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Réservoir de tritium à faible débit utilisable sur un générateur Van de Graaff

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HAL Id: jpa-00235403

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235403

Submitted on 1 Jan 1956

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Réservoir de tritium à faible débit utilisable sur un générateur Van de Graaff

Denyse Magnac-Valette, Marcel Liess

To cite this version:

Denyse Magnac-Valette, Marcel Liess. Réservoir de tritium à faible débit utilisable sur un générateur Van de Graaff. J. Phys. Radium, 1956, 17 (5), pp.449-450. �10.1051/jphysrad:01956001705044900�.

�jpa-00235403�

(2)

449.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PIIYSIQUE ET LE RADIUM TOME 17, MAI 1956,

RÉSERVOIR DE TRITIUM A FAIBLE DÉBIT UTILISABLE SUR UN GÉNÉRATEUR VAN DE GRAAFF Par Mme Denyse MAGNAC-VALETTE et M. Marcel LIESS,

Laboratoire de Physique Corpusculaire, Strasbourg.

Les générateurs Van de Graaff de la High Voltage Company sont munis d’un réservoir à hydrogène

de 2 litres minimum. Le gaz arrive dans la source par

un manchon de palladium qui laisse passer les isotopes

de l’hydrogène quand il est chauffé. Les réservoirs fournis sont trop grands pour le tritium qui est un gaz radioactif artificiel extrêmement coûteux.

FIG. 1.

-

Le réservoir fermé.

Si le gaz est acheté au Centre Nucléaire de Harwell

en très petite quantité (1 cm3 par exemple), il est

fourni dans une ampoule de verre de 11 cm3 à pointe fragile protégée par un tube de verre. Le gaz se trouve

en réalité sous 15 cm de pression. En principe, l’ampoule est faite pour être soudée à un appareil en

verre mais pour l’utilisation en Physique Nucléaire

ceci est assez gênant car l’ampoule doit être fixée directement sur la source du générateur, et, d’autre part, la soudure d’une ampoule de verre contenant un

gaz radioactif présente des inconvénients quand elle

n’est pas faite par des spécialistes. D’autre part, le débit minimum d’une source ne pouvant pas être inférieur à 5 cm3 environ si nous voulons étendre nos

expériences sur quelques heures, il faut pouvoir diluer

le tritium. Le gaz de dilution choisi est l’hydrogène qui

ne provoque guère de réactions parasites importantes

avant 2 MeV environ. Il ne faut pas non plus diluer trop le gaz sous peine de ne pas pouvoir observer les

réactions induites par tritons, le rendement étant trop faible. La pression de travail choisie peut être très variable suivant la quantité de gaz dont on dispose à

condition d’utiliser une source haute fréquence d’usage

actuellement très répandu.

Nous avons construit un réservoir de 25 cm3 inté- rieur pour l’utilisation d’un mélange de 1/2 cm3 de

tritium dans 25 cm3 d’hydrogène sous deux atmo- sphères environ. Ce réservoir a été tourné dans un rondin de laiton. Il se compose de deux parties de

volumes extérieures sensiblement égales. Dans l’une

des parties, on a tourné parallèlement à l’axe un trou cylindrique excentré de 1 cm de diamètre et de 11 cm3

environ où on peut loger exactement l’ampoule de

verre. A côté de cette cavité, on a percé parallèlement

la pièce de façon à pouvoir y enfoncer un tube d’inox

sur lequel débouche le manchon de palladium et sur lequel il est fixé. Dans la deuxième partie, on a creusé

un trou de 20 mm de pronfondeur et de 32 mm de

diamètre. Dans cette cavité, nous avons logé le

manchon de quartz portant le fil électrique de chauf- fage. Le tout est fixé sur les fils de sortie du courant de chauffage, eux-mêmes soudés sur les passages fixés latéralement sur le réservoir. Le manchon de quartz a

évidemment le même axe que le manchon de palladium

Fie. 2.

-

Le réservoir ouvert.

et ce dernier doit se glisser à l’intérieur du manchon de

quartz sans le toucher quand on ferme le réservoir. Le manchon de palladium a 18 mm de long, 3 mm de

diamètre extérieur et 2 mm d’épaisseur. Parallèlement

et sur la même ligne que l’axe de l’ampoule de tritium

on a pratiqué un passage pour une tige métallique portant une pointe qu’on peut tourner et enfoncer de l’extérieur pour atteindre et casser la pointe de l’ampoule de tritium quand la bouteille est fermée et remplie d’hydrogène. L’étanchéité de tous les passages mobiles ou non est assurée par deux joints en U Simrit

inversés l’un par rapport à l’autre. On assure ainsi l’étanchéité pour les dépressions ou surpressions succes-

sives que doit subir le réservoir pendant le remplissage

et pendant le fonctionnement du Van de Graaff.

Latéralement, nous avons fixé un robinet à deux voies pour le remplissage. Le joint des deux parties principales du réservoir est un joint torique Edwards.

Les passages ont été soudés à l’argent ainsi que le

palladium sur l’inox. Le tuyau d’inox peut être raccordé à l’arrivée de la source par une soudure inox- laiton.

A l’aide d’une bonne source haute fréquence qui doit fournir 90 % d’ions monoatomiques et 5 % en-

viron d’ions triatomiques et à l’aide d’un séparateur

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001705044900

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magnétiques, un peut arriver avec 1 crn3 de tritium,

dans les conditions normales, à obtenir un faisceau composé de 1 triton d’énergie E1 pour 9 protons d’énergie E1t3. Avec un débit de 5 cm3les expériences peuvent durer une dizaine d’heures. L’intensité du faisceau dépend évidemment du Van de Graaff utilisé.

Ce travail a été effectué au cours de l’année 1955 au

Laboratoire de Physique Corpusculaire de Strasbourg

sous la direction de M. le Pr Cuer que nous remercions vivement pour le soutien constant qu’il nous a apporté.

Manuscrit reçu le 27 février 1956.

INFLUENCE DU DOPAGE PAR DE FAIBLES QUANTITÉS

D’IMPURETÉS (10-5 Cu)

SUR L’ABSORPTION DEBYE DIPOLAIRE DE L’OXYDE DE ZINC

Par MM. Bernard HAGENE, Henri CORNETEAU

et Mlle Marie-Louise BLANCHARD,

Faculté des Sciences de Rennes.

Les difficultés rencontrées dans les recherches anté- rieures [1, 2] sur l’Absorption Debye Dipolaire de ZnO peuvent être expliquées, en grande partie, par ce fait

nouveau que nous venons d’observer : des traces

d’impuretés peuvent modifier complètementles bandes.

Dans un travail antérieur [3], l’un de nous avait

examiné l’effet de l’introduction d’ions aluminium dans ZnO (préparé à partir de l’oxalate ; traitement 6 h à 1 200° C) ; les concentrations étaient de l’ordre de 10-2 à 10-3. Nous nous proposons de montrer ici l’influence, sur la position et l’intensité des bandes Debye,

du dopage par des traces d’ions cuivre : concentrations

comprises entre 10-7 et 10-3.

1. Préparation et traitement de ZnO. 2014 Un échan- tillon de 8 g d’oxyde de zinc Vieille Montage, type A

(Pb 0,002 % ; Cd 0,002 % ; 7 b’e 0,002 % ;

Zn métal ?) est imbibé de 8 cm3 d’eau bidistillée ; ce

sera l’échantillon « témoin ». Cinq autres échantillons du même produit sont imbibés de solutions aqueuses titrées de chlorure cuivrique. (On utilise 1 cm3 de solution pour 1 g de ZnO. ) On réalise ainsi les concen-

trations c = 10-7 ; 10-6 ; 10-5; 10-4 ou 10-3 (1).

Les six creusets remplis de ces mélanges sont séchés

à l’étuve à 95-100° C, pendant 4 heures, puis à 150°

pendant 1 heure. Les produits obtenus sont broyés,

séchés à 150°, 1 heure et portés au four à 850° C pendant 4 heures. Les échantillons sont alors finement

broyés et examinés quelques jours après leur pré-

paration : mesures de e’ et e", de 0,1 à 1 000 KHz,

de 293 oK à 77 oR (et, dans quelques cas, jusqu’à 4 OK).

Des expériences semblables effectuées à partir d’oxydes de zinc d’autres provenances ont donné des résultats qualitativement analogues mais qui, dans les détails, montrent le rôle important d’impuretés dis- tinctes dans le produit « témoin ».

2. Influence de la quantité d’impureté sur l’intensité des bandes Debye.

-

Le produit « témoin » ne ren-

fermant pas de cuivre (et présentant donc le minimum d’impuretés) montre une bande assez faible.

L’intensité croît pour 10-’ et 10-6, passe par un maximum pour 10-5, puis décroît pour 10-4 et 10-3 ;

on observe en même temps les déplacements de bande

dont il sera question au § 3. On constatera que la concentration de 10-5 correspond approximativement

à celle utilisée pour les luminogènes dans ZnS(Cu).

En outre, pour une concentration donnée, nous

avons examiné l’influence de la température de trai-

tement sur l’intensité de la bande : un traitement à 650 °C se traduit par une absorption 10 fois plus

faible que ne le fait le traitement à 850°. (Rappelons

que le produit non traité à haute température ne

montre pas de bande.)

3. Influence de la quantité d’impureté sur la posi-

tion des bandes Debye et les valeurs de l’énergie d’acti- vation U.

a) A fréquence constante, la bande Debye se déplace fortement vers les températures élevées quand la concen-

tration en cuivre augmente : ’située au-dessous de 90 OK pour 10-7, elle passe au delà de 200 °K pour 10-3.

b) Les résultats obtenus sont très voisins pour les échantillons préparés à partir des chlorure, nitrate,

sulfate et acétate de cuivre (c = 10-4).

c) Pour l’échantillon examiné, les bandes Debye

montrent deux composantes relativement mal séparées (c = 10-5).

d) Les déplacements observés en fonction de la concentration se traduisent par des modifications des courbes log vc, 1 IT, donc par des variations de l’énergie

d’activation U. Sous réserve de confirmation pour d’autres échantillons, on peut admettre cette règle :

L’introduction d’impuretés favorise l’observation

d’énergies d’activation d’autant plus élevées que la concentration est plus grande : ZnO « témoin » : 0,043

et 0,059 (et 0,22 eV) ; 10-5 Cu : 0,17 et 0,22 eV ; 10-3 Cu : 0,46 eV.

Ces résultats étendent à l’absorption Debye Dipo-

laire les observations faites sur l’influence de traces

(1) 10-3 signifie 1 ion cuivre pour 1 000 ions zinc.

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