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Vérifications nouvelles des lois de transparence de la matière aux rayons X, dans le cas des complexes minéraux ; application de ces lois à la fixation des poids atomiques du thorium, du cérium et du glucinium

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241922

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241922

Submitted on 1 Jan 1914

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Vérifications nouvelles des lois de transparence de la matière aux rayons X, dans le cas des complexes minéraux ; application de ces lois à la fixation des poids

atomiques du thorium, du cérium et du glucinium

L. Benoist, H. Copaux

To cite this version:

L. Benoist, H. Copaux. Vérifications nouvelles des lois de transparence de la matière aux rayons X, dans le cas des complexes minéraux ; application de ces lois à la fixation des poids atom- iques du thorium, du cérium et du glucinium. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.545-553.

�10.1051/jphystap:019140040054501�. �jpa-00241922�

(2)

545 On voit par cet exemple comment les difficultés s’accumulent dès que l’on essaye d’avancer dans le domaine de la théorie.

On arrive bien à expliquer ou plutôt à circonscrire un fait isolé par une hypothèse spéciale, mais on est encore bien loin d’une théo-

rie complète et cohérente embrassant également toutes les parties

du problème; avant d’y parvenir, il faudra encore multiplier les expériences. Mais pourtant j’espère avoir montré que les recherches

sur l’effet photoélectrique ont ouvert une voie conduisant à la con-

naissance de la structure des atomes et de l’action mutuelle entre la matière et le rayonnement.

VÉRIFICATIONS NOUVELLES DES LOIS DE TRANSPARENCE DE LA MATIÈRE AUX RAYONS X, DANS LE CAS DES COMPLEXES MINÉRAUX ; APPLICATION DE CES LOIS A LA FIXATION DES POIDS ATOMIQUES DU THORIUM, DU CÉRIUM ET DU GLUCINIUM ;

Par MM. L. BENOIST et H. COPAUX.

Les lois de transparence de la matière aux rayons X, établies il y

a quelques années par l’un de nous (’ ), ont montré que cette trans- parence est une propriété essentiellement atomique et additive : à

masse égale, par unité de surface exposée, et pour une même qualité

de rayons X, les éléments sont d’autant moins transparents que leurs poids atomiques sont plus élevés. Les masses d’égale transpa-

rence, ou équivalents de transparence, dont les inverses représentent,

à un facteur constant près, les coefficients d’absorption massique,

vont généralement en décroissant quand les poids atomiques aug- mentent, et sont représentées, pour l’ensemble des éléments, par une courbe bien déterminée pour chaque qualité de rayons X, cette qua- lité étant définie par le degré correspondant du radiochromomètre (~1).

L’absorption élémentaire, ainsi définie, est, de plus, une propriété

essentiellement additive, se conservant sous quelque état physique,

sous quelque état de combinaison ou de mélange que se trouvent

(1) Louis BENOiST, Lois de iranspal>ence de la matiëne aux rayons X (Co7nptes

rendus de CAcadémie des Sciences, 1901) : J. de Pltys., 1901, etc.

(2) L’établissement d’un réseau de courbes d’isotransparence a constitué, jus- qu’aux récentes découvertes sur la réflexion des rayons X par les cristaux, le seul

moyen de former l’échelle spectrale de ces rayons, avec le radiochromomètre

comme instrument d’observation rapide et pratique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040054501

(3)

engagés les atomes, ce qui permet de calculer l’équivalent de trans-

parence (et par suite le coefficient d’absorption) d’un corps quel-

conque, composé ou mélange, de composition connue, à partir des équivalents de transparence des éléments qui le composent, par la formule :

.

où M, m, etc., sont les masses composantes et composées, et E, e, etc.,

les équivalents de transparence correspondants pour la qualité de

rayons X employée.

Ces lois ont été constamment appliquées depuis en radiologie médicale, à laquelle elles ont pu rendre de notables services, en per-

mettant un emploi méthodique des diverses qualités de rayons X,

comme aussi en renseignant sur la pénétrabilité sélective soit des tissus organiques, soit des corps auxiliaires interposés.

Elles offrent aussi à la chimie une méthode rapide, soit d’analyse qualitative et même quantitative, soit de contrôle de la pureté des

corps, soit enfin de détermination ou de vérification des poids ato- miques (1).

I.

-

ÉTUDE DES COMPLEXES BIINÉRAUX.

Il nous a paru intéressant de continuer la vérification de ces lois, précédemment établies d’ailleurs par l’étude d’un très grand nombre

de corps simples et composés, en nous plaçant dans le cas particu-

lier de cette classe de sels minéraux, dits cornplecres, les éléments sont chimiquement dissimulés, comme si leurs propriétés étaient remplacées par celles de groupes d’éléments, ou radicaux.

On sait en effet que d’autres propriétés, réputées additives, ne le

sont que pour certains types de combinaisons ; tel est le cas de la

réfraction et du coefficient d’aimantation moléculaires, dont l’additi-

vité est troublée, souvent même très fortement, par les changements

de fonctions. Il en est de même de la chaleur spécifique, qui n’obéit

pas toujours à la loi de Neumann-Kopp.

Nous avons donc choisi trois sels minéraux, franchement com-

plexes :

(1) Louis BENOIST, Aféthode de détermination des poids atomiques, fondée sur les

lois de transparence pour les rayons X : poids cctomigue de l’indium (Comptes

,

rendus de l’Académie des Sciences, 25 mars ~90~.).

(4)

547 Le ferricyanure de potassium : -.

Le chlorure purpuréo-cobaltique, ou chloropentamine cobaltique :

et le silicomolybdate de potassium :

Nous avons calculé, d’une part, leurs équivalents de transparence

d’après la formule ci-dessus, à partir des équivalents des corps

simples constitutifs établis antérieurement, pour des rayons de degré 8B (i) ; nous avons déterminé expérimentalement, d’autre part, soit

fluoroscopiquement, soit radiographiquement, les masses de ces composés qui, réparties sur 1 centimètre carré de base, donnaient

la meilleure égalité de transparence avec un étalon convenablement choisi (20"ç,8 ou 8 millimètres d’aluminium) pour des rayons X de

degrés aussi voisins de 8B que possible.

Nous avons obtenu les résultats suivants : 1° Ferricyanure de potassium :

application de la formule :

d’où

or on trouve :

les rayons employés étant de degré 7B, et les égalités photomé- tri ques étant réalisées à moins de 5 0/0 près.

~° Chlorure purpuréo-cobaltique :

(1) Voir la courbe insérée dans le mémoire précédemment rappelé ; voir égale-

ment le Recueil de Constantes physiques, tableau 240.

(5)

3° Silicomolybdate de potassium :

On peut remarquer que la légère différence, toujours de même

sens et par excès, des nombres mesurés avec les nombres calculés, s’explique par le fait que les rayons employés ont été constamment d’un degré radiochromométrique légèrement inférieur à celui qui correspond, en moyenne, aux valeurs équivalentes employées pour le calcul et déterminées autrefois.

La concordance entre les nombres calculés par application des

lois de transparence et les nombres mesurés est donc très satisfai- sante, et ces lois, telles que la loi d’additivité en particulier, conti-

nuent à se vérifier exactement, aussi bien dans ce cas, particulière-

ment important, des complexes minéraux que dans tous les autres, au

degré d’approximation des mesures photométriques, soit à 5 0/0 près, et même moins.

Cette approximation peut être considérée comme d’autant plus

satisfaisante que, jusqu’à présent, on n’a pu produire que des rayons X complexes, dont le radiochromomètre indique seulement la qualité

moyenne, et dont la composition peut varier d’une façon assez sen-

sible pendant le fonctionnement, quelque régulier qu’il paraisse, de l’ampoule radiogène.

Mais les découvertes récentes de Laue et Bragg, permettant au-

jourd’hui, par la réflexion cristalline des rayons X, de mesurer leur longueur d’onde et d’en obtenir de véritables spectres, vont nous

donner le moyen d’opérer sur des rayons homogènes, de longueur

d’onde bien définie, et d’obtenir par suite, dans l’application des lois

de transparence, une précision encore plus grande.

II.

-

POIDS ATOMIQUES DU THORIUM, DU CÉRIUM ET DU GLUCINIUM.

La méthode de détermination ou de contrôle des poids atomiques qui résulte des lois de transparence de la matière aux rayons X a,

sur celle qui résulte de la loi de Dulong et Petit et sur les autres

méthodes du même genre, l’avantage d’être entièrement indépen-

dante de toutes les conditions qui font varier les conditions physico-

(6)

549

chimiques. Jci n’intervient, en effet, qu’une propriété absolument intrinsèque de l’atome.

La méthode consiste à déterminer l’équivalent de transparence de l’élément considéré, pour un degré radiochromométrique donné, en opérant soit sur l’élément lui-même, soit sur l’un quelconque de ses composés; dans ce dernier cas, l’équivalent cherché se déduit, par la formule donnée plus haut, de l’équivalent mesuré pour ce com-

posé, ceux des autres éléments composés étant connus.

La valeur obtenue assigne à l’élément une certaine place sur la

courbe générale d’isotransparence des éléments, pour les rayons du

degré employé, et, par suite, un certain poids atomique. Un moyen précieux de contrôle consiste à comparer cet élément à ceux dont il devrait être ainsi voisin, la comparaison portant soit sur la valeur

même de l’équivalent, soit sur son radiochroïsme, c’est-à-dire sur

les variations de transparence qui accompagnent les variations du

degré radiochromométrique du rayon.

Une première application de cette méthode a déjà été faite par l’un de nous (1) à l’indiuln, pour lequel deux valeurs possibles du poids atomique, 75,6 et 113,4, s’offraient anx chimistes; les résultats furent absolument en faveur de la seconde valeur, à l’exclusion for- melle de la première, et en conformité avec les propriétés chimiques

les plus récemment étudiées.

1

Nous nous sommes proposé d’étudier les cas, bien plus discutables encore, du thorium, du cérium et du gluc£nium, les diverses pro-

priétés utilisées jusqu’ici pour la fixation des poids atomiques ne

s’accordent pas toutes entre elles.

10

-

Ce métal se comporte en général comme élément tétravalent ; néanmoins, dans l’unique degré d’oxydation qu’on lui connaît, il donne un signe de bivalence par l’isomorphisme de son silico-tungstate avec celui du calcium.

Or, selon qn’on admet pour valence normale 2 ou 4, son poids atomique doit être 116 ou 232, valeurs auxquelles correspondent, sur

la courbe d’isotransparence pour rayons de degré 8B, les équiva-

lents et et par suite, pour l’oxyde, les équivalents id,36

et Ces deux dernières doses furent donc comparées, radio- métriquement, à l’équivalent 20dg 8 de l’aluminiuln ; seule la valeur (1) L. BENOIST, illéthode de détermination des poids atomiques fondée SUl’ les lois

de t?anspa>.ence pour les rayons X : poids atomique de l’intliuin (Comptes Rendus,

25 mars i90’1).

(7)

019,80 donna l’égalité. La transparence du thorium n’est donc com-

patible qu’avec le poids atomique ~3~. D’ailleurs, comme ce nombre

situe le thorium un peu au delà du plomb (P~

=

207,1, E

=

Od~,80), la comparaison radiométrique de ces deux métaux fut faite (par Tho2

et PbO?) ; elle confirma nettement la conclusion précédente.

2° Cérium. - Ce métal est trivalent dans les sels céreux, puisque ,

le nitrate céreux cristallise en toutes proportions avec le nitrate de bismuth ; cependant, à l’état de silicotungstate céreux, il est iso- morphe avec le calcium, et par suite bivalent. Ainsi la même loi

d’isomorphisme peut faire déclarer le cérium trivalent ou bivalent,

selon l’acide auquel il est uni.

III

Or, pour Ce, le poids atomique sera 92, autrefois adopté, et pour

Il

Ce, il sera 140,25, adopté aujourd’hui.

Avec 92, le cérium se place sur la courbe d’isotransparence assez près, mais un peu en avant de l’argent (107,9), et immédiatement à côté du zirconium (90,6) et du molybdène (96). Au contraire, avec

~.~0,~~, il se place près du baryum (137,4) et du lanthane (~.39).

Il fallait donc déterminer l’équivalent du cérium, le comparer à

ceux des éléments dont il devait ainsi se rapprocher suivant l’hypo-

thèse adoptée, et, comme contrôle, faire jouer le radiochroïsme.

L’équivalent du cérium, déduit de ceux de l’oxyde cérique, de

l’oxalate et de l’azotate céreux, a eté trouvé : Or celui de l’argent est de

Ceux du zirconium et du molybdène, déterminés à cette occasion

(par Zr02 et M003), ont été trouvés respectivement : 1 dg,35 et ldg 30.

Ceux du baryum (par l’oxalate, le carbonate, le fluorure etle chlo- rure) et du lanthane (par l’oxyde) ont donné 1dg,45 et 1dg,43.

Le rapprochement de ces résultats, dans le tableau suivant :

i

permet de conclure nettement, pour Ce, en faveur du poids atomique

~ ~0, ~~ .

La mise en jeu du radiochroïsrne a confirmé cette conclusion. Car

d’abord les quantités de Ag (Pa

=

107,9), Sn (P~

~_

119) et Ce (re-

(8)

551

présenté par Ce02J, équitransparentes pour degré 70,5 B, cessent

nettement de l’être quand le degré s’élève à 9", 5 B; on voit alors

Ag et Sn rester égaux en devenant relativement plus transpa-

rents (même radiochroïsme) ; mais Ce devient au contraire relati- vement plus opaque. Donc le radiochroïsme du cérium diffère net- tement de celui qui caractérise la région de l’argent.

Il fallait le comparer dès lors aux métaux qui précèdent ou suivent

cette région. Rapprochant les quantités de Al, Zr, Ce et Ba ayant

même transparence pour degré i° B, et abaissant ensuite le degré à

5° B, nous avons vu Al et Zr, d’un côté, devenir relativement plus

opaques, pendant que Ba et Ce, d’autre part, restaient égaux, mais

devenaient relativement plus transparents.

Le radiochroïsme du cérium le place donc bien à côté du baryum

et l’éloigne du zirconium ainsi que des éléments à poids atomique

encore plus faible.

Le poids atomique 140,25 est donc bien le seul qui s’accorde avec

l’ensemble des propriétés radiométriques du cérium.

3° Gl ucinium.

-

Le cas de ce métal est, au point de vue chimique,

, .

au moins aussi contradictoire que ceux du thorium et du cérium.

Ressemblant à la fois au magnésium et à l’aluminium, il doit avoir pour poids atomique 9,1 ou 13,7 suivant qu’on le classe avec l’un ou

l’autre de ces deux métaux.

Or la densité de vapeur de l’acétate, l’ébullioscopie du chlorure,

l’absence d’alun de glucine sont favorables à la bivalence et au poids atomique 9,1 actuellement adopté.

Mais la structure du spectre, semblable à celui de l’aluminium l’ J,

le dégagement de méthane dans la décomposition du carbure par

l’eau, la forme et l’hydratation du silicotungstate, enfin les réactions

.analytiques sont favorables à la trivalence et au poids atomique 13,7.

Or le poids atomique 9,1 place le glucinium entre le lithium Pa = 7, F - et le carbone (P~ = 12, E

=

72~). On en’ dé-

duit, d’après la courbe d’isotransparence, la valeur probable 90dg,4

pour l’équivalent du glucinium, et par suite 55dg,1 pour celui de la glucine.

.

Le poids atomique 13,7 place le glucinium entre le carbone

~Pa ~ 12, E = et l’azote (P« _ 14, E = 51dg,4), d’oix pour

(1) L. DE BOISBAUDRAN et DE GRAMONT, C. R..~ t. CLIII, p. 318; 1911.

(9)

équivalent du glucinium la valeur probable 57dg,8 et pour celui de la

glucine .~9d~,8.

Le cas du glucinium métallique est donc, parmi ceux qu’on peut

encore discuter ainsi, celui la méthode peut donner la plus haute sensibilité, puisque, entre les deux valeurs possibles pour l’équiva-

lent (90dg,4 et 57~,8), l’écart relatif est très considérable, soit près

de 36 0/0.

N’ayant ni ne connaissant aucun échantillon notable de glucinium

pur (1), nous avons dû nous contenter de recourir à la glucine, dont

la sensibilité est bien moindre, puisque entre les deux valeurs pos- sibles (55dg,1 et 49dg,8), l’écart est à peine de 10 0/0.

Néanmoins nous avons obtenu des résultats très suffisamment nets

en opérant sur un échantillon de glucine pure, dû .à l’obligeance

de M. Lebeau. Cette glucine, après calcination préalable, fut com- parée aux équivalents respectifs de l’aluminium (:!Odg,8), du soufre

du charbon de sucre (72dg), du lithium et de la lithine

caustique (~9~ib,~); l’égalité de transparence fut réalisée d’une façon

très exacte pour rayons de degré ’1° à 7", 5 B, avec 53dg,Õ de glucine,

soit presque exactement la quantité prévue dans le cas Gl - 9,1.

Faisant ensuite jouer le radiochroïsme, les rayons employés des-

cendant à 5° B et 3°, 6 B, nous avons vu les équivalents de G10 et

de LiOH rester égaux, alors que les quantités primitivement équiva-

lentes de charbon de sucre, d’eau et d’un mélange de charbon et

d’eau devenaient relativement plus transparentes.

Le glucinium s’écarte donc nettement, par son radiochroïsme, du

carbone et de l’oxygène, avec lesquels il devrait s’accorder s’il avait pour poids atomique 13,7 ; il se place au contraire tout à côté du lithium, conformément au poids atomique 9,1.

Cette dernière valeur est donc la seule qui soit compatible avec

l’ensemble des propriétés radiolnétriques du glucinium.

En résumé, la méthode fondée sur les lois de transparence de la

matière aux rayons X confirme donc par un ensemble de caractères bien concordants les valeurs de poids atomiques actuellement admises pour le thorium, le cérium et le glucinium, c’est-à-dire justement

celles qui cadrent avec la classification périodique des éléments ; ce qui confirme une fois de plus le caractère absolument intrinsèque et atomique de la propriété sur laquelle s’appuie cette méthode.

(1) Plusieurs dizaines de grammes seraient nécessaires.

(10)

553

Mais alors les contradictions d’ordre chimique que nous avons

rappelées à propos de chacun des éléments considérés conduisent à reporter entièrement sur la question de valence les difficultés qu’elles

soulèvent: par exemple le glucinium, malgré son poids atomique 9,1,

n’en reste pas moins semblable tantôt au magnésium bivalent, tantôt

à l’aluminium trivalent.

On a donc le droit de séparer la question de valence de celle de la valeur du poids atomique, la seconde pouvant être résolue sans

que l’on ait à opter entre plusieurs valeurs de la première.

Quant à savoir comment un élément peut, sous un poids ato- mique invariable et un même état d’oxydation, manifester des va-

lences différentes, suivant la nature de ses combinaisons, c’est une question ouverte dont la solution sera probablement fournie par le

développement des hypothèses actuellement formulées sur la struc- ture complexe de l’atome.

L’ÉVOLUTION PHOTOCHIMIQUE DES ÉLECTROLYTES(1);

Par M. MARCEL BOLL.

1. Méthode de mesure.

-

L’étude quantitative des phénomènes photochimiques est subordonnée à la réalisation d’une double con-

dition :

1° Il est nécessaire d’employer un rayonnement parfaitement dé- fini, à la fois comme puissance incidente 00 et comme fréquence v ;

2° Puisque les quantités de matière produites sous l’influence des rayonnements usuels sont très minimes, il faut avoir à sa dispo-

sition une méthode de mesure extrêmement sensible, qui permette de suivre pas à pas les progrès de la réaction chimique.

On s’aperçoit rapidement que les méthodes habituelles de l’ana-

lyse chimique sont tout à fait impraticables et qu’il faut avoir re- cours à des méthodes physicochimiques, au premier rang des-

quelles il faut placer la mesure de la conductivité : on se borne alors à l’étude des réactions photochimiques, au sein des électron- lytes.

(1) Voir pour plus de détails : Co2nptes rendus de l’Académie des Sciences,

~912, ~19~3, ~914; Annales de Physique, 1914.

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