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ChHLes gros points noirs montrent des caractères partagés ancestraux.Les points rouges (plus petits) montrent des caractères dérivés partagés

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Partie 1 ; choses à revoir dans vos devoirs :

Il y a plusieurs remarques que j’ai écrites de façon récurrente sur vos devoirs ; certaines erreurs ne retirent pas directement beaucoup de points, mais elles conduisent à des oublis ou des confusions, ou une perte de temps (par hors-sujet) qui se paient ailleurs.

Lignée humaine :

Beaucoup de devoir ne trient pas (donc du hors sujet), ne hiérarchisent pas (l’important n’est pas distingué de l’accessoire), n’ordonnent pas (les critères sont en vrac),

n’argumentent pas (comme s’il n’y avait pas de raisonnement à tenir pour parvenir à une conclusion)

L’introduction :

Elle doit servir à :

① Poser le problème : pourquoi ça fait question, où y a-t-il controverse ou débats, au besoin, l’histoire de la question. Imaginez la question posée comme ceci : Monsieur Géhavot prétend que c’est de la foutaise ; que les Australopithèques ce sont des singes, tout

simplement et qu’on ne pourra pas lui prouver le contraire. Chiche !

② Le plan, c’est à dire le chemin, l’itinéraire pour résoudre la question. C’est comme une démonstration mathématique ; il doit y avoir un enchaînement rigoureux. (mais voir le paragraphe sur la conclusion)

③ Les définition des termes ; cela peut être reporté plus loin selon les cas. Parce que ce Monsieur ne va pas vous laisser avec des « Vous voyez bien ce que je veux dire ! »

L’ensemble de ces remarques vaut aussi en philo, histoire, etc.

Ici, je propose :

① La comparaison [ de données morphologiques, anatomiques, physiologiques,

moléculaires et chromosomiques ] de l’Homme et des singes hominoïdes indique que l’espèce actuelle la plus étroitement apparentée à l’Homme est le Chimpanzé. Homme et Chimpanzé ont donc un ancêtre commun. Cet ancêtre est le dernier ancêtre commun, situé à une bifurcation entre deux lignées, l’une conduisant aux Chimpanzés1 et l’autre aux humains, ③ que l’on appelle lignée humaine. (si on veut on peut définir lignée humaine plus précisément dans le corps du texte)

① Lorsqu’on trouve un fossile, la question est donc de savoir dans laquelle de ces lignées (ou d’autres conduisant à d’autres singes) on va le ranger.

② Nous détaillerons les principes qui permettent de définir les critères d’appartenance à la lignée humaine, puis nous en dresserons la liste. Après quoi nous appliquerons cela aux fossiles rangés sous l’appellation Australopithecus.

Vérifiez que ça correspond à mes critères d’une bonne introduction.

Retracer l’origine des connaissances et des concepts.

Avant de faire la liste des critère d’appartenance à la lignée humaine, il faut expliquer ce que signifie ce mot critère. C’est trop long et compliqué pour faire ça dans l’introduction.

Ici, je propose : Après la séparation de la lignée humaine et de la lignée des Chimpanzés, de nouveaux caractères sont apparus. Ils ne sont partagés que dans une seule des deux lignées. [Si vous connaissez le mot synapomorphies, qui est le mot technique pour cela, il faut le caser ici).

Comme un schéma permet de remplacer beaucoup de texte, je mets quelque chose comme cela :

1 Pan paniscus et Pan troglodites ;

Ch H

Les gros points noirs montrent des caractères partagés ancestraux.

Les points rouges (plus petits) montrent des caractères dérivés partagés de la lignée des Chimpanzés.

Les points jaunes à grosses bordure montrent des caractères dérivés partagés de la lignée humaine. Ce sont ceux-là et seulement ceux-là qui sont les critères d’appartenance à la lignée humaine.

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Pourquoi préciser cela est-il important ? D’abord pour vous-mêmes : dans de nombreuses copies j’ai trouvé :

– Toute la classification des Humains depuis la racine : Amniote, Vertébré, Mammifère, etc.

– Des critères qui sont des critères d’appartenance aux Primates (présence d’ongles, pouce opposables)

– Un critère qui existe dans de nombreux groupes (soin aux jeunes) ou comportement grégaire, et qui ne peut donc pas être utilisé pour définir l’appartenance ou la non

appartenance à la lignée humaine. N’oubliez pas que les Chimpanzés sont nos tout proches cousins : ils ont de l’humour et font l’amour par plaisir...

Donc, ne pas comprendre ce que veut dire « caractère dérivé partagé » implique que l’on ne ne sait pas s’en servir et que par conséquent on ne fait pas la différence entre les critères d’appartenance à la lignée humaine et les autres critères vus en classe. Au lieu de mémoriser avec l’intelligence (ce qui nécessite de l’intelligence concentrée) on mémorise avec

psittacisme (de Psittacus = perroquet), ce qui est très labile.

La structuration du devoir

Il faut matérialiser le plan :

1. Les critères d’appartenance sont des caractères dérivés partagés.

1.1 Définition de caractère dérivé partagé

1.2 Les caractères ancestraux ne servent à rien dans la résolution de ce problème.

1.3 Un seul caractère dérivé partagé suffit

2. Les critères d’appartenance à la lignée humaine.

2.1. Les critères liés à la bipédie : a) Colonne vertébrale à 4 courbures

b) Membre antérieur plus court que le membre postérieur c) Bassin large et évasé

d) Fémurs obliques et convergents e) Trou occipital avancé

2.2. Les critères crâniens : a) Volume crânien de 1400 cm3

b) Réduction de la face, angle facial grand, menton c) Bourrelets sus-orbitaires absents ou réduits d) Mâchoire inférieure parabolique

e) Canines réduites

2.3. Les critères culturels : a) Outils

b) Feu

c) Art sépultures

3. Les Australopithèques appartiennent à la lignée humaine.

3.1. Ils sont bipèdes (liste des preuves), donc 1.3 s’applique 3.2. Mais sans outils, avec une capacité cérébrale de 400 cm3

3.3. Ce qui prouve que la bipédie est le premier caractère qui est apparu.

3.4. Ils ont des caractères dérivés propres (molaires), donc sont un rameau latéral.

En principe, si vous avez un peu appris, et surtout si vous réfléchissez, pour chacun de ces critères vous capables de rédiger un paragraphe, ou bien de réaliser un dessin sommaire.

Vous avez ainsi 25 paragraphes soulignés (rouge voyant pour 1. 2. 3., noir pour les titres 2 et bleu pour les titres 3 par exemples.

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Vous pouvez aussi souligner les mots-clés.

La conclusion et l’esprit scientifique

Vous venez de faire une démonstration scientifique. Mais vous avez compris que les SVT ne sont pas des maths et que démontrer n’a pas la même certitude (parce qu’une déduction mathématique est plus solide mais moins intéres- sante qu’une induction naturaliste). C’est dans la conclusion que vous pouvez montrer que vous avez bien compris :

L’application des critères d’appartenance à la lignée humaine à l’ensemble des fossiles trouvés à ce jour a conduit a abandonner l’idée d’une lignée humaine linéaire pour la remplacer parla notion d’évolution buissonnante le mot

« lignée » devient donc ambigu ou paradoxal). De même le Groupe des Australopithèques n’étant pas monophylétique, il a été remplacé par deux groupes, les Parapithèques et les Australopithèques sensu stricto.

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Partie 2 : Neurospora :

Sur 30 copies, seules 2 dessinent correctement l’ensemble de la méiose.

Les erreurs fréquentes :

– Oubli des chromosomes bichromatidiens – Inversion des deux divisions de la méiose

– Pas de crossing-over dans l’explication des asques 2222 – Paires formée de deux chromosomes de longueurs différentes – Échiquiers de croisements (réservés aux diploïdes)

– Concept d’allèle dominant et récessif (non-sens chez des haploïdes) Je pense que l’ensemble témoigne d’une récitation non réfléchie.

Partie 3 : Himalaya :

Le but de cet exercice est de prouver que l’Himalaya est une chaîne de collision ; c’est à dire de réciter ce que vous savez sur les Alpes, mais à propos de l’Himalaya. Grosso modo, réciter les pages 194-198 en remplaçant Alpes par Himalaya.

Quand on vous fournit plusieurs documents, il ne faut presque jamais en faire un commentaire par document (document 1, puis document 2, enfin document 3). Il faut les mettre en relation pour en tirer des arguments.

Chaque paragraphe correspond à l’exploitation d’un indice (oui, il faut aller à la ligne, mettre des intertitres, etc.).

Le plan d’un paragraphe est : le doc 1 indique que ..., le doc 2 indique que..., donc A.

La conclusion reprend les conclusion partielles pour en faire une conclusion générale.

Exemple de paragraphe :

Le document 1 et le document 2 nous indiquent qu’au nord de l’Everest, on trouve une longue bande d’ophiolites orientées est-ouest. Nous savons que les ophiolites sont des fragments de plancher océanique. Le début du document 3 nous indique que dans ces ophiolites, on trouve des métagabbros contenant du glaucophane et de la jadéite. Le graphique du document 3 permet de comprendre que l’association des minéraux glaucophane et jadéite est

caractéristique d’un métamorphisme haute pression basse température. Cette forme de métamorphisme témoigne d’un enfouissement (d’où la pression élevée) rapide (d’où le réchauffement faible). L’ensemble de ces faits prouve que dans la chaîne himalayenne, il y a des fragments de plancher océanique qui ont été portés rapidement en profondeur avant d’être remontés à la surface.

Conclusion :

Cette conclusion récapitule les arguments de niveau 1 pour en faire une conclusion globale.

Les sédiments marins et la présence d’ophiolites prouvent que nous avons affaire à un ancien domaine marin.

Les plis et chevauchements montrent que cette région a subi un fort raccourcissement. (etc.) L’ensemble de ces indices suggèrent que nous avons ici un exemple de fermeture et disparition d’un océan, suivi par la collision de deux continents, etc.

Les erreurs fréquentes :

1. Le hors-sujet : exemple = détailler l’activité sismique d’une zone de subduction alors que dans cet exercice aucun document ne mentionne l’activité sismique de l’Himalaya (donc à garder si besoin pour une post- conclusion)

2. Les raisonnement abusifs : « les ophiolites présentent un faciès métamorphique, ce qui prouve qu’il y a eu convergence ». Ou bien « La présence de granite et de séismes indiquent que c’est une subduction » ou encore « le métamorphisme est un élément caractéristique de la subduction ». Ou encore « La carte 1 montre la frontière de deux plaques convergentes »

3. Les grosses erreurs : « La présence des plutons granitiques témoignent d’un volcanisme explosif » ou

« glaucophane et jadéite sont les indice d’une fusion partielle ». Causalités inversés : « cette collision résulte de la formation d’une chaîne de montagne » ou fausses causalités : « les sédiments sont dus aux prismes d’accrétion ».

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L’esprit général du texte

Très peu de texte sont construit comme un argumentaire, un raisonnement, une argumentation scientifique. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’histoire des sciences – et tout spécialement de ce chapitre – est une grande hésitation sur la solution à retenir. Votre texte doit convaincre Émile Haug, par exemple :

À l’origine, on pensait que les chaînes résultaient de « géosynclinaux » correspondant à des sortes de fosses au fond desquelles les sédiments étaient métamorphisés et granitisés. Dans son Traité de Géologie (paru de 1907 à 1911), Émile Haug émet l'hypothèse que les chaînes de montagnes se forment le long de bandes étroites séparant des unités continentales fixes : les géosynclinaux. Il prouve également que l'affaissement géosynclinal s'accompagne de

régressions marines sur la plateforme continentale et que le soulèvement géosynclinal s'accompagne de transgressions marines.

Ou bien convaincre Émile Argand qui écrit dans la tectonique de l’Asie :

Une marqueterie d'aires continentales et de géosynclinaux, de pièces rigides et d'articulations souples, règne sous les océans comme dans les continents et dans leurs annexes. Marqueterie demeurée debout, ou abîmée par larges affaissements, ou inexaltée, peu importe en première ligne : les grandes règles du jeu sont les mêmes partout. Des géosynclinaux se forment; ils se comblent de plis qui tendent à se ranger en chaînes doubles et parfois autrement ; ils se reforment en se localisant, et ainsi de suite jusqu'à extinction de la puissance. De grands effondrements s'affirment, qui ont pour conséquence des poussées latérales. Les chaînes réagissent par des plissements et par des charriages qui, même

considérables, demeurent locaux à l'égard de l'ensemble. À voir cet ensemble, tout s'incruste sur place, avec le temps, dans le sens vertical.

Voir aussi :

http://annales.org/archives/cofrhigeo/pierre-termier.html

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-derive-continents-wegener.xml

Globalement

Devoirs mal construits :

Peu argumentés.

Pas de plan

Plan non matérialisés (pas de titres, intertitres, pas de saut deligne ni d’alinéas, pas de mots soulignés) Très peu d’illustrations (y compris quand c’est explicitement demandé)

Connaissances floues

Beaucoup de petits erreurs.

Du hors-sujet (donc réponse qui ne correspondent pas à la question posée)

Argumentation faible

Les textes sont plus souvent une évocation (« Vous savez bien, on a fait quelque chose de ressemblant en classe ; je vous le mets à peu près, vous reconnaîtrez à mon évocation que j’étais présent(e) en classe ». Au lieu d’un texte cherchant à convaincre que c’est la seule solution.

Références

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