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GEOGRAPHIE PHYSIQUE DU JURA ET DE LA FRANCHE COMTÉ

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(1)

Passerelles

124 grande rue 25.000 Besançon

GEOGRAPHIE PHYSIQUE

DU JURA

ET DE LA FRANCHE COMTÉ

Octobre 2004

(2)

Sommaire

Géographie physique, définitions Terminologie

Lu dans les dictionnaires Précisions

1ère APPROCHE

LES PAYSAGES ET LEUR FORMATION 6

(géomorphologie)

1/LAFORMATIONDUTERRAINETDURELIEF 2/LESPAYSAGES

2ème APPROCHE LE CIEL, L’EAU

ET LES ECOSYSTEMES COMTOIS 10

(L’hydrographie, la climatologie et la biogéographie)

3ème APPROCHE

DE LA GEOGRAPHIE PHYSIQUE

AUX ACTIVITES HUMAINES 14

Cartes et schémas 21

Documents utilisés 26

mercredi 6 octobre 2004

(3)

GEOGRAPHIE PHYSIQUE, DEFINITIONS

- L’étude des conditions offertes par le milieu naturel a recours à la géomorphologie, à la climatologie, à la biogéographie, à la pédologie, parfois regroupées sous l’expression de géographie physique (Petit Larousse)

- Autres manières de dire :« L’environnement naturel » (Boichard /Privat) ou « Le milieu naturel » (Wieber)

TERMINOLOGIE

1. Jura

Le mot peut s’entendre d’abord au sens de massif montagneux, chaîne de montagne, système montagneux.

Il peut s’entendre aussi dans le sens de « département du Jura » (39), un des quatre départements de la Franche-Comté (avec le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort).

2. Franche-Comté

C’est la Région de Franche-Comté.

Ancienne province de France.

Aujourd’hui, Région administrative comprenant quatre départements : Jura, Doubs, Haute-Saône et Territoire de Belfort

D’après le Petit Robert (2002):

- 16 202 km2 , 3% du territoire, 17 rang - Un espace relativement réduit :

200 km de la retombée des Vosges au nord jusqu’aux confluent de l’Ain et de la Bienne au Sud.

140 km de la plaine du bas Doubs à l’ouest jusqu’au plateaux, déjà rhénans du Sundgau à l’est

- 1 117 059 habitants, 9 %, 20ème rang ( Francs-Comtois), - Chef-lieu (capitale !) : Besançon.

3. Jura/Franche-Comté

Souvent on emploie les noms « Jura » ou « Franche-Comté », comme deux mots synonymes.

« Suivant l’usage, nous dirons indifféremment : Jura, Franche-Comté ou Comté », (Guide Vert)

Les deux concepts sont pourtant différents :

« Le Franche-Comté est une région historique. Ses limites actuelles ont été retouchées jusqu’en 18711 et leurs contours mordent sur plusieurs ensembles naturels :

- Le Massif du Jura - La Bresse

- Les Vosges

Elles ne contiennent aucun d’entre eux en entier ».

(Jean Claude Wieber, p. 225)

1 Jusqu’en 1918, sauf erreur.

(4)

En toute rigueur, il faudrait préciser à chaque fois le sens des mots utilisés. Mais restons simples…

Et surtout veiller, à l’occasion, à tenir compte peut-être des … susceptibilités intra- régionales.

Les jurassiens (du département) sont fiers d’être la fois jurassien (dans les deux sens du mot) et franc-comtois. Mais ne dites pas à une habitant du Doubs ou de Haute-Saône qu’il est jurassien (au sens d’habitant du département du Jura) !

LU DANS LES DICTIONNAIRES

LE JURA

Petit Larousse (1989)

Jura, chaîne de montagne de France et de Suisse, qui se prolonge en Allemagne par des plateaux calcaires : 1718 m au Crêt de la Neige.2

Le Jura franco-suisse comprend :

- un secteur oriental plissé, plus élevé au sud qu’au nord

- et un secteur occidental, tabulaire, au-dessus des plaines de la Saône.

L’orientation et l’altitude expliquent l’abondance des précipitations, favorable à l’extension des forêts et des prairies. Ainsi l’exploitation forestière et les produits laitiers (fromages) y constituent les principales ressources, complétées par le tourisme et surtout par de nombreuses petites industries (horlogerie, lunetterie, travail du bois, matières plastiques, etc.)

Le Jura allemand est formé d’un plateau calcaire, au climat rude, souvent recouvert par la lande, et dont l’altitude s’abaisse du sud (Jura souabe) vers le nord (Jura franconien).

Hachette (1989)

Jura, système montagneux de France et de Suisse qui se prolonge au-delà du Rhin, en Allemagne (Jura souabe et Jura franconien).

Socle ancien recouvert de sédiments calcaires et soulevés, au tertiaire, lors de la surrection alpine, le Jura présente deux aspects :

o un Jura tabulaire à l’ouest (400 m à 950 m d’altitude), qui domine, par une corniche accidentée la Saône

o un Jura plissé à l’Est, plus élevé (1723 mères au Crêt de la neige3)

Le climat rude et humide explique la double vocation agricole du Jura : forestière et herbagère.

L’élevage laitier (fromage) et l’industrie du bois en sont les principales ressources, auxquelles s’ajoute une activité industrielle de transformation (tournerie, horlogerie, lunetterie, fabrication de pipes et de jouets), héritée d’une tradition ancienne.

Stimulée par l’abondance de l’énergie électrique, de nouvelles industries (construction mécaniques etc.) se sont implantées.

(…)

2 On remarquera que l'étude exacte du « Crêt des neiges » est sujet à un variation selon les …. Auteurs.

3 Même remarque que précédemment.

(5)

Petit Robert (2002)

Jura n.m – du latin « juria » « forêt ».

Système montagneux d’Europe s’étendant en arc de cercle 4 entre le Rhône et le Rhin, sur 230 km de long et 61 km de large. Il se situe principalement en France et en suisse et se prolonge au-delà du Rhin en Allemagne par les Jura souabe et franconien.

Il doit sa formation au soulèvement des Alpes qui a plissé et disloqué les sédiments accumulés (calcaire jurassique) donnant deux types de paysages caractéristiques :

- à l’Ouest des plateaux calcaires de relief karstique (Jura tabulaire) - à l’Est une chaîne plissée très régulièrement (Jura plissé)

PRECISIONS

1/ Le Jura ailleurs…

- Le Jura en France: le massif du Jura s’étend en France sur les territoires des départements du Jura, du Doubs et de l’Ain , avec un appoint savoyard.

(Guide vert)

- Le Jura en Suisse et en Allemagne

- En Suisse surtout, le Jura est formé par ce bouclier de hautes terres

o que se partagent les cantons de Vaud, de Neuchatel, de Berbe, de Soleure, De Bale et d’Argovie ;

o et que le long fossé de l’Aar, avec les lacs de Neuchâtel et de Bienne, sépare du « Moyen-Pays »

Le versant suisse domine le plateau ( « Mittelland ») jusqu’au confluent de l’Aar et du Rhin.

(Guide vert de la Suisse) - En Allemagne. Comme déjà indiqué : le Jura se prolonge au-delà du Rhin en Allemagne par le Jura souabe et franconien. L’altitude augmente du Nord (Jura franconien) vers le Sud (Jura souabe)

2/ La Jura vu de haut et de loin :

- Entre Rhin et Rhône, entre Massif Central et Alpes - Les « frontières »

o A l’est : Saône /Rhône /Sillon rhodanien o Au sud : Rhône

o A l’est : Suisse / lac Léman /Alpes o Au nord : Vosges / Alsace

4Arc de cercle. Une autre expression est souvent utilisée : le croissant. Le jura est en forme de croissant orienté du nord/nord- est au sud /sud-est.

(6)

1 ère APPROCHE

LES PAYSAGES ET LEUR FORMATION

(Géomorphologie)

Rappel :

Socle ancien recouvert de sédiments calcaires et soulevés, au tertiaire, lors de la surrection alpine, le Jura présente deux aspects :

o un Jura tabulaire à l’ouest (400 m à 950m d’altitude), qui domine, par une corniche accidentée la Saône

o un Jura plissé à l’Est, plus élevé (1723 mères au Crêt de la neige5)

(Dictionnaire Hachette)

1/ LA FORMATION DU TERRAIN ET DU RELIEF

La présentation du « Guide vert » (1994)

L’histoire géologique du Jura ne commence qu’à l’ère secondaire.

Ere secondaire

Au fond de la mer se forment des dépôts qui s’accumulent en couches alternées de marnes (roche intermédiaire entre le calcaire et l’argile) et de calcaire. Cette série sédimentaire a connu un tel développement dans le Jura que les géologues appellent

« jurassique » la période centrale de l’ère secondaire.

(…) Ere tertiaire

(…)

Soumis à d’énormes pressions, bousculées, les sédiments accumulés dans la mer jurassique sont entraînés à des hautes altitudes.

o A proximité des Alpes, les épaisses couches marneuse et calcaires, fortement plastiques, engendrent les hauts plis qui constituent la

« montagne ».

o Vers l’ouest, la couverture sédimentaire, plus mince, épouse quant à elle les cassures affectant l’écosse terrestre, se faillant et se découpant en une série de « plateaux ».

o La région dite du « vignoble » correspond à leur rebord occidental, qui domine la plaine bressane

Ere quaternaire (…)

Période marquée à la suite d’un refroidissement général de l’atmosphère par le développement de grands glaciers qui, venus des Alpes ou formés sur place, envahissent les vallées et les plateaux. Au moment de leur retrait, ces glaciers abandonnent une masse énorme de moraine, qui font obstacle à l’écoulement des eaux et sont à l’origine de la formation de la plupart des lacs jurassiens.

5Même remarque que précédemment.

(7)

Les géographes - universitaires et chercheurs - sans contredire ce que disent les dictionnaires et les guides touristiques, vont souvent plus loin dans l’analyse et nuancent les propos.

Ainsi J.C. Wieber

« Le relief, support des paysage » J.C. Wieber :

Le socle et sa couverture sédimentaire

Les roches anciennes du socle primaire n’affleurent pas sur de vastes surfaces, mais a connaissance de leur présence en profondeur, en blocs faillés presque affleurants ou profondément enfouis, est indispensable à prendre en compte pour comprendre l’organisation des reliefs.

o Le socle hercynien affleure au nord-est dans les Vosges, du Ballon d’Alsace jusqu’à la région du Val d’Ajol. Les plissements hercyniens y ont inclus un petit bassin houiller de Ronchamp.

o On retrouve le socle hercynien à l’affleurement vers l’ouest, dans le petit massif de la Serre, au nord de Dole, sur une trentaine de kilomètres carrés. L’importance de la Serre dépasse l’importance qu’elle occupe. Elle jalonne en effet une longue ligne de cassure profonde qui traverse en biais la plaine de la Saône et s’étire au nord-est jusqu’à Belfort.

Les phénomènes karstiques 6

Le karst se caractérise par la conjonction :

▪ de formes superficielle d’altération qui accidentent la surface des plateaux et des rides calcaires

▪ et par l’enfouissement des eaux, lié à la perméabilité des roches.

Des réseaux souterrains importants peuvent se développer. Ces réseaux reparaissent en résurgences dont certaines occupent des sites parmi les plus remarquables de Franche-Comté.

2/ LES PAYSAGES

La présentation du « Guide vert » 1994

« Alors que le Jura s’adosse du coté de la plaine de la Saône en un gigantesque escalier de plateaux ; les dernières rides du massif forment au-dessus du Plateau un rempart continu s’élevant d’un seul élan à plus de 1000 mètres d’altitude, face à l’admirable décor des alpes bernoises et du massif du Mont blanc ».

(Guide vert de la Suisse)

1/ La « montagne »7

o La montagne jurassienne n’est pas dentelée comme celle des Alpes, ni arrondie comme celle des Vosges.

Haute chaîne plissée à l’Est et au Sud, ses lourds reliefs aux versants abrupts, entaillées de Ruz8, ont été fort bien dépeints « déferlant comme des vagues brusquement figées ».

Vu de la plaine suisse, le Jura apparaît comme une haute muraille, un rempart formidable et continu qui barre l’horizon.

o Chacun des vals forme un petit monde à part.

o « Huit mois de neige, deux mois de grand vent, mais tout le reste, un beau temps dont on n’a pas idée »

6 Karst : n.m. (n. d’une région de Yougoslavie): ensemble des phénomènes de corrosion du calcaire. Plateau calcaire où domine l’érosion karstique.

7On parle souvent de « Haute-Chaine »

8Ruz, n.c. (mot jurassien, ruisseau). Vallée creusée sur le flanc d’un anticlinal, dans le Jura et dans le relief jurassien

(8)

Coupe théorique d’un plissement jurassien (Voir croquis en annexe)

Les « vals »9 parallèles sont séparés par des « monts »10 .

Une « cluse » entaille transversalement un mont et fait communiquer deux vals.

Une « combe » creuse le sommet d’un mont ; ses rebords escarpés s’appellent « crêts ».

2/ Les «plateaux»

Le « Pic de l’aigle »11 est l’observatoire d’où l’on découvre le mieux la physionomie de l’ensemble des plateaux jurassiens.

Partant de la plaine de Bresse ou de Bourgogne, ils s’échelonnent en paliers de plus en plus élevés de Besançon à Pontarlier - le premier atteint 400 et 600 mètres, le dernier 800 à 900 mètres - et vient butter contre les hautes chaînes.

Leur sol est rarement plat ; à les parcourir on ressent néanmoins une certaine monotonie. On y rencontre de vallonnements confus, des croupes pierreuses, parfois de véritables alignements de hauteurs boisées.

« Prés » : des placage d’argile déposés par les anciens glaciers s’opposent à des étendues rocheuses, les « chaux ». Là,

o des arêtes déchiquetées se dressent en blocs isolés ; o des petites dépressions fermées appelées dolines ;

o les vallées du Doubs, de la loue, du Dessoubre s’assimilent parfois à des canyons aux flancs abrupts ;

o les résurgences marquent le retour à l’air libre des rivières souterraines o des grottes se creusent ;

o de bouts du mondes ou reculées, hautes vallées courtes et encaissées, dont le fond en cul-de-sac prend l’allure d’un petit cirque, accidentent le rebord des plateaux de leur profondes entailles.

3/ Le rebord occidental12

En suivant la route de Besançon à Bourg-en-bresse, on longe le pied des pentes qui constituent le rebord occidental des plateaux jurassiens.

Ondulé au Sud de Besançon, interrompu par les profondes échancrures des reculées entre Arbois et St-amour, ce rebord profite au mieux des expositions les plus favorables au débouché des vallées et forme une côte continue dans le Revermont. C’est le « Bon pays ».

Ainsi l’appelait-on autrefois parce que la vie y était plus facile que sur les plateaux et dans la montagne.

Son autre nom, le « Vignoble » » évoque les pampres séculaires qui firent la fortune de la région et qui, par endroit, en sont aujourd’hui encore l’orgueil.

Ici encore, les chercheurs vont souvent plus loin et nuancent les propos des dictionnaires et guides touristiques. Ainsi Jean Boichard :

Boichard (Privat 1977) :

On s’accorde à présenter le Jura comme une suite de plateaux (Ornans, Amancey, Lons-le- Saunier, Levier, Vercel, Champagnole…) disposés en étages et donnant accès à la

9cf. synclinal

10cf. anticlinal

11Le pic de l'Aigle est un sommet culminant à 993 mètres. Il est situé dans le département du Jura, sur la commune de la Chaux-du-Dombief

12On parle également souvent de bordure externe, ou de corniche.

(9)

montagne, dont les monts et les vals, les combes et les crêts s’alignent de part et d’autre de la frontière suisse.

En réalité, il n’existe aucune différence fondamentale entre Jura tabulaire et Jura plissé.

Les terrains du Haut Jura ne diffèrent pas sensiblement de ceux des plateaux, les calcaires et les marnes dominent partout.

Boichard (Cêtre1997) (…)

La montagne jurassienne

Croupes et dépressions. Ces dépressions affichent fièrement leur authenticité, presque leur culture. Le Saugeais, le Val de Morteau, le Grandvaux, la Petite montagne…, chacun de ces pays possède son art de vivre, ses traditions, que la nature a conforté et dont elle protège l’originalité ; en hiver, le franchissement du Mont Vouillau, du Laveron, du Risoux…, s’apparentent toujours à une expédition.

Les plateaux jurassiens

Se déploient trois séries de plateaux étagés, brusquement séparés par des rides étroites et très pentues, la « chaîne de l’Heute, la Dorsal Transversale, le Lomont, etc..

Les géologues expliquent cette tectonique compliquée, associant les plissements et les fractures (pincées, failles-plis, faisceaux) par la faible épaisseur d’une couverture sédimentaire rigide sur le socle sous-jacent.

Les poussées latérales qui avaient déployé ces alignements réguliers de monts et de vals, sur la patrie orientale du Jura, ont engendré ici des formes avortées, accidentées.

(…)

En altitude relative au-dessus des plateaux bordiers (une à deux centaines de mères), ces rides peuvent apparaître assez modestes, mais elles offrent toujours des points d’observation commodes au-dessus des étendues qu’elles dominent : le Mont Poupet, la colline de Montfaucon, la Roche de Hautepierre, la butte de Montmahoux, le col de Ferrière, à travers le Lomont.

« Une variété de Pays »

J.C. Wieber propose une présentation synthétique et rigoureuse des différents « ensembles paysagers » de la Franche-Comté. On se limitera aux titres des huit « espaces paysagers » qu’il distingue et décrit avec précisions.

Voir la carte du de la Franche-Comté en annexe.

Les paysages comtois, plaines, plateau et moyenne montagne ne s’affirment pas avec violence : il faut les découvrir avec nuance.

1. Plaines et collines de l’ouest

(La seule plaine véritable est celle du finage à l’aval de Dole) 2. Les plateaux de Haute-Saône

3. La forêt de Chaux et la Bresse

4. Les zones pré-jurassiennes ; le Sundgau 5. Les Vosges et leur dépression périphérique 6. La bordure externe du Jura

7. Les plateaux jurassiens 8. La Haute-Chaîne

(10)

2 ème APPROCHE

LE CIEL, L’EAU

ET LES ECOSYSTEMES COMTOIS

(L’hydrographie, la climatologie

13

et la biogéographie

14

)

La présentation du « Guide vert » 1994

Voir ci-après des extraits du « Guide vert »

Voir aussi la présentation - plus universitaire - de J.C . Wieber : « Le ciel, les eaux et les écosystèmes comtois ».

*Le ciel, les eaux, p. 242

▪ le climat : nuances régionales et contrastes saisonniers o les températures

o les précipitations

▪ l’eau abondante et capricieuse

o les tracés et réseaux hydrographiques o pertes, résurgences et nappes des calcaires o des régimes variés

o

* Les écosystèmes comtois, p. 250)

▪ Les forêts et les campagnes

▪ Faune et flore des milieux spécialisés

▪ Parcs naturel et réserves

13La notion de climat :

- Point de vue thermique : chaud, tempéré ou froid

- Point de vue pluviométrique : précipitations (pluie et neige)

14 Biogéographie :

- Vie végétale : forêt, plantes, flore…

- Vie animale : faune

(11)

3 EME APPROCHE

DE LA GEOGRAPHIE PHYSIQUE AUX ACTIVITES HUMAINES

1/ Quel lien entre la géographie physique et les activités humaines ?

La présentation de Boichard (Privat 1977)

o Dans une société urbaine et technicienne comme la nôtre, la notion de région naturelle a perdu beaucoup de la valeur qu’on lui attribuait jadis

o De nos jours les contraintes du relief et du climats sont plus facilement surmontées.

o Jadis l’espace était occupé et aménagé en surface, d’aucun diraient d’une manière

« aréolaire ».

o Présentement les hommes s’installent et s’organisent autour de pôles actifs ou le long de lignes de force, lesquels n’ont parfois qu’une liaison fort approximative avec les données de la géographie physique

(Page 11)

o L’époque actuelle atténue les contrastes régionaux

Une certaine uniformisation des paysages s’effectue, les contrastes s’atténuent entre le haut pays et le bas pays.

L’espace comtois s’organise plus nettement d’une manière ponctuelle ou linéaire.

Les voies de communication « classique » ; l’autoroute, les villes isolées ou les districts urbains, les simples bourgades concentrent l’essentiel des activités et des populations (Page 20)

o Pour l’historien, (Précision de M.B. : et pour les hommes et les citoyens…) toutefois la connaissance de ces contraintes n’est pas inutile, le bilan de plusieurs siècles d’efforts des hommes se résumant, finalement, dans cette libéralisation croissante des producteurs et des habitants, par rapport à l’environnement.

(Page 21)

2/ Les activités traditionnelles

La présentation du « Guide vert » 1994

Voir ci-après des extraits du « Guide vert »

3/ Un système comtois ?

(12)

Rappels des présentations des dictionnaires.

………..

………..

A partie de là on peut sans doute dire : Double ou triple vocation agricole :

1. Vocation forestière : forêt ; bois exploitation forestière, artisanat du bois ; industries du bois.

2. Vocation herbagère ; élevage /élevage laitier ; lait ; fromage.

3. Vocation viticole sans un certaine mesure.

Et établir une lien entre cette vocation agricole et les autres activités :

Notamment : lien traditionnel entre agriculture et activité « industrieuse »par le travail à domicile (cf. ma « tante Antoinette »).

Il y a une tradition ancienne d’artisanat qui a souvent évolué en activité industrielle de transformation (tournerie, horlogerie, lunetterie, lapidairerie, fabrication de pipes et jouet, industrie de plasturgie.

N.B. : Autres « liens » probables : D’une part :

1/ L’acier et la métallurgie » Pour deux raisons :

- « le fer sans le sol » (hypothèse à vérifier) ; forges de Fraisans - l’abondance de l’énergie hydraulique.

2/ Le sel

D'autre part : le tourisme est devenu très actif, ou peut le devenir.

Sans doute y-a-t-il dans cette région une harmonie particulière « nature, homme, économie » ? (cf. Jean-Pierre Cazeaux), qui les lie ensemble la nature, les hommes et l'économie.

4/ L’économie actuelle

(d’après le Petit Robert de 2002) Industrie

La région possède une forte tradition industrielle et est au premier rang du pays pour la proportion de l’industrie dans l’emploi régional (29.8 % ; France :18,7 %). L’activité industrielle, autrefois diffuse dans la montagne, se concentre autour de trois foyers prépondérants : - Besançon, jadis capitale de l’horlogerie (secteur gravement touché par la concurrence de

l’électronique japonaise) et reconvertie dans les industries de haute technologie (micro- mécanique).

- Sochaux-Montbéliard, fief des automobiles Peugeot qui est, avec environ 20 000 ouvriers, le plus important établissement français de salariés, toutes activités confondues<<<<< ; - Et enfin Belfort, qui abrite un gros établissement d’Alsthom (fabrication de matériel

ferroviaire, et en particulier du TGV) et une usine informatique (Bull).

Il reste cependant des petites industries diffuses dans la montagne (lunetterie, jouets, plasturgie).

(13)

Secteur tertiaire et communications

Cette tradition industrielle s’accompagne d’un certain retard des activités de services, qui n’assure que 60 % de l’emploi régional (France : 71 %). La région cherche à combler cette lacune en développant son capital de « matière grise » autour de l’université de Besançon, par la création d’un centre de recherche en micromécanique et par l’ouverture d’une université de technologie à Belfort.

(…)

La région jurassienne, montagne très humanisée, développe des activités touristiques d’été et d’hiver dans de nombreux villages.

(…)

La présence de l’autoroute A 36 reliant l’Europe méditerranéenne à l’Europe du Nord-Est, apparaît comme un atout supplémentaire pour assurer le développement de la région dans un cadre international.

Le projet d’un grand canal Rhin-Rhône, abandonné en 1997, a été remplacé par un projet de TGV Rhin –Rhône.

Urbanisation

Trois agglomérations jalonnent cet itinéraire européen :

o La capitale régionale, Besançon possède une position relativement centrale qui lui permet d’assumer pleinement son rôle administratif.

o La nébuleuse formée par Montbéliard et Belfort, toutes proches, constitue la plus importante concentration urbaine de la région (..).

o Les villes moyennes de la région sont de petits centres un peu isolés : Vesoul au Nord, et surtout Dole à l’Ouest et Lons-le-saunier au Sud, peinent à maintenir leur activité.

(14)

DOCUMENTS UTILISÉS

1/ « Jura Franche-Comté », Guides vert 1994

(plus intéressant pour la géographie physique que l’édition 2004 que j’ai également utilisée)

2/ « La Franche-Comté »,

Jean Boichard, Pierre Gresser, Serge Ormeaux , Cêtre, Besançon 1997

(J’ai surtout utilisé Jean Boichard, Chapitre 1 « La Franche-Comté, homogène et diverse à la fois »)

3/ « Franche-Comté »,

Encyclopédie Bonneton, Gresser, Joubert, Pinette, Royer, Dondaine, Collin, Ormaux, Wieber (J’ai surtout utilisé Jean Claude Wieber, Chapitre 4 : « Milieu naturel »)

4/ « Histoire de la Franche-Comté »

(dir. Roland Fiéter), Univers de la France et des pays francophones/ Privat, 1977 (J’ai surtout utilisé Jean Boichard, chapitre « L’environnement naturel)

5/ « Franche-Comté »

Les encyclopédies du voyage / France, Guide Gallimard, mai 2002

6/ Trois dictionnaires généraux (particulièrement pour le mots « Jura » et « Franche-Comté » : 1. Petit Larousse illustré 1989

2. Hachette « Le dictionnaire de notre temps » (1990) 3. Petit Robert 1, Dictionnaire du langue français, 2003

4. « Le Petit Robert des noms propres », dictionnaire illustré, mai 2002

7/ « L’encyclopédie des connaissances essentielles, Tout en un » Roger Caratini1989 Edition n° 1 (surtout chapitre10 -sur la géologie - et 11 sur « la géographie)

8/………..

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