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saine et rafraîchissante Minérale Citron Orange Framboise Grape-fruit Erla Ananas Abrico FRIBOURG ^ILLUSTRE W> PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS

NUMÉRO SPÉCIAL Fribourg et la réorganisation de l'armée

par Georges Ducotterd page 5 Deux grands chefs

par E. Thilo page 7

Nos officiers supérieurs page 8

La bataille de Morat par E. Thilo

page 9 Fribourg sur ses vieilles tours

par Marcel Strub page 11 La Garde suisse

pontificale par Gaston Castella

page 12 Le Chalet du soldat par le Col. EMG Bullet

page 13

Souvenirs en gris vert par Henri Gremaud

page 15 La vie à Fribourg

pages 17 à 19 Fête gruérienne des

musiques pages 26-27 Inaugurations à Romont et à Marsens pages 31 à 39 Tirage : 11700 exemplaires m ©tail tie

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Fribourg accueille

la Société suisse des officiers C'est en 1958, à Lucerne, que le Colonel Pierre Glasson fut élu pour une période de trois ans président central de la Société suisse des officiers. Cet appel flatteur vaut aujour¬ d'hui à Fribourg l'honneur d'accueillir la Société suisse des officiers à l'occasion de son assemblée des délégués et de son assemblée générale. Fribourg-Illustré tenait à marquer cet événement et à en souligner son importance. Il le fait en souhaitant tout d'abord la plus chaleureuse bienvenue à tous ceux qui, pendant un ou deux jours, vont séjourner dans notre ville; il le fait aussi, dans les quelques pages qui vont suivre, en évoquant certains aspects, passés et présents, de la tradition militaire de Fribourg.

L'assemblée des délégués a lieu ce samedi 3 juin à 15 h. 15 au Cinéma Rex. Elle entendra le rapport d'activité du comité central pour la dernière période administrative de trois ans et procédera notamment à l'élection d'un nouveau prési¬ dent central, de deux vice-présidents et des autres membres du comité central. Pendant ce temps, les dames des délégués et les invités seront reçus à Villars-sur-Marly. Enfin, le dîner servi au Restaurant de la Grenette sera suivi d'une soirée dansante.

L'assemblée générale, qui est ouverte à tout officier appar¬ tenant à une section de la Société suisse, se tiendra le dimanche matin à 9 heures à l'Aula de l'Université. Elle se déroulera avec le concours de la Landwehr et d'une fanfare militaire. Après une allocution du Colonel Pierre Glasson, président central, des exposés seront faits par le Colonel Cdt de Corps Jakob Annasohn, chef d'Etat-Major Général de l'armée sur le thème: « Flugwaffe und terrestrische Fliegerabwehr in der heutigen Etappe der Modernisierung unserer Rüstung » ; puis par le Colonel Cdt de Corps Robert Frick, chef de l'instruc¬ tion de l'armée, sur le thème : « Problèmes d'instruction sous l'angle de la réforme de l'armée ; et enfin par M. Paul Chaudet, chef du Département militaire fédéral, sur le thème : « Réor¬ ganisation de l'armée et préoccupations d'avenir».

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FRIBOURÇ

et la

réorganisation de l'armée

lointaine origine moyennageuse, combattant héroïque et efficace des guerres de Bourgogne, puis trois siècles durant bailleur d'un régiment auprès du roi de France, massacré le 10 août 1792 aux Tuilleries, renaissant de ses cendres sous l'Empire pour se battre farouchement à la Bérésina et se trouver encore à la Porta Pia, à Rome, en 1870. Cependant, à travers les événements du XIXe se forgeait l'armée fédé¬

rale dans laquelle s'encadra une infanterie et une cavalerie fribour- geoises. Au tournant du siècle, Fribourg fournit à la Suisse son offi¬ cier général le plus marquant en la personne du Commandant de corps de Techtermann. La guerre de 1014-1018 voit le régiment fri- bourgeois à toutes les frontières, de l'Ajoie au Tessin; puis à Berne lors des journées révolutionnaires de novembre 1018, tragiquement aggravées par la grippe, où il assure la sauvegarde et le fonctionne¬ ment régulier des plus hautes institutions nationales. Ces journées révèlent un chef, Roger de Diesbach, qui deviendra colonel-divi- sionnaire.

Dans la guerre de 1939-1945, le régiment d'élite fribourgeois monte la garde dans le Jura, puis barre le plateau dans la région ouest du pays, enfin se concentre dans les montagnes du Réduit, recomman- çant à chaque étape, inlassablement, les travaux de fortifications, à l'instar des légionnaires romains alternativement soldats et cons¬ tructeurs. Tandis que le régiment fribourgeois de landwehr St-Jacques sur la Birse fera face au danger à Bâle à l'extrême pointe du pays. Par une sorte de reconnaissance, la réorganisation de l'armée 1951 va instituer, à côté du traditionnel Rgt 7, un second régiment fri¬ bourgeois d'élite, le Rgt 1, formé des bataillons de langue allemande 17 et 101 et du Bat. 20; elle portera à cinq le nombre de nos batail¬ lons de landwehr: les 163, 164 et 165 formant le Rgt 88 et, les 135 et 224, tandis que nous fournirons le principal des effectifs de trois groupes d'artillerie et de deux escadrons de cavalerie.

Mais l'évolution du monde est si rapide qu'au terme de dix ans, il faut procéder à une nouvelle et profonde adaptation de l'armée. Après discussions passionnées, nos régiments d'élite sont maintenus, le Rgt 7 allant rejoindre la 10e division du Corps d'armée alpin et le

Rgt 1 devenant la garde du Quartier général de l'armée. Les corps de troupe de landwehr sont conservés ainsi que l'escadron 5. Un groupe d'artillerie, le 55, est dissout tandis que ceux qui subsistent voient augmenter leur dotation de bouches à feu. Toutes les troupes seront plus mobiles, munies d'une puissance de feu accrue, voire multipliée, et dotées de moyens techniques ultra-modernes. L'infan¬ terie ne recevra cependant plus que 37,5% des recrues, au lieu de 47,5 actuellement. L'option sur les armes spéciales est ainsi large¬ ment ouverte. Enfin, à partir de 1964, commencera le mouvement de licenciement des anciennes classes dont l'âge de servir sera ramené progressivement de 00 à 50 ans.

L'armée rajeunie, plus puissante et plus mobile, toujours loyale, continuera ainsi à être l'argument le plus éloquent de notre neutra¬ lité. Et sans aucun doute Fribourg, en conformité avec sa longue tra¬ dition militaire, apportera le meilleur de soi-même pour en faire un instrument précis, efficace et fidèle de la volonté du peuple suisse de vivre libre à l'intérieur et indépendant face à l'étranger.

Georges Ducolterd.

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Rédaction, édition, administration, impression : Imprimerie Fragnière S.A., Route de la Glâne 35, Fribourg

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Nos photos sont l'œuvre de MM. Fontana, Fribourg Dougoud » Miilhauser » Schweizer » Glasson, Bulle Charrière » Photo-Presse, Zurich Photo ATP Page couverture: Photo Rast - !

Nous remercions chaleureusement tous nos abonnés qui se sont déjà acquittés de leur abonnement pour l'année en cours. Pour les abonne¬ ments encore impayés, un rembour¬ sement sera adressé ces prochanis jours. Nous espérons qu'il y sera ré¬ servé bon accueil.

Que nos nombreux et fidèles lecteurs veuillent enfin bien nous excuser pour le retard dans la parution de notre journal. Notre désir de présenter un numéro spécial à l'occasion de l'As¬ semblée, à Fribourg, de la Société suisse des officiers en est l'une des

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Le Colonel commandant de corps Arthur de Techlermann, bourgeois de Fri bourg, né en 1841, sous-lieutenant d'artil¬ lerie en 1864, lieutenant en 1867, capitaine en 1872, ma¬ jor en 1875, lieutenant-colonel en 1880, colonel commandant de lu 3me Brigade en 1887, de la 2me Division en 1892, du 1" Corps d'armée en 1898, député au Grand Conseil, con¬ seiller d'Etal, conseiller natio¬ nal, vice-président du comité de Défense nationale, décédé en 1909.

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Les guerres civiles ont ceci de tragique, que le vain¬ queur n'y est pas une nation, mais une passion par¬ tisane: le sort des armes peut imposer une solution, il ne résoud pas le problème. 11 en résulte une poli¬ tique qui n'est pas établie sur la conviction et une armée politisée ou qui. du moins, prend le masque de cette politique. Dans une milice, basée sur l'obli¬ gation générale de servir, les uns sont alors forte¬ ment tentés de faire sentir aux autres une supério¬ rité qu'ils ne doivent qu'aux événements. Et les autres, à leur tour, de se sentir humiliés et en porte-à-faux. L'armée suisse issue des événements de 1848 n'a pas échappé à ce phénomène: il a fallu un siècle pour le résorber et nous avons tous connu de ces esprits attardés et persistant à voir l'armée suisse contem¬ poraine, dans un sens comme dans l'autre, à travers des préjugés qui n'avaient rien à y voir. Ce qui est finalement parvenu à évacuer le poison, c'est, d'une part, la dépolitisation de l'armée qui, de 187(1 à 1Ü45, est redevenue peu à peu celle de la patrie et la robuste constitution du patriotisme fribourgeois et des tra¬ ditions militaires de ce canton: niée par la politique des vainqueurs, étouffée par celle des vaincus, elle avait subsisté dans cette cellule fondamentale île la nation qu'est la famille, particulièrement forte et, vivace en terre fribourgeoise.

DEUX GRANDS CHEFS FRIBOURGEOIS

ARTHUR DE TECHTERMANN

ET ROGER DE DIESBACH - BELLEROCHE

Le métier des armes, l'honneur et, la fidélité mili¬ taires y occupaient une place considérable. Le rang social et le grade n'y jouaient qu'un rôle accessoire. Mais le fait d'avoir servi, d'avoir donné son temps, son sang, souvent sa vie, ne s'efface pas plus de l'his¬ toire d'une famille que l'histoire elle-même ne s'abo¬ lit. Le Fribourgeois est donc redevenu un type du bon soldat, parce qu'il est le type de celui qui ne sert pas un régime, mais une patrie, et qui réalise un des¬ tin.

Parmi les milliers d'anonymes qui ont remonté cette pente, et, les centaines de chefs loyaux qui ont eu le privilège de les conduire, deux grandes figures de chefs dominent, celles des seuls officiers généraux que Fribourgqui en avait fourni plus de cinquante aupara¬ vant. dont trente-quatre au service de France — ont pu donner à la Suisse: Arthur de Techtermann (1841- l'.HM) et Hoger de Diesbach (1876-1938). Ce sont eux qui ont rendu les troupes fribourgeoises à l'armée suisse, non sans forcer parfois quelque peu le pas¬ sage.

Arthur de Techtermann, comme le raconte Gon- zague de Reynold dans ses mémoires, ne dut ses grades qu'à sa valeur, laquelle se révéla plus forte que toutes les attaques dont il a été l'objeL à une époque où c'était encore de mise. Après sa « victoire » de Cossonay, il devint commandant du 1er corps

d'armée et, vice-président du Comité de défense natio¬ nale. En confiant ces postes à un officier que d'au¬ cuns considéraient encore comme d'origine inadmis¬ sible, les autorités fédérales ont fait un geste qui n'était pas sans précédent dans notre histoire: Adrien de Bubenberg, le défenseur de Morat, avait été page du duc de Bourgogne et s'était rigoureusement opposé à la politique de Louis XI en Suisse.

Roger de Diesbach était le commandant dii régi¬ rent fribourgeois qui, avec le régiment d'Erlach, rétablit l'ordre à Berne en 1918. C'était alors un jeune colonel, qui n'avait qu'une année de grade, mais qui n'avait, comme Techtermann, pas peur de pren dre ses responsabilités. Et aussi de les reconnaître: il n'eut de cesse que son 'égiment, ses deux brigades successives, sa division enfin soient devenus des troupes modèles. Aussi son influence continue-t-elle à se faire sentir, à déterminer l'esprit militaire de Fri- bourg, sous sa forme actuelle, qui est une succession de sa forme historique, en même temps que son œuvre. Ce qu'ils avaient de commun ? La vocation de la terre: l'un était forestier, l'autre paysan. Le sens inné du devoir: leurs familles étaient vouées au service du Pays. Et une foi profonde raisonnée, inébranlable, avec tout ce que cela comporte de solidité intérieure, d indépendance et de cœur.

Eric E. Thilo

Le Colonel divisionnaire Hoger de Diesbach-liel- leroche, bourgeois de Fri- bourg, né en 1870, lieute¬ nant de cavalerie en 1890, premier-lieutenant en 1902, capitaine en 1905, major en 1912, comman¬ dant du Bal. 10 pendant la 110 Guerre mondiale,

lieutenant-colonel com¬ mandant de la 4m,: Bri¬

gade en 1923, puis de la Brigade mont. 5, com¬ mandant de la 2me Divi¬

sion en 1931, député au Grand Conseil, décédé en 1938.

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OFFICIERS FRIBOURGEOIS

Colonel Pierre Glasson

1931 lieutenant; 1933 premier-lieutenant; 1940 capitaine; 1947 major; 1955 lt. colonel et 1958 colonel.

1938 cdt. a. i. cp. inf. mont. 111/14; 1940 cdt. cp. fus. mont. 111/14; 1945 Cdt. a. i. Bat. ter. fus. 163; 1947 cdt. bttr. fus. mont. 14; 1951 of. sup. adj. EM rgt. inf. 7; 1954 cdt. a. i. rgt. inf. 88; 1955 cdt. rgt. inf. 88; 1958 cdt. rgt. inf. 7 ; 1961 cdt. br. fr. 2.

1958 à 1961 président central de la Société suisse des officiers.

Colonel div. Roch de Diesbach 1939 capitaine; 1947 major; 1954 lt.-colonel; 1956 colonel; 1958 colonel divisionnaire.

1936 cdt. cp. armes ld. 1/2; 1937 cdt. EM bat 15; 1939 cdt. cp. fus. L/15; 1943 EMG ; 1944 odt. bat. fus. 15; 1950 EMG; 1954 of. sup. adj. rgt. inf. 1 ; 1955 cdt. rgt. inf. 1 ; 1958 cdt. lre div.

1934 of. instructeur; 1947 Ecole sup. de guerre, Paris.

Colonel EMG Georges Bullet 1931 lieutenant; 1935 premier-lieutenant ; 1938 capitaine; 1946 major; 1954 lt.-colonel; 1956 colonel.

1937 cdt. a. i. cp. fus. mont. 11/14; 1938 cdt. cp. fus. mont. II/14; 1941 cdt. cp. mitr. mont. IV/14; 1942 of. EMG à l'EM de l'armée, section des opérations; 1945 cdt. a. i. bttr. fus. mont. 16; 1946 cdt. bttr. fus. mont. 16; 1950 of. EMG à l'EM lre div.; 1955 cdt. a. i. rgt. inf. 7; 1956

cdt. rgt. inf. 7 ; 1958 chef d'EM du 1« CA.

Colonel André Dessibourg 1937 lieutenant; 1942 premier-lieutenant; 1944 capitaine; 1952 major; 1959 lt.-colonel; 1961 colonel.

1943 cdt. cp. fus. 11/15; 1949 breveté EMG; 1953 cdt. bat. fus. 16; 1957 stage d'une année au centre d'infanterie de l'armée américaine aux U.S.A.; 1959 chef du Bureau central pour le ser¬ vice de renseignements à la troupe et cdt. des cours pour officiers de renseignements; 1961 cdt. rgt. inf. 88.

1961 président de la Société fribourgeoise des officiers.

Colonel Marcel Bays

1935 lieutenant; 1942 capitaine; 1950 major; 1957 lt.-colonel ; 1959 colonel.

1943 cdt. cp. fus. II/14; 1945 cdt. cp. fus. ld. IV/14; 1947 breveté EMG; 1947 of. EMG à l'EM aviation; 1949 of. EMG Ier CA ; 1950

chef EM br. fr. 3; 1952 cdt. bat. fus. 14; 1956 of. sup. rgt. inf. 7; 1958 cdt. rgt. inf. 88; 1961 cdt. rgt. inf. 7.

1941 of. instructeur; 1942 instr. aux ER trm. Fribourg; 1948 Instr. aux Ecoles de tir Wallen- stadt; 1952 Ecole de guerre, Paris; 1953 Instr. aux EO, Lausanne; 1957 service de l'infanterie à Berne chef set. matériel; 1958 cdt. ER trm., Fribourg.

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Y avez-vous pensé: dans quinze ans, au mois de juin, Morat, Fribourg et toute la Suisse célé¬ breront le cinquième centenaire de la bataille retentissante qui est restée, pour de multiples causes, un événement type de notre histoire, tant politique que militaire.

Chacun s'accorde, en effet, à considérer la bataille de Morat comme la victoire déterminan¬ te des Guerres de Bourgogne: elle a finalement amené la chute du fastueux duché de Jean sans peur et de Charles le hardi — qu'on appela plus tard le Téméraire —, le triomphe de la politique retorse de Louis XI et, l'entrée bruyante des Suisses sur la scène internationale. Voilà pour les affaires extérieures.

Mais elle a aussi fait de la ville de Fribourg — alors vassale de la Savoie, après l'avoir été des Zœhringen, des Kibourg et, des Habsbourg — une République souveraine, bientôt membre, avec Soleure, de l'ancienne Confédération, ame¬ nant ainsi à la Suisse un premier lopin de terre romande, amorce de son caractère actuel et irremplaçable. Voilà pour les affaires intérieu¬ res. Mais il y a plus:

Morat est la seule manifestation complète, sur la scène intérieure et extérieure, de l'ancienne Confédération dans tout le déploiement de son système d'alliances et d'assistance mutuelle. On

UNE VICTOIRE DE LA DISCIPLINE ET DE LA COHÉSION

MORAT 22 JUIN 1476

L'entrée d'Adrien de Bubenberg à Morat. (Chronique de Schilling.)

C'est de cette union, en dépit de tant de dra¬ peaux divers — et que voulez-vous unir, sinon la diversité? — qu'est née la victoire. Certes, et aussi d'une préparation, d'une discipline et d'une cohésion que ne connaissaient pas les troupes du Que de Bourgogne. L'adversaire comptait sur la Puissance que lui assuraient ses richesses. Mais

ses mercenaires n'avaient ni l'entrainement, ni la

conviction, ni l'esprit de corps qui caractéri¬ sent les multiples contingents suisses.

Morat a été le triomphe, non d'une politique, "on d'une puissance économique, non d'une arri- ßiuon, mais d'une volonté, d'une fidélité et d'une oi commune, que rien n'avait pu ébranler. Telle tait la pensée qui m'accompagnait l'autre jour, n Parcourant ce pays proche de Fribourg, en- _e le lac de Morat et les forêts du Galm et de

ouley, non loin de la maison de mon ami ^onzague de Reynold.

'elle est aussi la leçon de Morat, qui vaut

core de nos jours.

Cap. E. Th.

n'y trouve pas seulement, les huit cantons de l'épo¬ que: Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne, Zurich, Glaris, Zoug et Berne. L'armée suisse, nous dit le bel ouvrage « Morat » du major Paul de Vallière, forte d'environ 25 000 hommes (10 000 piquiers, 10 000 hallebar- diers, 4000 tireurs à l'arbalète, à l'arquebuse ou à la couleuvrine, 200 artilleurs avec, 50 pièces et 1800 cavaliers) comptait encore des contingents des villes de Iîâle, Fribourg, Soleure, Bienne, La Neuveville, Schaffhouse, Baden. Saint-Gall, Payerne, Strasbourg, Colmar, Schlettstadt, Rothweil, Mulhouse, Haguenau, Ferrette, Brisach, Obernai et Kayserberg. On y trou¬ vait les troupes du prince-évêque de Bâle, du duc de Lorraine, du margrave de Bade, des comtes de Gruyè¬ re, de Neuchâtel et de Thierstein, de l'évêque de Strasbourg, du prince-abbé de Saint-Gall, du Valais, de l'Appenzell, des baillages d'Argovie, de Thurgovie et. de la Léventine.

Ce coin de terre aujourd'hui fribourgeoise et ber¬ noise a ainsi vu se concrétiser, pour la libération d'une petite ville alliée, la coalition la plus forte que la Suisse ait jamais rassemblée. C'est dans une clairière proche de Lourtens (Lurtigen) que le duc René de Lorraine a été armé chevalier par les comtes Louis de Gruyère et Oswald de Thierstein, en même temps que le futur bourgmestre Hans Waldmann, de Zurich, fils d'un paysan zougois, et que d'autres bourgeois et seigneurs, fraternellement unis.

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FRIBOURG sur ses vieilles tours

Le pittoresque de Fribourg a gardé un accent militaire.

Car si l'ûpreté du site et la volonté du fondateur en fournirent les prémisses, les artifices de l'art militaire gothique, éprouvés, cultivés et multipliés au cours de trois siècles d'agrandissements et de perfectionnements incessants, ont dressé dans l'espace, du bord de la Sarine au sommet du Schœnberg, et de la tour de Dürrenbühl, tout à l'est, à la Tour Henri, tout à l'ouest, ce beau poème défensif que sont les enceintes multiples et successives de Fribourg.

Elle en a conservé les éléments essentiels. Ce qui lui vaut depuis cent cin¬ quante ans l'admiration étonnée du touriste.

Il faut savoir que Fribourg ne s'est point formé par un processus d'agglo¬ mération séculaire; qu'elle a été créée de toutes pièces pour des raisons poli¬ tiques, ce qui signifiait en ces temps-là comme en d'autres: pour des néces¬ sités militaires. Effectivement, promus avoués des évêchés romands par une compensation plus ou moins valable de certaine déconvenue, les ducs de Z;eh- ringen se virent contraints d'assurer leurs communications avec les ferres welsches où allaient s'exercer leurs nouvelles fonctions.

D'où cette tête de pont sur la Sarine, qui reçut le nom de Fribourg. Passage fortifié, la petite ville ne se contenta pas longtemps de la défense naturelle de ses falaises et de la forteresse ducale sise sur l'actuelle place de l'IIôtel-de-Villc. Croissant de l'est à l'ouest, jetant des ponts sur la Sarine et poussant ses routes toujours plus loin, elle s'entoura d'enceintes toujours plus fortes, munies de tours plus hautes et d'ouvrages plus ingénieux, commis à la garde de ses flancs et de ses portes. Les uns se mirant dans les eaux de la rivière, les autres dans celles des fossés et des étangs artificiels.

Or ce pittoresque surprenant, qui semble à première vue recréer sous les yeux du spectateur un moyen âge de convention sentant l'arme blanche, l'oubliette et le pendu, ce pittoresque fait de bretèches et de machicoulis, de meurtrières et de cannonières, d'échauguettes, de boulevards, est en réalité un pittoresque savant. Les Viollef-le-Duc de notre époque, les Stajessi, les Ge- noud, y ont trouvé la matière d'études patientes et de découvertes émer¬ veillées.

Même en prenant bien soin de se garder de l'exagération, qui frise imman¬ quablement le ridicule, ce ridicule fût-il attendrissant, on peut affirmer que des ouvrages si divers de forme, de situation et d'application précise sont susceptibles de vous donner une connaissance sérieuse de l'architecture mili¬ taire du moyen âge. D'antiques gravures vous permettront de combler les lacunes que les destructions ont pratiqué dans le théorème fougueux et impec¬ cable de la place forte. A la suite de quoi il vous apparaîtra dans son entière vérité, c'est-à-dire dans toute sa conviction.

l'orle de Bourguillon - /.avis de Peler Jirimann (1758- 1844). Propriété du Musée des Beaux Arls de liàle - Cabi¬ net des Estampes. Pholo Jacques Thévoz.

arilLde Moral

w84-1846) Propriété du Musée des Beaux-Arls de Berne. Photo Jacques Thévoz, Friboury. à Friboury - Détail d'une vue de Fribourg dessinée et aquarellée par Gabriel Lory fils

Place resserrée en plusieurs rangs de murs, puisque la construction d'une vaste enceinte ne faisait pas renoncer à l'utili¬ sation du rempart précédant, qui fournis¬ sait d'aventure une sécurité supplémen¬ taire ; hérissée de tours qui marquaient l'avancement de ses voies principales et le cheminement, de la courtine entre cô- teaux et ravins; dominée par cette fière parade ; et, toute bardée de cette belle •mirasse articulée.

Le constructeur moderne entreprend non sans raison de nous entraîner «vers une architecture lyrique». Or les maîtres d'œuvres gothiques furent déjà des créa¬ teurs de lyrisme sans bavardage. De poé¬ sie fonctionnelle. Prié de donner son avis sur la valeur de nos vieilles murailles adaptées tant bien que mal à la défense contre l'arme à feu, 1111 ingénieur étran¬ ger pouvait écrire en plein XVIIe siècle:

« Ces anciens travaux ne le cèdent en rien, que dis-je, ils ont même de grands avantages sur tous ceux qu'on voit dans dans ce pays, tant par les belles tours et les murs surprenants, tant par la hau¬ teur que par la hardiesse des architectes qui les ont construits ». Au spectacle des fortifications de Fribourg, le technicien lui-même parlait un langage sensible...

Dès lors, comment ne pas attirer l'at¬ tention de nos hôtes, à la manière des petits guides romantiques, « sur ces restes précieux des siècles passés »? Comment ne pas leur conseiller à notre tour de « parcourir ces sites si pittoresques, au sein même de la ville »? Comment ne pas leur redire, après Dumas et Ruskiri, que c'est là « la seule ville du moyen âge qui nous ait été laissée »?

Très certainement, le charme de Fribourg réside avant tout dans son vieux harnais militaire.

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La Garde suisse pontificale Du service étranger, qui joua un si grand rôle dans l'histoire de la Suisse, et que trop de gens connaissent si mal, il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un vestige pittoresque et glorieux: la Garde suisse pontificale dont les quelque cent officiers et soldats, dans leurs uniformes qui révèlent l'art de Raphaël, veillent aux portes de la Cité du Vatican.

Cette troupe d'élite fut créée par Jules II, l'un des plus grands papes de la Renais¬ sance. Pour assurer la continuité de son œuvre de reconstruction de l'Etat pontifical, Jules II devait veiller en premier lieu à sa propre sécurité. Il songea à la confier aux Suisses, renommés pour leur vaillance, et déjà engagés dans les guerres d'Italie. Le roi de France avait, depuis 1407, ses Cent-Suisses ; le pape aurait, lui aussi, sa Garde Suisse. Il chargea Pierre de Hertenstein, Iiis de l'avoyer de Lucerne, de l'enrôler. Le 22 jan¬ vier 1506, l'année même où le pape allait poser la première pierre de la nouvelle basi¬ lique de Saint-Pierre, cent-cinquante Suisses firent leur entrée à Rome sous la conduite de Hertenstein et de Gaspard de Silenen, d'Uri, qui en fut le premier commandant. Ils se rendirent au Vatican où le pape leur donna sa bénédiction.

La Garde fidèle du Saint-Père eut bientôt à assurer un service moins paisible que la faction dans les palais apostoliques, et ses destinées se confondirent, de longues années durant, avec celles des autres troupes suisses à la solde du Saint-Siège. C'est ainsi que Jules II fit son entrée triomphale à Pérouse, puis à Bologne, avec trois mille Suisses, aux mois de septembre et de novembre 1500. Car, avant même d'avoir institué sa Garde, le pape avait tenté de renouveler avec la Confédération suisse l'alliance conclue naguère avec Sixte IV. En 1510, grâce aux efforts de Mathieu Schiner, évèque de Sion, plus tard cardinal, l'une des plus grandes figures de notre histoire, les douze cantons et le Valais concluaient un traité pour protéger l'Eglise et le Saint-Siège. Ils lui assuraient six mille hommes.

Le choix des Suisses faisait d'eux les alliés du pape, de l'empereur et, du roi d'Espa¬ gne contre le roi de France, mais le poids de la guerre en Italie retombait presque sur eux seuls. On ne peut songer à retracçr ici les négociations et les batailles qui mar¬ quèrent la première moitié de ce XVIme siècle, si chargé de guerres, où l'or et le sang

coulèrent à flots pour nouer ou dénouer les coalitions. Les Confédérés vainqueurs reçu¬ rent en 1512 de Jules II le titre glorieux de « Defensores Ecclesiae libertatis » (défen¬ seurs de la liberté de l'Eglise) et des drapeaux magniliques dont plusieurs sont encore conservés dans nos cantons. Conquérants de la Lombardie, ils la rendirent au duc de Milan, gardant pour eux le Tessin et la Valteline. L'année suivante, après la victoire de Novare, ils poussèrent, jusqu'à Dijon. Deux ans après, la fortune des armes avait changé de camp. Vaincus à Marignan par François Ier, ils devinrent

les alliés permanents des fleurs de lis jusqu'à la Révolution française. La Garde pontificale subsista néanmoins, et, le plus haut fait d'ar¬ mes auquel elle prit, part, fut l'héroïque défense des palais aposto¬ liques, le 0 mai 1527, jour de terreur et de sang, où Rome fut mise à sac par les troupes impériales de Charles-Quint. Des 180 hommes de la Garde dont le capitaine était Gaspard Rœist, de Zurich, mas¬ sacré par les vainqueurs, 12 seulement survécurent,. (Vêtaient ceux qui, sous les ordres du lieutenant Hercule Gœldli. Zuricois lui aussi, sauvèrent la vie du pape Clément VII en l'accompagnant du Vatican au Château Saint-Ange. La Garde fut licenciée; elle ne devait être reconstituée qu'en 1548, sous le commandement de Jost de Meggen,

de Lucerne.

Lin monument élevé dans la cour d'honneur des Suisses, au Vati¬ can, à la mémoire des héros du (> mai 1527. fut inauguré le 20 octobre

Le colonel Iiepond, commandant de la Garde suisse pontificale de 1910 à 1921

1027 en présence de S. S. Pie XL Le Conseil fédéral, le Conseil d'Etat des cantons de Lucerne, de Kribourg et du Valais, la Société suisse des officiers, l'Association des anciens gardes suisses pontificaux étaient représentés à celte cérémonie. A l'office de Hei/niem célébré le même jour, l'allocution fut prononcée par S. E. Mgr Besson. évè¬ que de Lausanne, Genève cl Kribourg.

Chaque année, le (i niai, les recrues prêtent leur serment de lidélité au pape régnant, sur le drapeau de la Garde, qui est à ses couleurs: bleu, jaune et rouge. La main gauche posée sur le drapeau et le bras droit levé, les soldats jurent de servir sans défaillance.

Le Sac de Rome clôt l'époque héroïque de la (larde suisse ponti¬ ficale. Le sang suisse coula encore à deux reprises pour le service du pape pendant le XVlmo siècle: à Paliano, en 155V, au cours de la

La prestation du serment des nouveaux gardes pontificaux dans la Cour de St-Damaso au Vatican

lutte de Paul IV contre l'Espagne, et la victoire de Lépante, rem¬ portée par une flotte chrétienne sur les Turcs, en 1571. Ce dernier fait d'armes ne fut toutefois, en ce qui concerne les Suisses, qu'un épisode. Plus de deux siècles de paix suivirent ces batailles, et ce ne fut qu'au XIXme siècle que les corps suisses de la petite armée pon¬

tificale se mesurèrent avec les armées qui scellèrent de leur sang l'unité italienne, achevée le 20 septembre 1870 par la prise de Rome, qui marqua la fin de l'Etat pontifical. Il n'entre pas dans le cadre de cet article d'en retracer les péripéties qui n'intéressent pas la Garde. Elle fut de nouveau dissoute au mois de février 1708, lors de la prise de Rome par l'armée française du Directoire, puis reconstituée sous la Restauration, en 1824, par un traité signé avec le gouverne¬ ment de Lucerne. Mais, dès le retour de Pie VII dans ses Etats en 1814, après la chute de Napoléon, la Garde suisse avait repris sa faction au Vatican sous le commandement du colonel Charles Pfyffer d'Altishofen, de Lucerne, dont la famille ne donna pas moins de neuf commandants à la Garde de 1652 à 1847. On sait quel rôle de premier plan joua Lucerne comme «Vorort. >> des cantons catholiques. Il n'est donc pas étonnant de rencontrer les noms de plusieurs familles patri¬ ciennes de cet Etat qui fournit le plus grand nombre des com¬ mandants de la Garde: de Meggen, Segesser de Raldegg, de Fleekcn- stein, Pfyffer d'Altishofen, Mayr de Baldegg, Mever de Schauensee, de Sonnenberg.

En 101(1, l'honneur de commander la Garde échut à 1111 Kribourgeois, le colonel Jules Repond, qui exerça ces fonctions jusqu'en 1021. Cet officier distingué, doué d'énergie et d'initiative, qui avait commandé naguère différents régiments d'infanterie, puis une brigade, était aussi lin fin lettré, un artiste et un érudit. Il réorganisa la (larde, obtint pour elle un nou¬ veau statut, cpii permit, un meilleur recrute¬ ment et, la réintégra dans ses anciennes préro¬ gatives. La réforme de l'habillement de la Garde était depuis plusieurs années à l'ordre du jour. A la fin de l'année 1014 et en l'.ll.), S. S. Benoît XV, conseillé par le colonel Repond, qui avait longuement et minutieusement étu¬ dié la question, approuva le changement com¬ plet de l'uniforme des Suisses. On adopta le costume du XVIme siècle, celui dont les carac¬

tères essentiels peuvent, être attribués, en partie du moins, à Raphaël. La grande tenue — bleu, jaune et rouge — se compose d'un pourpoint aux manches tailladées, de chausses également tailladées et de bas de chausses rayés. Cet enserra ble élégant, aux vives couleurs, est complete par une coiffure empruntée aux temps les meil¬ leurs de la Renaissance: le béret et le lier morion au bec relevé et au panache rouge. Dans les gran¬ des cérémonies, on revêt la cuirasse. La tenue de quartier est bleue, non tailladée. Enfin, le man¬ teau n'est plus un banal vêtement militaire comme il le fut au XIXme siècle, mais l'ancienne giornea,

celle qu'avait dessinée Pinturrichio, un autre grand peintre de la Renaissance. Le colonel rte- pond a consigné le résultat de ses recherches dan un magnifique volume: Le costume de ta 0<ara suisse pontificale et la Renaissance italienne. mourut à Rome en 1933, âgé de quatre-ving * ans, et fut inhumé selon son désir dans la en - pelle mortuaire de la Garde suisse, au Camp Santo Verano. Si la Garde suisse fait aujouro n l'admiration des visiteurs du Vatican, c'est po une bonne part au colonel Repond qu'elle le d° G. Castella- (Suite, page 42.)

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Le Chalet du Soldat

de Fribourg

Depuis plus (le seize ans déjà, le chalet du soldat de Fribourg, primitivement chalet du régiment de Fribourg, profile sa large silhouette au pied des sauvages Gastlosen.

C'est en 1944 que quelques officiers du régiment d'infanterie de montagne 7 dit régi¬ ment de Fribourg, et plus spécialement le major Paul Wolf, en ce temps-là commandant du bataillon de montagne 16, lancèrent l'idée de construire une cabane dans le but de faci¬ liter l'entrainement en montagne des troupes fribourgeoises comme aussi de créer un centre de ralliement destiné à maintenir et à resserrer les liens de camaraderie noués pendant le service actif.

L'idée était lancée, il s'agissait de la répandre, de la faire adopter à chaque officier, sous-officier et soldat. Si beaucoup furent d'emblée enthousiastes, il y eut aussi la masse amorphe des indifférents, des hésitants et le groupe non moins important des négatifs et des opposants. N'en existe-t-il pas encore aujourd'hui?

Le dévouement inlassable des pionniers

Malgré de nombreux obstacles, grâce au dévouement inlassable des pionniers, l'idée fil son chemin. Sous la très l'énergique impulsion du major Wolf, la récolte des fonds néces¬ saires battait son plein dans tout le canton et même hors du canton: vente de cartes, vente de timbres, tombola, kermesse, concerts de fanfares militaires, diplôme de pionniers pour un don de 500 francs, diplôme de grenadiers pour un don de 100 francs. En moins d'une année 120 000 francs environ furent rassemblés. Les architectes Rosset et Colliard de Fribourg. l'ingénieur Barras de Bulle élaboraient les plans et, durant l'été 19-14 déjà, débutait la construction sous la direction du capitaine d'état-major général Bullet.

L'emplacement ne fût déterminé qu'après de nombreuses recon¬ naissances dans toutes les préalpes fribourgeoises. Il s'agissait avant tout de trouver une région favorable au ski, mais aussi à l'alpinisme «lété, à la varape et à l'escalade.

Les premiers statuts régissant la fondation du chalet du régiment Je Fribourg furent établis le 12 février 1944, et signés par:

le colonel Hans Muheim, cdt. rgt. inf. mont. 7 f je lt. colonel Pierre Rochat, cdt. bat. fus. mont. 15 f le major Ludovvic de Breimond, cdt. bat. fus. mont. 14 t

e major Paul Wolf, cdt. bat. fus. mont. 16 'e pit. Henri Périsset, comme notaire t-

Tous hélas, sauf le major Wolf, sont déjà disparus.

Lette fondation était placée sous le contrôle du Conseil d'Ftat du •"niton de Fribourg. reconnue comme autorité légale de surveillance.

Les premiers travaux

Les premiers travaux commencèrent en mai 1944, mais à fin sep¬ tembre déjà, de très mauvaises conditions atmosphériques, neige et froid, provoquèrent la suspension prémat urée de la construction qui ne put, reprendre qu'au printemps 1945. A la fin de l'été 1945, le cha¬ let était achevé, et à fin septembre de la même année avait lieu l'inau¬ guration dont les souvenirs sont certes encore bien vivants dans la mémoire des nombreux participants.

Dans la chaude ambiance de son hospitalité

Dès ce moment,, dans le beau temps comme dans la tempête, mal¬ gré les orages et les vents, malgré ceux qui ne voulaient pas le recon¬ naître, le chalet du régiment de Fribourg commença à remplir le rôle que lui avaient fixé ses fondateurs.

Largement ouvert en premier lieu aux officiers, sous-officiers et soldats fribourgeois ou habitant le canton de Fribourg et à leur famille, mais également, à tout autre touriste, d'année en année, il offre la chaude ambiance de son hospitalité à tous ceux qui ne craignent pas l'effort, et qui apprécient, loin des bruits et des poussières de la plaine, le calme, l'air tonifiant, et, les joies saines de la montagne.

Chaque année, c'est à plus de 2500 touristes que ses portes s'ou¬ vrent. L'hiver malheureusement, les visiteurs sont plus rares. Seuls s'hasardent sur les magnifiques champs de neige de cette région les participants fidèles des camps de scouts de Fribourg et, les quelques privilégiés qui connaissent la grandeur du paysage hivernal du Petit- Mont et, de Stillwasserwald, paysag'e qui, sous bien des aspects, se l'approche des paysages de haute montagne. Pour beaucoup et mal¬ heureusement pour bien des jeunes, l'effort, de la montée est trop grand, il n'y a pas de remonte-pente, pas de téléski, pas de télécabine, c'est le royaume de la peau de phoque et alors c'est trop dur.

Kn été par contre, il est réjouissant de constater que d'année en année le bul visé par les fondateurs est largement, at teint,. l.)e plus en plus nombreuses sont les familles de soldats qui v passent quelques jours de vacances.

Des améliorations continuelles

L'exploitation proprement dite du chalet est confiée à un gardien qui s'y trouve en permanence de la mi-juin à la mi-octobre et, en hiver •lu 25 décembre au 10 janvier et en général par beau temps les samedis et, dimanches ou sur demande (tél. 029/ 3 35 35 ou 3 35 5(5).

Un conseil de fondation et un administrateur veillent, à la bonne marche et, au bon entretien de la maison. Depuis sa construction, des sommes importantes ont été consacrées à son amélioration, nou¬ velles installations électriques, renouvellement du matériel de cuisine, vaisselle, etc.

Tous ces travaux ont pu être éxécutés grâce à la générosité des amis du chalet qui, chaque année, versent, régulièrement leur cotisa¬ tion de 5 fr. et qui ne manquent pas de répondre aussi à nos appels extraordinaires lorsque des travaux plus importants doivent être en¬ trepris. Qu'ils en soient vivement remerciés, puisque l'occasion est, donnée de le faire publiquement.

La maison de tous les soldats

Un 1951, lors de la fondation des régiments d'infanterie fribourgeois 1 et 88, la dénomination du chalet du régiment de Fribourg devient « Chalet du soldat de Fribourg » montrant, bien par là que ce chalet est la maison de tous les soldats fribourgeois qu'ils soient fantassins, artilleurs, sapeurs ou sanitaires.

Dès 1902, le rgt d'infanterie 7 redeviendra régiment, de montagne; l'un des buts essentiels du chalet: «promouvoir l'instruction alpine des troupes fribourgeoises » reprendra tout son sens et toute sa valeur. Puissent ces quelques lignes et ses photographies rappeler à ceux qui le connaissent le souvenir de notre chalet qui les attend en hiver comme en été, et pour ceux qui ne le connaissent pas, les engager à faire un petit effort pour le découvrir.

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SOUVENIRS EN GRIS-VERT Evoquer la défunte mobilisation ? Cela sem¬

ble, déjà, un passé lointain. Pourtant, trop d'es¬ poirs, de désirs, de soucis, trop de visages aussi ont passé, pour que. l'on puisse s'en détacher.

Cela commença par la dégringolade des gros souliers, dans la maison, au matin du 2 sep¬ tembre 1939. Nous étions plusieurs frères, et nous ignorions que tant d'années allaient pas¬ ser, qui nous couperaient de la vie commune. Dehors, le martèlement des chevaux se rendant à la place de mobilisiaton. Tout une humanité s'assemblait, qui fleurait la naphtaline et le cuir fraîchement ciré.

Surprise de découvrir la compagnie avec son effectif du temps de guerre. Sensation un rien pesante. Tout ce matériel que l'on touchait, qui nous liait par son abondance. Puis, à Villars- sur-Glâne, le serment au drapeau. Puis encore, une longue colonne se dirigeant vers le train noir, qui attendait.

Ce fut un long voyage, coupé d'éclaircies. Où l'on découvrit des amitiés, et où l'on eut des déceptions, aussi. On ne revient pas volontiers sur ces souvenirs, et le temps a opéré sa décan¬ tation. Cependant, le contact avec un certain paysage, avec des camarades perdus de vue de¬ puis quinze ans, fait resurgir un état d'âme, une sensation précise.

Cette corne de bois si caractéristique... C'est là qu'eut lieu, un jour de Fête-Dieu, ce culte militaire qui fut un moment de ferveur. Une course en Valais: tiens! on y était! Harnachée lourdement, progressant péniblement, et nourrie pas suffisamment, la compagnie monta au Wild- iiorn. Là-haut, cette récompense: des lointains pleins de mystère. Le chevauchement de rocs surgissant de la brume matinale. Le vent acide qui séchait la sueur sur les fronts.

Une chanson entendue, furtivement. C'est celle que, dans un camp d'internés, l'on chanta pour des Polonais, avec une crainte au creux de la poitrine. Car l'auditoire était d'abord hostile, fermé. Puis, la vertu de la musique opérant, ils s'était ouvert,. Les mélo¬ dies ruisselaient, comme une rosée apaisante.

Un visage, devenu impersonnel. Qui était-ce, ce bon compagnon, qui ne disait pas grand chose, avait le visage si clair, portait les charges des copains, et faisait tout si simplement qu'il dénouait les crises de pessimisme qui fondirent sur nous ?

La tête explosive de ce camarade, surpris chez lui par une alarme, en plein déménage¬ ment. Il avait dû planter là sa femme, son bébé de quelques mois, et tout ce qui faisait son foyer, dispersé entre deux maisons.

Le journal du régiment, « Noir sur Blanc », dont les numéros s'entassaient dans un coin de l'appartement, à mesure que s'avançaient les années. Trente-cinq numéros, la gazette ayant tenu jusqu'à l'ultime relève. Le premier numéro, avec un lino hâtif de Bernard Schorderet, et les textes écrits ou sollicités par Roger Nordmann. Gonzague de Reynold, Ramuz, Léon Savary, et bien d'autres, collaborant à la feuille militaire.

L'énorme champignon de fumée montant sur Bâle, un jour. Les bombes incendiaires parsemant le macadam. Les rames de wagons soufflées, les entonoirs énormes. Et la per¬ ception, soudain, d'une humanité frémissante. Car les lettres de la Croix-Rouge vole¬ taient, de ci, de là, entre les rails tordus. L'une d'elle ramassée au passage. Un soldat de l'Axe, fait prisonnier en Egypte, et qui écrivait à sa bonne amie pour son Noël. Un texte plein de misère et d'une tendresse désespérée. Et l'on songeait, à l'instant, à tous les déchi¬ rements dus à la guerre, aux amours saccagées, à la folie des hommes.

Notre premier Noël, à nous, dans une église de campagne. Par qui le chœur de Bovet, « 0 nuit brillante ! », prit désormais le goût d'un Noël militaire. Et les tambours battaient dans la nuit, alors que nous regagnions le cantonnement, marchant sur la neige crissante. Les heures de l'amitié, celles de confidences. La rencontre de nobles caractères, et celle de la médiocrité, aussi. Heures de la lassitude, quand les pieds font mal, que la courroie du sac scie l'épaule. Que sueur et poussière forment, sur les fronts, une pellicule gluante.

Troupes fribourgeoises défilant à Lausanne.

Premier Noël sons les armes à Moudon.

Heures aussi du sourire. Le fusilier Grand Réveil, au cours d'une marche, ayant cueilli dans la décharge publique une vieille poussette, et délitait, devant, le colonel, alors qu'il n'était plus temps de se séparer du véhicule dérisoire.

Des visages d'enfants, de femmes, de jeunes hommes. Des officiers et des camarades. Des chevaux aussi, avec leurs yeux parfois effarés, et cette odeur animale, si rassurante.

Le Général, rencontré un jour, au petit matin, sur un quai de gare, seul, avec sa manière de répondre au salut, si personnelle. A chaque fois, que ce soit sur les rangs, dans la rue, il avait pour le soldat le regard qui appuyait le geste de la main, et qui disait: «Je compte aussi sur vous!» A vrai dire, retrouver des camarades de mobi¬ lisation, après des années, c'est une épreuve. On voudrait garder les beaux souvenirs intacts. Les autres, il y a belle lurette qu'on les a rejetés aux ténèbres extérieures. Peut-être a-t-on à découvrir, sur les camarades d'autrefois, qu'on a vieilli un brin, que la vie a passé. Et les éton- nements ne sont, pas toujours flatteurs. Mais il est, heureusement, des êtres d'élection. On pourra les revoir, après des années. Ils sont por¬ teurs d'une chaleur humaine, d'une manière de vérité. Ils ont surnagé, par-delà les houles de l'existence. Et c'est bien ces rencontres que l'on souhaite, à tous ceux qui ont vécu les années de la mobilisation. JTrnri Gremaud Lors de l'incendie qui détruisit l'arsenal de P1 ri-

bourg, le 3 août 1928, les drapeaux du Régiment (ribourgeois furent la proie des flammes. Trois semaines plus tard, le dimanche 20 août, au cours d'un culle du Régiment célébré sur le plateau de Catty, Mgr Uesson bénissait les nouveaux dra¬ peaux de nos trois bataillons.

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M. André Rossel

l'on vous accueille avec bienveillance et compréhension. La cour¬ toisie est également un des mots d'ordre de l'établissement. Aussi, notre population a-t-elle vivement regretté le récent départ, dû à la retraite, de M. André Rossel, sous-directeur. Originaire du Jura que tant de liens rattachent à notre cité, il entra à la Banque popu¬ laire suisse en 1913 et ne la quitta plus. Tour à tour appelé à Genève, à Tramelan, à Moûtier puis à Paris, il gravit les échelons de la hié¬ rarchie, faisant bénéficier de son expérience et de sa belle culture, les sièges auxquels il appartint. En 1942, il arrivait à Fribourg et nous eûmes à maintes reprises l'occasion de l'apprécier. 11 a choisi de rester à Fribourg. Nous l'en félicitons et formulons des vœux d'heureuse retraite.

En rendant hommage à M. Pilloud, c'est encore une fois à la Banque populaire suisse que nous adressons des compliments, puis¬ que le jubilaire vient de fêter ses quarante années d'activité au sein de cet établissement. Châtelois d'origine et de naissance, enfant du chef-lieu du plus petit de nos districts, mais aussi d'une région éminemment fidèle à ses traditions fribourgeoises, M. Pilloud lit ses classes au Collège St-Michel de Fribourg. Il les couronna par un baccalauréat commercial qui lui valut des appels flatteurs. C'est ainsi qu'il se rendit en Allemagne, puis en Italie, accomplir des stages bancaires. Nommé fort jeune, mandataire commercial, puis¬ qu'il occupa ce poste en 1923 déjà, il devint fondé de pouvoirs, dès 1930. M. Joseph Pilloud poursuit son intense activité au sein du siège de Fribourg de la Banque populaire suisse. Nous voulons espérer qu'il la continuera pendant de longues années encore.

M. Joseph Pilloud

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Deux vaillants artilleurs

I-a Société de* artilleurs de la Veveyse que préside M. E. Bohr- basser, vétérinaire à Châtel-St-Denis, est bien vivante. Dès 20 ans déjà l'on en fait partie, et surtout, on lui reste fidèle. Preuve en soit cette photo nous montrant le cadet et le doyen de la société. A gauche M. Maurice Mossier à Châtel-St-Denis, âgé de 20 ans et, à droite M. Maurice Pesse, habitant l'hospice d'Attalens et âgé de 05 ans. Deux Maurice ayant le même idéal, bien que trois quarts de siècle les séparent.

Un triple jubilé à Villarlod

Récemment, la paroisse de Villarlod fêtait le cinquantenaire de sa fondation. C'est peut-être peu, comparé à d'autres paroisses dont les origines remontent à plusieurs siècles; mais c'est tout de même un événement qu'il valait la peine de marquer, d'autant plus que ce jubilé coïncidait avec celui de deux chantres vétérans MM. Léon Perritaz et Joseph Galster (au premier plan sur notre photo) et avec les 25 ans d'enseignement d'un instituteur totalement consacré à sa tâche M. Maurice Rey (à l'arrière-plan à droite). On fêta égale¬ ment M. Dessarzin, ancien instituteur, toujours vert malgré ses 89 ans (à l'arrière-plan à gauche).

D'alertes octogénaires Bravo Cottens qui, au début de cette année, organisait une soirée familière pour fêter les octogénaires de la paroisse. Toutes les mamans, et les jeu¬ nes lilies aussi, étaient là, se¬ mant la joie par leurs chants, leurs compliments, et leurs di¬ verses productions. Nos pho¬ tos: les héros de cette char¬ mante soirée. A gauche, la Rde sœur Clémence qui enseigna pendant plus de 20 ans au vil- lagé qui est entourée de Mme

Séraphine Papaux, M. Lucien Papaux, ancien laitier d'Au- tigny, et enfin les époux Fran¬ çois et Césarine Nicolet, pa¬ rents de 17 enfants.

Adroite, Mme Marie Reynaud

qui n'avait pu prendre part à cette soirée et que Fribourg- Illustré surprit un beau jour de printemps devant sa de¬ meure.

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La Singine présente ses œuvres d art Le Musée d'art et d'histoire du canton (le Kribourg, sous l'impulsion de son nouveau direc¬ teur, M. Marcel Strub, a voulu faire mieux con¬ naître les trésors d'un de nos districts, telle cette Descente de la Croix. Lors de l'inauguration, des personnalités nombreuses assistaient au premier rang desquelles on reconnaît, de gauche à droite MM. Zehnder, conseiller d'Etat, Hinz, chancelier d'Etat, Roggo conseiller d'Etat, Ems, ancien juge cantonal, Mgr Perler, Ducotterd. directeur militaire, Wœber, préfet de la Singine et une foule d'amis. Pendant plus d'un mois, cette exposition a attiré des visiteurs de chez nous et de l'étranger.

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Bécaud, acteur et chanteur de charme Bécaud à Fribourg, quelle nouvelle sensation¬ nelle pour beaucoup de jeunes, de jeunes filles surtout. Beau garçon, chanteur à la voix pre¬

nante, comédien, Bécaud se fit attendre, puis¬ que toute la première partie du programme dû à l'initiative de l'Association des commerçants, artisans et industriels de Pérolles, était réservée à des variétés internationales.

Mais quand l'idole — un chanteur de lalent, mais, au fond un homme simplejet sympathique — apparut, ce fut du délire. Certes, on a entendu,

sur les ondes, les chansons qu'il débita à Fribourg. Et, il faut bien avouer que la qualité des disques nous avait préparé à mieux écouter encore l'artiste lui-même. L'orchestre dirigé par Ray¬ mond Bernard, pianiste, comprenait un contre¬ bassiste, un guitariste et un homme h la batterie. Ils savent mettre en valeur leur maître que nous souhaitons revoir en nos murs. Photos Fontana

Enfin les écoles tant attendues

Fribourg attend depuis des an¬ nées, la construction d'une école professionnelle destinée aux centaines d'apprentis et apprenties de toutes professions. D'abord promise pour 1958, cette construction subit des retards et fut l'objet de discussions sans fin. Il faut comprendre les hési¬ tations du Conseil communal, car les charges financières que comporte cette réalisation appartiennent nor¬ malement à l'Etat. Finalement, gr⬠ce à la volonté et à la compréhension de tous les milieux intéressés (sans oublier les patrons qui consentirent

un geste important) des plans vi¬

rant le jour. Nous en présentons la maquette, due à MM. Bœchler, Passer et Colliard, pour l'Ecole com¬ plémentaire professionnelle (à gau¬ che) et à MM. Antognini et Jœger, pour l'Ecole secondaire (à droite). 1 s agit donc de deux bâtiments distincts qui dominent la rue de

rat et sont du plus bel effet.

Les Katangais disent au revoir à leur manière

Un séjour de trois mois suffira-t-il à nos frères noirs de l'Afrique pour ap¬ porter dans leurs pays l'expérience ad¬ ministrative que nous possédons. Nous l'espérons et nous nous devons de recon¬ naître que leur désir de savoir était extraordinairement vif. En guise de gratitude, ces Katangais ont offert au public de notre ville, une soirée-concert qui se solde par un succès de partici¬ pation et par de nouveaux liens d'ami¬ tié qui se sont créés.

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La deuxième ligue a un beau

L'aliaque bulloise se révèle redoutable. Elle espère venir à bout de Brei¬ tenbach (Soleure) comme elle le fil ici, face à Central.

Depuis deux ans, Central de Fribourg et Bulle se livrent une lutte acharnée mais toujours sportive pour décrocher le titre de champion de la deuxième ligue, la plus haute qui porte la dénomination fri- bourgeoise. On se souvient des années où Central représentait notre canton dans la première ligue. La deuxième en constitue l'anticham¬ bre. Depuis qu'il fut contraint de revenir à la deuxième ligue, Central n'a pas été remplacé dans la catégorie supérieure. Il tenta d'y par¬ venir l'an passé, mais il échoua dans les finales. Cette fois, Bulle après une saison des plus régulière, parvient à remporter ce titre. Il lui donne le droit, non seulement de recevoir une coupe gravée par l'Association fribourgeoise, mais encore, de participer aux fina¬ les pour la promotion. Rudes parties qui attendent nos atnis Bullois.

champion : BULLE I

Luisoni, le gardien de Bulle, possède d'étonnants réflexes, n'est-ce pas vrai ?

Nous leur souhaitons plein succès et l'ascension en première ligue. Pratiquement, Bulle a conquis son titre, lors du match qu'il disputa contre Central de Fribourg. Les Bullois remportèrent une nette vic¬ toire de 6 buts à 0. Central attaqua pourtant à diverses reprises dan¬ gereusement, surtout en première mi-temps. A la pause le résultat laissait chacun dans l'inconnu, puisque Bulle n'avait marqué qu'un but

Les équipes évoluaient dans la formation suivante:

Bulle: Luisoni; Vauthey, A. Rime; Marcuzzi, Corminbœuf, M. Rime; Grandjean, Coquoz, Ruffieux, Stern, Berset.

Central: Tschopp; Brugger, Eltschinger; P. Jordan, Poffet, Bulliard; Papaux, Thierry, Bourqui, A. Jordan, Neuhaus.

Que devient le F.C. Fribourg?

Si les « blancs et noirs » avaient gagné face à Granges que nous voyons ici, en pleine attaque (Laroche et Vonlanden s'opposant à une descente adverse, alors que Brosi sort opportunément) la situation offrirait moins de soucis. Hélas, après une suite de victoires en Coupe romande et une finale qui permit au public d'apprécier le jeu du Ser- vette, Fribourg ne parvint pas à se ressaisir durablement. Les sportifs fribourgeois, à tous les échelons, suivent avec anxiété l'évolution de la situation et se demande si les efforts de l'entraîneur Sekulic, pour créer cette école du football tardera encore à porter des fruits.

Telle était la situation à la mi-mai.

*

AUTOMOBILISME

Le Fribourgeois Joseph Siffert un grand espoir

du sport automobile

En I960 déjà Siffert se signalait à l'attention des milieux internationaux par de magnifiques perfor¬ mances en Italie. Cette année, il a repris le volant, et, sur Lotus, il vient de gagner deux épreuves. Tout d'abord, il battit ses concurrents au Tour du Lac de Garde, puis trois semaines plus tard, il enlève le Prix de Cesenatico. Il a choisi la formule «Junior » .Cette dernière course se disputait en trois manches. Siffert gagna la belle couvrant les 'J6 km. en 50 min. 38 sec., à la moyenne de 114 km. Si on pense que notre compa¬ triote, de Granges-Paccot et non de Granges-Soleure comme l'ont annoncé des journaux du dehors, avaient pour adversaires des voitures Stanguellini, on mesure

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Quoi de plus emballant qu'un jeu pour terminer un entraînement de la section des Minimes.

4jêK? Entourant leur

herbe s'initient aux beautés tie la course en forêt. moniteur «Tintin » Sparenberij, les athlètes en

Le Club athlétique

de Fribourg

Ci A.■ W■

Fondé en 1(.I32 sous l'impulsion de l'ingénieur liéda Ilefti, le club athlé¬

tique de Fribourg approche de la trentaine et, affiche la resplendissante santé d'un adulte formé et fortifié par les bienfaits d'une éducation physique ration¬ nelle combinée avec la pratique des disciplines athlétiques du plus pur des sports de base. Fort actuellement de quelques 300 membres, dont, 150 environ sont régulièrement présents chaque semaine aux entraînements dirigés par des entraîneurs qualifiés (dont trois sont en possession du brevet fédéral) le CAF offre actuellement à chacun et, chacune, du plus jeune âge à l'époque des pantoufles, la possibilité de se maintenir en excellente condition et de se divertir sainement car l'amitié et la camaraderie ne sont pas de vains mots dans cette société très unie. Quatre sous-groupements œuvrent parallèlement; ce sont ceux des Dames (culture physique et jeux en halle ou plein air avec, facultativement, athlétisme pur), des Hommes (éducation physique générale et jeux), des Minimes (formation de base des écoliers de 10 à 15 ans) et des Actifs (athlètes pratiquant l'athlétisme pur et la compétition ainsi (pie les poids et haltères). Acquis aux méthodes les plus récentes en matière d'entraînement, les dirigeants du CAF sont, de véritables pionniers en pays de Fribourg où ils organisent, bon an mal an, une vingtaine de compétitions allant du petit meeting à la plus grande course pédestre helvétique. Partout en Suisse et, hors de nos frontières nationales, la réputation des hommes portant le maillot noir du CAF est, bien assise puisque huit titres officiels de champions suisses ont été acquis au cours des 10 dernières années sans parler de ceux (et principale¬ ment. l'actuel président Pierre Page, suivi d'Yves Jeannotat) qui se sont bien battus dans les sélections régionales ou nationales, aux championnats régio¬ naux, nationaux, d'Europe et, même au .Jeux olympiques. .Mais on ne vit pas de souvenirs au CAF où, presque chaque jour, dans les halles, au stade ou dans les forêts, toute une nouvelle génération est en marche vers de nouveaux lauriers.

Chaque athlète pratiquant la compétition esl soumis périodique¬ ment à une visite médicale approfondie. Le Dr Descloux examine un homme alors que, sous l'œil du président Page, le secrétaire l'ollien prend note des instructions du médecin.

L'avis du médecin

Le sport ne se conçoit plus aujourd'hui sans contrôle médical. La médecine sportive est devenue une science.

Le médecin examine l'athlète avant l'entraînement, le surveille en pleine action, l'oriente selon ses aptitudes. La médecine sportive tire de ses études son rôle de prévenir et d'instruire: prévenir de l'excès l'ardente jeunesse des stades, enseigner la mesure et l'effort progressif, conduire rationnellement au championnat sans préjudice pour la santé.

C'est dans cet esprit que les responsables du CAF font appel au médecin année par année.

Dr Descloux

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Reportage exclusif de Fribourg-lllustré

Reflets fribourgeois Photos Dougoud

Xolre objectif a surpris ici les juniors lors d'un entraînement (te cross-country diritjé par l'entraîneur üonzallaz le dimanche matin

dans la forêt de Sloricor. Les futurs champions-lanceurs s'exercent à l'aide de différents poids

Louis (irons, président et moniteur du groupement des Hommes, est ici le pôle d'attraction d'un jeu de halle inattendu

i i

A la halle de VESl', le ijroupemenl des Dames en plein travail d'assouplissement...

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Ine fabifie d'objets d'art a La

Une pâle liquide a été introduite dans la matrice préalablement armce ; l'opération se répète à cinq ou six reprises afin de former des couches successives. Une fois cette pâte sèche, on ouvre les deux parties du moule pour en sortir la slaluelle et la mettre dans un four où elle restera pendant trois jours. Les pièces passent alors dans de jeunes mains pour être pon¬

cées et mastiquées minulieusemenl ; le travail se fait en effet en famille et cette phase de la fabrication est l'occasion pour le jeune y arçon de s'ini¬ tier à son métier de demain. Vient enfin la décoration où l'artiste, comme dans les précédentes opérations, fait valoir tous ses talents.

Récemment, une fabrique de slatnell.es s'installait à La Tour-de-Trême. La rapide extension qu'elle a prise en quelques mois nous a incité à aller la visiter. En parcou¬ rant l'atelier, M. Georges Dougoud, le chef de l'entreprise, nous expliqua très aima¬ blement les différentes phases de sa fabri¬ cation comprenant le moulage, puis le pon- ponçage et enfin la décoration. Au dépôt, une centaine de modèles sont exposés sur une vaste table, alors que, contre les murs, s'amoncelle un important stock de mar¬ chandise déjà emballée, prête à l'expédi¬ tion. On ne cesse d'admirer toutes ces mer¬ veilles qui sont, autant d'objets d'art. Le secret de sa réussite, M. Dougoud nous le livre avec complaisance. Le personnel qu'il occupe provient d'une région d'Italie spé¬ cialisée dans ce genre de travail ; c'est le seul endroit où l'on trouve une main d'œu- vre connaissant, parfaitement toutes les finesses et ayant toutes les qualités qu'exi¬ ge cette fabrication. « Nouvel Art », telle est la raison sociale de l'entreprise, s'est déjà fait une nombreuse clientèle; nul doute que cette dernière aille en augmen¬ tant toujours plus, tant les statuettes de « Nouvel Art » ont quelque chose qui crée véritablement l'emballement.

La diane chasseresse, l'une des pièces de la collection qui nous permet de nous rendre compte de la vraie valeur artistique de chacune de ses statuettes, lilies onl de l'expression, de l'allure, (le la vie, du dynamisme, lu mouvement. Il faut pouvoir apprécier le choix des teintes.

Georges

Nouvel Jlrt

La Tour-de-Trême

dépôt fait suite à l'atelier. Installé dans une cave voûtée, il semble

eire_ fait tout exprès pour donner à l'entreprise un cachet vraiment parti¬

culier. Aussi n'est-on point étonné de voir fréquemment des tjroupemenls plus divers, sociétés, écoles, etc. s'arrêter devant cet atelier pour lui rendre une brève visite, et contempler quelques instants ce travail arti¬

sanal. Le commerçant-acheteur vient aussi y faire son choix entre les multiples articles qui lui sont offerts. Avec celle dernière imatje, saluons le patron de l'entreprise, M. Georges Dougoud; il lient à s'assurer lui- même de la qualité de sa fabrication qu'il contrôle souvent avant l'expé¬ dition; dans ses mains une ravissante slaluelle montée en pied de lampe.

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