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Amélioration des Performances de la Boucle Costas au Niveau d’un Récepteur GPS par FILTRAGE de KALMAN

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

UNIVERSITE SAAD DAHLEB DE BLIDA Fac ul t é de s s c i e nc e s de l i ngé ni e ur

Département d’ r onaut i que

MEMOI RE DE FI N D’ ETUDES

En vue de l obt e nt i on du di pl ôme D’ I NGENI EUR D’ ETAT e n AERONAUTI QUE

Option : Installation

THEME

Encadré par : M r . BENACHENHOU Présenté par : CHERGUI Abdelkrim HOUHOU Oussama

Année universitaire 2007-2008

AMELIORATION DES PERFORMANCES DE LA BOUCLE COSTAS AU

NI VEAU D’ UN RECEPTEUR GPS PAR FI LTRAGE DE KALMAN

(2)

ﻠ ﻟ ﺔ ﺠﻴ ﺘ ﻧ ﺭﻮ ﻄﺘ

ﻩ ﺪ ﻬ ﺷ ﻱﺬ ﻟ ﺍ ﻞﺋ ﺎ ﻬ ﻟ ﺍ ﺍ ﺮﻴ ﻄﻟ ﺍ

ﻥ ﻱﺮﻜ ﺴﻌ ﻟ ﺍ ﻭ ﻲﻧ ﺪ ﻤ ﻟ ﺍ

٬ ﻱﺩ ﺆ ﻤ ﻟ ﺍ ﻰﻟ ﺇ

ﻒﺜ ﻜ ﺗ ﻱﻮ ﺠﻟ ﺍ ﻕﺎ ﻄﻨ ﻟ ﺍ

ﺑ ﺕﺍ ﺮﺋ ﺎ ﻄﻟ ﺎ ﺪ ﻳ ﺪ ﺤﺗ ﻞﻌ ﺟ ٬

ﻌ ﻗ ﻮ ﻣ ﺎ ﻬ ﺔ ﻳ ﻮ ﺠﻟ ﺍ ﺔ ﺣﻼﻤ ﻟ ﺍ ﺔ ﻛ ﺮﺣ ﻦﻣ ﺍ ﺲﻤ ﺗ ﺪ ﻗ ﺓ ﺪ ﻘ ﻌ ﻣ ﺪ ﺟ ﺔ ﻴ ﻠ ﻤ ﻋ .

ﺪ ﻳ ﺪ ﺤﺗ ﻊﻗ ﻮ ﻣ ﺐﻠ ﻄﺘ ﻳ ﻱﻮ ﺠﻟ ﺍ ﻕﺎ ﻄﻨ ﻟ ﺍ ﻲﻓ ﺕﺍ ﺮﺋ ﺎ ﻄﻟ ﺍ ﺔ ﺣﻼﻣ ﻞﺋ ﺎ ﺳﻭ

ﺔ ﻳ ﻮ ﺟ ﺓ ﺭﻮ ﻄﺘ ﻣ ﻭ

٬ ﺔ ﻘ ﻴ ﻗ ﺩ ﺬ ﻟ ﺍ ﻥﺎ ﻛ

ﺎ ﻴ ﺘ ﺧﺍ ﺭ ﻲﻓ ﻞﺜ ﻤ ﺘ ﻤ ﻟ ﺍ ﺍ ﺬ ﻫ ﺎ ﻨ ﻠ ﻤ ﻋ ﻊﻗ ﺍ ﻮ ﻤ ﻟ ﺍ ﺪ ﻳ ﺪ ﺤﺘ ﻟ ﻲﻤ ﻟ ﺎ ﻌ ﻟ ﺍ ﻡ ﺎ ﻈﻨ ﻟ ﺍ

ﻂﺒ ﻀﻟ ﺎ ﺑ ﻭ ٬ ﻦﻴ ﺴﺤﺗ ﻉﻮ ﺿﻮ ﻤ ﻟ ﺎ ﻨ ﻗ ﺮﻄﺗ

ﺱﺍ ﻲﺑ ﻲﺠﻟ ﺍ ﻞﺒ ﻘ ﺘ ﺴﻣ ﻲﻓ ٬ ﻥﺎ ﻤ ﻟ ﺎ ﻛ ﺢﺷﺮﻣ ﻊﻣ ﺔ ﺟﻮ ﻣ ﺪ ﻣ ٬ ﺎ ﺘ ﺳﻮ ﻛ ﺔ ﻘ ﻠ ﺣ .

Résumé

L’ é vol ut i on de l ’ a vi at i on c i vi l e et mi l i t ai r e e t l ’ augme nt at i on du t r af i c aé r i en ont rendu le positionnement des mobiles aériens une tache très complexe et dangereuse qui peut toucher la sécurité de la navigation aérienne.

Ce positionnement des mobiles exige des moyens de navigation aérienne (terrestre ou spatial) précises, nous nous intéressons dans ce travail au système de positionnement global par satellite GPS, et pr é ci s ément l ’ amél i or at i on de s per f or mance s de l a boucl e Costas au ni vea u d’ un r é ce pt eur GPS par f i l t r age de Ka l man.

Summary

The evolution of civil and military aviation and the increase in the air traffic returned the positioning of the mobiles air a very complex and dangerous spot which can affect the air safety.

This positioning of the mobiles requires means of transport air (terrestrial or space)

Precise, we are interested in this work in the system of total positioning by satellite GPS

and precisely improvement of the performances of the Costas loop on the level of a

receiver GPS by Kalman filter.

(3)

Avant tous nous remercions dieux, qui nous a donnés le courage, et la force pour réaliser ce travail.

Nous tenons à exprimer nos profondes gratitudes à notre promoteur Mr Benachenhou Kamel qui nous a guidé

d ur a nt l é l a b o r a t i o n d e c e t r a v a i l .

Nous remercions également tous les enseignants de d é p a r t e me nt d e l a é r o na ut i q ue q ui o nt p a r t i c i p é à

notre formation

(4)
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(7)

Je souhaite dédier ce modeste travail, synonyme de concrétisation De t o us me s e f f o r t s f o ur ni s d ur a nt ma f o r ma t i o n d ’ i ng é ni e ur :

A mes très chers parent qui veillent sans cesse sur moi avec Leurs prières et leurs recommandations,

A mes très chers frères Abderrahmane, Mohamed Lamine, et en particulier Le petit Mehdi Abdelhakim

A me s t r è s c h è r e s s œur s Ha s s i b a , Me r i e m, Ha na ne , Az i z a , Sa r a Sans oublier mes amis,

Ho uh o u. O, Re z i g . H, Bo ua i s . O, Ga s mi . KH, Hi c h a m….

Chergui Abdelkrim

(8)

Je dédie ce modeste travail

A ma très chère mère Meriem ma raison de réussir, symboles de courage et de sacrifices, Que dieu la garde,

A la mémoire de mon père,

A mes très chers frères, A mes s œur s Noussaïba,Imad,Zouhaïr et en particulier Zoubaïda

A mes grands-mères Zoubaïda et Tebra, A toute ma famille,

A tout mes Amis,

mohemed nossi,fouad,hocine,zouhir,mouley,haider,hamadi,halim, mouloud,abdelwahed,lotfi,saleh,rafik,mohemed,Hassen,ramzi,okba,madjed.

Oussama.H

(9)
(10)

CHAPITRE I :Généralités sur le système GPS

I.1 Introduction………. . ………. . . . . . 1

I.2 Généralités sur le système GPS………. . …. . ………1

I.2.1 Historique et avenir du GPS………. ………2

I.3 Type de s at e l l i t e s ………. . ………. . 2

I.3.1 Satellite du bloc I ……….…………. 2

I.3.2 Satellite de bloc………. ………. 2

I.3.3 Satellites du bloc II………3

I.3.4 Caractéristiques d’ un s at e l l i t e GPS………. ………3

I.4 Le récepteur GPS………. ………….…………. …3

I.4.1 Catégories de récepteur………. ………3

I.4.1.1 Le récepteur à canaux parallèles………. ……. 4

I.4.1.2 Le récepteur ( codeless)………..…5

I.4.1.3 Le récepteur séquentiel………. . ……6

I.4.1.4 Le récepteur multiplexé……….…………..6

I . 5 Ar c hi t e c t ur e r al e d’ un c ept e ur GPS………. . . ……. 6

I . 6 De s c r i pt i on de s ys t ème GPS………. . ………8

I.6.1 Les segments du GPS………. …8

I . 6. 1. 1 Le s egment es pace………. …………. 9

I.6.1.2 Le segment de contrôle ………. . . ...…10

I.6.1.3 Le s egment ut i l i s at eur………. …………11

I.7 Principe de positionnement………. . ………. . . 12

I.7.1 Princi pe ………. ………12

I.7.2 Utilisation en mode « naturel » récepteur autonome…………. . .13

I.7.3 Utilisation en mode « différentiel » (DGPS)………. .13

(11)

I . 8. 1. 1L’ accès s él ect i f ( SA : Sel ect i ve Avai l abi l i t y) ……. . 14

I . 8. 1. 2 L’ ant i broui l l age ( AS : Ant i -Spoofing)…………. ………. . . 14

I.8.2 Les multi trajets………. ..15

I.8.3 Les orbites………. ………. . . .……15

I.8.4 La modélisation des ce nt r es de phas e de s ant e nne s ………. . 16

I.8.4.1 Le centre de phase de l'antenne de réception………. . 16

I.8.4.2 Le centre de phase de l'antenne d'émission….……. . 16

I.9 Application du GPS………. …..…. 16

I.9.1 Applications militaires………. ………. . . .……17

I.9.2 Applications civiles………. ……….…17

I.9.3 Autre application de système GPS………. …………18

CHAPITRE II : La poursuite de phase II.1 Introduction………. ………. . 20

II.2 Constitution générale………. ………. . . 20

II.2.1 Le comparateur de phase………. ……. . 21

II.2.2 Filtre passe-bas………. ………. . 24

II.2.3 Oscillateurs contrôles en tension………. . ………. 27

II.2.4 La stabilité de la PLL………. ………29

II.3 La poursuite de la porteuse………. ………. …35

CHAPITRE III : Filtrage du Kalman III.1 Introduction………. ………. 40

III.2 Filtrage de Kalman………. ………. …40

III.2.1 Le principe………. . . ………40

III.2.2 Les applications du filtre………. . . ………. 41

III.3 Filtre de Kalman discret………. ………. 42

(12)

III.3.3 Les équations du filtre………. . ………. 43

III.3.4 Calcul du gain du filtre………. . ………44

III.4 Interprétation du filtre………. ………. ………. . …46

III.5 Modélisation discrète du processus à estimer…………. …………. . 47

III.6 Filtre de Kalman étendu………. ………. . . . 48

III.7 Initialisation du filtre………. ………. . 49

III.8 Conclusion………. . . ………. . …………. . . ……50

CHAPITRE IV : L’ i nt é gr at i on du f i l t r e de Kal man I V. 1 I nt r oduc t i on………. ………. 51

I V. 2 L’ ac qui s i t i on du s i gnal GPS………. ………. . . 51

I V. 2. 1 Acqui s i t i on s é r i e ………. . . 51

I V. 2. 2 Acqui s i t i on par al l è l e s ur l a f r é quenc e ………53

IV.2.3 Acquisition parallèle sur le code phase …………. . ………55

I V. 3 Fi l t r age de Kal man………. ………. 58

IV.4 Algorithme de poursuite basé sur le filtre de Kalman………. . 58

I V. 4. 1 Modè l e d’ é t at ………59

IV.4.2 Modèle de mes ur e ………. …………61

IV.5 Simulation et commentaire………. ………63

IV.6 Conclusion………. ………. . 78

(13)

Figure I.1 : s c héma bl oc d’ un r é c ept e ur ………. . ……. . . 7

Figure I.2 : Les trois segments de système GPS………8

Figure I.3 : Constellation du GPS………. 9

Figure I.4 : Le segment de contrôle………11

Figure I.5 : Utilisation en mode naturel………. . . 13

Figure I.6 : Différentiel GPS………14

Figure II.1 : Structure de base de la boucle d'asservissement de phase……21

Figure II.2 : multiplieur analogique………. …. 21

Figure II.3 : Signal sortie de filtre passe-bas………. . …23

Figure II.4 : va r i a t i on de v( t ) e n f onc t i on ( φ) dans le domaine linéaire…. . 24

Figure II.5 : schéma électrique d'un filtre………..…….…25

Figure II.6 : circuit R 1 R 2 et C………. . . 25

Figure II.7 : Filtre actif R 1 R 2 et C………. . 26

Figure II.8 : Filtres passe-bas accompagnant le circuit 4044…………. ……. 27

Figure II.9 : caractéristique du VCO………28

Figure II.10 configuration dans le domaine temporel………29

Figure II.11 configuration dans le domaine S………30

Figure II.12 : modèle numérique de la PLL seconde ordre……….34

Figure II.14 : Schéma synoptique de la boucle PLL………. . ……. . 35

Figure II.15 : Schéma synoptique de la boucle Costas………. …...36

Figure II.16 : Caractéristique de chaque discriminateur………38

Figure III.1 Récursivité du filtre de Kalman………. . . 40

Figure III.2 Principe du filtre de Kalman………. 41

Figure III.3 : Schéma de l'algorithme du filtre de Kalman………. . 46

Figure III.4 : Interprétation du filtre de Kalman………. . 47

Figure.III.5 : Schéma de l'algorithme du filtre de Kalman non linéaire……..49

Figure .IV.1: Sc héma de l ’ a c qui s i t i on s é r i e ……….52

(14)

Figure IV.4: Sc héma de l ’ a c qui s i t i on pa r a l l è l e s ur l e c ode pha s e …………. . 56

Figure IV.5 : Le schéma synoptique de la boucle Costas avec filtrage de Kalman………. . . 58

Figure IV.6 : Acquisition circulaire………. . . ………. 63

Figure IV.7 : Message de navigation récupéré…………. . . ………64

Figure IV.8 : Changement Doppler réel /Costas………. 65

Figure IV.9 : Acquisition circulaire………66

Figure IV.10 : Message de navigation récupéré………. ……….…. . . 67

Figure IV.11 : Changement Doppler réel /Costas……….…. . 68

Figure IV.12 : L’ a c qui s i t i on c i r c ul a i r e ……….…. . 69

Figure IV.13 : Message de navigation récupéré………..………….…. . 70

Figure IV.14 : Changement Doppler réel /Costas………. ……….……. 71

Figure IV.15 : L’ a c qui s i t i on c i r c ul a i r e e n pr é s e nc edu br ui t à l ’ i ndi ce 5……. ……. 72

Figure IV.16 : Message de navigation récupéré en présence du br ui t ………. ……. . 73

Figure IV.17 : Changement Doppler réel /Costas………. ……. . ………74

Figure IV.18 : Changement de Doppler en présence du br ui t ………. . . ………. . 76

Figure IV.19 : La sortie du discriminateur de phase e t l a di s pha s e ………. . . 76

Figure IV.20 : Changement Doppler en présence du br ui t ………. ……. . . 77

Figure IV.21 : La sortie du discriminateur de phase e t l a di s pha s e ………. . 77

(15)

Le système de positionnement global GPS est un système de navigation par satellite de s t i né à f our ni r l a pos i t i on, l a vi t e s s e e t l ’ he ur e n’ i mpor t e où s ur l a s ur f a c e de l a t e r r e ou dans ses environs.

Pour démoduler les données de navigation du signal GPS avec succès, une reproduction exacte d'onde porteuse doit être générer. Pour poursuivre l'onde du signal porteuse de la boucle de Costas, et pour améliorer le fonctionnement de cette dernière, on va e s s aye r a u c our s de mode s t e PFE d’ i nt é gr er l e f i l t r e de Ka l ma n pour é l i mi ne r l ’ erreur de phase.

Notre étude est devisée en quatre principaux chapitres comme suit :

-CHAPITRE I : dans ce chapitre, on va donner un aperçu général sur le système GPS, sa composition, et ses caractéristiques.

-CHAPITRE II : c ’ e s t une é t ude dé t a i l l é e de l a bouc l e PLL, l e pr i nci pe de fonctionnement, la composition, ainsi que la boucle Costas.

-CHAPITRE III : dans ce chapitre on va aborder le calcul du filtre de Kalman, son fonctionnement, et ses applications.

-CHAPITRE IV : à l ’ a i de de l ’ i nt é gr a t i on de f i l t r e de Ka l ma n dans l a bouc l e Costas,

Dans ce chapitre, on va essayer améliorer le fonctionnement de la boucle Costas.

(16)

Après avoir brièvement rappelé les différents types de localisation, nous avons présenté les principales caractéristiques des systèmes de localisation par satellite e xi s t a nt s , e n dé t ai l l a nt l e pr i nc i pe de f onc t i onneme nt du GPS qui e s t a uj our d’ hui l e système le plus largement utilisé dans le monde. La précision de ces systèmes satellitaires est en général fonction du type de service autorisé et des conditions de réception des signaux.

Nous avons plus particulièrement insisté sur le traitement du signal GPS c'est-à-dire l ’ é t ude du s i gna l qui pr ovi e nt du s a t el l i t e j us qu’ à l a r é c e pt i on au ni ve a u d’ un r é c e pt e ur GPS. Nous avons ainsi montré l'amélioration du fonctionnement de la boucle costas à l ’ a i de de l ’ i nt égr a t i on de f i l t r e de Ka l ma n, à pa r t i r de l a s i mul a t i on s ur l e MATLAB qui nous a fait espérer que ce mode s t e t r a va i l pe r me t d’ a i de r l e s pr oc ha i ne s pr omot i ons pour aller loin dans ce domaine.

Le s f ut ur s s ys t èmes de vr ont r é pondr e à de nouve l l e s e xi ge nc es . L’ e xempl e e s t donné par la navigation aéronautique: un système de navigation ne peut être utilisé dans l e s c ondi t i ons d’ a ppr oche e t d’ a t t e r r i s s a ge l e s pl us di f f i c i l e s que s ' i l es t t ot a l ement f i a bl e . Ce qui i nt e r di t t out e dé f a i l l a nc e du s i gna l e n c our s d’ expl oi t a t i on da ns un dé l a i de quelques secondes. Des études sont en cours, notamment sur la mise en place de géostationnaires chargés de la surveillance des systèmes, et sur la redondance des équipements émetteurs et récepteurs.

Quant aux utilisateurs professionnels ou amateurs, ils bénéficieront de plus en plus de la toute-puissance des calculateurs qui mettront à leur disposition des récepteurs

" i nt e l l i ge nt s " c a pabl e s de pr é s e nt e r de ma ni è r e s i mpl e l es i nf or ma t i ons i s s ue s d’ un ou de

plusieurs systèmes, spatiaux ou terrestres.

(17)

I.1 Introduction

Aut r e f oi s , l ’ homme na vi gua i t e n ut i l i s a nt l e s é t oi l e s . Au 21éme s i è c l e , c ’ e s t t ouj our s dans l e c i e l qu’ i l t r ouve s on c hemi n, ma i s gr â c e à une t e c hnol ogi e de poi nt e : la navigation par satellite.

La navigation par satellite permet de déterminer à tout instant et à quelques mè t r e s pr è s l a pos i t i on da ns l e t e mps e t l ’ e s pa c e d’ une c a r ga i s on, d’ un vé hi c ul e , d’ un s i mpl e r a ndonne ur …e t c .

Grâce aux récepteurs GPS, de nombreuses informations utiles sont fournies en permanence comme la vitesse, la directi on, l ’ he ur e , l e j our ou e nc or e l ’ he ur e d’ a r r i vé e .

Ces systèmes ont un potentiel très important car ils allient pour la première fois des qualités exceptionnelles : couverture quasi mondiale et quasi permanente, précision de localisation, nombre d'utilisateur illimité et coût très faible du service.

Le succès scientifique et opérationnel du GPS est universel, la nécessité d'utiliser le satellite pour les opérations de positionnement et de navigation est un phénomène dé s or ma i s i r r é ve r s i bl e . C’ e s t pour c e l a qu’ on s ’ e s t mi s à l ’ é t ude de c e pr oj e t où not r e t r a va i l s e r a a xé pl us e xa c t eme nt s ur l ’ é t ude du s i gna l de pui s s a pr ovena nc e du s a t e l l i t e jusqu'à sa réception par le récepteur GPS.

I.2 Généralités sur le système GPS

Le système de positionnement global (GPS) est un système de navigation par s a t e l l i t e de s t i né à f our ni r l a pos i t i on, l a vi t e s s e e t l ’ he ur e n’ i mpor t e où s ur l a s ur f a c e de la terre ou dans ses environs.

On peut dire que le GPS est un système quadridimensionnel qui permet de déterminer :

-la latitude

-la longitude

-l ’ a l t i t ude

-l ’ he ur e

(18)

Cette capacité de détermination des composantes altimétriques et horaires ouvre des débouchés qui dépassent largement les applications classiques des systèmes antérieurs de positionnement.

Le GPS a une couverture mondiale et un fonctionnement continu dans le temps. Le nombre de satellites constituant la constellation, le choix des fréquences utilisées et la pol a r i s a t i on c i r c ul a i r e de s ondes l ui c onf è r e nt l ’ uni ver s a l i t é d’ empl oi da ns l ’ e s pac e et dans le temps ; il est peu affecté par les conditions météorologiques ou climatiques des z one s d’ ut i l i s a t i on.

I.2.1 Historique et avenir du GPS

Dè s l a f i n de s a nné es 70, l ’ un de s pr i nc i pa ux s ouci s du " Dépa r t eme nt de l a Défense" américain (DOD) était de concevoir un système permettant à tous les éléments de l'armée américaine (avions, navires, véhicules blindés, troupes) de se positionner de manière précise et quasi instantanée, n'importe quand et n'importe où à la surface de la terre. Donc le "Global Positioning System" (GPS) a été conçu pour répondre à ces impératifs.

I.3 Type de satellites

Pour assurer la constellation complète de vingt-quatre satellites et sa permanence, plusieurs types de satellite ont été lancés.

I.3.1 Satellite du bloc I

Lancés entre 1978 et 1985, les satellites du bloc I ont contribué à la constitution de la phase initiale du système. Onze unités ont été lancées ; à ce jour les satellites du bloc I sont en fin de vie.

I.3.2 Satellite de bloc II

Lancés à partir de 1989, ces satellites contribuent à la phase opérationnelle de

système contrairement à ceux du bloc I, ces satellites possèdent un système permettant

d’ a c t i ve r ou dé s a c t i ver , l a mi s e en a ppl i c at i on de l a SA « selective availability »

r e s t r e i gna nt l es pos s i bi l i t é s d’ ut i l i s a t i on du c ode C/ A pour l a s e r vi c e c i vi l . Vi ngt -

quatre de ces satellites ont été construits. Leur durée de vie nominale est de sept ans

(19)

Ma i s l ’ e xpé r i e nc e mont r e que l e ur dur é e de vi e r é e l l e a t t e i nt , voi r e dé pa s s e , une di z a i ne d’ a nné e s .

I.3.3 Satellites du bloc IIR

Lancés à partir de 1997, ces satellites sont appelés à remplacer petit à petit les satellites du bloc II. Leur durée de vie nominale est augmentée et portée à 10 ans et des horloges atomiques de type Maser à hydrogène remplacent les horloges au césium ou rubidium antérieurement utilisées.

Ce changement a ppor t e une amé l i or a t i on de l a pr é c i s i on de l ’ hor l oge da ns un facteur de 10 se répercutant sur la précision finale atteignable.

I.3.4 Car ac t é r i s t i que s d’ un s at e l l i t e GPS Vitesse : 3 km/s

Temps d’ or bi t e : 12 heur e s Poids : 1000kg

Envergure : 5,5 m (panneaux solaires déployés)

Hauteur de sa gravitation : 20000km (au-dessus de la mer) I.4 Le récepteur GPS

I.4.1 Catégories de récepteur

On distingue trois catégories de récepteur adaptées à des besoins particuliers. Ces catégories sont :

-les récepteurs à poursuite continue.

-les récepteurs séquentiels.

-les récepteurs multiplexés.

La ma j or i t é de s r é c e pt e ur s t r a i t e uni queme nt l e c ode c / a t a ndi s que d’ a ut r e s ont l a c a pa c i t é d’ a c quér i r l e code P, voi r e l e c ode y. Un r é c e pt e ur p( y) a cqui e r t une pr emi è r e fois le code c/a pour obtenir le temps GPS puis il accroche le code p(Y). Toutefois, une acquisition directe du code P(Y) est possible sous certaines conditions.

Les récepteurs bi fréquences estiment le retard ionosphérique améliorant de ce fait

la précision des mesures. Un récepteur mono fréquence (exploitant uniquement L1)

ut i l i s e l e modè l e GPS de l ’ i onos phè r e pour é l abor e r c e s c or r e c t i ons .

(20)

Pour chaque catégorie de récepteurs, il existe des utilisations spécifiques telles qu’ e n a é r ona ut i que ou en marine. Si le traitement des signaux GPS est identique pour un a ppa r e i l d’ une ga mme donné e . Les i nt e r f a c e s ut i l i s a t e ur s s ont a da pt é e s à l ’ a ppl i c a t i on. Un r é c e pt e ur GPS dé di é à l a navi ga t i on vi s ua l i s er a l e c a p ou l a di s t a nc e parcourue. En plus de la position, tandis qu’ un r é c e pt e ur de gé odé s i e a f f i c he r a l e s r e t a r ds i onos phé r i que s ou l e bi a i s d’ hor l oge .

I.4.1.1 Le récepteur à canaux parallèles

Le r é c e pt e ur à c a na ux pa r a l l è l e s di s pos e d’ a u moi ns qua t r e c a na ux pour t r a i t er simultanément quatre satellites. Ces récepteurs offrent les meilleures performances.

Le s r é c e pt e ur s à 5 ou 6 c a na ux r é s e r ve nt un c a na l à l a r e c he r c he e t à l ’ a c qui s i t i on de satellites de manière à toujours optimiser la configuration géométrique des satellites utilisés. Ces récepteurs maintiennent la précision de localisation sous de fortes dynamiques, résistent mieux au brouillage que ceux des premières générations (récepteurs séquentiels) et ont un temps de calcul du premier point réduit. La tendance est de réaliser des récepteurs GPS à 8, 10 ou 12 canaux. Les récepteurs à 10 ou 12 canaux sont également appelés récepteurs « All-in-view ».

Typiquement, un récepteur choisit quatre satellites lui offrant la meilleure géométrie. Ce pe nda nt da ns c e r t a i ns c a s , l e s i gna l d’ un s a t e l l i t e pe ut di s pa r a î t r e c a r ce dernier se trouve masqué par un obstacle. Celui-ci peut être naturel comme les arbres ou l e r e l i e f , ou dû à l a s t r uc t ur e du por t e ur . Le r é c e pt e ur doi t s ’ a c c r oc he r s ur l e s i gna l d’ un a ut r e s a t el l i t e pour of f r i r une pos i t i on, une vi t e s s e e t un t emps ( PVT) en c on tinu.

La s ol ut i on n’ e s t pa s opt i ma l e j us qu’ à c e que l ’ a nc i en s a t e l l i t e r é a ppa r a i s s e . Pa r ailleurs, il se produit des sauts de positions à chaque commutation de satellites.

Un récepteur « All-in-View » ou ‘ t out e en vue ’ ut i l i s e t ous l e s s a t e l l i t e s di s poni b les.

L’ a va nt a ge de c e t t e ar c hi t e c t ur e e s t de f our ni r une s ol ut i on e n c ont i nu l or s que plusieurs satellites viennent à être masqués. Si la précision est dégradée, les sauts de position ont une amplitude plus faible.

Ce s r é c e pt e ur s s ont ut i l i s é s l or s qu’ une précision importante est recherchée telle

qu’ e n Gé odé s i e ou l or s que l e s ma s ques s ont f r é que nt s c omme s ur l e s mobi l e s

manœuvr a nt ( a vi on d’ a r me , mi s s i l e a gi l e …) ou da ns t ous s c é na r i os e xt r êmes . Le

(21)

nombr e i mpor t a nt de c a na ux pe r me t r a pi dement d’ obt e ni r de l a première position (TTFF : Time To First Fixe). Cette performance intéresse plus particulièrement les s ous ma r i ns qui doi ve nt mi ni mi s e r l e ur t emps de pr é s e nc e a u r a s de l ’ e a u.

I.4.1.2 Le récepteur « codeless »

Le c ode l e s s e s t une t ec hni que qui pe r me t d’ e s t i me r l e retard ionosphérique sans utilisation du code Y crypté. Ces récepteurs mesurent les pseudo distances et, plus généralement, le temps de groupe différentiel et la vitesse de phase différentielle entre les signaux L1et L2. Les pseudo mesures sont estimées à partir du code C/A sur L1. Le message de navigation est démodulé à partir du code C/A.

Plusieurs techniques « codeless » existent

a- Elévation du signal au carré : la modulation (code et message de navigation) disparaît et la fréquence est doublée. Inter corrélation L 1 /L 2 : a uc un c ode n’ e s t gé né r é localement. Les signaux P(Y) L1 et L 2 sont identiques, mais le code P(Y) L2 est reçu en retard par rapport au code P(Y)L 1 . La t r a ve r s é e de l ’ i onos phè r e e s t un mi l i e u dispersif, le temps de propagation est lié à la fréquence. Le signal le plus rapide est retardé, de manière à coïncider avec le signal le plus lent. Le récepteur détermine le temps de groupe différentiel.

b- Corrélation avec le code et élévation au carré : dans cette technique, les codes Y L 1 et Y L 2 sont multipliés avec le code P généré localement. Le résidu du produit est élevé au carré éliminant la modulation. Les pseudo distances sont estimées.

c- Technique Z : les codes P(Y) L1et P(Y) L2 sont multipliés avec le code P généré localement. Les résidus de chaque voie sont intégrés sur un temps suffisant pour e s t i me r l e bi t d’ i nf or ma t i on c r ypt é . Le bi t d’ une voi e es t ut i l i s é s ur l ’ aut r e voi e pour démoduler le code Y qui a été retardé.

Chaque technique présente des avantages et des inconvénients. La dernière

t e c hni que pr é s e nt é e e s t l a pl us pe r f or ma nt e et ne dé gr a de l ’ e s t i ma t i on du r e t a r d que de

13 dB par rapport à la technique utilisée par un récepteur ayant la capacité de

démoduler le code Y.

(22)

I.4.1.3 Le récepteur séquentiel

Un récepteur séquentiel poursuit plusieurs satellites en utilisant uniquement un ou deux canaux. Un canal acquiert un satellite et effectue une mesure de pseudo distance.

Ce c a na l s a uve ga r de l e s pa r amè t r e s d’ a c cr oc ha ge , a c qui e r t un de uxi ème s a t e l l i t e , effectue une mesure et recommence les opérations sur un troisième satellite. Lorsque quatre pseudo distances sont disponibles une solution est calculée et les opérations sont itérées. Ces récepteurs furent les premiers à être mis sur le marché.

I.4.1.4 Le récepteur multiplexé

Le récepteur multiplexé a une architecture matérielle identique au récepteur séquentiel et opère également en temps partagé. Mais il commute rapidement, à la cadence de 50 MHz, de satellite à satellite durant les mesures. Un générateur de code unique et un seul système de poursuite par canal sont nécessaires pour élaborer une solution. Un récepteur multiplexé mesure le signal de chaque satellite avec une dégradation du rapport signal à bruit de 6 à 12dB par rapport à un récepteur à canaux parallèles car la poursuite des satellites est réalisée en une fraction du temps. De plus, l e s t emps d’ a cqui s i t i on de s di f f é r e nt s me s s a ges de na vi ga t i on s ont pl us l e nt s . Comme dans le cas précédent, certains récepteurs de ce type possèdent quatre ou cinq canaux et les partagent entre deux satellites.

I.5 Ar c hi t e c t ur e ral e d’ un r é c ept e ur GPS

Un récepteur GPS est constitué de sous-ensembles parfaitement délimités. On distingue :

-une antenne.

-Un préamplificateur à faible bruit.

-un module radiofréquence (RF).

-un module numérique.

-une interface utilisateur (clavier et afficheur).

-une alimentation.

La figure ci-de s s ous r e pr é s e nt e pa r dé t a i l l ’ a r c hi t e c t ur e d’ un s c hé ma bl oc d’ un

récepteur GPS.

(23)

L’ a c c è s a u s a t e l l i t e s e f a i t pa r l a s é l e c t i on de s on c ode . Le t r a i t ement de s donné e s comporte deux phases : l ’ a c c r oc ha ge e t l a pour s ui t e .

L’ a c c r oc ha ge cons i s t e à c he r c he r un s a t e l l i t e e t , pour c e l a , l e r éc e pt e ur gé nè r e l oc a l eme nt une r é pl i que du c ode de c e s a t e l l i t e . I l e f f e c t ue l ’ i nt e r c or r é l a t i on r a pi de de s deux codes afin de vérifier que le code reçu e s t bi e n l e code c he r c hé . Si c ’ e s t l e c a s , un verrouillage sur le signal est alors réalisé par des boucles de poursuite du code et de la porteuse. Le récepteur calcule ensuite le temps  que le signal a mis depuis le satellite jusqu'à sa réception. Cette valeur  est déterminée en faisant glisser le code reçu j us qu' à c e qu’ i l s oi t e n pha s e a ve c l a r é pl i que du s i gna l gé nér é e pa r l e r é c e pt e ur . Le coefficient de corrélation est calculé à chacun des décalages. Les décalages sont pr opor t i onne l s à l a dur é e d’ un bit et déterminent la précision en temps. Pour rependre la terminologie classique en étalement de spectre, plus le temps symbole sera court, plus la précision sera grande.

Fig I.1: s chéma bl oc d’ un r é c e pt e ur

(24)

I.6 Description de système GPS

Lor s que l ’ on parle du GPS, on pense au récepteur GPS. Pourtant, le système GPS est composé de 3 secteurs, appelés segments.

I.6.1 Les segments du GPS

Le système NAVSTAR (acronyme pour Navigation Satellite Timing and Ranging, nom officiel du GPS pour le Ministère de la défense des USA) se compose de :

-Un segment spatial (les satellites)

-Un segment de contrôle (les stations au sol) -Un segment utilisateur (récepteur GPS)

Fig. I.2 : Les trois segments de système GPS

(25)

I.6.1.1 Le segment espace

Le segment e s pa c e , c ompos é d’ un mi ni mum de 24 s a t e l l i t es ( 21 ac t i f s , pl us 3 de r e c ha nge ) e s t l e c œur du s ys t ème .

Les satellites sont en orbite haute, à plus de 20000 kilomètres, au-dessus de la s ur f a c e de l a t e r r e . Le f a i t d’ opé r e r à une t e l l e a l t i t ude , pe r me t a ux signaux de couvrir une t r è s l a r ge zone . Le s or bi t e s des s a t e l l i t es s ont or ga ni s é e s de t e l l e f a ç on qu’ un r é c e pt e ur GPS s ur t er r e r e ç oi ve t ouj our s l e s s i gna ux d’ un mi ni mum de qua t r e satellites, à un instant donné.

- Constellation du GPS

A pa r t i r de l ’ a nné e 1978 ont été lancés petit à petit 24 satellites appelés SV«space vehicles ». 21 seulement sont opérationnels, les 3 autres servent de satellites de secours. Les 24 satellites se trouvent sur 6 plans orbitaux (4 satellites par plan). En un point du globe, s a ns t e ni r c ompt e du r e l i e f un r é c e pt e ur GPS e s t c a pa bl e d’ ê t r e e n contact avec 5 à 8 satellites.

Fig. I.3 : Constellation du GPS

(26)

Les 24 satellites sont munis de plusieurs montres atomiques extrêmement précises toutes réglées sur la même heure.

- Couverture terrestre des satellites

L’ a r r a ngement de s s a t e l l i t e s pe r me t d’ a voi r , da ns 99 % des c a s , un mi ni mum de 4 s a t e l l i t e s vi s i bl e s à 5° a u pl us au de s s us de l ’ hor i z on, que l que s oi t l ’ e ndr oi t où l ’ on s e trouve sur la terre.

Les satellites voya gent à pl us de 11000ki l omè t r e s à l ’ he ur e , c e qui l e ur pe r me t de f a i r e l e t our de l a t e r r e t out e s l e s 12 he ur e s . I l s s ont a l i me nt é s pa r l ’ é ne r gi e s ol a i r e et s ont c ons t r ui t s pour dur e r e nvi r on 10 ans . Si l ’ é ne r gi e s ol a i r e ma nque , i l s pos s è dent à bord, des batteries de rechange pour continuer de fonctionner. Ils sont équipés aussi de petits propulseurs pour conserver la bonne orbite.

Chaque satellite émet des signaux radio de faible puissance, sur deux fréquences (désignées L1, L2). Les récepteurs GPS ci vi l s “ é c out e nt ” l a f r é que nce L1 s ur 1575. 42 MHz da ns l a ba nde UHF ( ba nde d’ onde s dé c i mé t r i que s ) .

Le s i gna l voya ge e n l i gne de vue , c e qui s i gni f i e qu’ i l pa s s e a u t r a ve r s de s nua ge s , du ve r r e e t du pl a s t i que , ma i s qu’ i l ne t r ave r s e pa s l e s obj e t s pl us s ol i des comme les bâtiments ou les montagnes.

L1 c ont i e nt de ux s i gnaux “ ps e udo -a l é at oi r e s ”, l e c ode pr ot é gé ( c ode P) e t un c ode d’ a c qui s i t i on gl oba l e ( C/ A) . Cha que s at e l l i t e éme t un c ode uni que, pe r me t t a nt a ux r é c e pt e ur s GPS d’ i dent i f i e r l e s s i gnaux. “l ’ Ant i -spoof i ng” ( a nt i -manipulation de donné e s ) s e r a ppor t e au br oui l l a ge du code P a f i n d’ é vi t e r l e s a c c è s non a ut or i s é s . Le c ode P e s t aus s i a ppe l é c ode “ P ( Y) ” ou “ Y”.

I.6.1.2 Le segment de contrôle

Le s e gme nt “ c ont r ôl e ” f a i t c e que s on nom i ndi que , i l c ont r ôl e l e s s atellites GPS en

l e s s ui va nt e t e n l eur f our ni s s a nt de s c or r e c t i ons d’ or bi t e s e t de t emps . I l e xi s t e c i nq

stations de contrôle, situées tout autour de la terre, quatre stations de surveillance

automatiques et une station principale de contrôle. Les quatre stations de réception

automatiques reçoivent constamment des données provenant des satellites et envoient

c e s i nf or ma t i ons à l a s t a t i on pr i nc i pa l e de c ont r ôl e . La s t a t i on pr i nc i pa l e “ c or r i ge ” l es

(27)

donné e s e t c onj oi nt eme nt a ve c de ux a ut r e s s i t e s d’ a nt e nne s , envoie les informations aux satellites GPS.

Fig. I-4 : Le segment de contrôle

I.6.1.3 Le segment utilisateur

Le segment utilisateur se compose simplement des récepteurs GPS. Comme il a été mentionné plus haut, le segment utilisateur se compose de navigateurs maritimes, pilotes, randonneurs, chasseurs, militaires et tous ceux qui veulent savoir où ils se trouvent, par où ils sont passés et où ils vont.

Au niveau du secteur utilisateur, on distingue deux types de services:

• Le s e r vi c e SPS ( St a nda r t Pos i t i oni ng Se r vi c e )

Tous les utilisateurs disposant d'un récepteur GPS y ont accès. Ce mode est gratuit et anonyme (les récepteurs étant passifs).

Cependant les utilisateurs sont soumis à une dégradation volontaire imposée par les américains: l'AS (Anti Spoofing) qui consiste à rendre inconnu une partie des informations transmises afin qu'elles ne puissent être reproduites.

Remarque : Il existait une autre dégradation appelée la SA. (Selective Availability)

qui dégradait les performances nominales du système.

(28)

Cette dégradation n'est plus active depuis le 2 mai 2000.

• Le s er vi c e PPS ( Pr e c i s e Pos i t i oni ng Ser vi c e )

Il est réservé aux militaires américains et leurs alliés. Il consiste en l'utilisation de clés de décodage permettant d'éliminer la dégradation volontaire (A.S).

I.7 Principe de positionnement I.7.1 Principe

Le principe du positionnement GPS est très proche du principe de triangularisation.

On mesure la distance entre l'utilisateur et un certain nombre de satellites de positions c onnue s . Pour c e l a , l e r é c e pt e ur mes ur e l a di f f é r e nc e de t emps e nt r e l ’ émi s s i on e t l a réception du signal.

Le signal voyageant pratiquement à la vitesse de la lumière, on peut appliquer la relation :

t c R  .

Ave c R : di s t a nc e e nt r e l e r é c e pt e ur e t l e s a t e l l i t e ( c ’ e s t e n f a i t l e r a yon d’ un c e r c l e où le satellite serait le centre)

c : vitesse de propagation des signaux radios (environ 300000 Km/s) t : dur é e de e nt r e l ’ émi s s i on e t l a r éc ept i on

On obt i e nt donc de s " ps e udo di s t a nc e s " qu’ i l f a udr a c or r i ge r de s pe r t ur ba t i ons naturelles.

Connaissant la position des satellites ainsi que les pseudo distances, on définit ainsi de s s phè r e s c e nt r é e s s ur l e s s a t e l l i t e s e t dont l ' i nt e r s e c t i on donne de ux pos i t i ons : l ’ une s ur l e gl obe t er r e s t r e e t l ’ a ut r e da ns l ’ e s pa c e ( c e t t e de r ni è r e s e r a é l i mi né ) . Le s donné es (code et phase) enregistrées par le récepteur GPS sur le terrain sont ensuite traités par de s l ogi c i el s qui pr e nne nt e n c ompt e l es di f f é r e nt e s s our c e s d’ e r r eur s ( pe r t ur ba t i ons na t ur e l l e s …) .

Il existe une autre manière de calculer les distances satellites-récepteurs en

c ompt a nt l e nombr e de l ongue ur s d’ o nde (de « phases ») qui se sont propagées entre

un s a t e l l i t e e t un r é c ept e ur . La l ongue ur d’ onde de s s i gna ux GPS e s t de l ’ or dr e de

20centimètres : comme les récepteurs sont capables de détecter une fraction de

(29)

l ongue ur d’ onde , t hé or i queme nt , l a pr é c i s i on mi l l i mét r i que es t donc pos s i bl e . C’ es t cette stratégie qui est utilisée pour les applications géophysiques du GPS.

I.7.2 Utilisation en mode « naturel » récepteur autonome

Fig. I-5 : Utilisation en mode naturel

Les utilisateurs civils du GPS peuvent obtenir une position GPS naturelle avec une pr é c i s i on a l l a nt , s ui va nt l ’ e ndr oi t où l ’ on s e t r ouve da ns l e monde , de que l que s mè t r e s à une di z a i ne de mè t r e s , a u l i e u d’ une c e nt a i ne de mè t r e s .

I.7.3 Utilisation en mode « différentiel » (DGPS pour Différentiel GPS)

Le mode di f f é r e nt i e l ( DGPS) e s t un e ns embl e de t e c hni que s pe r met t a nt d’ amé l i or e r l a pr é c i s i on du s ys t ème . Le mode di f f é r e nt i e l né c e s s i t e de ux r é c e pt eur s : l ’ un qui s e r a pos i t i onné s ur un poi nt f i xe de c oor donné e s connue s ( une r é f é r e nc e ) e t l ’ a ut r e, s ur l e s positions à dé t e r mi ne r ) , s oi t l ’ ut i l i s at i on de deux r é c e pt e ur s pour un s e ul e f f e c t ua nt l e s mesures.

Da ns l e c a s où l ’ ut i l i s a t e ur s e s e r vi r a i t d’ une s t a t i on GPS pe r mane nt e , un s e ul

récepteur sera nécessaire :

(30)

Fig. I-6 : Différentiel GPS

Son principe est basé s ur l e f a i t qu’ i l e s t r a i s onna bl e de c ons i dé r e r que de ux pos i t i ons me s ur é es pa r l e s ys t ème GPS, à un i ns t a nt donné e , di s t a nt e s l ’ une de l ’ a ut r e de moins de 100Km, présentent la même erreur.

I.8 Les sources d'erreurs

I.8.1 Les dégradations volontaires

Le système GPS étant à l'origine un système militaire, il a par conception deux dégradations affectant la qualité des mesures.

I.8.1.1 L’ accès s él ect i f ( SA : Sel ect i ve Avai l abi l i t y) Les dégradations causées par la SA interviennent à deux niveaux :

-dé gr a da t i on de s é l éme nt s d’ or bi t e et d’ hor l oge c ont e nus dans l e me s s age de navigation

-dé gr a da t i on de l a f r é que nc e de l ' hor l oge de s s a t e l l i t e s pa r a j out d’ un dé pha s a ge Ce s dé gr a dat i ons pe r me t t a i e nt l ’ ut i l i s a t i on pr éc i s e du GPS e n t emps r é e l a ux s e ul es personnes habilitées. Elles n'avaient donc pas d'incidence sur le traitement en temps différé.

I.8.1.2 L’ ant i broui l l age ( AS : Ant i -Spoofing)

C’ e s t une pr ot ec t i on de s t i né e à é vi t e r l e br oui l l a ge vol ont a i r e du s ys t ème GPS par

un utilisateur qui enverrait un signal proche du signal GPS créant ainsi la confusion.

(31)

L’ AS c ons i s t e à a j out e r a u c ode P, s ur l e s de ux f r é que nc e s L1 et L2, un c ode W mi l i t a i r ement c l a s s i f i é f or ma nt a i ns i l e code Y. En c a s d’ AS, l ’ ut i l i s a t e ur non a ut or i s é ne peut plus a priori faire de mesures sur le code P. Il ne peut donc qu’ ut i l i s e r l e c ode C/A et est limité à une fréquence.

I.8.2 Les multi trajets

I l a r r i ve qu’ un obj et pl a c é à pr oxi mi t é de l ’ a nt e nne r é f l é c hi s s e l e s i gna l ve r s c e l l e c i , le signal alors mesuré ne correspond pas à la distance directe. Ce phénomène n'est pas modélisable, car il dépend de l'environnement de l'antenne. La durée d'un multi trajet étant a priori courte on peut y remédier en augmentant les durées d'observations. Dans le traitement, les satellites les plus bas étant les plus sensibles aux trajets multiples, il faut éliminer du calcul ou pondérer les observations des satellites ayant un angle d'élévation faible.

I.8.3 Les orbites

La précision sur la ligne de base est directement liée à la précision de la position du satellite. On a en effet :

b d r

d rb

r est la distance entre le centre de la terre et le satellite d r L’ e r r e ur r a di a l e s ur l a pos i t i on du s a t e l l i t e ,

b La longueur de la ligne de base.

d b L’ e r r e ur s ur c et t e l ongue ur .

Des orbites prédites sont contenues dans le message de navigation diffusé par le satellite. Le message contient des informations sur les éphémérides des satellites, des coefficients d'un modèle ionosphérique sommaire, l'état de santé du satellite, les paramètres d'horloge, l'écart entre le temps GPS et l'UTC(temps universel coordonné).

Les éphémérides radiodiffusées du satellite ont une précision d'environ 3mètres, on

leur préfère lorsque c'est possible les éphémérides précises recalculées, disponibles

plus ou moins longtemps après les calculs.

(32)

I.8.4 La modélisation des centres de phase des antennes

Les observations GPS sont modélisées par des équations où apparaît la distance géométrique entre le satellite et le récepteur. Lorsqu'on recherche une grande précision, il est nécessaire de déterminer le point exact à partir duquel est mesurée la distance géométrique entre le satellite et le récepteur. Ce point est appelé centre de phase de l'antenne, il n'est pas matérialisé, c'est un point virtuel.

I.8.4.1 Le centre de phase de l'antenne de réception

En ce qui concerne le récepteur, la position du centre de phase de l'antenne du récepteur varie dans l'espace en fonction de la position de l'émission.

Pour faciliter les traitements, elle est décomposée en une position moyenne fixe et une variation dépendant de l'élévation et de l'azimut du satellite. La position du centre de phase dépend de la fréquence du signal.

I.8.4.2 Le centre de phase de l'antenne d'émission

En ce qui concerne le satellite, on considère que le centre de phase est le même pour L1 et L2 et qu'il reste constant. Cependant, compte tenu de la distance entre les satellites et la terre, l'angle du cône d'émission est aigu et cette influence est donc faible. La connaissance de la position du centre de phase de l'antenne d'émission par rapport au centre de masse des différents satellites est indispensable car les éphémérides concernent la position du centre de masse.

I.9 Application du GPS

La navigation en temps réel est l'une des applications élémentaires et principales du GPS. Tout objet mobile muni d'un récepteur GPS peut connaître en temps réel sa position et sa vitesse dans un repère terrestre.

La précision attendue pour un tel mode de navigation est de 10 à 15mètres sur sa position et de quelques centimètres par seconde sur sa vitesse si l'utilisateur utilise le code précis et une centaine de mètres dans le cas contraire.

Que ce soit sur terre, sur mer, dans les airs ou dans l'espace, ces performances

excellentes et le faible coût du récepteur GPS, fait de ce système un instrument de

navigation très prisé.

(33)

Seule la navigation civile aérienne est encore réticente pour des raisons techniques (l'intégrité du système, c'est à dire la certitude dans un temps très court, que tel ou tel satellite fournit ou non des données correctes, n'est pas assurée, et il faut installer de lourds moyens de surveillance de la constellation GPS) et politiques ( il faut beaucoup de garanties pour faire accepter par la communauté internationale un instrument essentiel de navigation qui est entièrement dans les mains des militaires d'un pays).

Mais la navigation en temps réel est loin d'être l'unique application du GPS.

I.9.1 Applications militaires

Des essais de guidage de bombes ont eu lieu dans le désert de Yuma (Arizona, USA). Les bombes ont été larguées à une altitude de 10000 pieds

(Environ 3kilomètres). L'erreur maximale entre la déflagration et la cible initiale était en moyenne de 56pieds (17mètres).

L'application directe du GPS se trouve dans l'utilisation des missiles de croisière. A priori, le système NAVSTAR n'est pas approprié au guidage de

missiles intercontinentaux (ou de tous autres missiles) en terrain ennemi sur des milliers de kilomètres.

Cependant l'utilisation de la navigation par GPS permet d'accroître les performances de certains missiles utilisés par les ricains.

Les bombardiers utilisant le système NAVSTAR, pour déterminer la position de leurs cibles, peuvent potentiellement détruire de 400 à 600% d'unités ennemies de plus qu'en utilisant les systèmes de localisation habituels.

I.9.2 Applications civiles

Le système Navstar est financé par des organismes militaires. Pourtant, nombreuses sont les applications civiles. Le GPS présente des avantages non négligeables vis-à-vis Des conditions atmosphériques mais également vis-à-vis de sa non dépendance en luminosité (signal accessible jour et nuit). Ainsi il donne lieu à de multiples utilisations:

-L'utilisation du système NAVSTAR par d'autres satellites :

(34)

Certains satellites d'observation de la surface terrestre utilisent le GPS pour déterminer leur position. Le GPS leur permet de calibrer très précisément les images qui leur sont commandées.

-L'orbitographie des satellites de haute altitude :

La constellation NAVSTAR permet un positionnement précis aux satellites de basses et moyennes altitudes mais lorsqu'on franchit les 20200Km d'altitude des satellites GPS, le positionnement est plus délicat.

Au delà de cette altitude on ne peut recevoir des signaux GPS que des satellites situés dans l'hémisphère opposée de celle ou l'on se trouve. La plupart de ces signaux sont cachés par la terre, ceux qui proviennent des satellites plus excentrés sont très affaiblis.

Le système GPS reste cependant exploitable pour des satellites munis d'antennes à gain très important. La géométrie des satellites utilisables n'étant pas optimum, la précision atteinte reste très en dessous de celle des satellites de basse altitude.

-Pour les compagnies de service public :

Ainsi, les compagnies de transport en commun, de taxis ou encore les ambulances ou les pompiers, afin d'améliorer leur efficacité, peuvent gérer en temps réel la position de leur 'flotte' de véhicules. Grâce au GPS, il nous est en effet possible de visualiser directement la position d'un véhicule sur un écran.

I.9.3 Autre application de système GPS

Les applications du système GPS concernent le positionnement de point fixe, le positionnement de points mobiles de plus, la diffusion ultra précise du temps par le système ouvre des applications dans le domaine de la métrologie.

 Géodésie

Pour définir au mieux la forme et la déformation de la terre les géodésiens ont pr ogr e s s i veme nt a bandonné l e s t e c hni que s l oc a l e s , l ongue e t l a bor i e us e s , s ’ a ppuya nt sur un canevas de point déjà détermi ne s , e nt r a î na nt de s di s t or s i ons a l ’ é c he l l e d’ un pays et des problèmes de rattachement aux jonctions entre réseaux,

Au bénéfice de technique spatiale utilisant des mesures issues de télémètre laser sur

les satellites au la lune, de VLBI et plus simplement de GPS.

(35)

L’ ut i l i s a t i on de GPS pe r me t l ’ é t a bl i s s eme nt d’ un s ys t ème de r é f é r enc e gl obal e de grande précision.

 Topographie

Dans le domaine des topographes et des géomètres, contigu à celui de la géodésie, il s ’ a gi t de r e pr é s e nt e r s ur pl a n l e s s ur f a c e s e t reliefs.

Navigation :

La na vi ga t i on qu’ e l l e s oi t a é r i e nne , ma r i t i me a u t e r r e s t r e , e s t l e c hamp pr i vi l é gi e de s applications ou le GPS est utilisé comme capteur de localisation.

- Applications aéronautiques - Applications maritimes - Applications terrestres

 Métrologie

Le GPS est aussi une horloge au césium mise à la disposition des utilisateurs pour

l e pr i x d’ un s i mpl e r é c e pt e ur . C’ e s t de pl us une di s t r i but i on uni ve r s e l l e du t emps

permettant une datation dans une échelle de temps unique en tous les points de globe

e t de l ’ e s pa c e.

(36)

I.1 Introduction

Da ns l e doma i ne de s t é l é c ommuni c a t i ons , on a s ouve nt be s oi n d’ un s i gna l dont l a f r é que nc e s oi t à l a f oi s t r è s s t a bl e e t va r i abl e pa r pa s . C’ e s t l e c as de l ’ os c i l l a t e ur l oc a l qui f our ni t l a por t eus e d’ un éme t t eur , ou de l ’ os c i l l a t e ur l oc a l d’ un récepteur.

Mal heur eus ement , l es s eul s os ci l l at eur s s t abl es qu’ on pui s s e r éal i s er f aci l ement sont les oscillateurs à qua r t z , e t pour c e t ype d’ os c i l l a t e ur i l e s t di f f i c i l e de f a i r e va r i e r la fréquence, sauf en changeant le quartz.

La boucle à verrouillage de phase ou Phase Locked Loop (invention française datant de 1932) permet de répondre à ce problème en fournissant en sortie un signal ayant l a s t abi l i t é d’ un quar t z de r éf ér ence, mais avec un choix de fréquences illimité.

On trouve une boucle à verrouillage de phase dans tous les équipements moderne :

 récepteurs FM, TV.

 émetteurs récepteurs.

 magnétoscopes.

 décodeurs TV numériques.

 modems téléphoniques et câbles.

 téléphones GSM etc. ...

Le c œur de l a PLL es t l ’ os c i l l a t eur qui f our ni t e n s or t i e un s i gna l e n général sinusoïdal ou carré, mais dont la fréquence instantanée fs(t) est asservie à la fréquence fe(t) du signal injecté dans la boucle.

I.2 Constitution générale

La fig.II.1 représente le schéma fonctionnel d'une PLL. C'est un système asservi (contre-réaction) à retour unitaire. Les éléments constitutifs de ce circuit:

 Un comparateur de phase,

 Un filtre passe-bas,

 Un oscillateur commande en tension

(37)

Fig. II.1 : Structure de base de la boucle d'asservissement de phase.

I.2.1 Le comparateur de phase

Ce circuit compare la phase de deux signaux alternatifs ou considères comme tels et fournit une tension moyenne U(t) proportionnelle à leur déphasage lorsque la boucle est verrouillée.

 Comparateur de phase analogique Multiplieur analogique

e e

sin

e

V V w t U t ( )

f

e

sin( )

s s s

V V w t

f

s

Fig. II.2 : multiplieur analogique

Le multiplieur analogique linéaire est représenté symboliquement par le schéma de l a Fi g. I I . 2. C’ e s t l e mont a ge l e pl us s i mpl e . On e f fectue le produit des deux signaux :

Si Ve (t) = A cos ( we t+ e )

Et V s (t) = B cos ( ws t + s )

Sont les deux signaux à comparer; Le produit est :

(38)

U ( t ) = K V

e

V

s

(II.1) Puisque : sin (a) sin (b)=1/2[cos (a-b) – cos (a+b)]

U (t)=

2

KAB [cos [( we - ws ) t + ( e - s ) ] – cos [( we + ws ) t+ ( e + s ) ] ] (II.2) Avec:

K: cte de comparateur de phase

we = 2 fe et ws = 2 fs .

 Quand la boucle est verrouillée : fe = fs = f

U (t) = 2

KAB [cos ( e - s )- cos [ 2w t + ( e + s ) ]] (II.3)

Le terme haute fréquence ( we + ws ) est élimine par le filtre passe-bas et la valeur continue est :

V (t)=

2

KAB cos [( we - ws ) t + ( e - s ) ] = 2

KAB cos (II.4)

C'est une fonction cosinus. V (t) est nul pour:

2

 .

Avec: = [( we - ws ) t + ( e - s ) ]

 Quand la boucle est verrouille : fe = fs = fo :

= ( e - s ) (II.5)

Remarques

Lorsque la boucle est verrouillée et fonctionne à sa fréquence centrale, les deux signaux d'entrée et de retour sont déphases de (  /2) .Si la boucle est de signe positif, point d'accrochage se situe en (  /2 ) car, pour une variation positive du déphasage, il y a une variation positive de la tension d'erreur. Si la boucle est de signe négatif, le point d'accrochage se situe en (  /2). L'un de ces points est stable, l'autre instable ; le choix se fait automatiquement.

Le fonctionnement n'est linéaire que si on travaille autour de l'erreur nulle en point

(39)

(  /2) ou (  /2). La pente de la fonction U (t) définit la fonction de transfert et dépend des amplitudes A et B.

Si on reprend le calcul, et en considérant que : s = s - 2

, on remplace dans

L’ é qua t i on ( I I .4) nous aurons:

V (t)=

2

KAB cos ( e - s + 2

) = 2

KAB sin ( e - s ) (II.6)

Les points d'accrochage se font pour = 0 ou =  .Si on considère que la PLL verrouillée fonctionne autour de sa fréquence centrale f o on a: = 0.

Le développement limité du sinus autour de zéro donne:

Sin = + 3

...

3!

 

La relation (2.6) devient :

V (t) = 2 KAB

(II.7).

Fig. II.3 : Signal sortie de filtre passe-bas

(40)

 Multiplieurs analogiques à découpage

Les multiplieurs analogiques sont limites en fréquence et imposent certaines c ont r a i nt e s de mi s e en œuvr e . On pr é f è r e , da ns l a pl upa r t de s c a s , ut i l i s e r l e s multiplieurs analogiques a découpage que l'on peut rencontrer sous le terme

« Hacheur » ou « chopper », ou « modulateur ».

I.2.2 Filtre passe-bas

Nous avons vu que le signal de sortie du comparateur était constitue d'harmoniques et d'une composante continue. Le filtre passe-bas à pour rôle de ne conserver que la composante continue ou basse fréquence du signal U (t). Le choix de ces éléments dépend de la valeur des fréquences parasites à éliminer et de la stabilité. On rencontre deux technologies :

— les filtres passifs

— les filtres actifs

 Filtres passifs

Nous indiquons ici trois filtres passifs utilisant des résistances et condensateurs ; la liste n'est pas limitative.

Fig. II.4 : variation de v(t) en fonction ( φ) dans le domaine linéaire

(41)

Ce filtre passe-bas du premier ordre présente une fonction de transfert

V(p) U(p) =

1

1+RCP (II.8)

À condition que la fonction qui suit, c'est-à-dire le VCO, présente une impédance d'entrée d'influence négligeable.

Fig. II.6 : circuit R 1 R 2 et C

Le réseau RC précèdent est dans certains cas insuffisant pour la stabilité de la boucle.

On préfère utiliser le réseau a retard de phase dont la fonction de transfert est

définie par : 2

1 2

V(p) 1 R

U(p) 1 (R R ) CP

  CP

  (II.9)

Avec R 2 <<

R 1 .

Fig. II.5 : schéma électrique d'un filtre

(42)

 Filtres actifs

Filtres actifs à amplificateur opérationnels

— Filtres actifs indépendants

La aussi il existe une multitude de montages.

La Fig.II.7 nous indique le schéma d'un filtre classique dont la fonction de transfert

est : V ( p )

U ( p ) =

2 1

1+R CP

R CP (II.10)

— Filtres actifs à transistors

Les filtres actifs à transistors sont rarement rencontres. Un exemple d'application est toutefois indique pour le comparateur MC 4044. La figure nous donne deux applications. Les transistors sont utilises de préférence aux circuits intègres dans le cas ou la fréquence « basse » de fonctionnement atteint plusieurs centaines de kilohertz.

Le transistor Darlington de cette dernière figure est intègre dans le circuit 4044 et est appelé (amplificateur)

Fig. II.7 : Filtre actif R 1 R 2 et C

(43)

Fig. II.8 : Filtres passe-bas accompagnant le circuit 4044 (D'après Motorola) Influence du filtre

Nous avons vu la nécessite d'utiliser ce filtre afin de récupérer la composante continue ou basse fréquence du signal U (t) issu du comparateur.

En pratique, la fonction de transfert de la boucle est au moins du deuxième ordre et définie par trois éléments :

— le gain statique,

— la pulsation propre du système non amorti,

— le facteur d'amortissement réduit z.

C'est le filtre passe-bas qui permet de fixer w

0

et z. Le simple filtre passif RC ne permet pas de choisir indépendamment ces deux paramètres. On préfère ainsi, en pratique, utiliser le réseau a retard de phase. Nous avons aussi indique précédemment que la bande passante du filtre passe-bas et son ordre intervenait sur la valeur de la fréquence de capture.

I.2.3 Oscillateurs contrôles en tension

Les oscillateurs contrôles en tension (VCO) sont des convertisseurs tension-

fréquence. Une variation de tension, lente ou rapide, a leur entrée se traduit par une

variation de fréquence en sortie : on peut aussi utiliser l'expression Vobuler

(oscillateur vobule),les circuits numériques.

(44)

Un VCO doit présenter les qualités suivantes:

 bonne linéarité de fréquence en fonction de la tension d'entrée, f s (V).

 bonne stabilité de fréquence (fréquence centrale f

0

),

 grande variation possible de la tension d'entrée V,

 grand coefficient de transfert ( w s / V ),

 grande variation de fréquence possible pour l'application dans les synthétiseurs,

 faible coût...

Le VCO est toujours accompagne d'un condensateur ou d'un réseau RC dont la ou les valeurs sont définies pour que la fréquence de sortie f s , soit égale a la fréquence centrale f

0

a tension de commande nulle (V =0).

Les caractéristiques des VCO sont en général linéaires, à V moyen, nul ou non, correspond la fréquence centrale f

0

.La Fig. II.8 indique deux caractéristiques de VCO pour une tension dissymétrique puis symétrique. Dans tous les cas nous aurons:

f

0

=

max min

2

ff

(II.11)

V

moy

=

max min

2

V + V

(II.12)

Fig. II.9 : caractéristique du VCO

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