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Accélérateur de deutérons à très basse tension

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235797

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235797

Submitted on 1 Jan 1958

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Accélérateur de deutérons à très basse tension

R. Bilwes, R. Seltz, M. Suffert, M. Liess, J.J. Nehlig, D. Magnac-Valette

To cite this version:

R. Bilwes, R. Seltz, M. Suffert, M. Liess, J.J. Nehlig, et al.. Accélérateur de deutérons à très basse

tension. J. Phys. Radium, 1958, 19 (2), pp.183-184. �10.1051/jphysrad:01958001902018300�. �jpa-

00235797�

(2)

183.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE :ET LE RADIUM TOME 19, BÉVRIER 1958,

ACCÉLÉRATEUR DE DEUTÉRONS

A TRÈS BASSE TENSION

Par R. BILWES, R. SELTZ, M. SUFFERT, M. LIESS,

J. J. NEHLIG et Mme D. MAGNAC-VALETTE,

Laboratoire de Physique Corpusculaire

de la Faculté des Sciences de Strasbourg.

Nous avons construit un petit accélérateur de deu- térons à gros débit destiné à l’accélération des deu- térons pour la mesure des sections efficaces à très basse énergie (0 à 40 keV), utiles pour l’étude des réactions thermonucléaires.

L’accélérateur comporte un seul étage qui sert à la fois. de focalisation et d’accélération. Pour que la tache

Accélérateur de 40 kV. Photographie et schéma.

focale ait toujours la même dimension sur la cible, il faut évidemment que la focalisation s’effectue en fais-

ceau parallèle. Cet étage de focalisation comporte deux électrodes. L’électrode supérieure est un cylindre à

bord arrondi de 5 cm de diamètre, et l’électrode infé-

rieure, de forme identique,

a

un diamètre de 8 cm. Les deux électrodes arrivent à ras l’une de l’autre. Le faisceau d’ions est fourni par une source HF de grand volume à couplage magnétique et qui consomme une

puissance HF de l’ordre de 200 watts. La fréquence

est de 20 MHz. La tension d’accélération est fournie par un montage en doubleur sur un transformateur de 30 000 volts. Le système de pompage est constitué par une pompe à diffusion Edwards 203 et par une pompe à palettes Edwards

s

50. Les pompes sont fixées sur un tube coudé, lui-même raccordé à un tube droit d’environ 30 cm de haut, fixé sur le plateau de

base du tube accélérateur. La cible est placée juste

au-dessous. C’est une cible’en cuivre à 45°, et qui cons-

titue la partie supérieure du cylindre de refroidis-

sement. Le faiscpau obtenu à 20 kV est de 1 mA. Il

(Le plan de la photographie est perpendiculaire à celui du schéma.)

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001902018300

(3)

184

croit régulièrement en intensité avec la tension d’accé-

lération. La tension d’extraction de la source peut aller jusqu’à 6 000 volts. Pour les accélérateurs comportant

un étage de focalisation, la tension d’extraction opti-

mum varie peu avec la tension d’accélération. Ce n’est.

pas le cas pour notre appareil qui ne comporte pas

d’étage spécial de focalisation. La tension d’extraction varie linéairement avec l’accélération.

Ce petit appareil a un fonctionnement très stable et il est très robuste. Il nous a permis jusqu’à présent, de

mesurer les sections efficaces de la réaction

à 10,15, 20, 25, et 35 kV. La cible est constituée par le cuivre lui-même, qui adsorbe du deutérium au cours de

l’expérience. Ces mesures de section efficace feront

l’objet d’une prochaine publication [1].

Lettre reçue le 28 février 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Mesures de la section efficace de la réaction

D + D = p + T

à très basse énergie, E. LACOMBE, R. BILWES, D. MAGNAC-VALETTE et P. CUER.

ENCORE LA SUPRACONDUCTIVITÉ

par L. BRILLOUIN,

Je viens d’obtenir le texte anglais d’un très intéres-

sant article de N. N. Bogoljubov [Joint Inst. for

nuclear research, Lab: of theor. physics, 1957, 94, 154-

330-0. N. T.. N.].

«

Sur une nouvelle méthode dans la Théorie de la Supraconductivité.

»

Cet auteur refond

toute la théorie suivant une méthode ’originale et fort ingénieuse. Il discute d’abord les termes de Frôhlich dont il donne une solution logique, qui lui permet d’obtenir l’énergie de l’état fondamental et des états

avec courant permanent, dont il prouve la stabilité.

Je n’ai pas vu clairement, à ce stade, comment cette stabilité dépend de la constante g de couplage électrons- phonons, et cela serait essentiel pour la suite.

Le problème de l’interaction de Coulomb entre élec- trons est seulement esquissé à la fin en quelques lignes.

Bogoljubov trouve que cette interaction cause une

diminution de la constante g.11 ne semble pas avoir vu la difficulté essentielle signalée dans la note précédente.

[J. Physique Rad., 1958, 19,112]. Comme Pines, il ne

calcule que la première approximation de l’énergie, et

ceci peut différer profondément de la solution rigou-

reuse. D’ailleurs l’interaction de Coulomb peut jouer

un rôle dans l’énergie et ne pas apparaître dans le cou-

rant permanent total.

Dans les actions électrons-phonons, les électrons

s’appuient sur un support extérieur (phonons). Dans

les interactions de Coulomb, il n’y a aucun appui extérieur, rien qui puisse arrêter un supracourant.

Donnons un exemple trivial : un parachutiste peut s’arrêter en s’accrochant aux branches d’un arbre

(appui extérieur), il ne peut se maintenir en l’air en tirant sur ses cordons de souliers.

Je fais confiance à Pines et Bogoljubov pour résoudre

’ce paradoxe.

New-York, 21 février 1958.

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