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Qu’est-ce que le XIXe s. ?

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Academic year: 2022

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HISTOIRE - THEME 2 : L’Europe et le monde au XIXe s. - Introduction 4 ème

QU’EST-CE QUE LE XIXE SIÈCLE ?

source : La définition du XIXe s. M. Rébérioux & Pierre Nora, Galilée, le site.tv

1) Compléter ce tableau.

EX.1

Qu’est-ce que le XIXe s. ?

D

OMAINES

: A

VÈNEMENT DE

:

DÉBUT

:

FIN

:

POLITIQUE

…….….….…..….

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1789 : 


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……….

……….

ou 1815 : 


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1914 : 


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ÉCONOMIQUE

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mi- XIXe s. : 


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MENTALITÉS CULTURE

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14 juillet 1789 : 


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……….

…….….….…..….

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1848 : 


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……….

ARTS ET

LITTERATURE

…….….….…..….

…….……….…….

1815 : 


……….

……….

……….

……….

Entre 1905 et 1907 : 


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……….

(2)

L

ES

« T

ROIS

G

LORIEUSES

»

RACONTÉES PAR

A

LFRED DE

V

IGNY

« Mardi 27 juillet 1830. Aujourd’hui commencent les soulèvements populaires. Les ordonnances
 du 251 en sont la cause. Le roi va à Compiègne et laisse les ministres faire feu sur le peuple.

Dès l’avènement de Charles X, j’avais prédit qu’il tenterait d’arriver au gouvernement absolu. 


Mercredi 28 juillet 1830. Je ne puis traverser Paris. Les ouvriers sont lâchés [...]. Ils tuent, sont fusillés, et poursuivis par la Garde royale [...].

Jeudi 29 juillet 1830. Attaque des casernes de la rue Verte et de la Pépinière. Bravoure incomparable des ouvriers serruriers. En vingt minutes, les deux casernes prises.

Vendredi 30 juillet 1830. Pas un prince n’a paru. Les pauvres braves de la Garde sont abandonnés sans ordre, traqués partout, chassés partout. Paris est libre. Donc, en trois jours, ce vieux trône sapé ! ».

Alfred de Vigny (poète romantique), Journal d’un poète, 1867.

1. Lors des Ordonnances du 25 juillet 1830, le roi Charles X a dissous la Chambre des députés, a réduit le nombre des électeurs et a suspendu la liberté de la presse.

F1


EX.2

La vague révolutionnaire et libérale de 1830

L

ES

O

RDONNANCES DU

25

JUILLET

1830

1ère ordonnance : 


« CHARLES, PAR LA GRÂCE DE DIEU, ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE (…)

Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :

Art.1er – La liberté de la presse périodique est suspendue.

Art.2 – (…) En conséquence, nul journal et écrit périodique ou semi-périodique, établi ou à établir, sans distinction des matières qui y sont ou seront traitées, ne pourra paraître qu’en vertu de l’autorisation qu’en auront obtenue de nous les auteurs et l’imprimeur.

(…)

Art. 5. Nul écrit au-dessous de 20 feuilles d’impression ne pourra paraître qu’avec l’autorisation de notre ministre secrétaire d’État de l’intérieur à Paris, et des préfets dans les départements.

2ème ordonnance :


Vu l’article 50 de la Charte constitutionnelle*; (…)


Art. 1er. La Chambre des députés des départements est dissoute.

- - -


La Charte constitutionnelle : texte officiel octroyé par Louis XVIII (1815-1824) et signé par Charles X (1824-1830) le 4 juin 1814, qui garantit la limitation du pouvoir, comme dans une monarchie

constitutionnelle (ex : séparation des pouvoirs, droit de vote...), et accorde aux Français divers droits et libertés (ex : libertés individuelles, liberté de la presse...).

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3

2

(3)

QUESTIONS :

→ Origine de la vague révolutionnaire de 1830

1) Quand et où naît la vague révolutionnaire de 1830 ?

(doc. 1 à 4 )

2) Dans ce pays, quelles libertés remises en cause sont à l’origine de la révolution ?

(docs 1 et 3 )

3) Quel texte constitutionnel garantissait ces libertés ?

(doc. 1)

4) Par qui sont-elles remises en causes ?

(docs 1 et 3)

5) Comment se conclut cet épisode révolutionnaire ?

→ Une vague révolutionnaire

→ docs 2 et 4 :

6) Pourquoi peut-on parler de vague révolutionnaire ?

7) Pourquoi peut-on qualifier cette vague révolutionnaire de libérale ? de nationale ? Relever les espaces où les peuples obtiennent : a.des acquis libéraux . b. des acquis nationaux.

8) Comment réagit la Sainte-Alliance* ?

* Empire russe, Empire d'Autriche, Royaume de Prusse constituée après le congrès de Vienne

4

(4)

source : A. Breit, 1848 : Le Printemps des Peuples, CNDP, 1995, le site.tv F1


EX.3

1848 : Le « Printemps des Peuples »

ÉTATS

MOTIVATIONS & DÉBUT DESRÉVOLUTIONS

LES RÉSULTATS DES RÉVOLUTIONS

RÉACTIONS

& CONTRE-RÉVOLUTIONS

France

Février 1848

………...

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………...

………...

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………...

………...

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………...

- ………...

………...

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Juin 1848

………

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………


Décembre 1848

………

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………

Autriche

Mars 1848

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………...

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- ………...

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Allemagne

Mars 1848

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Italie

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(5)

EX.4F1


Qu’est-ce qu’une nation ?

D

ISCOURS À LA NATION ALLEMANDE DE

F

ICHTE

Le philosophe allemand Johann G. Fichte a soutenu la Révolution française. Il écrit ces discours en 1807, lorsque Napoléon occupe les États allemands.

Aussi loin que s’étendait la langue allemande, chacun de ceux qui naissaient dans cette aire pouvait se considérer doublement comme citoyen, d’une part de son pays natal […], d’autre part de toute la patrie commune à la nation allemande […]. Une vérité qui ne pouvait être proclamée dans un endroit pouvait l’être dans un autre, où peut-être l’on interdisait au contraire les vérités que l’on admettait dans le premier. Et ainsi, bien que les États particuliers fissent preuve, si souvent, d’étroitesse d’esprit et de partialité, régnait pourtant en Allemagne, si l’on considérait celle-ci comme un tout, la plus extrême liberté de recherche et d’échange qu’un peuple ait jamais connue, la culture supérieure fut et resta partout le résultat de l’influence réciproque des citoyens de tous les États allemands, et cette culture, sous cette forme, descendit même peu à peu jusqu’à la masse du peuple qui ne cessa ainsi de poursuivre d’elle-même, dans l’ensemble, sa propre éducation.

D’après le huitième discours à la nation allemande (1807), J.G. Fichte (1742-1814) LA PATRIE DE L

ALLEMAND

E. M. Arndt (1769-1860) est un écrivain et poète allemand. Il incite ces concitoyens à se mobiliser contre l’occupation de l’Allemagne par Napoléon 1er. En 1848, il fut député à l’éphémère Parlement de Francfort.

"Qu’on ne parle plus d’Autriche et de Prusse, de Bavière et de Tyrol, de Saxe et de Westphalie mais de l’Allemagne (...). Quelle est la patrie de l’Allemagne ? Nommez-moi cette grande patrie ! Aussi loin que résonne la langue allemande, aussi loin que les chants allemands se font entendre pour louer Dieu, là doit être la patrie de l’allemand."

E. M. Arndt, Le Rhin, fleuve allemand et non frontière allemande , 1813 1

L

A

L

ANGUE REFLET DE LA CULTURE

J. G. Herder (1744-1803) philosophe allemand, ami de Goethe.

" Un peuple, encore plus un peuple non civilisé, a-t-il quelque chose de plus cher que la langue de ses pères? C'est en elle que réside la richesse de ses idées en tradition, histoire, religion, principes de vie, tout son coeur et son âme. Prendre à un tel peuple sa langue ou l'abaisser signifie lui prendre la seule propriété immortelle qui passe des parents aux enfants [...] Qui me prend par force ma langue, veut m'enlever aussi ma raison, ma manière de vivre, l'honneur et les droits de mon peuple. En vérité, comme Dieu tolère toutes les langues du monde, de même un souverain doit non seulement tolérer, mais aussi respecter les diverses langues de ses peuples . J. G. Herder , Lettres sur le progrès de l'humanité (1793 - 1797) 2

3

(6)

CONSIGNES : Travail en groupe. 


Élève(s) 1 : La conception allemande de la nation (docs 1 à 3).

Élève(s) 2 : La conception française de la nation (docs 1 à 3).

Phase individuelle :

1) Dans quel contexte la nécessité de rechercher une définition de ce qu’est une nation est-elle apparue ?

2) Souligner tous les éléments qui permettent de définir ce qu’est une nation selon ces auteurs.

3) Proposer votre définition de ce qu’est une nation.

Mutualiser :

4) Quelles sont les différences de ce deux conceptions ? Quels points communs ? 5) Proposer une définition synthétique du terme NATION.

L

A CONCEPTION DE LA NATION DE

F

USTEL DE

C

OULANGES

.

Fustel de Coulanges (1823-1892) est un historien français. Lorsque la guerre arrive aux portes de Paris en 1870, il endosse son uniforme de la garde national afin de défendre les remparts. Après

l'annexion de l'Alsace-Lorraine et la « guerre d'envahissement » de Bismarck, Fustel polémique contre Theodor Mommsen, grand historien allemand dans une série d’articles.

" Un peuple, encore plus un peuple non civilisé, a-t-il quelque chose de plus cher que la langue de ses pères? C'est en elle que réside la richesse de ses idées en tradition, histoire, religion, principes de vie, tout son coeur et son âme. Prendre à un tel peuple sa langue ou l'abaisser signifie lui prendre la seule propriété immortelle qui passe des parents aux enfants [...] Qui me prend par force ma langue, veut m'enlever aussi ma raison, ma manière de vivre, l'honneur et les droits de mon peuple. En vérité, comme Dieu tolère toutes les langues du monde, de même un souverain doit non seulement tolérer, mais aussi respecter les diverses langues de ses peuples .

L

A CONCEPTION DE LA NATION DE

E

RNEST

R

ENAN

Ernest Renan (1823-1889) est un historien et intellectuel français. Ernest Renan adhère

immédiatement aux théories de Darwin sur l'évolution des espèces. Dans ce discours, Renan s’efforce de distinguer race et nation.

« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses (…) constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu. La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous les plus légitime; les ancêtres nous ont fait ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple (…). 


Avoir souffert, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques (…). Une nation est donc une grande solidarité ».

Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, Conférence faite à la Sorbonne, le 11 mars 1882.

4

5

(7)

CONSIGNES :

A- Selon ton groupe, complète la colonne qui correspond au pays que tu étudies à l'aide de ton manuel (unification de l'Italie : p. ; unification de l'Allemagne : p. ) ou du corpus

documentaire.

B- Rédiger votre trace écrite (répondre à la problématique).

EX.5F1


La naissance de deux États-nations

COMMENT L'ITALIE ET L'ALLEMAGNE PARVIENNENT-ILS À CRÉER UN ÉTAT-NATION ?

ITALIE ALLEMAGNE

Nature(s) du mouvement

A partir de quel État se constitue

l’unité ? Hommes forts

qui vont faire l’unité

Stratégies

CONSÉ- QUENCES

(RELEVER LES DATES )

……… : Unité Italienne

(royaume d’Italie)


…….. : Rome capitale de l'Italie ………..: : unité allemande.

(8)

A partir des affirmations de l’auteur, reconstituez celles de Mommsen. En quoi sont-elles caractéristiques de la conception allemande de la Nation ?

Relevez les arguments qui illustrent le refus de la part de l’historien Fustel de Coulange de considérer la race et la langue comme déterminants dans la définition de la nation.

aise " de Natio Idée " allemande " de Natio

Renan Fichte

" Qu’est-ce qu’une Nation ? ", 1882

" Discours à la Nation allemande ", 1807 / 8 Lumières et Révolution

française

Romantisme allemand Nation - Contrat Nation – Génie

Liberté Déterminisme

Ouverture sur l’avenir Enracinée dans le passé

Jus Soli J

domaine avènement de début

politique démocratie politique 1789 : démocratie politique et

intervention du peule dans la vie civique

ou 1815 :


RF triomphe de l’esprit du XVIII

- 1914 :


1ere guerre mondiale

économique capitalisme industriel Mi-XIX

ère du capitalisme industriel

ère du capitalisme financier mondial (mondialisation financière)

mentalités, culturel

idée de nation 14 juillet 1789 : prise de conscience des Hommes qu’ils font l’histoire

culture de masse 1848 suffrage universel (école, édition de masse diffusion de la cutle)

- arts : entre 1905 et 1907 : sentiment qu’un monde s’achève par les artistes.

ART ET LITTERATURE romantisme & nouvelles libertés 1815 : chute de l’Empire et nouvelle liberté artistique

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