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Le 8 janvier 1942
Le commerce de Léon Pierre –2 .
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Le 8 janvier 1942
Le commerce de Léon Pierre –2 .
La lecture de ce document nous permet de comprendre l’expression et le geste
« conserver des bouts de ficelles » !
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Le 27 janvier 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
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Le 29 janvier 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
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Le 7 février 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
« Gembloux , le 7-2-42 Monsieur Pierre ,
En réponse à votre carte du 2 ct. Nous vous informons que nous ne fabriquons plus maintenant les extirpateurs .
Recevez Monsieur nos sincères salutations. »
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Le 10 février 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
« Fleurus le 10 février 1942,
Monsieur Léon Pierre , Machines agricoles, Abolens (Lens st Rémy) Monsieur , nous avons bien reçu votre carte du 2 ct. Jusqu’à présent il ne
nous a pas encore été possible de vous fournir le tonneau car l’arrivage de matières que nous
escomptions recevoir ne nous est pas encore parvenu. Vous savez en effet qu’il est toujours de plus en plus difficile de se réapprovisionner en matières premières.
C’est très regrettable de ne pouvoir satisfaire ses clients plus rapidement mais ce retard est dû à des circonstances tout à fait indépendantes de notre volonté.
Nous ne perdons pas votre commande de vue et ne manquerons pas d’en faire l’expédition dès que nous le pourrons . Si votre client ne peut cependant attendre plus longtemps nous sommes disposés à annuler la commande . Sauf avis contraire nous maintiendrons la commande en note pour fourniture dès que possible .
Veuillez agréer, Monsieur , nos sincères salutations , pr Et. Falisse. »
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Le 3 mars 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
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Le 4 mars 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
Ce courrier de Florent Pascal de Orp , annonce une hausse de prix :
« Monsieur et cher client , la hausse persistante des matières premières m’oblige à augmenter le prix des machines d’environ 10%. Je m’en excuse , mais croyez bien que la qualité est toujours celle d’avant-guerre » Suit une liste des nouveaux prix .
Joint à cette lettre , un autre document concerne la récupération des « mitrailles » Voyez sa copie page suivante : le texte tapé à la machine , sur papier de guerre , c’est –à- dire presque du papier buvard , est devenu très peu lisible .
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Le 4 mars 1942
Le commerce d e Léon Pierre –2
Voir également la note dans Le Soir de 1941 : « réquisition des métaux » .
Orp , le 4/3/42 , A mes clients,
Le « bureau de répartition des mitrailles » a décidé qu’à partir de maintenant et sous peine d’être privé de bons d’approvisionnement , les constructeurs de machines agricoles devront mettre à sa disposition un certain tonnage de mitraille de fonte .
Cette mesure étant en vigueur déjà pour le mois de février , je prie mes clients de mettre à ma disposition le stock de mitraille dont ils me sont redevables.
Cette redevance s’établit comme suit : Herse en fer : 10 kg par section , Bineuse :50 kg par machine.
Naturellement , ceux qui auront fourni un tonnage supérieur à la redevance due ne devront plus faire de livraison pour les commandes à venir.
Les prix de vente seront fixés par l’Office central du Fer et de l’Acier.
Aussitôt que j’aurai reçu de cet office les instructions concernant le prix et la livraison des mitrailles , je vous les communiquerai .
J’espère donc que vous voudrez bien prendre contact avec vos divers clients afin d’entreposer le plus de fonte possible.
Nous vous en remercions à l’avance et je vous présente , Monsieur , mes salutations distinguées.
Ateliers Pascal Fl.
Orp.
Quelque part dans le village d’Abolens , Léon Pierre bat le grain dans une ferme . La batteuse à vapeur fonctionnant au charbon avant la guerre a été équipée d’un moteur électrique que l’on devine sur le chariot au coin de la maison . Revoir la photo en avril 1941 ( travaux de la maison ) .
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16 juillet 1942
Étoiles jaunes perdues dans la foule Le 3 juin , le commandement militaire allemand communique qu’il est interdit aux Juifs de plus de six ans de paraître en public sans porter l’étoile juive.« L’étoile juive , dit l’ordonnance sera une étoile à six pointes , en étoffe jaune à contours noirs , de la grandeur de la paume d’une main , avec inscription en noir de la lettre « J ».Elle devra être portée visiblement au côté gauche de la poitrine et devra y être finement cousue . Il est interdit aux personnes
obligées de porter l’étoile juive de porter des décorations et des ordres. D’autres ordonnances sont publiées le même jour . Il est interdit aux Juifs de circuler entre 20 et 7 heures en dehors de leur demeure habituelle et de s’établir dans d’autres localités que Bruxelles , Anvers , Liège et Charleroi. Les Juifs devront accepter les obligations de travail qui leur seront assignées . Ils devront être isolés du restant du personnel. »
Le temps des rafles
La rafle du Vél d’Hiv n’est pas la première rafle de Juifs en France sous l’Occupation. En effet, trois autres rafles ont déjà été organisées à Paris dans les milieux juifs les 14 mai, 20-21 août et 12 décembre 1941. Mais la rafle du 16 et 17 juillet 1942 est sans conteste, quantitativement, la rafle la plus importante (au total 13 000 personnes ont été arrêtées ces deux jours-là). De plus, pour la première fois, elle n’épargne ni les femmes, ni les vieillards, ni même les enfants de moins de 16 ans (4 000 sont arrêtés). Cette rafle marque par ailleurs un tournant dans la persécution des Juifs en France car, à partir de l’été 1942, les arrestations et les déportations se multiplient tant d’ailleurs en zone occupée qu’en zone non occupée (38 convois d’environ 1 000 déportés à chaque fois quittent le pays à destination d’Auschwitz entre le 17 juillet et le 11 novembre 1942). Les rafles se poursuivent en 1943 et 1944 dans toute la France, à un rythme moins soutenu. Quoi qu’il en soit, la "grande rafle" du 16-17 juillet 1942 remet en question le mythe de l’autonomie et donc la légitimité du gouvernement de Vichy. En effet, ce sont clairement l’administration et la police française, certes à l’initiative des occupants mais sous les ordres directs de Pétain, Laval et Bousquet, qui organisent et mènent à bien les arrestations. Au total 9.000 fonctionnaires français (dont 4 000 policiers) ont été mobilisés pour cette opération de police très singulière où 27 000 fiches ont été extraites au préalable du "fichier Tulard" à la préfecture de police. L’opération mobilise aussi 60 autocars de la police et de la TCRP (ancêtre de la RATP) pour transporter les personnes arrêtées. Elle vise avant tout les Juifs étrangers ou apatrides qui sont internés au vélodrome d’Hiver dans la plus grande confusion et dans des conditions d’hygiène particulièrement lamentables. On manque même d’eau pour prendre en charge tant d’internés qui, avant d’être déportés, sont envoyés à Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers. Dans d’autres pays d’Europe sous domination allemande, l’été 1942 a également correspondu à l’intensification des rafles et des déportations vers Auschwitz. Nulle part toutefois les occupants n’ont bénéficié d’une aide et d’un soutien si poussés de la part des pouvoirs publics.
Claude Singer http://www.forumdesimages.net/seances/Evenements/veldhiv/veldhiv.html Étoile portée en Belgique :
Le "J" signifie "JOOD" pour les Flamands
et "JUIF" pour les Wallons http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/
etoile_juive.htm
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Le 18 juillet 1942 .
Correspondance de Ghislain Pierre depuis le stalag 1a .
« Cher frère . Suis toujours en bonne santé et espère la même chose de vous . Dans votre dernière lettre vous me disiez que vous travaillez toujours à votre maison . Ce n'est plus une maison que vous faites , c'est sûrement une villa . Tant mieux on a toujours meilleur là-dedans que dans une baraque comme moi. Je voudrais bien que vous m'en envoyiez une photo et évidemment que vous poseriez devant . Demandez un peu à A. de faire une photo de nos parents . Vous embrasse tous , Ghislain. » Remarque : Ghislain et Léon avaient une sœur , Léona , et un frère , Adolphe . " A. " est Adolphe . Ghislain a sans doute eu peur de la censure et a préféré ne pas écrire en entier le nom de " Adolphe " .
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Le commerce d e Léon Pierre –2 Le 23 octobre 1942
Léon a obtenu des « bons » destinés à l’achat de marchandise , voir la lettre du 3 mars 1942 des ateliers de Saint Hubert .
