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L'épiphanie de Dionysos dans le mythe d'Ariane et dans les Bacchantes d'Euripide

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Academic year: 2022

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L'épiphanie de Dionysos dans le mythe d'Ariane et dans les Bacchantes d'Euripide

Les épisodes les plus célèbres du mythe d'Ariane sont sans doute ceux qui unissent son sort à celui de Thésée : grâce au fil offert par la jeune femme, le héros put s'échapper du Labyrinthe, après y avoir tué le Minotaure; leur fuite commune les ramena vers Athènes, mais, oublieux de ses promesses d'amour, Thésée abandonna Ariane sur l'île de Dia ou de Naxos, la condamnant à pleurer son amour et ses espoirs déçus, dans la solitude et le désespoir. Hauts faits et trahisons présents à l'esprit de tous, et qui occultent sans doute les événements postérieurs : Dionysos découvrit la jeune fille errant sur le rivage et séduit par ses pleurs et sa beauté, l'épousa et l'associa à sa divinité. Cet aspect moins connu du mythe, rattache étroitement Ariane au culte bacchique. L'exemple d'une union amoureuse heureuse entre Dionysos et la mortelle, d'un bonheur autorisé et voulu par le jeune dieu peut servir de contrepoint à l'étude des Bacchantes d'Euripide et plus précisemment à l'étude du sort cruel des femmes de Thèbes. Le point de départ de notre réflexion porte sur le contraste manifeste entre une ressemblance première des deux mythes et leur issue radicalement différente. Dionysos intervient tout d'abord de façon identique dans l'existence des personnages féminins: HIes arrache à leur situation initiale, les métamorphose et les incorpore à son thiase.

Puis, à ces actes semblables succèdent des conséquences opposées.

Ariane est divinisée, tandis que la gente féminine de Thèbes est plongée dans le deuil.

Pour illustrer et commenter cette double intervention dionysiaque, nous confronterons au texte grec des Bacchantes, des textes latins. En effet, le mythe d'Ariane n'a connu, dans la littérature grecque classique, aucun traitement d'ampleur remarquable; la crêtoise n'y est citée que de façon périphérique ou allusive. Par contre, il suscita l'intérêt de nombreux auteurs latins, au premier rang desquels figurent Catulle et Ovide. Le premier, dans le Carmen 64, célébration des noces de Thétis et Pélée, consacre 213 vers à la description de la tapisserie qui recouvre le lit nuptial: y sont représentés les amours d'Ariane et Thésée, l'aban- don de la jeune fille et, de façon plus brève, l'épiphanie de Dionysos.

Chez Ovide se trouve une évocation complète du mythe: si l'Héroïde X ne traite, en toute logique, que de l'abandon, l'union avec le dieu et la divi-

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nisation d'Ariane sont décrites dans l'Art d'Aimer, les Métamorphoses et les Fastes1.

A la lumière de ces textes sur lesquels s'appuie notre étude, je me propose d'analyser les convergences et les divergences présentées par les deux mythes afin de dégager quelques significations possibles de deux épiphanies si différentes d'un même dieu au coeur de destinées féminines.

Pour les femmes de Thèbes et pour Ariane, la présence dionysiaque se manifeste de la même façon, sur le mode d'une métamorphose violente. Sous l'action du dieu, chacune voit son sort radicalement transformé.

Thèbes a été désertée par ses femmes; sous l'aiguillon de Dionysos, elles "ont quitté en foule leur foyer", s'échappant de la cité pour fuir vers les montagnes et y vivre selon les lois de leur nouveau dieu. A la vie citadine et sédentaire dominée par les travaux féminins2, succède la vie nomade et rurale du thiase. L'importance de cette métamorphose est soulignée par le nouvel aspect physique des "dames vénérables", dont rend compte le messager :

"D'abord elles laissèrent le flot de leurs cheveux couler sur les épaules; puis l'on en vit qui remontaient leurs peaux de faon dont les liens s'étaient relâchés, ceignant ces nébrides tâchetées avec des serpents qui les léchaient à la joue.311

Le sort d'Ariane connaît, sur un plan différent, une transformation tout aussi radicale. L'abandon de Thésée la condamne à la solitude, au désespoir et à la lamentation. Elle gémit ainsi longuement sur le désert qui l'entoure:

"Et puis sur ce rivage pas un toit ; une île solitaire ; pas une issue ouverte sur les flots de la mer qui l'environne ; aucun moyen de fuir, aucun espoir ; tout se tait, tout est désert, tout me présage le trépas."4

Puis brusquement sa solitude se trouve envahie par le thiase tumul- tueux ; son désespoir et ses larmes cèdent la place à l'étonnement le

1 Définition du corpus et des éditions utilisées pour les citations et les traductions:

Catulle; Carmen 64, in Poésies, texte établi et traduit par Georges Lafaye (He tirage).

Paris, Les Belles Lettres, 1984. Ovide ; Art d'Aimer, l, 523-562, in Art d'Aimer, texte établi et traduit par Henri Bornecque. Paris, Les Belles Lettres, 1929. Métamorphoses VIII, 162- 182, in Métamorphoses, texte établi et traduit par Georges Lafaye (6e tirage revu et corrigé par Henri le Bonniec) Paris, Les Belles Lettres, 1989. Fastes, III, 459-516, in Fastes, texte traduit et annoté par Henri le Bonniec. Paris, Les Belles Lettres, 1990.

2Bacchantes, 118 : "la cohorte des femmes qui a déserté les métiers, les navettes".

3 Ibid., 695-698.

4 Carmen 64, 184-187 : "Praeterea nullo litus, sola insula, tecto, Nec patet egressus pelagi cingentibus undis ; Nulla fugae ratio, nulla spes ; omnia muta, Omnia deserta sunt, ostentat omnia letum."

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plus profond face à son salut. Le même procédé stylistique est utilisé par les deux poètes pour souligner la radicalité du changement de situation: lamentation et épiphanie de Dionysos sont simplement juxta- posées, sans transition. Dans le Carmen 64, l'intérêt jusque là unique- ment concentré sur Ariane ou sur le navire fuyant au loin, se déplace et se porte sur le thiase bacchique, qui fait ainsi irruption dans le cadre:

"Mais, d'un autre côté, lacchus florissant accourait"5.

La rupture marquée par la conjonction et le complément de lieu témoigne de la confrontation soudaine, imprévue entre les deux mondes.

De même, dans l'Art d'Aimer, Ovide souligne cette juxtaposition para- doxale, en évoquant, dans un seul et même vers, les pleurs d'Ariane et l'arrivée du cortège:

"Elle disait: "que vais-je devenir ?" On entendit des cymbales reten-

"'tir sur tout le rivage ,,6.

A la question angoissée de la jeune femme répond immédiatement le fracas du thiase. Le dieu n'annonce pas sa venue; il est là, soudain, sans transition ménagée. Dès lors sa seule présence suffit à métamor- phoser celle qu'il élit. La violence de l'irruption et la radicalité du change- ment sont illustrées dans le texte ovidien par l'image concrête de l'évanouissement:

"Elle s'évanouit de peur et sa voix s'arrêta; plus de sang dans son corps privé de vie. ,,7

A son réveil, elle n'est plus la même, métamorphosée moralement et physiquement. Son passé s'évanouit tandis que son corps ne lui appar- tient plus. Ovide évoque cette transformation par la coordination hardie des compléments:

"(Elle) perdit tout à la fois les couleurs, le souvenir de Thésée et la voix"8.

La cause obsédante de ses tourments, celui qui semblait, même en son absence, constituer le point central de sa vie, disparaît, brusque- ment. La pauvre abandonnée larmoyante a cédé la place à la nouvelle amante de Dionysos.

De la métamorphose découle une identique tonalité nouvelle, celle exhubérante et bruyante qu'impose le thiase. Dans les Bacchantes, comme dans les poèmes de Catulle et Ovide, les débordements de la suite bacchique sont évoqués par le biais de la frénésie des corps empor- tés dans une course folle et par le retentissement d'instruments en tous

5 Ibid., 251 ; "At parte ex alia volitabat Iacchus."

6 Art d'Aimer, l, 535-536 : ""Quid mihi fiet ?" ait. Sonuerunt cymbaZa toto Litore ( .. .)"

7 Ibid., 537-538; "Excidit ilZa metu rupitque novissima verba,

Nullus in exanimi corpore sanguis erat."

8 Ibid., 549 ; "Et coZor et Theseus et vox abiere puellae"

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genres : aux mouvements déchaînés des bacchantes évoqués aux vers 664 et suivants :

"Les thyrses s'agitaient pous la course bacchique ; et toutes, d'une voix, invoquaient Iacchos, Bromios, fils de Zeus, et toute la montagne entrait comme en folie, avec ses fauves: tout s'ébranlait, courait"

répond, dans le Carmen 64, le concert assourdissant du thiase :

"d'autres frappaient les tambourins de leurs paumes levées ou tiraient du bronze arrondi des tintements aigus ; beaucoup soufflaient dans des cornes, d'où s'exhalaient de rauques mugissements, et la flûte barbare déchirait l'air de ses notes stridentes"9.

On constate à travers ces lectures parallèles que Dionysos s'impose brutalement dans les deux mythes, arrachant les femmes à leur passé pour les plonger dans l'univers du thiase.

Mais le parallélisme événementiel s'arrête là : les conséquences des deux métamorphoses sont radicalement différentes, plus précisemment opposées : de l'intégration au thiase découle pour Agavé et ses compa- gnes la souffrance, pour Ariane le bonheur. Les deux mythes connaissent des issues contraires dont témoignent les chants qui s'élèvent des choeurs : aux cris du thiase succède pour les femmes de Thèbes la lamentation funèbre : lorsque Dionysos rend la lucidité et la raison à Agavé, elle prend conscience de l'infanticide qu'elle vient de commettre.

Nous entendons alors la plainte de la mère devant le corps suplicié de son fils et en écho les pleurs de Kadmos sur sa fille et son petit fils.

Par contre pour Ariane, l'évolution est inverse : la lamentation amoureuse causée par la trahison de Thésée s'achève et est remplacée par les chants d'hyménée que rapporte Ovide:

"Les uns chantent "Hyménée", d'autres crient "Evius, Evohé". C'est ainsi que sur la couche sacrée s'unissent la jeune épouse et le dieu."10 Un phénomène d'inversion stricte a succédé au parallélisme initial.

La mort s'abat sur Thèbes; l'immortalité est promise à Ariane. Car l'union terrestre des corps n'est pas la seule consolation à lui être accordée, son véritable salut réside dans sa divinisation que Dionysos annonce lui même dans les Fastes:

"Montons ensemble au plus haut du ciel. Partageant ma couche, tu partageras aussi mon nom : dans ta nouvelle condition tu t'appeleras Libera"11.

9 Carmen 64, 261-264 : "Plangebant aliae proceris tympana palmis Aut tereti tenuis tinnitus aere ciebant, Multis raucisonos efflabant cornua bombos Barbaraque horribili stridebat tibia cantu. "

10 Carmen 64,561-562: " Pars "Hymenaee" canunt, pars clamant "Euh ion, euhoél'"

Sic coeunt sacro nupta deusque toro. "

11 Fastes, III, 510-512 : ''''Et pariter caeli summa petamus rait Tu mihi juncta toro mihi juncta vocabula sumes,

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Pour apporter aux hommes un témoignage visible de sa nouvelle condition, Dionysos envoie dans les cieux la couronne que Vénus avait offert à la jeune femme en cadeau de noces. Ovide décrit, en ces termes, la nouvelle constellation:

"Il détacha la couronne dont elle parait son front en l'envoyant au ciel. Celle-ci vole à travers les airs subtils ; dans son vol ses pierreries deviennent des étoiles aux feux étincelants qui se fixent au firma- ment"12 où "elle brille maintenant, cercle d'or de ses neuf étoiles."13 Et c'est sur cette image aérienne lumineuse et éclatante que s'achève le mythe d'Ariane en opposition totale avec la tonalité lugubre des Bacchantes.

Face à ce constat d'une convergence première des deux mythes autour du thème de la métamorphose qui se mue en divergence radicale, de nombreuses questions apparaissent. Comment interpréter deux épipha- nies dionysiaques si différentes, l'une mortifère, l'autre salvatrice? Est-il possible de concilier les deux visages présentés par le dieu ou demeu- rent-ils antithétiques?

Ecouter les propos dans lesquels il expose, lui-même, ses motivations peut fournir des éléments de réponse. S'il s'empare des femmes de Thè- bes, c'est pour des'raisons bien précises qu'il présente en ces termes:

"Car les soeurs de ma mère qui plus que personne auraient dû m'épargner cette insulte, ont affirmé que moi Dionysos je n'étais pas le fils de Zeus ;.que Sémélé, par un amant mortel s~duite, avait attribué sa propre faute à Zeus, artifice inspiré par Kadmos. Hautement elles proclamaient;que si Zeus la foudroya, c'était pour la punir de s'être ainsi targuée .. d'amours divines. C'est pourquoi je leur ai fait quitter en foule leurfoyer, sous l'aiguillon de mon délire."14

Par contre, l'aiguillon qui le poussa à se révéler à Ariane est celui de l'amour. Ses sentiments et ses intentions sont nettes. Dans l'Art d'Aimer, il rassuré'ainsi la jeune femme:

"Le dieu lui dit: "Je viens pour te vouer un amour plus fidèle; cesse de craindre; c'est Bacchus qui sera ton époux, fille de Gnose" ( ... ) Il dit et de peur que les tigres n'effraient Ariane, il saute de son char."15

Nam tibi mutatae Libera nomen erit. ""

12 Métamorphoses, VIII, 178-181 : "( .. .) sumptam de fronte coronam Immisit caelo. Tenues volat illa per auras Dumque volat, gemmae nitidos vertuntur in ignes Consistuntque loco ( ...

r

13Fastes, III, 516 : "Aurea per stellas nunc micat illa novem"

14 Bacchantes, 26-33.

15 Fastes, III, 553-554, 557-558 : "Cui deus "en adsum tibi cura fidelior, inquit;

Pone metum. Bacchi, Gnosias uxor eris 1( .. .)

Dixit et e curru, ne tigres illa timeret, Desilit. "

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Le regard qu'il a porté sur Agavé et ses compagnes était courroucé, avide de vengeance tandis que celui dont il couve Ariane est "enflammé d'amour"et de désir.

Or, cet amour, Ariane l'accepte. En effet si l'on observe les réactions de la jeune femme placée en présence du dieu, on constate d'emblée sa soumission. Pour montrer combien elle est subjuguée par la puissance dionysiaque, Ovide emploie deux images végétales :

"Elle frissonna comme tremble l'épi stérile agité par le vent, comme tremble le rosau léger dans l'humide marais" 16.

Elle ne songe pas à se rebeller, à fuir, d'ailleurs, comme l'écrit le poète, "elle n'aurait pu résister" 17, et se laisse emporter par le jeune dieu jailli de son char.

Il apparaît que c'est l'amour ou pour employer un terme religieux qui nous ramène à la problématique des Bacchantes, la foi, vécue ou refusée par ces femmes, qui conditionne l'attitude divine.

Dans les Bacchantes, nous voyons les habitantes de la terre natale de Sémélé, ses propres soeurs nier la qualité divine de Dionysos. C'est dire qu'elles s'opposent au culte nouveau, qu'elles résistent à l'appel du dieu. Face à ces femmes fermées à toute révélation, le seul moyen dont dispose le dieu pour se faire reconnaître est de les frapper de sa puissance dévastatrice. Telle est l'intention qu'il manifeste clairement:

"Il faut que malgré elle, cette ville comprenne combien lui manquent mes danses et· mes mystères, que je venge l'honneur de Sémélé, ma mère, en me manifestant aux hommes comme le dieu qu'elle enfanta pour Zeus."18

Pour mettre fin à leur résistance obstinée, il ne lui reste que le recours à la force.

Dans le cas d'Ariane, par contre, la force est inutile, car elle se livre immédiatement. La jeune femme s'abandonne et accepte le projet divin.

Parvenue désormais au bout de la souffrance que lui a imposée son amant mortel, elle peut se détourner du monde des hommes et entendre l'appel du dieu; parallèlement son amour purifié, décanté par l'épreuve est digne d'être accepté par la divinité. C'est de cette démarche réci- proque que procède la nouvelle existence d'Ariane: morte à sa souffrance humaine, totalement livrée au dieu qui l'appelle, elle renaît déesse. Elle illustre ainsi l'une des possibles métamorphoses de la femme abandon- née mises en lumière par Lawrence Lipking dans Abandoned Women and Poetic Tradition: en transposant à un niveau plus élevé l'amour qu'elle portait à l'homme, en sublimant son désir, en allant au bout de

16 Ibid., 551-552: "Horruit, ut sterilis agitat quas ventus aristas, Ut levis in madida canna palude tremit."

17 Fastes, III, 559 : "(neque enim pugnare valebatY' 18 Bacchantes, 39-42.

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sa souffrance, la femme abandonnée parvient à la connaissance du divin, à l'union avec la divinité19.

La lecture comparée des deux épiphanies de Dionysos éclaire chacun des deux mythes. L'attitude d'Ariane, toute d'écoute et d'acceptation, souligne et renforce la cécité et la surdité inébranlable des femmes de Thèbes. Opposé à son visage d'amour son visage de haine révèle son sens. Et la tension apparue au coeur de cette dualité se résoud dès lors que l'on met à jour les notions opposées de résistance et d'abandon: la puissance bacchique submerge et brise celles qui se sont obstinées dans le refus et l'ignorance de sa divinité, tandis qu'elle purifie et ressuscite celle qui s'est livrée. L'abandon d'Ariane sur le rivage de Dia, son exil hors des lois humaines, lui ouvrent les portes d'une expérience nouvelle, une expérience mystique: femme délaissée devenue métaphore de la foi, elle témoigne de l'oubli de soi, de l'abandon nécessaire à la divinité pour qui souhaite la rencontrer.

Laurence BECK-CHAUV ARD Université de Caen

19 "When an abandoned woman loves long enough and hard enough, when aIl her time is spent recreating that love, intensifying it, worshipping it, imagining it more vividly than life, then at last she will conjure up something better than a man." Lawrence Lipking, Abandoned Women and Poetic tradition. Chicago, The University of Chicago Press, 1988, p.31.

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