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Catalogue de la Bibliothèque publique de Genève

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(1)
(2)

C!.TllOGUE

DB LA

BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE

DE GENÈVE.

(3)
(4)

CAtALOGUE

DE LA.

BIBLIOTBEQUE PUBLIQUE ,

'1.

DE GENÈVE,

RÉDIGÉ

PAn LOUIS VAUCHER,

Ire PARTIE.

GENÈVE.

lIE VEND CHEZ LES PRINCIPA.UX LIBRAIRES.

18~4

(5)
(6)

PRÉFACE.

ON attrfbue communément 'là célèbre Bonni'V3rd la fundllti'Gn de la Bibliothèque publique de Genke; en ,.f;..

fat, k! sannt pmurde Saint.VictM, qui avait promis, dès l'année

t

5.1, de

d~r

ses livres à la \fi4Ie, et

ren~l!tVelé

eette promesse

a l t!>!)

l, la confirma pal' se>n testamen't,

et il S8

mort, qui. eut lieu probablement en 1510,

€eS

livret devinrent une propriété nationale. Cependant, déjà en 1;540, ks imprimcllt'S s'éQimt eiJ.gagés à JDf'ésenter un

~x&mplaire de tous les livr.es qu'ils imp~ientà

l'a- Tenir,

p0UY

s'àider à fai-re la Bibliothèqu publique; le 8 jumet 1&64, le COllseil

liTait

arrêté d'acheter, pour cet établisS6IDent, les liues de Cal ... in; ea l'aanée suivante, il avaie fait l'aèqnisition

de

la biJ..,liothèqu.e de Pier'l'è Martyr.

Tons

cei oU'Vi'ages

t!ur.ent sana

~\1I.e

déposés

dalDS UDf!

saUe du bAtiment conmuit en 1558

poUl'

le. cLasses du collége; cette saUe étai,t située

au~esms

de la B.ibl.iothê-

~

aœuelle. Ua hibliruh8œise, oMÏei parla COlllpa-giliè des pa$teurs et du professeurs; et dont le-. fonebBns iu-

l'elU

souveat l'éaruet à oeUesdu Principal, fut préposé à la garde de ce ,dép!Ôt;ildetrait, da concert aNC

leRtIC~euti de

l'Acadérai.e, uÏlre

ie$ .aCCfl1i~s

rédamées par le he ..

soi'R

desétDG1cs, ou pltov.es

Pa~

descircot'lstanœ8 fa-l v.orèies. :La ùépelue

était

Oôuve«1e p_ies

IRUllatrÏt::U>I" ....

titms desétudians, por'lueiq:u.,elons

eIl ar~n.t, QLt

par

dca legI. On

~v~

au. dans les aneMnsregistllet

(7)

l'indication de quelques présens de livres. L'usage de ceùè

Bibliothèque était·à peu près restreint aux membres dé l'Académie et de la Compagnie des pasteurs.

Cet état de choses dLira un siècle et demi. En 1699, lé petit Conseil s'occupa 'avec activité èt persévérance de 1.

Bibliothèque; il décida de la transporter dans un empla- cement plus abordable, plus vaste et plus commode, et d'en confier l'administration à un corps spécial, qu'il institua sous le nom de Direction de la

Bibliothèque'pu~

blique. Il

y fit entrer, outre les ecdésiastiqnes choisis par la Compagnie académique, des membres laïques qu'il dé:.

signa lui-même, et parmi lesquels Se trouvèrent des syn- dics ét des conseillers appelés par leur rang à présider l'assemlJlée.

C'est depuis cette époque qùe la Bibliothèque a été l'éèlIement ouvèrte au public, et qu'elle a reçu les ac"

cl'oissemens qui lui ont donné en peu d'années quelqutt importance; c'est aussi le moment où son histoire com':' mence à présentet quelque intérêt, et peut être retracéè avec certitude au moyen des registres de la Direction.

La prochaine ouverture de la nouvelle Bibliothèquè fut annoncée au public savant le 14 mai 1703, jour des promotions, par Jean-Alphonse Turrettini, qui, dans un disc"ours latin, de seculo XVllo

eru'dito, après avoir parlé

des développemens donnés à quelques grandes bibliothè- ques, s'exprime ainsi-: Quorum si et nos vestigia pressi-

mus, si Bibliothecœ GeneIJensi nOIJum quasi ortwn dedi- mus, .si eam in loco amœnissimo alque amicissimo Musis oollocavimus, si, tum lib ris editis; tum manuscriptis co~

'dicïbus, tum iconibus, tum numismatibus, tam exquisita SlIpellectileplus (lUcta est unD hoc anno quam per centum 'annos fuerat,sidenique itaordinata, ita le gibus consti;;.

tuta est, ut brevi, felicibus' auspicitS , publici jurissit fa:..,

(8)

IIt

'cienda, fecit amplissimisertatûs, fecit plurimorum ex patribus conscriptis ,fecit plurimorurit ex pastoribus atque prrifessoribus, fiât aUorum virorum prœstantia ~ tum hospitum tum cùJium numquam satis prœdicanda, num- '(juam satis posferorul/t memoriœ commendanda munifi-

centia,

La Bibliothèque fût ouverte au public le 14 août suii.

vant~

et dès lors elle n'a pas cessé de l'être le mardi de 'chaque semaine.

J.JÛrsqu'il fut questiori de la transp'orter dans un local plus commode, on hésita entre une salle située au-dessus de la balle de la Maison-de-Ville et la grande salle dite du Collége, qui fut préférée: c'était une

va~te

salle; située au-dessus des trois premières classes, de 38 pas de long

SUI'

19 de large, éclairée par huit fenêtres douhles, et qui servait, entre autres usages, à donner des festins aux étrangers de distinction, Le Conseil

y

fit faire, aux frais de l'Etat, les dispositions et arrangemens nécessaires;

elle fut garnie de tables, de pupitres et des meubles con- venables, et l'on

y

déposa 3,000 volumes, là plupart en grands formats, et qui formaient alors le total de la

Bi~

Lliothèque.

Vingt-cinq ans plus tard, en 1725, cette salle se trolivâ.

presque pleine, non-seulement de livres, mais encore dè

cui':osités d'histoire naturelle, d'instrumt:ns de physique

et

d'astronomie, etc" et la Direction de la Bihliothèque

saisit l'bccasion de la vacance d'un appartement voisin

pour demander qu'on lui en cédât une ou deux pièces,

Après un examen plus approfondi des localités et de l'aug-

mentation progressive de là Bibliothèque, le Conseil ac-

corda l'appàrteutent en entier; et c'est ainsi que la salle

où se distribuent acttiellèment les livres; et les deux petites

salles contiguës, celle de lecture et celle des manuscritÏll

(9)

60nt devenues la propriété de la Bibliothèque. Cependant nette oouvelle dtPendanoe resta long-temps séparée de 11\

première salle par une allée ou corridor, .dont rentrée étai, 4u.côté du oolUge, et au bout duquel se trouvait l'esca- lier par lequel on montait à l'ancienne Bibliothèque. Ce ne fut qu'en 1759 qu'on supprima ce corridor, et que l'ou .construisit, à l'angle ouest du bâtiment, l'escalier de pierre par où l'on entre dans la salle de lecture, et qui conduit plus haut dans les combles. Par cette nouvelle :réparation, les salles de la mbliothèque furent mises (Jans l'état où elles se trouvent aujourd'hui, sauf quel- ques changemens ultérieurs qui eurent pour objet, en 1773, d'enfermer le palier

SUl'

lequel donne la porte d'entrée du côté du collége, de placer un poële dans

~

salle de distribution, et de séparer par une porte vi- trée les deux grandes salles; d'établir (1775) des pu- pitres sous chaque fenêtre; d'élever (17.85) jusqu'au sommier et de prolonger de chaque

CÔté

les tablettes qui se trouvent dans le milieu de la seconde salle, etc., etc ••.

Plus d'une fois il fut question d'ajouter au bâtiment uns aile du côté du levant, ou bien de construire une succur- sale en face du bâtiment actuel, là où se trouve le jardin du Principal; on a même proposé, en 118.9, ne trans'"

,porter la Bibliothèque dans la nouvelle caserne.

Depuis la restauration, ces projets d'agrandissement et de translation ont été souvent débattus. Une somme a été mise en réserve pour couvrir une partie des frais de construction; et, si notre prospérité continue lise sou- tenir, on peut espérer de voir, dans peu d'années, se réa- mer des plans bien conçus pour un établissement plus 'Vaste, plus abordable, et mieux en harmonie avec les 1?l'0.grès des sciences, des arts, des lettres, et surtout de

la publicité.

(10)

Au commencement du siècle demier

t

l'administratie&

~e

la Bibliothèque, qui jusqu'alor$ était restée entre le$

maias de la Compagnie aead1imique, fut, cODltpe nous:

L'avons dit ci.dessus, confiée à un corps spécial. ce corps,;

composé de neuf membres, avain

poœ'

mandat

d;e

iX>u,..

'Voir à la conservation

et

à l'acC'l'oiS5ement de

e~

précieux dépôt; de faire,

soUSo

l'approbation du Conseil d'Etat, le.$

règlemens qui en determinaient l'usage e.t l'administra ...

~on;

de voter ks dépenses l'és.wtant de l'achat des

liv~~,

des médailles, des ,portra.its, desinstl"Umens de physique, des curiosités d 'histoire naturelle, des meubles et des ré·

}!3.rations, en tant que ces dépenses étaient pris,es swr. les fonds de la Bibliothèque; d'approuver les, comptes

tItii

Becteur, entre les mains de qui était la caissE' , et de pro- poser, soit au Conseil soit à la COlJJpagnie, la l)QJDination.

des personnes dont la presence pouvait être utile à ses

as~

semblées. Les.réunwns de la Direction d.evaient avoir

lieu~

conformément au règlement, une fuis par mois; mais.

dIes itaient peu r6gulières, et. à moins. de CJ-uelque motif grave ou de quelque redoublement d'actillÎté, en ne se, J:éunissait guère plus de deux fois par aD; quelquOÜli&

même les réunions n'eurent pour objet 'lue

k'examelll

des comptes du Recteur qui sortait de charge.

On

s'as...:

s.emblait tantôt à la

Bib~iothèque,

tantôt à

F'~de-..

Ville.

En 174t, la Direction proposa au

Co~ild'attgmeoM!er )6

nombre de ses membres, soi.t à,

C3'use des

déTeleppe-:

mens qu'avait pr1;sla Biblwthèque,.S9it afin d'intêresseJ'UD plus grand nombre de personAes à l'établissement, œfa- ciliter

l~s

rapports avec les pays étrangers,

et

d"rassemhfell

~lus

de lumières pour le choix et la connaissance

00;. Ji-,

v,res. Cette pr()position fut accueillie avec faveur; la Com-

pagnie, consultée sur l'opportunité

de

cette mesur", y .

(11)

PllÉFACE.

donna aussi son approbation, et le nombre des membres de la Direction fut porté à

dix-~euf,

dont trois syndics scholar:ques, trois bibliothécaires, sept professeurs, un

pa~teur;

le procureur-général, un docteur méd.ecin, un

~égociant,

un homme de lettres et un artiste.

De temps en temps le Conseil, sur la proposition de la Direction, donnait à des Genevois établis dans les pays étrangers, et qui avaient fait preuve d'mtérêt pour la Bi-.

b1iothèque, le titre de membre honoraire de la Direc.tion, et l'on s'assurait ainsi des corresponda.ns généreux, zélés

.

~t att~ntifs.

La constitution de 17.97 conua l'administration de la Bibliothèque au Sénat académique, qui devait la fdre ré- gir par trois directeurs de son corps, élus par lui, et par deux bibliothécaires, quïl pouvait choisir parmi les ci- t,oyens les plus propres

à

cet

office~

La réunion de Genève

à

la France amena de nou-

~eaux

changemens dans la composition de la Direction:

comme la, Bibliothèque avait été

reco~nue

propriété des Genevois, elle dut relever directement çe la Société, Economique, en ce qui concernait ses fonds, ses deniers

~

ses titres; et le corps qu.i l'administrait reçut dans son sei,n trois membres de cette société. On fit alors l'essai, d'un comité de cinq personnes, qui llilvait s'occuper des

~étails

ordinaires, et dont les séauces devaient être plus, r,égulières et. plus fréquentes; mais,

à

en juger par les re-

gi!!t~~s,

il ne s'assembla que. quatre fois., et ses opérations.

r~ntJ:'èrent

d,IDS le domaine de la Direction tout,entière.

Ce dernier <;orps resta chargé j.usqu'en 1,8,16 ,sous la.

pJ'ésidence du Recteur, de

l'adminis~ration

de la BibliQ:"

thèq,ue. .

Qu lui rendit alors son ancianne

organisati~n,

qu'elle

~. çl?ns.ervé~,Jllsqu'à

l'année pJ:'ésente; eUe ellt à

Sil

t.ête,

'.~ . . . '" \ ... '~~

(12)

comme par le passé, les syndics scholarques, et elle se composa du Recteur de l'Académie, des doyens des quatre Facultés, du professeur de langues orientales sacrées, de ceux des membres de l'Académie qui en avaient fait partie à différens titres, d'un membre du Conseil municipal,

d~

quelques hommes de lettres et des bibliothécaires; elle se rassemblait à

la

Bibliothèque tous l-es trois mois; elle recevait les rapports des bibliothécaires, approuvait les dépenses faites ou les dépenses proposées et les, comptes d·u Recteur; eHe présentait au Conseil d'Etat les person- nes dont eHe estimait la coopération avantageuse; elle lui donnait son préavis sur les mesures à prendre pour le bien de l'etablissement, lorsque ces mesures

dépassaien~

sa compétence; enfin elle

veill~it

au maintien et à la

con~

servation de l'établissement. Ce coPps vient d'être recons- titué: le nombre de ses membres a été réduit à quinze;

mais ses attributions sont restées à peu près les mêmes.

La charge de Bibliothécaire fut confiée, dès l'an,..

née 1702-,

à

deux membres de la Compagnie acad-émique, élus par ce corps ,.et confirmés par le ConseiI-d:Etat; leurs fonctions consistaient à ouvrir la. Bibliothèque une fois par semaine, à tenirnote des ouvrages prêtés et de ceux qui entraient dans l'établissement par achat ou par dôn., à introduire les étrangers qui désiraient visitel'la Biblio\""

thèque, et à assister aux séànces de la Direction. Ils n'a-

vaient pour traitement qu'un logement voisin de la Biblio-

thèque.' On leur associa quelquefois d'habiles bibliogra-

J?hes ou

~!ancien~

collègues, avec le titre de bibliothécaires

honoraires: tels fllrent"Abàuzit et Senebier. Souvent il

fut question d-e cr~er des s~us~bib1iothécaires, et de choi-

sir pour cette

p~ace des jeunes gens instruits, qui, pour

une rétribution modique, 'auraient secqndé les bibliothé-

çaires dans leurs foncÙons,' ~t se s~raient préparés à les

(13)

VUI

remplacer un jour; IIlIlis l'institution de cette plaœa'a jamais eu lieu,

et

les sà~iœs

/fo'OD.

en auendaitont été rendus à différentes époques par de jeulles ministres, par ,des avocats ou par des

hQ~es

de lettres de boulle vo-

~onté.

Les aidespi'oprement dits de 1<1

Bihliot~èqüC D'~i~nt

pas pris -dans la dasse des hommes letués; car Di les dé- Ülils de leur charge, ni la modicité de leur salaire ( 1, 2, 4- louili. par an) n'admeuaient la possibilité d'un pareil choix; qn sentait cependant le besoin d'un empluyé in- termédiaire entre ces aides et les bibliothécaires, et c'eit

~e

vide qu'on voulut çombler, en 1807, par la création d'une nouvelle place, cloude titulll,ire reçut un traiœrnent annuel de 10 IOUL$.

L'admisr.ion régulière du public dans la Bibliothèque D'avai.t lieu que le mardi de chaque semaine, et l'on claï, convenir que les. précautions prises pour la conservatiou de rétablissement furent d'abord excessives, et durent (.»Iil.trihuer à en restreindre beaucoup l'usage.

Il

est vrai que les liV'res qui formaient le fonds de la Bib.liolhèque n:étaientrien moins que populaires; toutefois les cefu.

d'ouvrages savans faits

à

des honunes très· capables. d'en profiter, et qui demeuraient soit à Genève soit dans les pays voisins, ne sont pas sans exemple dans

Jesregj~tres

de Ja Direction. Vers la fin dn siècle dernier

2

ks acquisi- tions nouv.elleseurent pIns souvent pour but d.e satisfaire

!lu" demandes du commun des leeteurs, .et le nomhre de çeuxqui fréqueutaient la Bibliothèque en fut naturelle- ment augmenté. En 1813,_ Q. aS&igna le samedi

l

de 10 heures.à midi, aux gens de lettres 'lui désiraient consulter

4.es· ouvragei" prendxe des notes

Olt

des 'Copies; mais peu de personnes,je crois, ont f;,tit usage de cette faculté.

:{!:nl820,M. le professeur PU/:l:t;ari fit, dans le Conseil re-

(14)

Jl[

pc:'ésentatif, uue proposition tendant à ce que la Biblio ..

thèqlle filt plus souvent ouverte ,m public. Le Conseil d'Etat prit cette demande en sérieuse considération, et dès l'année suivante, il fit insérer dans le budget muni':

cipal, parmi les dépenses ordina,.ires, une somme de 7,000 florins en faveur de la Bibliothèque, sur lesquels 4,000 étaient destinés à en faciliter l'accès. La Direction porta à trois par semaine le nombre des jours d'ouver ..

ture, et l'un de ses membres, aussi éclairé que généreux, consacra une somme de 30 louis à couvrir les premiers frais d'ameublement et de réparations. Cette mesure n'a

~ependant

pas proquit tout le bien qu'on devait en at- tendre: le nombre des travaiHeurs a été peu considéra- ble, et en général ils étaient trop jeunes pour tirer pani du précieux trésor qui se trouvait à leur disposition.

Peut·être manquait-il encore quelques-unes des

(:ondi~

tions nécessaires à la réuss.ite d'un essai semblable;

c'est

ce que je tenterai d'indiquer plus bas.

Les revenus de la Bibliothèque publique ne se compQ-

$Rient dans l'origine que de dons, de legs et autres grati-

fic~ltions

peu

réguli~res

et tres-inœrtaines; le seul ac- çroissement dont elle fI'It assurée provenait de l'engage- ment pris par les libraires de lui remettl'e, deux exem- plaires des

o~vrages

qu'ils publiaient, engagement qui, fut plus tard converti en ()MigMion, et auquel ils

n'a-

vaient pas été fidèles, puisque l'arrêt du Conseil

d~

SC) mai 1668 eIigea qu'ils donoasseDt même les

~xem­

p'aires de t()us les lines qu'ii&, ava.ient iqrprimés d.epIlis trente ans. '

Lorsqu'il fut questio1'l).

~

1699, de transféru ta Bi·

hliothèque dans un autre local, de l'ouvrir au public,

et

d'en favoriser les

développeIDens,d~uDe

manière p.us ac-

tive, le Con_l arrêta, \\le

1005

ccvx qui aeraien1:

TeçUS

(15)

F,uiFACIl.

bourgeois donneraient

il

l'avenir 10, écus.

à

la Biblio,+

thèque.

En 1704, en 1710 et en 1721, les membres élus pour faire partie du Conseil des Deux-Cents, au nombré de 32, 37 et 40, s'engagèrent à donner ch!lcun 2 louis d'or àla Bihliothèque.

En 1754, on imposa aux individus qui obtenaient le droit d'habitation une contribution de 15 florins pour l(!

~IJême

établissement.

En, 1718, le Recteur ouvrit une souscription, par la.

quelle on s'engageait à donner

à

la Bihliothèque, pendant cinq années consécutives, une. certaine somme, que l'on fixait soi-même une fois pour toutes. La même ressource fut proposée en 1751, mais elle ne fut pas mise à exécu- tion; il en fut de même de celle d'une loterie suggérée en 1777.

La Direction pria souvent le Conseil de rappeler aux notaires qu'ils devaient recommander la Bibliothèque aux testateurs; et en effet il est souvent fait mention dans les registres de legs plus o.u moins considérables. Les dons en argent furent aussi assez nombreux au commencement du

XVIIIe

siècle.

La Bibliothèque avait une part dans les immatricula- tions; celles des étudians de droit en particulier devaien

t

être uniquement consacrées à l'acha.t d,eslivres de

juri&~

prudence.

Enfin, toutes les fois qu'il s'agissait de réparations J\

faire, ou d'acquisitions qui n'avaient pas pour objet le fonds même de l'établissement, la Direction s'adressait aQ.

Conseil d'Etat, et eIl obtenait des subventions suffisantes pour lui permettre d'effectuer ses projets., sans. nuire il l'achat des livres, médailles, etc.

On v.oitpar ce, q.ui précède qIJe les, revenus de.la Bi'7

(16)

PRÉFACr,.:

l>liothèque n'étaient point réguliers, et dépendaient en grande partie de la générosité des nationaux et des étrangers.

Lorsque la Direction dut remettre

à

la Société Écono- mique la caisse de la Bibliothèque, la somme qui s', trouvait, soit en espèces, soit en, titres, s'éleva à 100,074 florins 10 sous, et dès lors cette Société a payé

à rét~­

blissement une rente annuelle de 3,000 florins.

L'Académie verse aussi, depuis une dixaine d'années;

800 florins dans la caisse de la Bibliothèque, pour re- présenter la part qui revient

à

cet établissement dans les imma triculations des étudians.

Enfin, quand on augmenta le nombre des jours d'ou- verture de la Bibliothèque, en 1821, le gouvernement, en faisant porter sur le budget une somme de 7,000 florin.s, décida qu'on devait en consacrer 3,000

à

l'achat de nou- veaux livres.

En conséquence, Jes revenus fixes de la Bibliothèque s'élèvent en tout

à

10,800 fl., dont 4,800 sont consacrés au traitement des fonctionnaires et employés, aux re- liures, aux frais de chauffage, etc., et les 6,000' restant,

à

l'achat de nouveaux livres, à la continuation des jour- naux, collections académiques, etc,

Outre ces revenus fixes, la Bihliothèqu.e reçoit quel-, quefois des legs, qui prouvent rintérêt que l'on porte encore à cet établissement dans les anciennes familles; et des dons volontaires de la p.art· des personnes qui obtien- nent le droit de cité. Ce dèrnierrevenu a produit jusqu'à 1,265 fL en 1829; mais l'année dernière il ne s'est élevé qu'à 125 fi. Cependant le nombre des nouveaux bourgeois de la ville a été de 23 en 1833, et de 2lseulement en l8'29. Espérons que ce déficit n'est qu'accidentel, et

~u"unancien

usage qui futto\ljours si avantageux pqur..

(17)

la Bibliothèque,

et

qui constate eu quelque sorle le droit de chaque citoyen à ce précieux dépôt, ne tombera pu en désuétude.

Lorsque la Bibli01hilque fut transférée, en 1702

J

dans le local qu'elle

occu~

actuellement, le nombre des va,..

lumes dont elle se. composait,

s'~leyait

à 3,l}03, dont 1,485 iu·folo, 719 in-4°, et 1,299 in, 8°,

et ~Iutres

petits formats. En 1711, un recensement nouveau Jonna pour résultat un total de

~,37

4 volumes; savoir: 2,535 in.folo;

1,402 in-4°, et 2,437 in-8°, in.12°;etc. En 172Q, ce nom- bre fut porté à 7,028 volumes. Dès lors les registres de la Direction ne font plus mention d'aucun recensement exact; mais l'accroissement continua sa marche d'une manière assez uniforme,

et)

le n?mbre des volumes s'élèvlt aujourd'hui à 31,000.

La Direction avait l'œil ouvert

S"I;

les principaux

o~

vrages qui se publiaient en France, en Hollande ou en.

Italie; elle faisait, pour se les. procurel:, des démarehes instantes et assidues;. elle les obtenait souvent à des,.

conditions favorables, et même ph16 d'une fois elle

pro~.

vaqua des offres généreuses qu'elle accueillit ave4 empressement

e\

reconnaissance. C'est ainsi que DQtfC Bibliothèque, bieD que peu considéral.>le) est cependant pourvue d'un grand nombre,d'ou.vrages importans, et de

la plupart de ces belles collections historiques, qui

SQIlC au-d~li~u5

de

la

portée des particuliers, et où sont

~~

semblées

l~s

sources où doit puiser quiconque veut étu- dier avec soin certames branches de

l'àistoi~e J

de la liué-

~.ture

et des

.$C~llCes.

En général:, OD doit l'iroOunaî.tre que- rachat des.liv:res a été dirigé, pendant.

la

durée du xvm

e ..

siècle, avet heaucPllp

4'intetligence~

avec un tact

relllar~

CJuable .RI leclloix des ouvrages

eL

dea édi.üons •.

C!,\

~'aprè&·~ 1'~'i~ ~Ui,fllraisse.nc très~ju5t.

SUr

la.,,~

(18)

sut

ture des livres qui doivent faire partie d'uné Bibliothèque publique.

Tout en appréciant à leur juste valeur les beaux ma- nuscrits et les éditions rares et curieuses du XVme siècle, qui .étaient donnés à l'établissement par de généreux bienfaiteurs, la Direction s'abstint de consacrer des sOm- mes considérables à l'acquisition de pareils trésors, et donna ainsi

1 à.

notre Avis, une nouvelle preuve de son bon jugement. Permis, louable même à de grands états de sauver àu naufrage ces restes précieux de l'anti- quité et du moyen-âge; ces premiers essais d'un art qui a tant contribué aux progrès des sciences; mais tenter de les imiter exigerait de la part d'une république des sacri- lices hors de proportion avec ses ressources et ses vérita- bles besoins.

Outre les livres, la Bibliothèque contenait aussi des médailles, des antiquités, quelques instrumens de physi- que et d'astronomie, des ohjets à 'histoire naturelle, les chefs.d'muvre des maîtres charpentiers, menuisiers, etc., àes tableaux, des portraits, et quelques autres curiosités.

En effet, c'était le seul établissement où l'on pùt dépose:t' les objets qui intéressaient l'histoire, les sciences et les arts libéraux ou mécaniques; et Genève a toujours compté parmi ceux de ses citoyens que diverses circons- tances appellent à visiter les pays étrangers, des hommes éclairés et jaloux de 1 ui prouver que; malgré leur éloigne ..

ment, elle est constamment présente à leur pensée. Ce- pendant la Direction considéra toujours ces richesses-là comme des accessoires; elle ne s'efforça point de les aug- menter, si ce n'est les médailles, dont elie devait accroître la collection; et lorsque l'on fonda le musée à'histoire mturelle et celui des antiques, elle consentit à la

transla~

tion des objets qll'elle pouvait céder, sans renonce:t' au

(19)

droit de les revendiquer si les circonstances lui eh f<ii.;.

,aient un devoir.

Ellë serait bien IOrigue la liste des pèrsonnes dont les .noms sont consignés

SUr

nos registres avec le titre de bienfaiteurs de la Bibliothèque; et l'énoncé des beaux oüvrag-es, des grandes collections, des différens objèts hre's et précieux; des sommes même dont ils ont enrichi cet étahlissement, prouverait suffisamment combien il inspirait d'intérêt aux nationaux et aux étrangers. Les limites de cette notice ne nous permettebt pas d'entrer à cet égard dans de longs détails; mais, parmi ces noms il 'en

e~t

qui sbnt tellement attachés à ln Biblidthêque,

qu'il n'est pas possible de les passer sous silence.

A leur tête, nous devons placer celui de Bonnivard, à

qui la Bibliothèque doit la plupart de ses plus précieuses 'ëditions

du

XV

e

siècle, telles que le Sairit-Augustin de la Cité de Dieu, de 1468, l'Apulée de 1469, le Suétone de 1470, le Lactatlce de la même aimée, le Speculum vitœ

IlUmaiûe

de 1473, l'Ammien Marcellin de 1474, etc. ;

il

lui légua aussi ses Ii1aÏluscrits, parmi lesquels sé trouve t:elui de sès Chroniques.

Nous recommandons ensuite à la reconnaissance de nos cori citoyens Ainédée Lullin, professeur d'histoire ecclésiastique, qui, de son vivant, donna à la Bihliothè- que les tahlettes de cire de Philippe. le-Bel

~

les Sermons de Saint-Augustin, manuscrit sur papyrus et parchemin;

les Offices de Cicéron de 1465 et 1466, imprimés sut vé- lin,

ètë. j

et qui lui légua sa bibliothèque, composée prin- cipalement d'ouvrages relatifs à l'histoire ecclésiastique;

'ses manuscrits provenant de la célèbre collection de Pe-

tau, dont Une autre partie avait été acqiIise par la reine

Christinè, et donnée par elle au Vatican, et enfin uné

,omme d'argent destinéè à payer les réparations

néces~

(20)

·tâirès pour loge'r cette grande augmeIitlliion dé ri.!.

chesses.

Le peintre Jaques-Antoine Arlaud, qui avait été lippelé en 11'42 à faire parti'e de la Direction, mourut l'année suivante en donnant à la Bibliothèque plusieurs

m~aaiHes

en or et en argent, -de beaux tableaux, d''amples

recu~ils

d'estampes) et un certain nombre de livres de prix.

Le médecin Théodore Tronchin fit

à

la Bibliothèquè un do·n Bien précie'ux en y déposant un des huit exem- plaires connus de la seconde édition flamande du Specu- lum lwmanœsalvationis ; il donna encore d'autres preu:"

ves de l'intérêt qu'il portait à cet établissement, et lui procura en particulier le Catalogue des livres et des ma- nuscrits de la Bibliothèque royale de Paris.

C'ést au lord Stanhope que tious devons ces belles édi- tions des principaux auteurs anglais, tels que Pope;

Milton, Boyle, Locke, Bacon, Addison, Swift, Cook, etc. *

qui ornent les rayons de la Bibliothèque puhlique.

Enfin, si pendant la réunion de Genève à la France, la Bibliothèque a dû, sur la demande de Chaptal, alors ministre de l'intérieur, céder à l'école de médecine de Montpellier, deux manuscrits, dont l'un contenait les œuvres de chirurgie d'Abulcnsis, traduit de l'arabe en languedocien, et l'autre, intitulé Miscellanées, l'enfer";' mait des expériences sur le sang, écrites de même en languedocien; d'un autre côté, elle a eu part à des dis- tributitms d'ouvrages de prix, imprimés en tout ou en partie aux frais du gouvernement français; tels que les Chênes de l'Amérique, par Michaux, les Arbres et arbustes de Duhamel, les Plantes du jardin de Celz, Paris et ses monurilens, l'Art de bâtir de Rondelet, les Antiquités de Pompeia, par Piranesi, etc., etc. En outre; M. CapeHe;

préfet, fit offrir

à

la Dirèction, en 1 S 11, de faire un choix

(21)

"VI NlÉFA,(lIl.

pa.fmi des livres qui se trouvaient dans une salle de la mairie de Bonneville, et il en résulta pour notre collec·

tion plusieurs acquisitions importantes; entre a,utres des ouvrages de Boccace, un nouvel exemplaire du Catho- liean,

et

d'autres livres rares

et

précieux.

Parmi les personnes qui, en qualité de membres de '- Direction ou comme bibliothécaires, ont contribué pai' leur activité, leur zèle, leurs travaux scienti.fiques ou lit- téraires, à faire connaître et prospérer la Bibliothèque Je Geflève, nous devons mentionner plus particulièrement Jean-Alphonse Turrettini, Abauzit, Baulacre, Gahriel Cramer et surtout Senehier_

J.-A. Turrettini, qui était recteur lors de l'ouvertuJ'6 de la Bibliothèque, influa beaucoup par ses conseils sur la sagesse des l'èglemens qui furent faits alon;; ses profondes connaissances dans l'histoire littéraire dirigèrent admira- blement l'emploi des sommes considérables qu'on rece- vait chaque jour, et

son

activité soutenue,

,sa

'Vaste cor- res.poBdance, le besoin qu'il éprouvait de se maintenir au niveau des progrès de la science, furetlt pour la Biblio- thèque publique en particulier une source de vie et d'ae- cfoissemens rapides.

Le

sav.ant et modeste

Abau~it,

qui avait étudié avec tant de fruit presque toutes les branches des connaÎssan- ees humaiseB, ne voulut

~(!cepter

que le titre de biblio- thécaire hOlloraire, wn de conserver toute son

illclépen~

dance,

:et

rendit

efl

cette qualité à la Direction de pré- cieux servioes; il déchiffra un grüd nombre qe manus·

cf'iu qui ont rapport à l'histoire de Genève, et fit des utraits fortoomplets des ouvrages qui se rapportent de

pre. ou de IQin à cettehistQire. Ces extraits sont déposés dans la Bibliothèque 'Publique.

LéoDardBaulacre fut u.n des bibliothécaire!! qui s'ap·

(22)

PRÉF.lCK.

pJiquèrent Je plus à étudier le précieux dépût qui lui était confié: il fit connaître aux savans et au public les amé- liorations successives oont la Bibliothèque fut l'objet

1

les

acqui~itions

précieuses 'qu'elle faisait, et les curiosités littéraires, bibliographiques ou archéologiques qu'elle l'enfermait. On trouve dans les journaux du temps des dissertations savantes de Baulacre sur quelques-u'ns de nos manuscrits , sur les éditions du XV" siècle, et en particulier sur les premiers ouvrages impl'imés à Ge- nève.

Les tahlettes de cire données par Amédée Lullin, qui contiennent les comptes de Philippe-le-Bel pour les six derniers mois de 1308, et qui provenaient de la biblio- thèque du savant Alexandre Petau, piquèrent la curiosité de Gabriel Cramer; il voulut les déchiffrer, et, par un travail qui exigeait à la fois beaucoup de patience, une attention soutenue et des connaissances assez rares sur la' paléographie et la basse latinité, il parvint à en prendre une copie dont l'exactitude et la netteté excitent l'admi- ration de tous ceux qui, par la vue de ces

tablett~s

mêmes, peuvent apprécier les difficultés d'une pareille entreprise.

Enfin, 1\'1. Senebier a rendu

à

notre Bibliothèque pu- blique des services de toute espèce: il l'a enrichie, de son vivant, d'un très-grand nombre d'ouvrages et de journaux,

ét

lui a légué une partie de sa propre bibliothèque; il a exercé pendant plusieurs années la charge de bibliothé- caire actif, et a continué d'aider la Direction de ses lu- mières avec le titre de hihliothéeaire honoraire; il a tra- vaillé, de concert avec M. Diodati, au catalogue des livres dont on fait encore usage actuellement; il a dressé un catalogue particulier des ouvrages rares et des éditions anciennes; il a publié un catalogue des manuscrits de la

a

(23)

ltVUI

Biblioth~que,

qui

~

fait connaître au monde littéraire

no~

richesses en ce genre, et qui a exigé de lui des recher- ches aussi longues que pénibles dans une branche d'étll- del\ qui n'était pas cellli' pour laqueUe il se sentait le plus d'entraînement; enfin il a publié son Histoire littéraire de Genève, qui est à plusieurs égards

U.D

guiqe précieux pour les recherches qu'on est appelé à faire dans notre Bibliothèque publique, relativement aux

productio~s

des hommes célèbres qui doivent s'y trouver, soit imprimées, soit manuscrites.

Avant la translation de la Bibliothèque dans le local qu'elle occupe actuellement, on faisait de temps à autre l'inventaire des livres qu'elle contenait; et lorsque cet inventaire se trouvait trop surchargé, on en prenait une nouvelle copie; ce travail était peu considérable, vu le petit nombre des ouvrages qui

y ~taient

inscrits. A l'épo- que de cette translation, un nouvel inventaire fut jugé nécessaire, et les titres d.es livres

y

furent transcrits dans un ordre méthodique. Ce travail, exécut.é par le profes- seur Minutoli, a suffi, à la rigueur, aux besoins de la Bi- bliothèque jusqu'en 1773; les ouvrages nouvellement acquis étaient enregistrés à leur date sur le livre des dons et entréesj et transcrits de temps, à autre sur le catalogue méthodique; mais celui-ci n'allait point de répertoire al- phabétique, en sorte que la recherche des livres devait présenter assez de difficultés, et demandait l'action im- médiate des bibliothécaires.

Cependant les

~cçroiss.emens

de la. Bibliothèque, la

marche progressive des sçiences et des arts, les dévelop-

pemens que prenaient certaines branches des connais-

sances humaines, rendaietU de jour en jour plus insuffi-

sante la classification adoptée, et faisaient sentir toujours

plus vivement. le bClloin d'un Qrdre

IJlÏe\l~

raÏ,&pDQé (lt

(24)

P.~AC~. ~lX

plus complet, en un mot, la nécessité d'entreprendre le travail d'un nouveau catalogue. On profita donc de

l'he~reuse

circonstance qui appelait

à

la place de biblio- thécllires deux hommes dans la force de l'âge, aussi sa- vans

q~e

dévoués, pour leur confier cette tâche difficile et importante.

MM. Diodati et Senehier se mirent

à

l' œuvre avec cou- rage; ils tracèrent Un tableau des connaissances

hu~ines

'lui fait le plus grand honneur

à

l'étendue de leur savoir, et classèrent, :\ussi bien qu'ils le purent, tous les livres de la J3ibliothèque dans les divisions qu'ils avaient établies

à pl'iO,l'i,

et d'après un plan plus logique q\le pratique.

Cette classification fut

à

la fois matérielle et intellectuelle;

c'est-à-dire que l'ordre des livres sur les rayons fut con- forme à celui qu'occupaient leurs titres sur le catalogue.

Un travail aussi considérable et entrepris par des hommes qui ne pouvaient

y

consacrer qu'une partie de leur temps, dura près de dix années, et contribua beaucoup à établir et

à

maintenir dans Ja Bibliothèque un ordre que l'ac- croissement pe ses richesses rendait tous les jours plus nécessaire.

En 1792, M. Senehier propos.a d'ajouter

à

ce catalogue un répertoire

alphabétiq~le,

qui facilita émine:q\ment les recherches et l'usage de l'établissement.

Enfin eil t 807, tous les livres de la Bibliothèque furent numérotés par les soins de MM. Le Cointe et Martin fils

l

et leurs numéros trans.crits

à

côté de lems titres sur Je cataloglie, en sorte que la

pl~ce

en

fut

déterminée d'que manière précise, et que

l'inve~taire

put eu être fait plus sûrement et plus rapidement.

Toutes ces amélior~tions éÛlient en raPPQrt avec les

besoins de l'époque où elles avaient lieu, et elles ont

même précédé

à

cerçaiqs égard~ celles dont les 'Hltr~

(25)

xx PftÉUGI.

bibliothèques de la Suisse étaient l'objet; mais le redou- blement d'activité qui s'est fait sentir de nos jours dans les études historiques, littéra.ires et scientifiques, ne tarda pas à laisser bien loin derrière lui notre Bibliothèque pu- blique; le besoin de la pulllicité, conséquence de ce mouvement et de la vie politique, dut être promptement satisfait et donna naissance, en 1818,

à

la Société de Lecture. Cet établissement, bien que particulier, réussit bientôt, par la libéralité de son institution, l'abondance des secours qu'il offrait, la commodité avec laquelle on en pouvait faire usage,

à

attirer presque exclusivement l'attention et l'intérêt des savans, des hommes de lettres, et des étrangers qui y étaient admis. D'un autre côté, le dépôt des objets d'art, d'histoire naturelle et d'antiquités qui se faisait

à

la Bibliothèque, ne fut plus jugé suffisant, ni approprié au but de cet établissement, et l'on fonda un cabinet de physique et de chimie, des musées d'histoire naturelle, des antiques, de peinture et de sculpture, auxquels furent dès lors adressés les dons que les citoyens et les étrangers faisaient autrefois

à

la Bibliothèque pu- blique.

Cependant la Bibliothèque était un établissement d'un trop grand prix, et d'une utilité trop incontestable danS une ville où le goût de l'instruction est si généralement répandu, pour que les divers corps de l'administration ne sentissent pas enfin que c'était pour eux un devoir de s'occuper des moyens de faire participer cet ancien pa- trimoine des Genevois aux avantages que toutes nos nou- velles institutions retirent chaque jour de la prospérité natiollale. Ils se sont occupés, comme nous l'avons déjà dit ci-dessus, du choix d'1.\n nouveau local; ils ont assigné sur le budget municipal une somme annuelle pour aug- menter le nombre des jours d'ouverture, et multiplier lei

(26)

XXI

acquisitioni; enfin, comme la première condition qu"il faut remplir pour faciliter l'usage d'une Bibliothèque est de faire connaître à ceux qui la fréquentent les secours qu'elle peut leur fournir, ils ont accordé les fonds né- cessaires pour couvrir les frais d'impression du catalo- gue qui est publié aujourd'hui.

Comme dans l'origine plusieurs personnes out pris part à ce travail que rai été chargé de terminer, et que la manière dont il a été exécuté doit influer, jusqu'à un certain point, sur le jugement qu'on en pourra porter, je crois convenahle d'entrer à cet égard dans quelques dé- tails, et de fixer avec une certaine précision la part de chacun dans ceUeœuvre.

Dès l'année 1819, M. le professeur De Candolle pm- posa à la Direction de la Bibliothèque de. s'occuper de la convenance et des moyens d'en imprimer le catalogue.

Cette idée fut accueillie avec l'attention qu'elle méritait, et la Direction en examÎna plusieurs fois les avantages et Uopportunité; une commission fut nommée pour pré pa,..

rer.les moyens d'exécution; mais elle reconnut bientôt que le Catalogue,. tel qu'il était, ne pouvait pas

~tre

mis sous presse; que l'ordre méthodique n'était pas assez simple ni assez usuel; que les ouvrages qui y avaient été ins ...

crits suc.essivement n'êtaient pas hien classés ,etc. En conséqllence, avant d'imprimer le Catalogue de la Bi ....

bliothèqpe, il fallait le refaire, et la tàche se trouvait ajnsi tellement augmentée, que 1'on y. renonça. .

POU(.1.e

moment.

En 1825, la Direction s'étant rec.rutée de quelques

l;I1embres, M, De. Candolle. renouvela sa proposition, at

traça un plan de travail qui, par sa clartè et sa simplicité,

engagea facileQlent à se mettre

à

l'œuvre. Il consistait à

c.~arger

ceux desmemhres de la. Direction qqi.

avai~nt. d~

(27)

loisir et tIe là bonne volonté, ainsi 'lue les mernbres

d~

}, AC'..ldérni'e qui voudraient bien yconsehttr ,d'è 'trans ....

'Crire sur des cartes, d'après un modète unlfo'rme, les li'tTes des ouvrages qui se trouvaient dans la divisl'Ql'l 'diè l'a

B~bliothèque

sur laquelle chacun des (l'onaho\<al:èurs avait le plus de connaissances. Ce premier

travailâ'cheV'~,

on devait distrihuer ces

cart~s

d'après un ordre métho'di- que 'qui se rapprochât de 'Ceux qui sont a'doptés 'd'àns la Iptupa'l't des bibliothèques publiques, fairc èbpier 'Cés cartes dans l'ordre admis,

~t

livrerçetté 'copie à

t'im~

l'ressïon.

Oh se mît

à

l'œuvre avec ardeur: MM. les professeurs, Prevost, De Candolle, Picot, Choisy, Gautier, De la

Rivt> fils, Pascalis et Mu nier , MM. 'es

bi~'Îothêéa,res

Bourrit et Diodati , M. Favre Bertrand et moi,

~omme

~embres

de la DirectlQn, MM. Rilliet ,Béunt

ètTb~

~in,

alors étudians en théologre, firent te prem.ier tra- w.il

~

la transcription des tîtressur leS ca'rtes, et bette parti'é dé l'ouvrage était

~

peu pres à'èhevé'e au b'Oü't de deux ans.

~a ~coJ'lde

opération, qui consistait à ranger

ces cartes dans un ordre méthodf'que, fut eO'l'ld'nite aVec

~oins

d'activité; 'et co:rmne elle dèvait êtte soumise à one certaine règle, afin decol'lsel'ver, aubl'nt que posslblè,

~e

l'uniformité dans l''ensemblè ,oh 'senti'!: 13, conveIiance

~e

confier à une seule pèrsonne 1à diredfun du 1:tBvài',

'et

c'est alots, en 1831,que j'ai été àppetéà .a plà'ce de Bi ...

~li()thécaite

honoraire,

av~

le mand,llt 'spéëià'd'à'cM#'er

le nouveau catalogue.

Je ne tard:n pas

à

reconl'laîtt'è

qu~

la transcription 'tles titres avait été faite d'ù'l'le ma'nrereas8e'z différen<tèpà'r

lês

divers~

personnes qùi s'en étaient oê'eupées :' iJe's

'UtI~

étaient fott abrégés, les autres

aSsez f1é~és;

tliil'fô't

on avait eu éga'l'd à certàines indieatibn5; t.aI'lVit 'On,

(28)

iiuincs. XXIiI

lés avait négligées; en un mot, malgré les précautiot1s prises, l'uniformité qui

élit

requisë dans un ouvrage de ce genre, ne s'y trôtivait qu'à un degré assez faible.

Dans cet état de choses, je dus choisir entre deux. par- tis: ou recommencer toute la besogne et prendre sur moi seul la responsabilité dé l'ouvrage, au risque d'y consacrer beaucoup plus de tèmps, et de différer ainsi de deux où trois ans la publiêation du Catalogue, ou reprendre le trâvllil au point où il était resté, et l'achever aussi promptement que possible, en cherchant

à

rétablir autant qu'il était en moi, àvec le secours de bons ouvra- ges bibliographiques et par de fréquentes vériiîcations, cette régularité si néct'ssaire. J'adoptai ce dernier plan, et je poursuivis la marche tracée dès le commence""

ment.

Il s'agissait d'abord de compléter la transcription des

titres sur les cartes, et en particu lier ceux de toutes les

dissertations, thèses, brochures ou autres opuscules,

reliés ensemble et sans titre commun. Il fallut ensuite

procéder à la classification inéthodiclilè de toutes les

caries, et pour cet effet fai da recourir aux lumières et à

la complaisance deM.le pasteur et bibliothécaire Diodâti

pour la théologie proprement dite; de M. le professeitr

Qdier pour la jurisprudence; de M. le professeur Gautie'r

pour lés sdences physÎquês et mathématr(Iues; de M. le

professeur De Candolle pour l'histoire naturelle; de

MM. les docteurs Prevost et Lombard pour les sciences

médicales; dé M. te ptofesseur Picot pour la géographie,

la statistique et les voyages, et de M. Fa.vre·Bertrand pour

l'hIstoire et les antiqttités. J'ai classé Rmi-même les ou-

vragés relatifs à la critique L'ibliql1ë, à la pattistiqtie,

à

la

mythologie,

à

la: philos'Ophie,

à

ta téctluologie, aux beaux-

arts, il. la littérature,

à

r'histoi're littéJ\aire, à J'histoire

(29)

;XXIY PRÉFACE.

er:clésiastique, les collections académiques et les journaux, et j'ai revu avec soin, tant sous Je rapport bibliographi- que, que pour l'observation de quelques règles générales que je m'étais imposées, les cartes classées par mes colla- borateurs.

Afin de ne pas retarder trop long-temps l'impression J1u Catalogue, terme de tous ces traval,lx, je proposai

à

la Direction de la commencer aussitôt que la première divi- sion serait prête, et de conduire pour ainsi dire de front les trois opérations de la classification, de la copie et de l'impression. Ce plan fut adopté; et c'est à l'activité qui

~

été la suite de cetteaccumu]ation de travail, et de la nécessité Je fournir régulièrement de

l~

copie aux impri-

~neurs)

que l'on doit la promptitude avec laquelle l'ou- vrage a été terminé.

Il en est sans Joute résulté quelques

frreurs, quelques omissions de titres qui ont dil être en-

$uite placés dans des divi.:;ions auxquelles ils

apparten;tie~t

moins directement; mais aussi on en a évité un certain nombre flll! sont causées pnr des lenteurs et des in.terrup.- lions dan,s un travail de ce genre.

A

ce

Catalogue méthodique, j'ai ajouté une table al,- phabétique des noms d'auteurs, où j'ai indiqué en abrégé le titre de chaque ouvrage, afin de faciliter

l~s

recher- ches et cl 'épargner aux: lecteurs la peine de consulter

le

Catalogue

à

chaque numéro, pour s'assurer si ce numérQ répond à r ouvrage qu'ils clJ.erchent. Cette tl\ble e$t suivie de celle des anonymes.

Dans

~out

ce qui conçerne la copie, la correction des épreuves, la confection de la table alphabétique., j'!li

eU

ponr aide, avec l'assentiment de la Direction,

M. R

Pa.u-

tex;

et je me fais un devoir delui exprimer ici ma recon- 'Paissance pour Je zèle soutenu, l'applicatiol) et l'cll1,pres",

~qnel)t

qllïl a mis

à

mc

5~c.ondel.'.

(30)

J'avais aussi l'intention de donner à part un tableau chronologique de nos éditions du XYo siècle, et d'entrer dans quelques détails à l'égard de celles qui sont peu connues des bibliographes, et sur lesquelles j'avais quel- que chose de nouveau à dire; mais j'ai dtl ajourner l'exé- cution de ce projet, parce qu'elle aurait exigé de moi des recherches qui, pour être complètes, auraient retardé long-temps encore la publication du Catalogue.

Maintenant que je touche au terme d'une tâche dont je m'honore d';lvoir été chargé, et dans l'accomplissement de laquelle j'ai cherché à mettre autant de soin et d'acti- vité que j'en suis capable, qu'il me soit permis de faire

c~>Dnaître

les motifs qui m'ont engagé à l'entreprendre et l'espoir qui m'a soutenu pendant toute la durée de son

~xécution.

Ce Catalogue me paraît destiné à faire appré-

~ier,

comme elle le mérite, cette Bibliothèque, à l'éta- blissement et au développement de laquelle nos ancê- tres ont mis un si grand intérêt, et par conséquent à soutenir, à ranimer Jl1ême cet intérêt dans le public de nos jours et dans les corps dont dépend la véritable pros- périté de cette précieuse collection; il servira à montrer les ressources qu'elle présente à tous ceux qui veulent faire des recherches approfondies et consciencieuses, re- courir aux sources, et y puiser des connaissances exactes et solides, et non pas ces notions superficielles qu'on

n~

reçoit que de seconde o.u de troisième main lorsque l'on se contente d'étudier la plupart des ouvrages modernes.;

il fera naître chez tous ceux qui s'occupent, comme maî- tres ou comme élèves, des lettres, des arts ou des scien- res, la pensée et le désir de faire usage du précieux dé- pôt qui leur est ouvert, et leur épargnera de longues recherches ou des courses inutiles; il présentera aux per-

~pllnes

qni aiment la ll'lctureune gl'linde

quant~té d~

(31)

PlI.ÉF;lCIi:.

livres à la fois agréables et instructifs, et augmentera ainsi Je nombre de èeux qui fréquentent les salles de la Biblio- thèqùe; ènfin, il dévoilera aussi de nombreuses et d'im- portàntes lacunes, qui proviennent du développement que les sciences math~matiqllès et physiques, J'histoire naturelle, l'agriculture, la tnédecine , la technologie, etc., ont pris à une époque

de

Stagnation pour nos établisse- mens publics, époque dttrant laquelle on devait plutôt songer

à

conserver qu'à augmenter. Mais si j'en crois mes prèssetltimens, ces lacunes ne tarderont pas à se com~

blèT; on s'ertJpressera de réparer l'espèce d'oubli dont la Bibliothèque

a

eu à souffrir, tandis que les élablissemens nouveaux attiraient à eux seuls l'attention et la généro- sité des citoyens; et nous verrons se renouveler en sa fa- veur ces exemples de libéralité dont

elle

fut rûbjet dans

le siècle

dernrer, et dont le siècle présent a

déjà

été tant de fois témoin.

D'un autre côté; nous sommes

à

la veille d'une réforme dans l'administration

de

la Bihliothèqile et d'une révision générale de ses règlemens ; cat, en qualité d'étaJIlissement auxiliaire, la Bibliothèque publique doit avoir part aussi aux changemens qui résultent de la loi du ,27 janvier de çette année sur \a direction et l'inspection des établisse-

~ns d'instruction publique. Parmi les amliliorations auxquelles cette révision pourra donner lieu, je signale- rai les suivantes, comme celles qui

me

paraissent les plus

utiles:

1

0 Régler d'une manière plus précise

les

fenetions des bihliothécàires

et

de leurs aides; partager entre eux les

divers

travaux, de telle

faço'J que la

res{lonsabilité de chacun d'eul\: soit entière et bien distincte;

Disposer la salle d'étude de façon que les travailleurs

~e

soient

pas dérangés pilr l'entrée

et la

Sortie

des

per-

(32)

PRÉFACE. XXVII

sonnes qui viennent visiter l'établissement; placer dans cette salle,

pendan~

quelques semaines

~

les journaux littéraires et scientiEques auxquels la Bibliothèque est :tDonuée, les volumes

nouvellem~nt

publiés des collec- tions académiques et les ouvrages récens dont on fait l'acquisition;

3° Former une bibliothèque populaire, qui se compo-

serait de tous les ouvrages qui peuvent être mis en circu- lation, et qui sont le plus généralement demandés, tels que les journaux, les voyages, les mémoires, les livres d'histoire, les œuvres des auteurs célèhres;

N'accord~r que rarement, sous des conditions sé-

vères, et pour u.n temps assez court, la f<tcu!té de pren- dre

à

domicile les ouvrages qui ne feront pas partie de cette bibliothèque populaire;

5° En conséquence, ouvrir plus souvent encore et pen- dant plus long-temps la Bibliothèque en faveur de ceux qui voudront y travailler.

Sans doute ces réformps et bien d'autres encore s'éta- bliront comme d'elles-mêmes lors de la construction d'un nouveau lOCal pour la Bibliothèque; mais, d'une part, cette construction, quelque prochaine qu'elle soit, et sans tenir compte de toutes les chances de délai, exige que les livres restent encore quatre ou cinq ans au moins dans le local actuel; et pourquoi ajourner aussi Jong-temps des améliorations faciles et convenables? De l'autre, ne con- vient-il pas de faire en quelque sorte l'apprentissage d'un nouveau. mode de vivre, afin de profiter des leçons de l'eXpérience Jars de l'organisation définitive qui sera la conséquence de la translation des livres dans le nouveau local?

Tels sont les vœux que je forme pour le bien d'un

~tablissement

auquel je me suis toujours plus attaché à.

(33)

:XXVIII PRÉF4-CB.

mesure que je l'ai mieux connu; ils ont tous pour hut d'en augmenter l'utilité, de le rendre plus abordable et plus commode; car fl).i l'intime conviction que c'est la manière la plus efficace et la plus directe de lui procl,l- rel' tout le développement dont il est susceptible.

Ce 12 juillet 1834.

(34)

T.tBLE !IETHODIQUE. ,

THÉOLOGIE. 1

INTRODUCTION. id.

CRITIQUE BIBLIQUE.

Inlroduction. id.

Ancien Testament en hébreu. id.

Ancien Testament en grec. 5

Traductions de l'Ancien Testatnent. 6

Traductions des Psaumes. "[

Nouveau Testament. 10

Tradnctions du Nouveau Testament. 12

Bible complète. 16

Bibles polyglottes. 22

Introduction à l'étude de l'Ancien et du Nouveau

Testament. 23

Interprétation exégétique et critique des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. 25 Ouvrages généraux sur la Critique biblique. 28

Concordances. 30

Introduction à l'Ancien Testament. 31 Herméneutique et Critique de l'Ancien Testa.

inent. 32

Interprètes juifs et chaldéens. id.

Interprètes chrétiens. 33

Antiquités judaïques. 36

Herméneutique et Critique des livre, historiques de

l'Ancien Testament. 42

- des Hagiographes. 53

(35)

xxx

TABLE MÉTHODIQUE

'04"

Introduction au Nouveau Testament. 64 Commentaires sur le Nouveau Testament. 65 Herméneutique et Critique du Nouveau Testament. 66

Harmonies des Epangiles. 70

Herméneutique et Critique des [jpres historiques du

Noupeau .Testament. 72

- EpUres des Apôtres. 84

- Epttres de Saint Paul. 85

- Eptlres de Pierre, Jean, Jude et Jaques. 95

Commentaires sur l'Apociilypse. 96

Des livres Apocryphes. 98

PATRISTIQUE. 99

Introduction à l'étude des Pères. id.

Collections, Extraits et Fragm. d'ouvrages

des

Pères. 100 Pères grecs et latins rangés chronologiquement. 101

THÉOLOGIE APOLOGÉTIQUE; 109

THÉOLOGlE N4TURELLÈ. 120

DOGM4TIQUE. 125

Introduction. id.

Autorité de l'Ecriture-Sainte. 128

Existence et perfections de Dieu; 129

Trinité. 131

Création. 134

Proviùence. 135

Péché originel. 136

Vie et Mission de Jésus-Christ. 137

Rédemption, Justification, Satisfaction par J .-C. 139

Prédestination, Libre arhiu'e. 141

Grace, Justification, Foi. 143

Secours de Sanctification, E'criture, SaCremeD$. 147

Eglise. 150

Immortàlité de l'ame, jùgement, Vie

à

venir. id.

THÉOLOGIE SYMBOLIQUE. 153

THÉOLOGIE CATÉCHÉTIQUE. Hi5

ÉRISTIQUE. 158

Controverses entre les Caiholiques et les Protestan!. id.

(36)

nu CATALOGUa.

Poge.

Controverse particulière. 179

De l'Église, des Conciles et du Pape. id.

Sur l'Écriture-Sainte. 184

Sur les Sacremens , sur les autres objets du culte,

et sur le Ministère. 186

Sur le Culte des Saints et de la Yierge. 185

Sur le Purgatoire. 196

Controverses entre les Grecs et les autres Chrétiens. 197 Controverses des Catholiques entre eux. id.

Controverses des PI'otestans entre eux. 207 THÉOLOGIE IRÉNIQUE, Rapprochement des sec-

tes chrétiennes. 215

THÉOLOGIE MYSTIQUE, Quiétistes, Chili as tes ,

Quakers, Méthodistes, etc. 220

THÉOLOGIE MORALE ET ASCÉTIQUE. 222

THÉOLOGIE PASTORALE, Minir.tère, Culte pablic

et domestique. Cantiques. 285

ÉLOQUENCE DE LA CHAIRE. 243

Introduction. id.

Sermons. 244

OEUVRES DES THÉOLOGIENS. 257

MÉLANGES THÉOLOGIQUES. 263

THÉOLOGIE JUDAIQUE. 266

RELIGION MAHOMÉTANE. 269

MYTHOLOGIE, Religion des Grecs, des Rom.ains, des peuples du Nord, de l'Orient et du Midi. 270

JURISPRUDENCE. 274

INTRODUCTION. id.

Directions pour l'étnde du Droit. id.

Bibliothèques et Bibliographie du Droit. id.

Biographies des Jurisconsultes. 275

PHILOSOPHIE DU DROIT. id.

Origine des lois, leurs principes, eté. id.

'.J1Morie de la Législation. id.

:('héorie.

4u

Dr~it crimine~. 276

Du Droit n(J,weZ et dtts. g~.. 271

(37)

XXXII TÂDLB MiTHODIQUB

DROiT POLITIQUE E'I' INTERNATIONAL. 279

Droit politique proprement dit. id.

Droit de guerre et de paix. id.

Droit de souveraineté. 280

Traités divers. id.

Droit diplomatique. id,

Traités de paix. 281

DROIT ECCLÉSIASTIQUE; .282

Droit canonique. id.

Texte des lois canoniques, traités et commentaires. id.

Conciles et Synodes. 292

Droit ecclésiastique des Protestans. 295

DROIT MIXTE. 298

Traités de utroque jure. id.

DROIT ROMAIN. 299

Introduction au Droit romain. id.

Histoire du Droit romain, littérature et antiquités

juridiques. id.

Dictionnaires et Lexiques. 300

Droit avant Justinien. 301

Droit de Justinien. id.

Textes des différentes parties dil Corps de Droit,

sans gloses. id.

Institutes. id.

Digeste. id.

Code, NOl/elles, etc; 302

Ensemble des textes du Corps de Droit ou de plu-

sieurs de ses parties. id.

Glossateurs, Commentateurs, ou Abréviateurs du

corps de Droit; 303

Institutes. id.

Règles du Droit. 304

Pandectes. id.

Code et Novelles. 306

Commentateurs, Glossateurs, ou AbrévÎat.

tout le Corps de Droit, ou de plusieurs de ses paHies. 307 Traités généraux sur le Droit romain. 308

(38)

Polygraphes.

Traités spéciaux sur diverses matières du Droit romain.

Traités sur le Droit civil.

Traités de Droit militllire,jiscal, etc;

Droit criminel.

Ouvrages sur la pratique judiciaire et la procédure.

Antinomies et controverses.

Collections de traités spéciaux.-Trésors, etc;

Droit romain après Justinien.

Derniers temps de l'empire, Lois barbares.

Droit féodal, «de feudis. »

DROIT FRANÇAIS.

Droit français ancien.

Droit public de la France, et Institutes du Droit français.

Recueils d'Edits, Ordonn. royales, Commentaires.

Recueils des Coutumes, Statuts locaux et cotnméli- tateurs.

Recueils d'Arrêts, Jurisprudence.

Traités généraux sur le Droitfrançais.

Collections d'œuvres de Jurisconsultes.

Traités particuliers du Droit françaiS.

Droit civil.

Droits seigneur., féodaux et matières domaniales.

Droit criminel, et Droit mixte, civil et criminel.

Pratique judiciaire, Procédure et Notariat:

Plaidoyers et Mémoires.

Droit français moderne.

Bibliographie, Recueils de Jurisprudence, Recueils

de lois, etc. '

Droit constitutionnel.

Droit administratif.

Droit civil, Textes et commentaires;

Droit commercial.

Organisation judiciaire et Procédure ci"ifei Droit criminel et Médecine légale.

Plaidoyers et Mémoires,

il

Pagel

308

St2

id.

sn

318 id.

320 321 ,id.

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S22 323

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333 3S", id.

3S6 837

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339

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id.

S40

(39)

TABLE MÉTH,ODiQUE

DROIT ÉTR.1.i1iGER.

Droit allemand.

Droit anglais.

Droit sarde et italien.

Droit des autres nations.

DROIT HELVÉTIQUE.

Droit des autres cantons.

Droit de, Genève.

Avant 1798.

Depuis la Restauration.

SCIENCES ET ARTS.

Pages

340 id.

343 id.

346 3(7 id.

348 id.

id.

349

PHILOSOPHIE. id.

Introduction à l'étude de la Philosophie. id.

Histoire de la Philosophie. 351

Bibliothèques et Dictionnaires de Plu"losophie. 353

Logique. id.

Métaphysique. 360

Psychologie. 365

Morale. 369

Moralis tes anciens et modernes. id.

Traités sur dil'crs points de morale. 376

Education. 380

Éducation publique. 381

E'ducation des princes. 883

Education des sourds-muets et des aveugles. id.

Politique. id.

Écrits des Anciens sur la Politique. id.

Ouvrages des 1Iiodernes sur la Politique ginérale. 384 Ouvrages sur quelques points de Politique. 386

De l'autorite des rois. 390

Devoirs des nobles, des grands, des courtisans. id.

Philosophes anciens. 391

Philosophes modernes. 396

Mélanges philosophiques. 400

MATHÉ)lfATIQU~S. 401

Introduction. id.

Histoire des Mathématiq~es. 402

Références

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