnes avec une couverture vaccinale adminis- trative de 99%.

 Togo: une campagne de vaccination, ciblant les personnes âgées de 2 à 29 ans, a été menée dans les districts de Kpendjal et de Kpendjal Ouest et dans la zone 1 du district d’Oti du 11 au 15 avril, atteignant 162 284 personnes avec une couverture vaccinale administrative moyenne de 98%

(81% selon l’enquête de couverture).

Une campagne de vaccination supplémentaire a été mise en œuvre au Burkina Faso en novembre 2019, avec 335 110 doses de vaccins polyosiques ACW/ACYW (143 610 ACW et 191 500 ACYW) à courte durée de conservation, prélevées sur le stock du GIC. Cette campagne de vaccination visait à protéger les populations déplacées et les communautés d’accueil envi- ronnantes dans les zones de haute insécurité du Burkina Faso.

Elle a atteint 256 842 personnes (taux de couverture estimé à 78%). Les vaccins antiméningococciques à courte durée de conservation qui restent dans le stock d’urgence du GIC à la fin de la saison épidémique, peuvent donc être utilisés pour vacciner les populations à haut risque d’épidémies de méningite et maximiser ainsi l’impact de ce stock sur la santé publique.

Feuille de route mondiale pour vaincre la méningite d’ici 2030

Malgré des progrès notables dans la lutte contre les épidémies de méningite à N. meningitidis A en Afrique, la charge mondiale de la méningite reste élevée. Le nombre de décès par méningite tous âges confondus a été estimé par l’OMS à près de 300 0008 en 2017, les nourrissons et les jeunes enfants étant les plus touchés. Le poids des séquelles invalidantes (par exemple la perte d’audition, le retard de développement, les convulsions) chez les patients souffrant de méningite bactérienne est égale- ment très élevé et peut atteindre 30%.

Une stratégie mondiale pour vaincre la méningite d’ici 2030 a été élaborée par un groupe de travail technique multi-organi- sations dirigé par l’OMS et révisée par un large processus de consultation. Cette feuille de route mondiale est axée sur les 4 principaux agents responsables de la méningite bactérienne aiguë, à savoir N. meningitidis, S. pneumoniae, H. influenzae et

8 Defeating meningitis by 2030: baseline situation analysis. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2020 (https://www.who.int/immunization/research/development/DefeatingMeningi- tisRoadmap.pdf, consulté en mars 2020).

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referred to as “group B streptococcus”). The 3 visionary goals for achievement by 2030 are: (1) elimination of meningitis epidemics; (2) reductions in the numbers of cases and deaths from vaccine-preventable meningi- tis; and (3) a reduction in disability and improvement of quality of life after meningitis due to any cause.

Specific objectives and activities to achieve the vision- ary goals are listed under 5 pillars: prevention and epidemic control, diagnosis and treatment, disease surveillance, support and care for people affected by meningitis, and advocacy and engagement.

The roadmap was endorsed by the Strategic Advisory Group of Experts on Immunization in October 2019, and a resolution will be proposed for consideration at the 73rd World Health Assembly in May 2020.

Conclusion

Since 2010, 24 countries in the African meningitis belt have conducted MACV campaigns, and 10 have included this vaccine in their routine childhood immunization programmes. The decrease in the incidence of N. menin- gitidis A in the region has been confirmed and sustained so far: no outbreaks have been detected since 2014 and no cases since 2017. To ensure continued success of this vaccination strategy, the 14 remaining countries must urgently introduce the vaccine into their routine programmes.

The 2019 epidemic season was similar to that of 2018, the calmest since 2014. Nevertheless, 15 000 suspected cases, including over 900 deaths, were reported in the region, and 3 countries experienced meningitis outbreaks. The emergent N. meningitidis C clone ST-10217 spread and caused outbreaks in Burkina Faso and Togo.

Despite an overall decrease in the incidence of menin- gitis, the occurrence of large-scale outbreaks remains unpredictable, and sustained vigilance and prepared- ness are essential. At global level, this will require main- tenance of an adequate emergency vaccine stockpile. At country level, effective capacity to detect and confirm meningitis outbreaks must be maintained. Meningitis outbreak response is effective only if implemented promptly, ideally within 2 weeks of crossing the epidemic threshold.9 Gaps in laboratory confirmation have been reported as significant bottlenecks to timely outbreak response. Therefore, sampling, laboratory confirmation and reporting of >50% of suspected cases should be the target, even during low-activity seasons such as the past one. In 2019, 12 of 24 countries in the enhanced surveillance network did not report labora- tory results, highlighting the need to build sufficient, sustainable minimal effective laboratory confirmation capacity in all countries.

The global roadmap for “Defeating meningitis by 2030”

builds on the successes in meningitis control in the African meningitis belt to address the remaining chal-

9 Trotter CL, et al. Response thresholds for epidemic meningitis in sub-Saharan Africa following the introduction of MenAfriVac. Vaccine 2015; 33:6212-17.

S. agalactiae (souvent appelé «streptocoque du groupe B»).

Trois objectifs visionnaires ont été fixés pour 2030: 1) élimina- tion des épidémies de méningite; 2) réduction du nombre de cas et de décès dus à la méningite évitable par la vaccination;

et 3) réduction des handicaps et amélioration de la qualité de vie après une méningite, quelle qu’en soit la cause. Les objectifs et activités spécifiques visant à atteindre ces objectifs s’arti- culent autour de 5 piliers: prévention et lutte contre les épidé- mies, diagnostic et traitement, surveillance de la maladie, soutien et soins aux personnes atteintes de méningite, et plai- doyer et engagement.

La feuille de route a été approuvée par le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination en octobre 2019, et une résolution sera proposée pour examen à la Soixante- treizième Assemblée mondiale de la Santé en mai 2020.

Conclusion

Depuis 2010, 24 pays de la ceinture africaine de la méningite ont introduit le MACV, et 10 d’entre eux ont inclus ce vaccin dans leurs programmes de vaccination systématique de l’enfant.

La diminution de l’incidence de N. meningitidis A dans la région a été confirmée et maintenue jusqu’à présent: aucune épidémie de N. meningitidis A n’a été détecté depuis 2014 et aucun cas depuis 2017. Pour assurer le succès continu de cette stratégie de vaccination, les 14 pays restants doivent introduire d’urgence le vaccin dans leurs programmes de vaccination systématique.

La saison épidémique 2019 reflète celle de 2018, la plus calme depuis 2014. Néanmoins, 15 000 cas suspects, dont plus de 900 décès, ont été notifiés dans la région et 3 pays ont connu des épidémies de méningite. Le clone N. meningitidis C ST-10217 s’est propagé et a provoqué des épidémies au Burkina Faso et au Togo.

Malgré une diminution de l’incidence globale dans la «ceinture de la méningite», l’apparition d’épidémies de grande ampleur reste imprévisible, et une vigilance et une préparation soute- nues sont essentielles. Au niveau mondial, cela nécessite le maintien d’un stock de vaccins d’urgence suffisant. Au niveau des pays, il est essentiel de maintenir des capacités efficaces de détection et de confirmation des flambées épidémiques de méningite. La réponse aux épidémies de méningite n’est effi- cace que si elle est mise en œuvre rapidement, idéalement dans les 2 semaines suivant le franchissement du seuil épidémique.9 Des lacunes dans la confirmation en laboratoire ont été signa- lées comme étant des goulets d’étranglement importants pour une réponse rapide à l’épidémie. Par conséquent, il faut cibler le prélèvement, la confirmation et la notification par les labo- ratoires de >50% des cas suspects et ce, même pendant les saisons de faible activité comme celle qui vient de s’achever.

En 2019, 12 des 24 pays du réseau de surveillance renforcée n’ont pas communiqué de résultats de laboratoire au réseau et il faut donc mettre en place des capacités de confirmation en laboratoire suffisantes/minimales efficaces qui puissent être maintenues dans tous les pays.

La feuille de route mondiale pour «Vaincre la méningite d’ici 2030» s’appuie sur les succès obtenus dans la lutte contre cette maladie dans la ceinture africaine de la méningite, pour

9 Trotter CL, et al. Response thresholds for epidemic meningitis in sub-Saharan Africa following the introduction of MenAfriVac. Vaccine 2015; 33 :6212-17.

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RELEVÉ ÉPIDÉMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, Nos 14/15, 3 AVRIL 2020 143

lenges, in the region and world-wide. The development and introduction of an affordable multivalent conjugate vaccine will be instrumental to reach the elimination of meningitis outbreaks, a key visionary goal of the roadmap.

Meningitis information resources

Further information on meningitis is available in the following publications and information resources:

Website

– WHO: meningococcal meningitis (http://www.who.

int/emergencies/diseases/meningitis/en/) Meningitis guidance publications

– Guide to introducing Meningococcal A conjugate vaccine into the routine immunization programme.

Geneva: World Health Organization; 2019 (https://

w w w. w h o. i nt / i m mu n i z at i o n / d o c u m e nt s / ISBN_9789241516860/en/ ).

– Managing meningitis epidemics in Africa: a quick reference guide for health authorities and health- care workers. Geneva: World Health Organization;

2015 (https://www.who.int/csr/resources/publica- tions/HSE_GAR_ERI_2010_4/en/).

– Meningitis outbreak response in sub-Saharan Africa.

WHO guideline. Geneva: World Health Organization;

2014 (https://www.who.int/csr/resources/publica- tions/meningitis/guidelines2014/en

– Revised guidance on meningitis outbreak response in sub-Saharan Africa. Geneva: World Health Orga- nization; 2014 (http://www.who.int/wer/2014/

wer8951_52.pdf?ua=1).

– Laboratory methods for the diagnosis of meningi- tis caused by Neisseria meningitidis, Streptococcus pneumoniae, and Haemophilus influenza. Geneva:

World Health Organization; 2011 (http://whqlibdoc.

who.int/hq/2011/WHO_IVB_11.09_eng.pdf).

– Meningococcal vaccines. WHO position paper, November 2011. Geneva: World Health Organiza- tion; 2011 (http://www.who.int/wer/2011/wer8647.

pdf).

– Meningococcal A conjugate vaccine: updated guid- ance, February 2015. Geneva: World Health Orga- nization; 2015 (http://www.who.int/wer/2015/

wer9008.pdf).

Weekly epidemiological situation

– Weekly bulletin. Geneva: World Health Organiza- tion (http://www.who.int/emergencies/diseases/

meningitis/epidemiological/en/).

Emergency stockpiles

– The International Coordinating Group (ICG) on vaccine provision for meningitis holds an emer- gency stockpile of vaccines and medical supplies for outbreak response. The vaccine stockpile comprises polysaccharide ACW/ACYW vaccine, conjugate C and conjugate ACYW vaccines, as well as MACV. To access these stockpiles for outbreak response, see: http://www.who.int/csr/disease/

meningococcal/icg/en/.

surmonter les difficultés qui restent, dans la région et dans le monde entier. La mise au point et l’introduction d’un vaccin conjugué multivalent à un prix abordable seront importantes pour parvenir à l’élimination des épidémies de méningite, un objectif visionnaire clé de la feuille de route.

Sources d’informations sur la méningite

Pour en savoir plus sur la méningite, veuillez vous référer aux publications et sources d’informations suivantes:

Site Web

– Site de l’OMS sur la méningite à méningocoque

(http://www.who.int/emergencies/diseases/meningitis/en/).

Publications de référence sur la méningite

– Guide d’introduction du vaccin conjugué contre le ménin- gocoque A dans le programme de vaccination systéma- tique. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2019 (https://www.w ho.int/immunizat ion/do cuments/

ISBN_9789241516860/en/).

– Gestion des épidémies de méningite en Afrique: Guide de référence rapide à l’intention des autorités sanitaires et des soignants. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2015 (http://www.who.int/csr/resources/publications/HSE_GAR_

ERI_2010_4/fr/).

– Meningitis outbreak response in sub-Saharan Africa. WHO guideline. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014 (http://www.who.int/csr/resources/publications/meningi- tis/guidelines2014/en/).

– Révision des orientations pour la riposte aux flambées de méningite en Afrique subsaharienne. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014 (http://www.who.int/entity/

wer/2014/wer8951_52.pdf?ua=1).

– Laboratory methods for the diagnosis of meningitis caused by Neisseria meningitidis, Streptococcus pneumoniae, and Haemophilus influenzae. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2011 (http://whqlibdoc.who.int/hq/2011/WHO_

IVB_11.09_eng.pdf).

– Note de synthèse: position de l’OMS sur les vaccins anti- méningococciques. Novembre 2011. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2011 (http://www.who.int/wer/2011/

wer8647.pdf).

– Vaccin antiméningococcique conjugué contre le séro- groupe A: orientations actualisées, février 2015. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2015 (http://www.who.

int/wer/2015/wer9008.pdf).

Point hebdomadaire sur la situation épidémiologique – Bulletin hebdomadaire sur la méningite. Genève, Organi-

sation mondiale de la Santé (http://www.who.int/emergen- cies/diseases/meningitis/epidemiological/en/).

Stock d’urgence

– Le Groupe international de coordination pour l’approvi- sionnement en vaccin antiméningococcique (GIC) détient un stock d’urgence de vaccins et de fournitures médicales pouvant être utilisés en cas de flambée épidémique.

Ce stock contient des vaccins polyosidiques ACW/ACYW, des vaccins conjugués contre le sérogroupe C, des vaccins conjugués ACYW ainsi que le MACV. Pour accéder à ce stock en situation de flambée, consulter: http://www.who.

int/csr/disease/meningococcal/icg/en/.

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