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Problème : Automates d’arbre

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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A2015INFO.MP ÉcoledesPontsParisTech, SUPAERO(ISAE),ENSTAParisTech, TélécomParisTech,MinesParisTech,

MinesdeSaint-étienne,MinesNancy,

TélécomBretagne,ENSAEParisTech(filièreMP), Écolepolytechnique(filièreTSI)

Concours 2015

Épreuve d’Informatique

Filière : MP

Durée de l’épreuve : 3 heures.

L’utilisation d’une calculatrice est autorisée.

Sujet mis à la disposition des concours :

Cycle international, Écoles des Mines, Télécom Sud Paris, TPE-EIVP.

L’énoncé de cette épreuve comporte 10 pages.

Les candidats sont priés de mentionner de façon apparente sur la première page de la copie :

INFORMATIQUE – MP

Recommandations aux candidats

— Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.

— Tout résultat fourni dans l’énoncé peut être utilisé pour les questions ultérieures même s’il n’a pas été démontré.

— Il ne faut pas hésiter à formuler les commentaires qui semblent perti- nents même lorsque l’énoncé ne le demande pas explicitement.

Composition de l’épreuve

L’épreuve comporte un unique problème (pages 2 à 10), comportant 32 questions.

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Problème : Automates d’arbre

Préliminaire concernant la programmation

Il faudra coder des fonctions à l’aide du langage de programmation Caml, tout autre langage étant exclu. Lorsque le candidat écrira une fonction, il pourra faire appel à d’autres fonctions définies dans les questions précédentes ; il pourra aussi définir des fonctions auxiliaires. Quand l’énoncé demande de coder une fonction, il n’est pas nécessaire de justifier que celle-ci est correcte, sauf si l’énoncé le demande explicitement. Enfin, si les paramètres d’une fonction à coder sont supposés vérifier certaines hypothèses, il ne sera pas utile dans l’écriture de cette fonction de tester si les hypothèses sont bien vérifiées.

Dans les énoncés du problème, un même identificateur écrit dans deux polices de caractères différentes désignera la même entité, mais du point de vue mathématique pour la police en italique (par exemplen) et du point de vue informatique pour celle en romain avec espacement fixe (par exemplen).

Fonctions utilitaires

Dans cette partie, on code quelques fonctions générales qui seront utiles par la suite.

On ne cherchera pas à proposer l’implémentation la plus efficace possible de chaque fonction.

Quand il est question de donner la complexité d’une fonction, il s’agit de calculer la complexité asymptotique en temps, en notationO(·), de cette fonction dans le pire des cas. Il est inutile de donner une preuve de cette complexité.

1 – Coder une fonction Camlcontient: ’a list -> ’a -> booltelle que contient li xrenvoie un booléen qui vautVrai si et seulement si la listeli contient l’élémentx. Donner la complexité de cette fonction.

2 – En utilisant la fonction contient, coder une fonction Camlunion:

’a list -> ’a list -> ’a listtelle queunion l1 l2, oùl1etl2sont deux listes d’éléments sans doublon dans un ordre arbitraire, renvoie une liste sans doublon contenant l’union des éléments des deux listes, dans un ordre arbitraire. Donner la complexité de cette fonction.

3 – En utilisant la fonction union, coder une fonction Caml fusion:

’a list list -> ’a list telle que fusion l, où l est une liste de listes d’éléments, chacune de ces listes étant sans doublon, renvoie une liste de tous les éléments contenus dans au moins une des listes de la listel, sans doublon et dans un ordre arbitraire. En notant l = (l1, . . . , lk) la liste codée par l et en posantL:=Pkj=1|lj|, donner la complexité de la fonction fusionen fonction deL.

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4 – Coder produit: ’a list -> ’b list -> (’a * ’b) list, telle que produit l1 l2renvoie une liste de tous les couples(x,y)avecxun élément del1etyun élément del2. On supposera les listesl1etl2sans doublon.

La liste résultante doit avoir pour longueur le produit des longueurs des deux listes. Donner la complexité de cette fonction.

Arbres binaires étiquetés

Soit Σ ={α0, . . . , αm−1}un ensemble fini non vide demsymboles, appeléalphabet. En Caml, on représentera le symboleαk (pour 06k6m1) par l’entierk. Cet alphabet sera supposé fixé dans tout l’énoncé.

Unarbre binaireétiqueté par Σ (simplement appelé, dans ce problème, arbre) est soit l’arbre vide (notéε), soit un quintuplet (S, r, λ, g, d), où :

(i) Sest un ensemble fini non vide dont les éléments sont appelésnœuds; (ii) rSest laracine deS;

(iii) λ:SΣ est une application associant à chaque nœud deSuneétiquette de Σ ; (iv) g:SgS\{r}, oùSgS, est une application injective associant à un nœudu

deSg un nœud appeléfils gauche deu;

(v) d:SdS\{r}, oùSdS, est une application injective associant à un nœudu deSd un nœud appeléfils droit deu.

On dit qu’un nœud vest descendant d’un nœud us’il existe une séquence de nœuds u0, u1, . . . , upSavecp >0 telle queu0=u,up=vet, pour tout 06k6p1, soit uk+1=g(uk), soituk+1=d(uk).

On requiert que tout nœud sauf la racine soit le fils gauche ou droit d’un unique nœud, et qu’aucun nœud ne soit à la fois fils gauche et fils droit :

∀uS\{r},|g−1({u})|+|d−1({u})|= 1.

Par ailleurs, tout nœud deS\{r}doit être descendant der.

α1

α1 α0

α1

Un arbre admet une représentation graphique naturelle. Par exemple, l’arbret0= ({u0, u1, u2, u3}, u0, λ, g, d) est représenté ci-contre, avec :

g(u0) =u1,g(u2) =u3etd(u0) =u2;

λ(u0) =λ(u1) =λ(u3) =α1 etλ(u2) =α0.

On utilisera en Caml le type de données suivant pour coder un arbre : type Arbre = Noeud of Noeud | Vide

and Noeud = { etiquette: int; gauche: Arbre; droit: Arbre; };;

Dans ce codage, un arbre non vide est représenté par une instance du typeNoeuddécrivant sa racine ; un nœud est décrit par son étiquette (codée comme un entier), son fils gauche, son fils droit ; le fils gauche et le fils droit peuvent, à nouveau, être décrits par une instance du typeNoeud, ou par le constructeurVide, qui décrit leur absence.

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Par exemple, l’arbret0pourra être décrit par la variablet0comme suit : let t0 = Noeud {

etiquette=1;

gauche=Noeud

{etiquette=1; gauche=Vide; droit=Vide};

droit=Noeud {etiquette=0;

gauche=Noeud {etiquette=1; gauche=Vide; droit=Vide};

droit=Vide}

};;

5 – Pour simplifier l’écriture d’arbres, coder en Caml une fonctionarbre telle que sixreprésente une étiquettexetagetadreprésentent deux arbres ag etad, alorsarbre x ag adreprésente un arbre dont la racine est étiquetée parx, avec pour fils gauche la racine deag (avec ses propres fils) et pour fils droit la racine de ad (avec ses propres fils). Ainsi, cette fonction doit permettre de construiret0 avec :

let t0 = arbre 1 (arbre 1 Vide Vide)

(arbre 0 (arbre 1 Vide Vide) Vide);;

6 – Coder en Caml une fonctiontaille_arbreprenant en argument une variable t représentant un arbre t et renvoyant le nombre de nœuds de l’arbret.

Langages d’arbres

Soit TΣ l’ensemble de tous les arbres étiquetés par Σ. Un langage d’arbres sur un alphabet Σ est un ensemble (fini ou infini) d’arbres étiquetés par Σ, c’est-à-dire un sous-ensemble deTΣ.

On considère dans ce problème certains langages particuliers, tous définis sur l’alphabet 0, α1}:

L0est l’ensemble des arbres dont au moins un nœud est étiqueté parα0.

— Un arbre estcomplet s’il ne contient aucun nœud ayant un seul fils (c’est-à-dire, tout nœud a un fils gauche si et seulement s’il a un fils droit) ; conventionnellement, εest considéré comme complet. Le langageLcompletest l’ensemble de tous les arbres complets.

— Un arbre (S, r, λ, g, d) est un arbre-chaîne s’il a uniquement des fils gauches : d−1(S\{r}) =; conventionnellement,εest également un arbre-chaîne. Le lan- gageLchaîne est l’ensemble de tous les arbres-chaînes.

— Un arbre (S, r, λ, g, d) estimpartials’il a autant de fils gauches que de fils droits, c’est-à-dire si on a|g(S)|=|d(S)|; conventionnellement,εest également impartial.

On noteLimpartial l’ensemble de tous les arbres impartiaux.

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7 – Pour chacun des quatre langages L0, Lcomplet,Lchaîne,Limpartial, don- ner (sans justification) un exemple d’arbre avec au moins deux nœuds qui appartient au langage, et un exemple d’arbre avec au moins deux nœuds qui n’y appartient pas.

8 – Démontrer que tout arbre complet est impartial, mais que la réciproque est fausse.

9 – Démontrer que tout arbre impartial non vide a un nombre impair de nœuds.

Automates d’arbres descendants déterministes

Unautomate d’arbres descendant déterministe(ou simplementautomate descendant déterministe) sur l’alphabet Σ est un quadrupletA= (Q, q0, F, δ) où :

(i) Qest un ensemble fini non vide dont les éléments sont appelésétats; (ii) q0Qest appeléétat initial;

(iii) F Qest un ensemble dont les éléments sont appelésétats finals;

(iv) δ:Q×ΣQ×Qest une application appeléefonction de transition; pour tout qQ, pour toutαΣ,δ(q, α) est un couple d’états (qg, qd).

Un automate descendant déterministeA= (Q, q0, F, δ)reconnaît un arbretsi :

— soitt=εetq0F;

— soitt= (S, r, λ, g, d) et il existe une applicationϕ:SQavec : (i) ϕ(r) =q0;

(ii) pour toutuS, si (qg, qd) =δ(ϕ(u), λ(u)) :

— sig(u) est défini (uSg), alors on aϕ(g(u)) =qg, sinon on aqgF;

— sid(u) est défini (uSd), alors on aϕ(d(u)) =qd, sinon on aqdF. Noter que quand une telle applicationϕexiste, elle est nécessairement unique.

Le langage reconnu par un automate descendant déterministe A, noté L(A), est l’ensemble de tous les arbres reconnus parA.

10 – Donner un automate descendant déterministe reconnaissant le lan- gageLchaîne; aucune justification n’est demandée.

11 – Montrer qu’il n’existe pas d’automate descendant déterministe qui reconnaîtL0.

En Caml, un état qi deQ = {q0, . . . , qn−1} est codé par l’entier i. L’ensemble des états finals F est codé par un vecteur de booléens finals_desc de taille n, tel que finals_desc.(i)contientVraisi et seulement siqiF. Enfin, les transitions sont codées par une matrice de couples d’entiers, telle quetransitions_desc.(i).(k)est le couple (g,d)vérifiant (qg, qd) =δ(qi, αk).

On représente ainsi en Caml un automate descendant déterministe (Q, q0, F, δ) avec le type suivant :

(6)

type Automate_Descendant_Deterministe = { finals_desc: bool vect;

transitions_desc: (int*int) vect vect };;

12 – Pour un automate descendant déterministe A = (Q, q0, F, δ) et qQ, on noteAql’automate descendant déterministe (Q, q, F, δ) identique à A sauf pour l’état initial. Coder une fonction applique_desc telle que applique_desc add q t, où add représente un automate descendant déter- ministe A = (Q, q0, F, δ),qun état q Q et tun arbre t= (S, r, λ, g, d), renvoie un booléen qui vautVraisi et seulementAq reconnaîtt.

13 – En utilisant applique_desc, coder une fonction evalue_desc telle queevalue_desc add t, oùaddreprésente un automate descendant détermi- nisteA ettun arbret, renvoie un booléen qui vautVrai si et seulement si Areconnaîtt.

Automates descendants et langages rationnels de mots

À tout mot non videx = x1. . . xl avec x1, . . . , xl Σ, on associe un arbre-chaîne chaîne(x) = ({u1. . . ul}, u1, λ, g, d) vérifiant : pour 1 6 i 6 l, λ(ui) = xi et pour 1 6 i 6l1, g(ui) =ui+1,d n’étant défini pour aucunui, et g(ul) étant non défini. Par convention,chaîne(ε) =ε(où le premierεest le mot vide, le second l’arbre vide).

Pour un langage de motsL, on définit le langage d’arbreschaîne(L) :={chaîne(x)| xL}.

14 – Soit L un langage de mots, supposé rationnel. Il existe donc un automate de mots déterministeA= (Q,Σ, q0, F, δ) reconnaissantL. Soient q1, q2 6∈Q. On construit l’automate d’arbres descendant déterministeA= (Q∪ {q1, q2}, q0, F∪ {q1}, δ) avec pour (q, α)Q×Σ, δ(q, α) := (δ(q, α), q1) et, pour q ∈ {q1, q2} et pourα Σ, δ(q, α) := (q2, q2). Démontrer queA reconnaîtchaîne(L).

15 – Montrer que pour tout langage de motsL, si chaîne(L) est reconnu par un automate d’arbres descendant déterministe, alorsLest rationnel.

16 – SoitLégalle langage de mots sur l’alphabet 0, α1}formé des mots contenant autant deα0 que deα1. Supposons par l’absurde qu’il existe un automate (de mots) déterministeAégalreconnaissantLégalet soitk le nombre d’états deAégal. En considérant le motx=α0kαk1, montrer que l’on aboutit à une contradiction, et que doncLégaln’est pas un langage rationnel.

En déduire qu’il n’existe aucun automate descendant déterministe reconnais- santchaîne(Légal).

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Automates d’arbres ascendants

Unautomate d’arbres ascendant (ou simplementautomate ascendant) sur l’alphabet Σ est un quadrupletA= (Q, I, F,∆) où :

(i) Qest un ensemble fini non vide dont les éléments sont appelésétats; (ii) IQest un ensemble dont les éléments sont appelésétats initiaux; (iii) F Qest un ensemble dont les éléments sont appelésétats finals;

(iv) ∆ :Q×Q×Σ→ P(Q), oùP(X) désigne l’ensemble des parties deX, est une application appelée fonction de transition; pour tout (qg, qd) Q×Q, et tout αΣ, ∆(qg, qd, α) est un ensemble d’états.

Par exemple, on définit un automate ascendant A0 = (Q, I, F,∆) sur l’alphabet 0, α1}avec :

(i) Q={q0, q1}; (ii) I={q0}; (iii) F ={q1};

(iv) ∆ est donnée par la table de transition suivante : Σ Q×Q α0 α1

(q0, q0) {q1} {q0} (q0, q1) {q1} {q1} (q1, q0) {q1} {q1} (q1, q1) {q1} {q1}

Un automate ascendantA= (Q, I, F,∆)reconnaîtun arbretsi :

— soitt=εetIF 6=;

— soitt= (S, r, λ, g, d) et il existe une applicationϕ:SQavec : (i) ϕ(r)F;

(ii) pour toutuS, il existe (qg, qd)Q×Qtels queϕ(u)∆(qg, qd, λ(u)) et :

— sig(u) est défini (uSg), alors on aϕ(g(u)) =qg, sinon qgI;

— sid(u) est défini (uSd), alors on aϕ(d(u)) =qd, sinonqdI. Noter que, contrairement au cas des automates descendants déterministes, quand une telle applicationϕexiste, elle n’est pas nécessairement unique.

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On observe que A0 ne reconnaît pas ε(car {q0} ∩ {q1} = ) et que A0 reconnaît l’arbret0défini page 3via l’application représentée ci-dessous :

q1

q0 q1

q0

Lelangage reconnupar un automate ascendantA, notéL(A), est l’ensemble de tous les arbres reconnus parA. On dit qu’un langage d’arbres Lestrationnel s’il existe un automate ascendantAqui reconnaîtL.1

On dit qu’un automate ascendant (Q, I, F,∆) estdéterministesi|I|= 1 et, pour tout (qg, qd, α)Q×Q×Σ,|∆(qg, qd, α)|= 1.

17 – Montrer que l’on aL(A0) =L0.

18 – Soit L un langage d’arbres. Montrer que s’il existe un automate descendant déterministeA reconnaissantL, alorsLest un langage d’arbres rationnel.

En Caml, un état qi de Q = {q0, . . . , qn−1} est codé par l’entier i. L’ensemble des états initiauxI est codé par leur listeinitiaux_asc, dans un ordre arbitraire ; l’ensemble des états finals F est codé par un vecteur de booléens finals_asc de taille n, dont la composante de position i contientVrai si et seulement si qi F. Finalement, les transitions sont codées par un tableau tridimensionnel de listes d’entiers, telle que transitions_asc.(i).(j).(k) est une liste dans un ordre arbitraire des états q avec q∆(qi, qj, αk).

On représente ainsi en Caml un automate ascendant (Q, I, F,∆) avec le type ci- dessous :

type Automate_Ascendant = { initiaux_asc: int list;

finals_asc: bool vect;

transitions_asc: int list vect vect vect };;

1. La notion de langages d’arbres rationnels est distincte de la notion de langages de mots rationnels.

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L’automateA0 peut alors être codé par : let aa0 = {

initiaux_asc=[0];

finals_asc = [| false; true |];

transitions_asc=[|

[| [| [1]; [0] |]; [| [1]; [1] |] |];

[| [| [1]; [1] |]; [| [1]; [1] |] |]

|]

};;

19 – Coder une fonctionnombre_etats_ascprenant en argument la repré- sentationaad’un automate ascendant et renvoyant le nombre d’états de cet automate.

20 – Coder une fonctionnombre_symboles_ascprenant en argument la re- présentationaad’un automate ascendant et renvoyant le nombre de symboles de l’alphabet sur lequel cet automate est défini.

21 – Coder une fonction Camlapplique_asctelle queapplique_asc aa t, aareprésente un automate ascendantA = (Q, I, F,∆) et tun arbret, renvoie une liste sans doublon des étatsqpour lesquels il existe une application ϕ : S Q avec ϕ(r) = q qui vérifie la condition (ii) de la définition de reconnaissance d’un arbre par un automate ascendant page 7. Sit= ε, la fonction applique_asc doit renvoyer la liste des états initiaux de A. On pourra utiliser les fonctions utilitaires des questions 1 à 4.

22 – En utilisantapplique_asc, coder une fonctionevalue_asctelle que evalue_asc aa t, oùaareprésente un automate ascendantAettun arbret, renvoie un booléen qui vautVraisi et seulement siAreconnaîtt. On pourra utiliser la fonctioncontient.

23 – Montrer qu’un langage d’arbresLest un langage d’arbres rationnel si et seulement s’il existe un automate ascendantdéterministe reconnaissantL.

24 – Coder deux fonctions Camlidentifiant_partie: int list -> int etpartie_identifiant: int -> int listréciproques l’une de l’autre, codant une bijection entre les parties deJ0 ;n1K(une partie étant représentée par une liste d’entiers sans doublon, dans un ordre arbitraire) et les entiers de 0 à 2n1. On rappelle qu’en Caml l’expression1 lsl icalcule l’entier 2i.

25 – En s’appuyant suridentifiant_partieetpartie_identifiantet sur la réponse à la question 23, coder une fonctiondeterminise_ascprenant en argument la représentationaad’un automate ascendantAet renvoyant la représentation d’un automate ascendant déterministe reconnaissant le même langage queA.

(10)

26 – Montrer que siLest un langage d’arbres rationnel, alorsTΣ\Lest un langage d’arbres rationnel.

27 – Coder une fonctioncomplementaire_ascprenant en entrée la représen- tationaad’un automate ascendant reconnaissant un langageLet renvoyant la représentation d’un automate ascendant reconnaissantTΣ\L.

28 – Montrer que siL1 etL2 sont deux langages d’arbres rationnels, alors L1L2est un langage d’arbres rationnel.

29 – Coder une fonctionunion_ascprenant en entrée les représentations aa1etaa2de deux automates ascendants reconnaissant respectivement les langagesL1 etL2et renvoyant la représentation d’un automate ascendant reconnaissantL1L2.

30 – Montrer que siL1 etL2 sont deux langages d’arbres rationnels, alors L1L2est un langage d’arbres rationnel.

31 – Coder une fonctionintersection_ascprenant en entrée les représen- tationsaa1etaa2de deux automates ascendants reconnaissant respectivement les langagesL1 etL2et renvoyant la représentation d’un automate ascendant reconnaissantL1L2.

32 – Sans chercher à utiliser les propriétés de clôture par union, com- plémentation ou intersection, montrer que le langageLimpartialn’est pas un langage d’arbres rationnel.

Fin de l’épreuve

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