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Novembre1989 Pierre Beauchesne, sociologue

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(1)

PROGRAMME D'AIDE A L'AMENAGEMENT DES RAVAGES DE CERFS DE VIRGINIE

par

Pierre Beauchesne, sociologue

RAPPORT FINAL

Montréal (Québec) Novembre1989

(2)

Ce rapport constitue l'étape finale d'une enquête sociologique menée auprès des intervenants opérant dans trois grands ravages de cerfs de Virginie: les ravages du Lac David (Hautes- Laurentides), d'Island Brook (Estrie) et de la Rivière Famine (Beauce). Des études documen- taires viennent compléter le travail de terrain.

Cette enquête e été réalisée dans le cadre de la mise en place du Programme d'Aide à l'Aména- gement des Ravages de Cerfs de Virginie, au cours du premier semestre l989. Elle a été parrainée par Habitat Canada.

Les résultats de l'enquête présentent les ravages comme des éco-socio-systèmes composés d'éléments abiotiques, biotiques et anthropiques. Seuls les éléments anthropiques sont analysés et ils le sont dans le cadre de la sociologie des logiques d'acteurs. Les recommanda- tions suggèrent au comité-directeur du PAAR des lignes d'action à tenir envers chacun des huit acteurs sociaux identifiés (section 3). Dé-pendamment des intentions du comité de

prioriser les mesures coercitives, informatives, incitatives ou participatives, quatre scénarios de stratégies d'action ont été élaborés (Section 4). L'ensemble des recommandations se résume ainsi:

Recommandations:

envers le propriétaire dit forestier: valoriser la qualité de la forêt

envers le propriétaire à perspectives restreintes: contenir ses opérations mais aussi l'impliquer dens la conservation

envers le propriétaires dit écologique: collaborer à ses actions de mise en valeur du territoire et sanctionner ses réussites

envers le propriétaire dit éthologique: favoriser son émergence dans la surveillance ou la gestion du ravage

envers les associations: favoriser la confection de politiques internes de conservation des habitats

envers les services forestiers: sensibiliser à l'impact des pratiques forestières sur la faune et faire le point sur la question des compatibilités (fibre vs faune»

envers les services fauniques: opérer dans les régions où le besoin de protéger l'habitat du cerf e été clairement identifié per les autorités en place et s'assurer que les gestionnaires possèdent une formation forestière adéquate

envers les instances politiques municipales et régionales: favoriser la prise en charge de mesures visant à enrayer la dégradation des habitats et fournir des appuis techniques

De façon plus globale, trois recommandations portent sur l'identification et l'organisation de l'unité que constitue un ravage:

Recommandation 9 - Diffuser très largement des documents cartographiques et explicatifs identifiant chacune des aires d'aménagement des ravages visés par le Programme.

Recommandation 10 - Sensibiliser chacun des acteurs impliqués dans les ravages ainsi que la population locale au découpage spatial exact d'un ravage et aux facteurs sous-jacents à la détermination de cette aire.

Recommandation 38 - Favoriser la mise en place de structures de communication et de concertation où chacun des acteurs sociaux intervenant dans un grand ravage sera représenté et où pourront être discutées et décidées certaines questions fondamentales concernant cet éco-socio-système.

(3)

Pour tracer le portrait des acteurs sociaux intervenant dans les ravages, nous avons dû organiser près de cinquante rencontres, indiduelles ou de groupe. Ce sont à ces participants, hommes et femmes, ouverts et disponibles, que s'adressent nos premiers remerciements.

Notre gratitude va en second lieu à ceux qui nous ont guidé sur le terrain: les biologistes, ingénieurs forestiers, techniciens de la faune, agents de conservation, secrétaires qui nous ont consacré de longues heures ou qui nous ont accompagné dans nos démarches.

En cours de route, de concert avec des intervenants du ravage du Lac David, un projet a pris forme: montrer la diversité et la richesse des représentations que se fait une population de son ravage de cerfs de Virginie. Le documentaire audio- visuel a été réalisé avec le concours de Michel Hénault, gestionnaire de la faune terrestre de la région 11 et s'est intitulé: « Les intendants du ravage du Lac David ».

Cette initiative a été rendue possible grâce à l'aide financière de la Direction des communications du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, et je les en remercie.

Enfin, je voudrais souligner la confiance que m'ont témoignée messieurs Gaston Germain et Gilles Barras, et cela tout au long de l'enquête. Merci sincèrement.

(4)

Résumé

Remerciements

1. La problématique 1

2. La méthodologie 2

3. Les résultats 5

3.1 Résultats du sondage provincial réalisé par la FPBQ 5 3.2 Les quinze (15) Plans de mise en valeur de la forêt privée 18 3.3 Les études de terrain: les logiques des acteurs 26 3.3.1 Un premier acteur: de propriétaire dit forestier» 28 3.3.2 Un second acteur: «le propriétaire à perspectives restreintes» 30 3.3.3 Un troisième acteur: «le propriétaire dit écologique» 33 3.3.4 Un quatrième acteur: «le propriétaire dit éthologique» 35 3.3.5 Un cinquième acteur: «les associations» 38 3.3.6 Un sixième acteur: des services forestiers» 39 3.3.7 Un septième acteur: des services fauniques» 42 3.3.8 Un huitième acteur: des instances municipales et régionales» 44

page

(5)

4. Quelques suggestions de stratégies d'action: quatre scénarios 46

5. Limites de l'enquête 50

6. Conclusion 52

7. Annexe A - Analyses détaillées des 15 Plans de mise en valeur

de la forêt privée A/1 - A/37

Annexe B - Tableau de l'implication des Syndicats et Offices de

producteurs de bois dans la mise en marché B/1- B/2

Annexe C - Documents de travail tirés des trois études de terrain

Ravage du Lac David C/1 - C/24

Ravage d'Island Brook C/25 - C/46

Ravage de la Rivière Famine C/47 - C/73

Annexe D - Liste des recommandations D/1 - D/7

(6)

Canada, en date du huit (8) décembre 1988, le présent document constitue le rapport final portant sur « des études sociologiques préparatoires à l'implantation du Programme d'Aide à l'Aménagement des Ravages de cerfs de Virginie (PARR) ».

1. La problématique

La recherche commandée par Habitat faunique Canada s'inscrit dans le contexte du volet 2 d'une Entente-cadre signée en 1987 et visant l'aménagement et la

restauration de l'habitat de la faune terrestrel. L'habitat concerné par notre étude est celui du cerf de Virginie. Au Québec, le cerf de Virginie se retrouve à la limite septentrionale de son aire de distribution. Etant donnée la situation dégradée des peuplements d'abri dans les ravages situés en forêt privée, un hiver rigoureux pourrait avoir des conséquences désastreuses sur ces populations de cervidés. Par le biais du volet 2 de l'Entente-cadre, le Ministère du Loisir de la Chasse et de la Poche, la Fondation de la Faune du Québec et Habitat faunique Canada ont convenu d'intervenir et de développer, entre autres mesures, un Programme d'Aide à l'Aménagement des Ravages de cerfs de Virginie (PAAR).

Le PARR a été conçu de façon à établir et à conserver les caractéristiques forestières adéquates pour le maintien des populations de cerfs à un niveau optimale. La logique des interventions favorisées par ce programme est basée sur l'état des connaissances actuelles sur les ravages de cerfs de Virginie et sur les prescriptions d'aménagement forestier qui en découlent3. Ce programme s'adresse

1 Les volets 1 et 3 concernent respectivement l'aménagement des terres humides et l'habitat du poisson.

2 Programme d'Aide à l'Aménagement des Ravages de cerfs de Virginie (PAAR), mars 89, p. I.

3 Guide d'aménagement des ravages de cerfs de Virginie, décembre 86, introduction.

(7)

aux propriétaires de la forêt privée québécoise occupant des territoires localisés dans Fun ou l'autre des 80 grands ravages (aire d'hivernement de cinq (5)

kilomètres carrés ou plus). Le programme PAAR est un programme de subvention complémentaire au programme de la mise en valeur de la forêt privée du ministère de FEnergie et des Ressources (MER).

Les études sociologiques commandées ont pour but d'identifier les différents

acteurs intervenant dans un ravage, mais plus particulièrement les propriétaires de boisés privés, et de décrire la logique de leurs interventions. L'ensemble des

connaissances acquises devrait permettre aux responsables du PAAR d'ajuster le programme aux conditions concrètes présentes dans les grands ravages.

2. La méthodologie

Ce rapport final présente trois d'étude. Les deux premières sont de nature documentaire; la troisième est une enquête de terrain. La première étude expose les faits saillants d'un sondage réalisé en1985 auprès des propriétaires de boisés privés du Québec par la Fédération des Producteurs de Bois du Québec (FPBQ). La seconde reprend certains résultats contenus dans les quinze (15) Plans de mise en valeur réalisés par les Syndicats et Offices de producteurs de bois du Québec au cours des années1982 à1987. Quant à l'enquête de terrain, il s'agit d'une étude qualitative inspirée des travaux d'analyse stratégique de l'école de Michel Crozier et menée dans trois grands ravages. Les recommandations qui font suite à ces études sont insérées dans le texte et numérortées del à 38.

Les analyses documentaires portent exclusivement sur les propriétaires de boisés privés. Elles présentent et commentent des données de nature quantitative

(8)

contenues dans des documents produits par les organismes qui représentent les propriétaires mettant du bois en marché au Québec, à savoir par chacun des quinze (15) Syndicats et Offices de producteurs de bois et par leur structure de

regroupement, la Fédération des Producteurs de sois du Québec. Ces documents constituent un corpus essentiel pour comprendre la forêt privée car ils ont été conçus et réalisés de façon à « réfléter les besoins généraux des propriétaires de lots »1.

Sur une période de six (6) mois, s'échelonnant de janvier 'a juin 1989 , nous avons aussi mené trois enquêtes de terrain portant sur autant de ravages de cerfs de Virginie. Le concept déco-socio-système2 s'est imposé pour décrire l'ensemble des interactions entre facteurs naturels et humains qui surviennent dans ce milieu.

En effet, nos premières observations montraient clairement:

1) que des relations entre les facteurs écologiques conditionnaient l'évolution du milieu naturel, le ravage.

2) que plusieurs rationalités d'aménagement se cotoyaient dans le ravage.

Les unes ayant un effet dégradant sur l'habitat du cerf; les autres un effet bonifiant.

3) que ces rationalités étaient portées par des propriétaires mais aussi par des intervenants non-propriétaires mais ayant des intérêts dans le ravage.

4) que l'impact des interventions de ces non-propriétaires avait eu et aurait des conséquences sur la dynamique du ravage.

1Plan de Mise en Valeur de la forêt privée de la Beauce, page 8.

2 MONTGOLFIER, Jean de et NATAL1, Jean-Marc (1987) Le patrimoine du futur Editions Economica Paris, page 169 et suivantes.

(9)

En tenant compte de ces aspects mais sans vouloir aller Jusqu'au bout de cette analyse pour laquelle les paramètres écologiques nous feraient défaut, nous avons décidé de répertorier et de décrire la rationalité de tous les intervenants présents dans les ravages étudiés.

Les études documentaires apportent des informations sur les propriétaires forestiers en interprétant des variables qui ont été quantifiées. Ces variables comme l'appartenance socio-professionnelle, l'intérêt pour certains véhicules d'information, etc, sont des traits généraux d'un propriétaire forestier. Les recommandations (numérotées del à 8) portent sur l'impact appréhendé de ces variables sur la mise en place et le succès du PAAR. Les études de terrain, elles, sont du domaine des approches qualitatives et mettent l'accent sur la connaissance du propriétaire forestier dans une situation particulière: ici, ses comportements dans un ravage de cerfs de Virginie. On isole alors le comportement typique « de ravage » d'un propriétaire. La notion de système qui est propre à notre choix de méthode d'analyse qualitative fait intervenir l'idée qu'un ravage est une totalité dont l'un des éléments ne peut pas être compris pleinement si on ne le confronte pas en même temps à tous les autres éléments présents dans le système. C'est pour cela que les logiques de tous les intervenants se manifestant dans le contexte des ravages ont aussi été étudiées. Enfin, comme le but de l'exercice est de connaître la position de l'ensemble des intervenants envers le PAAR, c'est sous cet angle que sont analysées les actions de tous ces acteurs sociaux. La liste des recommanda- tions qui en découlent s'étend de 9 à 38.

(10)

3. Résultats

Les résultats des deux études documentaires portant sur des informations recueillies auprès des propriétaires de boisés privés québécois sont présentés aux alinéas 3.1 et 3.2. Les résultats des études des trois ravages apparaissent en 3.3.

3.1 Le sondage provincial réalisé par la FP13Q

Un sondage téléphonique a été réalisé par la firme CROP en 1985, pour, le compte de la FPEQ, auprès d'un échantillon comprenant 1388 des 120 000 propriétaires de boisés privés du Québec. Cet échantillon est fractionné par

cohortes de 100 répondants répartis entre les quinze régions de la foret privée du Québec. Certaines régions sont sous-représentées: 50 répondants (cette sous-

représentation n'est pas proportionnelle à leur population). A ce compte, la fiabilité des résultats n'est pas toujours assurée, surtout quand les résultats portent sur des fractions de l'échantillôn. Nous utilisons ces données à titre indicatif.

Les données retenues fournissent des indications sur l'identité des propriétaires, sur la nature de leurs interventions forestières et sur leurs attentes futures. Les résultats de notre analyse sont présentés sous forme de tableaux et comportent des commentaires permettant de faire le lien avec la problématique des habitats.

Cinq (5) recommandations viennent clore cette section.

(11)

Répartition des propriétaires selon leur catégorie socio-professionnelle

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cols

bleus 22 25 26 29 41 24 14 31 37 29 21 33 30 29 14 26

agricul- teurs et pécheurs

32 20 22 23 27 37 40 15 12 35 46 24 37 34 37 32

rentiers 25 20 18 19 17 10 17 18 21 g 15 16 8 24 21 16

autres 6 5 3

a 3 4 33 7 12 13 6 8 1 o 3 5

Commentaire

La structure de propriété dans la forêt privée québécoise est en mutation (Enoncé de politique forestière, 1985, Gouvernement du Québec). Si la proportion des agriculteurs détenant un boisé était de l'ordre de plus de 50% en 1973, les chiffres du sondage indiquent une chute è environ 30%.

Seule la région de Nicolet compte plus d'agriculteurs que l'ensemble de ses cols bleus et blancs réunis.

* les données du tableau représentent des pourcentages

(12)

Tableau 2

Différents usages de le propriété forestière * C

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N 63 88 73 97 79 87 87 89 77 85 86 84 74 93 84 84

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pour la récolte

du bois

0 65 82 65 93 91 90 78 86 79 97 92 83 71 82 86 85

N 32 18 35 7 9 10 22 14 21 3 8 17 28 18 14 15

? 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0

pour le sirop d'érable

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N 93 70 90 79 8E: 61 69 90 100 73 66 92 64 78 75 77

? 0 0 0 o 0 Ci 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0

comme résidence

Ci 40 68 72 32 43 38 56 44 66 51 20 48 64 31 52 49

N 58 32 28 68 57 60 44 56 32 49 80 52 36 69 48 51

? 2 0 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 Ci 0 o

pour le plaisir de

posséder

0 62 68 62 67 42 49 87 54 48 57 54 71 59 50 52 60

N 38. 32 33 33 57 49 13 45 51 43 46 29 40 49 48 40

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pour 0 75 72 53 57 46 27 66 53 35 64 37 57 64 23 58 53

faire

un N 22 28 42 43 54 71 32 44 63 36 63 41 35 77 41 46

placement ? 3 0 5 0 0 2 2 3 2 0 0 2 1 0 1 1

Commentaire

L'activité liée é la récolte du bols domine largement les usages qu'entendent faire les propriétaires de leurs boisés (taux de 85%). Cependant, si les activités liées à

l'agriculture (défrichage et récolte de la sève d'érable) sont relativement faibles (15%

et 23 respectivement), tous les autres usages, usages conviviviaux ou de spéculation, recueillent autour de 50% de la faveur des propriétaires. Une telle information

recueillie ê période donnée, tous les cinq (5) ans par exemple serait des plus instructive.

* les données du tableau représentent des potr

le sens de la notation 0 de chaque usage est le suivant

oui

• non

• ne sait pas / pas de réponse

(13)

Faveur des propriétaires envers la coupe sélective selon leurs intentions futures *

régions

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non 72 60 73 59 6E; 47 38 62 60 54 37 54 49 46 41 51

ne sait pas ou pas de

repol"CEt 3 3 1 5 1 2 4 0 2 0 3 3 1 2 2

Commentaire

Le question ne discrimine pas entre les adeptes de la coupe sélective et ceux de la coupe à blanc. Cette question permet seulement de comprendre que 47% des 1366 répondants ont l'intention de procéder 8 des coupes sélectives au cours des prochaines années. Cela ne préjuge en rien des intentions des 51%, sauf de celle de ne pas réaliser de coupes sélectives. Ces résultats ne permettent donc pas d'évaluer la faveur ou la défaveur des propriétaires envers la coupe à blanc.

* les données du tableau représentent des pourbentnes

(14)

Faveur des propriétaires envers la coupe sélective selon leurs habitudes de travail présentes *

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ne sait pas ou pas de réponse

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Commentaire

Entre les intentions de coupe par le méthode sélective (tableau 3A) et les habitudes présentes des propriétaires 8 opérer selon ce mode d'aménagement, les résultats sont consistants.

* les données du tableau représentent des potreentages

(15)

Essences forestières souhaitées par les propriétaires pour leurs travaux de plantation

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Les deux _ 16 5 0 4 8 0 0 4 12 0 6 0 7 0 4

ne sait pas ou pas de

réponse

16 - 5 8 4 ..) 5 5 11 8 4 12 0 21 7 4 6

Commentaire

Ces résultats doivent être pris à titre indicatif vu les très petits échantillons per région. Par exemple, la région de l'Estrie n'a que 23 répondants.

La demande pour le feuillu s'avère limitée sauf pour la région de Montréal.

* les données du tableau représentent des pourcentages

(16)

Satisfaction des propriétaires envers le prix octroyé pour le bois à pâte

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Le taux élevé de satisfaction des producteurs de bois envers le prix des résineux constitue un facteur important pour expliquer la pression à laquelle sont soumis les peuplements de résineux dans les ravages. Ce facteur est aussi lié aux ruptures de stock résineux dans plusieurs régions du Québec.

La satisfaction des propriétaires envers le prix payé pour les bois feuillus est plus mitigée. Certaines coupes sélectives dans les feuillus, nécessaires pour le maintien de la qualité des ravages ou comme mesures d'urgence pour nourrir le troupeau pourraient s'en trouver désavantagées.

* la plupart des données du tableau représentent des pourcentages,

** sauf les rangées in tiquées par la lettre N qui marquent des nombres absolus de répondants.

(17)

Intentions des propriétaires de vendre la coupe de bois 8 un entrepreneur forestier *

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Commentaire

Les propriétaires de deux régions semblent plus sujets à confier la coupe de leur bois à des entrepreneurs forestiers: le Bas-Saint-Laurent et Pontiac.

N.B. Notre enquête de terrain nous e permis de constater que les entrepreneurs peuvent être attirés par les boisés des ravages où se situent souvent les plus belles concentrations de résineux d'un secteur.

* les données du tableau représentent des potroerrtiges

(18)

Intérêt des propriétaires ô se regrouper*

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Commentaire

Dans l'intérêt de leurs propriétaires à se regrouper, quatre régions affichent des scores supérieurs à BOZ: Labelle, Bas-Saint-Laurent, Beauce et Saguenay-Lac-Saint-Jean.

N.B. C'est à tenter d'explorer les modalités de constitution de tels regroupements de propriétaires en vue de la protection des ravages qu'a été consacrée une partie de nos interventions dans les ravages du Lac David et d'Island Brook.

* les données du tableau représentent des pourcentages

(19)

Intérêt des propriétaires à profiter d'incitatifs financiers *

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Commentaire

La région de Montréal se démarque assez clairement per son faible intérêt à solliciter de l'aide financière pour les travaux d'aménagement, et ce à l'opposé de régions comme la Beauce, Québec et la Gaspésie.

* les données du tableau représentent des pourcentages

(20)

Intérêt des propriétaires à faire confectionner des plans de gestion simple *

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Commentaire

Ces résultats peuvent être trompeurs dans la mesure où les répondants ont présumé que les mesures inscrites dans le plan seraient exécutoires.

Quand le plan de gestion est présenté comme un outil d'information, notre enquête de terrain montre un grand empressement des propriétaires à se doter de cet instrument de connaissance.

* les données du tableau représentent des pourcenta9es

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