R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
I ON M IRCEA N ONU
P. R UTTA
Recherches sur le rythme moyen de développement en régime socialiste de la production dans le domaine constructions-montage
Revue de statistique appliquée, tome 16, n
o2 (1968), p. 65-82
<
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RECHERCHES SUR LE RYTHME MOYEN DE DÉVELOPPEMENT
EN RÉGIME SOCIALISTE
DE LA PRODUCTION DANS LE DOMAINE CONSTRUCTIONS-MONTAGE
Professeur Dr. Ion Mircea NONU École Polytechnique
BucarestProfesseur Ing. P. RUTTA École technique de construction,
BucarestPour la conduite
planifiée
del’économie nationale,
l’examen durythme de développement
des divers domainesprésente
une
grande importance. On sai t
que dans lesplans annuels, aussi bien
que dans lesplans
deperspective,
onétablit
les niveauxque doivent atteindre, jusqu’à
lafin
de lapériode planifiée,
la
production globale, la production exprimée
enunités naturel- les,
le volume desinvestissements, etc.,
ainsi que lesrythmes correspondants. L’indice
durythme moyen
dedéveloppement
desphénomènes sociaux-économiques
est l’un desprinci paux
indicesemployés
noiir lacaractérisation synthétique
del’accroissement d’un phenomèneéconomique d’une période à l’autre, ce qui permet
de comparer ledéveloppement
dans letemps
de deuxphénomènes similaires,
aussibien
que depoursuivre
laréalisation du plan
de
développement, l’élaboration
desplans
deperspective,
etc.Afin
decaractériser
lerythme moyen
dudéveloppement des phénomènes sociaux-économiques,
onemploie
desméthodes
etdes
procédés différenciés,
enfonct ion
desparticularités
desphénomènes étudiés
et descharges
del’analyse économique.
Lesméthodes
lesplus
usuelles pour l e calcul durythme
moyen dedéveloppement
son t laméthode ééornétrtque
e t laméthode
de lamoyenne parabolique,
et leurs diverses variantes. Cetteétude analyse
le domaine desconstructions-montage,
enf a i san t
res-sortir
les avantages
et lesinconvénients
de chacune de cesmé-
thodes etvariantes,
tout enproposant
desaméliorations et, finalement,
en recommandantl’emploi simultané
del’indice
de larythmicité
de laproduction - proposé
par les auteurs -qui
met en
évidence
la structure interne de lasérie
soumiseà
l’analyse.
66
La
production
deconstructions-montage comprend
le volume total des travaux deconstructions-montage
exécuté au moyen :- des fonds d’investissements et
réparations capitales ;
- des fonds locaux des conseils
populaires ;
- des fonds propres des
organisations coopératives.
Compte-tenu
du caractèrespécifique particulier
de laproduction
de
constructions-montage
parrapport
aux autres domaines de l’économienationale,
il est nécessaire dedélimiter,
aupréalable,
le domaine d’activité de cettespécialité.
Laproduction
deconstructions-montage
seréfère à l’activité des
organisations spécialisées (entreprises),
aussi bienqu’à
celle des unités dont l’activité de base est autre que laproduction
de construction
(régie).
Pour déterminer la valeur de la
production,
lesquantités
destravaux exécutés pour
chaque
article du devis sontpondérées
par leprix
du devis dutravail, auquel
onajoute
les fraisgénéraux
et lescharges sociales,
que l’on ne sauraitrépartir
directement par article du devis. De cettefaçon,
le volume de laproduction,
à toutes sesétapes , peut
êtreexprimé
enprix
dedevis,
c’est-à-dire en utilisant lesprix
mêmes
qui
se trouvent à la base del’inscription
des travaux dans leplan
et lesquantités
exécutées.En fonction des
étapes
d’exécution des articles dudevis,
la pro- duction deconstructions-montage s’appuie
sur troisindices, exprimés
en unités de
valeur,
à savoir :- la
production
deconstructions-montage terminée, qui
com-prend
la valeur des articles du devisdécomptés
parportions finies ,
au cas où tout le
complexe
de travauxprévu
dans les indicateurs desnormes de devis a été exécuté
(sauf
le béton armé pourlequel
lesdécomptes peuvent
être faitsséparément
pararmatures, coffrages
etbéton),
ycompris
les cotes de fraisgénéraux,
decharges
sociales etde
bénéfices. Puisque
cet indicateur ne se réfèrequ’aux opérations
ef-fectivement finies et
réceptionnées,
il est tout naturelqu’il
ne reflètepas l’activité complète des organisations
de constructions. Il est,toutefois ,
l’indicateur de base de laproduction
de construction parcequ’il comprend
les réalisations confirmées aussi bien par le constructeur et le béné-ficiaire,
que par les organes financiers et bancaires de l’état. Dans lapratique courante, respectivement
dans les documents deplanification,
dans les
publications statistiques, etc. ,
cet indicateurqui
se trouve àla base des calculs du ruthme moyen de
développement
etqui
faitl’objet
de cette étude a reçu le nom de
"PRODUCTION
DE CONSTRUCTIONS-MONTAGE".
- le second indicateur
exprimé
en unités de valeur estla
production
deconstructions-montage
non terminéequi comprend
deuxéléments
composants :
a)
la valeur des articles dudevis,
dont on n’a pas exécuté tout lecomplexe
des travauxprévu
dans les indicateurs normaux dudevis ;
b)
la valeur des articles dudevis,
dont tout lecomplexe
detravaux
prévu
dans les indicateurs normaux du devis a été exécuté mais n’a pas étéréceptionné
par lebénéficiaire,
soitqu’il
nécessite un sup-plément
d’investissement parce que le montant du devis du travail a étéRevue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N° 2
dépassé,
soit que le devis a été exécuté en l’absence d’un investissement(ouvert),
à cause de l’insuffisance de documentationtechnique.
La différence entre la
production
deconstructions-montage
nonterminée et les investissements consiste surtout en ce que la
première catégorie
se réfère à desopérations
nonterminées,
tandis que la secondese réfère à des
objets
non terminés.- le troisième indicateur dans le domaine constructions-
montage
est laproduction globale, qui comprend
tout le volume detravaux exécutés dans la
période
àanalyser,
comme résultat du travailactuel et du travail matérialisé dans l’activité de construction.
L’indicateur de la
production globale (désigné
parPglob. )
est calculéen
ajoutant
à laproduction
terminée(Pt )
la différence entre laproduction
non terminée à la fin de la
période (Pn2)
et au début de lapériode (Pn1),
suivant la formule :
P(glob) = Pt + (Pn2 ’ P.1)
De cette
façon,
l’indicateur de laproduction globale,
dans lesconstructions-montage exprime
le volume exécuté de laproduction,
enunités de
valeur,
nécessaire pour déterminer le fonds de salaires admis- sible et le calcul de laproductivité
dutravail.
C’est à la lumière de ces notions succintes que nous allons étudier le
rythme
moyen dedéveloppement
de laproduction.
Dans la
statistique socialiste,
l’indice durythme
moyen de dé-veloppement
desphénomènes sociaux-économiques
est l’un desprincipaux
indices utilisés dans
l’analyse
des sériesdynamiques.
Cet indice sert à :- caractériser
synthétiquement
l’accroissement d’unphénomène économique,
d’unepériode
àl’autre ;
- comparer le
développement
dans letemps
de deuxphéno-
mènes
similaires ;
-
poursuivre
la réalisation desplans
dedéveloppement
del’économie
nationale, etc.,
etc.L’importance
de cet indicateurimpose
l’élaboration d’une méthodescientifique
decalcul, permettant
de refléter aussi exactement que pos- sible lesphénomènes,
tout en assurant lacomparaison
avec lesrythmes
moyens dans d’autres domaines d’activité
socio-économique.
L’effort estdonc
justifié,
de lapart
des économistes et desstatisticiens,
d’établir des méthodes pour la détermination de cetindicateur,
à la foissimples , comportant
peu de calculs et surtout offrantd’incontestables avantages
en ce
qui
concerne laprécision
des calculs. La littérature donne diverses méthodes pour le calcul de cet indice.Dans cet
article, après
avoirrappelé l’usage
de la moyennegéo- métrique, procédé
élémentaire bien connu, nous examineronsplus
par- ticulièrement la méthode dite de la moyenneparabolique
et ses diversesvariantes
(méthode
directe et méthodeglobale).
68
I - LE CALCUL DU RYTHME MOYEN DE DEVELOPPEMENT FONDE SUR LA METHODE DE LA MOYENNE
On
entend,
engénéral,
parrythme
moyen un coefficient constantcaractérisant globalement,
dans une certaine mesure, l’accroissement de laproduction
par unité detemps.
Si l’on admet que le
développement
duphénomène
étudiépuisse
êtreassimilé à une
progression géométrique,
leparamètre
e caractérisant lerythme
moyen sera défini pard’où le
rythme
moyenPl
etPD désignant respectivement
le terme initial et le terme final dela série considérée de n années.
Le
rythme
moyen ainsi calculé nedépend
que des valeurs extrêmesPl
etPD :
en calculant lesrythmes
moyens d’une sériedynamique (n variant), chaque grandeur
calculée nedépendra
que du dernier terme de lapériode
considérée.Pour
éliminer,
au moinspartiellement
cetinconvénient,
diversesvariantes ont été
proposées
parexemple
la moyennearithmétique
desrythmes
annuelssuccessifs.
Certains auteurs
[1]
ontproposé
de tenircompte
descomparaisons
des
couples
de valeurséquidistantes
de la valeur médiane.Pour une série d’un nombre
impair
determes,
soit 2n -1,
le terme médian étantexclu,
on a alors :Pour une série d’un nombre
pair
de termes, soit2n,
on évitera les calculs avec des valeursfractionnaires,
le milieu de la série étant entre les deux valeursmédianes,
enposant
d’où
Ces
estimations,
tenantcompte
de toutes les valeurs de lasérie, peuvent
être considérées comme meilleures que celle fournie par la méthode de la moyennegéométrique.
Revue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N’ 2
II - METHODE DE LA MOYENNE
PARABOLIQUE
Certains statisticiens et mathématiciens ont
proposé,
dès1949,
que lerythme
moyen dedéveloppément
soit calculé à l’aide de la moyenneparabolique,
dans une formeadaptée [1]
et[2].
Cetteméthode,
conçuecomme la moyenne d’un
polynôme
d’undegré quelconque,
tientcompte,
dans le calcul du
rythme parabolique,
de la somme des valeurs des termesde la série et de la valeur du terme initial.
La méthode
parabolique
consiste àconsidérer,
au lieu desrythmes
réels d’accroissement de la
production
dans les n unités detemps (d’habitude
le mois oul’année),
un accroissement conventionnelconstant ,
déterminé defaçon
que laproduction
totale effective dans lapériode
considérée soitégale
à laproduction qu’on
aurait obtenue si lerythme
d’accroissement avait été constant. Autrement
dit,
au lieu desproductions effectives,
on considère lesproductions théoriques
En ce cas, le
rythme
moyen 6 d’accroissement est déterminé à l’aide del’équation
suivante :En mettant
Po
en facteur commun, on obtient :d’où l’on tire :
Dans ce
qui
suit les diverses méthodesenvisagées
serontappliquées
aux données
ci-après (tableau
n°1)
Dans ce
tableau,
on trouve parexemple,
le volume des investis- sements pour les travaux deconstructions-montage
durant lapériode
70
1960-1965,
l’année 1960 étant considérée comme base. Si laproduction
de l’année 1960 est
désignée
parPo =
11.749 millions delei,
celle de1961 par
Pl =
13.226 millions delei,
etc.jusqu’à
l’année 1965 parP5 =
20.304 millions delei, alors,
enappliquant
la méthode de la moyenneparabolique,
lerythme
moyen dedéveloppement donnera,
suivant la re-lation
(4),
le résultat suivant :d’où l’on déduit :
Remarquons
que, dans cettepériode,
la moyennearithmétique
desrythmes
annuels est de11, 6 %,
tandis que la moyennegéométrique
monte à
11, 5 %,
c’est-à-direqu’elles
sont sensiblementégales.
La différence entre ces deux moyennes d’une
part
et la moyenneparabolique
d’autrepart
est due à ce que la moyenneparabolique
nepeut
pas nous donner une
approximation juste
des sériesqui représentent
degrandes variations,
surtout entre lepremier
terme de la série et les termes lui succédant.Or,
c’est tout à fait le cas de la sérieanalysée, qui représente
lapériode
de1960-1965, puisqu’en
1960 laproduction
marque 11.749 millions de
lei,
tandis que, durant les annéessuivantes,
elleenregistre
des variations assez sensiblesparmi
les accroissementsannuels.
Pour remédier à ces
inconvénients,
Gh. Mihoc et Ch. Theiler[3]
proposent
une nouvelle méthode decalcul, qu’ils appellent
méthodeglobale
de calcul du
rythme parabolique, qui
tâche de réduire les erreurs dues à l’utilisation de la valeur initiale de la sériedynamique.
La méthodeglobale
consiste enl’approximation
durythme
moyen d’accroissement àpartir
d’une valeur initialeA,
déterminée par la méthode des moindres carrés.Bien
qu’offrant
desavantages
considérables aupoint
de vue de laprécision
des calculs et des résultatsqu’elle fournit,
cette méthodeprésente
l’inconvénient de nécessiter ungrand
nombred’opérations
ma-thématiques
et de calculscompliqués,
fondés eux aussi sur des ap-proximations.
Ci-après
nous étudierons lesrythmes paraboliques de développement
des investissements dans le domaine des
constructions-montage.
A.
La méthode directe de calcul durythme parabolique,
fondée surdes
groupements
de termes de la série en réduisant au minimum les calculs avec deslogarithmes.
B. La méthode
globale
de calcul durythme parabolique (Mihoc- Theiler),
fondée sur la méthode des moindres carrés.A.
La méthode directe de calcul durythme parabolique
On fait les
calculs,
ainsi que nous l’avons vu, par la relation(4) :
Revue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N’ 2
Cette relation
peut
offrir deuxaspects,
selon que le nombre de termes de la suite estpair (2m=n)
ouimpair (2m-1 = n).
Chacun de cescas sera étudié
séparément.
A. 1. Cas des séries constituées par un nombre
pair
de termes(2m=n)
Dès le
début,
il faut remarquer que la relation(11) peut
revêtiraussi la forme suivante :
En
appliquant
la méthodeenvisagée
ci-dessus aux deux moitiés de la série totale la relation(5) peut
sedécomposer
en :où
Po représente
la valeurthéorique
du terme initial.En divisant
(6)
par(7),
on obtient :Calculons,
parexemple,
en vertu de la relation(8),
lerythme
de
développement
des investissements pour les travaux de constructions-montage
dans lapériode
de 12 ans(1954-1965)
selon les données du tableau 1. De ce tableau il s’ensuit quedonc
On constate que ce résultat est très voisin du
rythme
moyen de dé-veloppement 13,
49%, qu’il
eut étépossible
de calculer par la méthode de la sélection des termeséquidistants
de la série à nombrepair
de termes.Rappelons que
la moyennegéométrique
et la moyennearithmétique
des
rythmes
pour la mêmepériode (1954-1965) montent, respectivement
à 03B8g
=11, 24 % et 8 a = 12, 30 %,
cequi représente
une différence sensible parrapport
au résultat de la moyenneparabolique
constituée par un nombrepair
de termes.En vue d’obtenir des résultats
plus
voisins de la moyennegéométrique
et de la moyenne
arithmétique
desrythmes,
pastrop éloignés pourtant
des résultats fournis par la méthode de la sélection des termeséqui-
distants de la série à nombre
pair
determes,
nous proposons d’uniformiser lasérie,
parl’approfondissement
desgroupements. Ainsi,
si les 1272
termes de la série sont
partages
en 4 groupes, chacuncomprenant
3termes,
les groupesimpairs (1
et3) forment,
à leurtour,
une suiteet les groupes
pairs (2
et4)
une autresuite ;
en ce cas, il est à re-marquer que le résultat obtenu est bien
plus rapproché
desrythmes
mentionnés que dans le casprécédent.
Groupons, donc,
les termes de la série de lapériode
1954-1965en 4 groupes, conformément au tableau
2,
suivant :En introduisant les données
correspondantes
dans la relation(8),
on obtient :
d’où l’on déduit
8 =
1, 12 3
et lerythme
moyenparabolique RII
=12, 3 %.
Il s’ensuit que le
rythme parabolique
estégal
à la moyennearithmétique
desrythmes
dans la mêmepériode (1954-1965)
etsupérieur
d’environ 1
%
à la moyennegéométrique.
A. 2. Cas des séries formées d’un nombre
impair
de termes(2m - 1)
Dans le cas des séries
dynamiques,
constituées par un nombreimpair
determes,
la méthode directe pour le calcul durythme
moyenparabolique devient plus simple, puisqu’on peut
se passer deslogarithmes .
Admettons que la série de 2 m+1 termes soit
partagée
en deuxparties égales,
ennégligeant
dans lapremière
série lepremier
terme et dansla seconde série le dernier terme.
Ainsi,
ennégligeant
le dernier terme dans la sériePn ,
onpeut écrire,
en se basant sur lesprincipes
mentionnésplus
haut :Revue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N° 2
En
portant l’expression (1
+ 0 +02
+ ... +03B8m-1)
en facteur commun,on obtient :
Si,
d’autrepart,
onnéglige
lepremier
termePo
de lasérie,
la somme de la série deviendra :
En
simplifiant
par la substitutionPl
=Po03B8
et enportant,
en facteurcommun
l’expression (1
+ 0 +03B82
+ ...03B8n),
on obtient :En divisant la relation
(10)
par la relation(9)
et en faisant lessimplifications correspondantes,
on obtient :Par
conséquent,
si l’on calcule en vertu de la relation(11)
lerythme
dedéveloppement
des investissements dans les travaux de cons-tructions-montage
durant lapériode
de 1955-1965(2m-1 =
9 ans etm = 5
ans),
conformément au tableau1,
on pourra former les deux séries suivantes :Si l’on introduit les valeurs des sommes dans la relation
(11),
on obtient pour la moyenneparabolique:
74
Rappelons,
pour comparer, que lerythme
moyen, fondé sur la moyennegéométrique est,
dans lapériode
de1955-1965,
de11, 16 %,
et la moyenne
arithmétique
desrythmes
dans la mêmepériode
est de13,1 %.
B. Méthode
globale
de calcul durythme parabolique
On a
déjà
montré que la méthodeparabolique
tientcompte,
dansune certaine mesure, de ce
qui
se passe au cours dudéveloppement rythmique
de laproduction,
c’est-à-direqu’elle
tientcompte
de la pro- ductioninitiale,
aussi bien que de laproduction totale,
au cours dela période
entière.Elle présente, cependant, quelques petits inconvénients.
Ainsi,
en admettantqu’on part
d’une mêmeproduction initiale,
tout en considérant deux modes différents dedéveloppement
du processus deproduction,
mais en réalisant sur l’ensemble du parcours le même volume deproduits,
la méthodeparabolique
se heurtera à la difficulté depré-
senter le même
rythme théorique,
bienqu’il
soit évident que la pro- duction ne s’est pasdéveloppée
au mêmerythme
tout lelong
du parcours . Pour remédier à cetinconvénient,
Mihoc et Gh. Theiler[3 ] pro- posent
une nouvelle méthode de calcul sous le nom de méthodeglobale
du
rythme parabolique.
Ils
partent
del’hypothèse
quesi,
au lieu desproductions réelles ,
on considère les
productions théoriques
enprogression géométrique,
afinde
pouvoir
établir un coefficient durythme
moyen, caractérisant dansune certaine mesure le processus considéré de manière
qu’il puisse
êtrecomparé
à d’autres processus, lesproductions théoriques devront,
lo-giquement,
être choisies tellesqu’elles
soient aussi voisines que pos- sible desproductions réelles.
Autremèntdit,
à laplace
du terme initialPo,
on devrait considérer uneproduction
calculée Aet,
à laplace
d’un 8calculé comme
ci-dessus,
on devrait considérer un 8 tel que les pro- ductions calculéesPk =
A03B8k (k
=1 , 2 ,
... ,n) fussent,
dans leurtotalité,
aussi
rapprochés
quepossible
desproductions
effectivesPk.
La méthode
usuelle, permettant
d’obtenir unepareille approximation globale optimale,
est la méthode des moindres carrés. Selon cetteméthode,
les indicateurs A et 9 doiventpouvoir
être déterminés defaçon
quel’expression
soit minimale.
On sait que
l’expression
minimale est obtenue en annulant lesdérivées par
rapport
à A et à9.
Si l’on
prend
comme base le termegénéral
et en an-nulant la dérivée par
rapport
àA,
on obtientDe
même,
en dérivant parrapport
à8,
on obtientRevue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N’ 2
En
développant
les deux relations(12)
et(13)
onpeut
écrire :En éliminant A dans ces
relations,
on obtient uneéquation
en 0 :L’équation (15)
étant trèscompliquée
et nécessitant parconséquent
des calculs extrêmement laborieux
qui
ne sauraient être réalisésqu’au
moyen d’un calculateur
électronique,
onpourrait admettre,
sous cer-taines
conditions,
lapossibilité
de laremplacer
par une autrequi
necontienne que les
principaux
termes del’équation
etqui
ait une racinedont la valeur soit voisine de la racine exacte. On
sait,
eneffet,
que la somme des termes de la série estPar
dérivation,
on obtient :En substituant les valeurs des
expressions (1 + 03B82 + 03B84 + ... + 03B82n)
et
(03B8
+28a
+ ... +n03B82n-1)
tirées des relations(16)
et(17),
dans la relation(14),
on obtient :La relation
(18) peut
aussi revêtir la forme :76
La relation
(19)
estéquivalente
à la relation(15),
dont elle nediffère
qu’en
ce que, dans la relation(19)
on a introduit une racinepositive supplémentaire 8 = 1" étrangère
à la relation(15).
Si
1
est un nombre suffisammentpetit,
à la relation(19)
onpourra substituer
l’équation
suivante :f1(03B8)=[n03B82-(n+1)] [Pn·03B8n+Pn-1 03B8n-1+...+Po]- [03B83-03B8] [nPn03B8n-1+(n-i)Pn-103B8n-2+...+
+Pt]=0. (20)
La relation
(20)
a été obtenue en écartant S dupremier
facteur dupremier terme,
ainsi que8 2
et 1 dupremier
facteur du second terme del’équation (19),
et ensupprimant
le facteur commun03B82n+1.
Cette
équation,
ordonnée suivant lespuissances
décroissantes de8 ,
peut être écrite :Remarquons
quel’équation
fondamentale(15)
est dedegré (3n-2),
tandis que
l’équation (21)
est dedegré (n+1 ),
cequi signifie
dans certainscas une
simplification
des calculs.Remarquons, également,
que la relation(15)
negarde
son utilitéque dans le cas d’une
production
continuellement ascendante -d’accord , d’ailleurs,
avec ledéveloppement
de laproduction
socialiste - cequi
suppose
que Po Pl P2
...Pn.
Dans cesconditions,
la relation(15)
doit avoir une racinepositive,
et uneseule ;
cette racine sera su-périeure
à 1. Ceci sera démontré de lafaçon
suivante :Remarquons,
aupréalable
que,pour 03B8 = 0,
la relation(15)
devient :et que pour
03B8 = 1,
la relation(14)
devientou :
qui,
dansl’hypothèse
d’une série croissante est visiblementnégative :
D’autre
part :
Revue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N° 2
Il s’ensuit que la relation
f(8)
= 0 admet au moins une racine su-périeure
à 1.En
reprenant
la relation(15) qui permet
de calculer lerythme
dedéveloppement
de laproduction
conformément à la méthodeglobale
durythme parabolique,
nous calculerons lerythme
des investissements dans lesconstructions-montage
durant lapériode
duplan
sexennal(1960-1965),
en nous servant des données du tableau
précédent.
En
appliquant
la méthode des moindrescarrés,
selon la relation(15)
et enprenant Po égal
au volume des investissements de l’année1960, Pi égal
au même volume de 1961 et ainsi desuite, jusqu’à
la findu
sexennal, P5 égal
aux investissements de1965,
nous devrons résoudrel’équation
suivante :En substituant à
Po , P1 , P2 ,
... ,P5
les valeursrespectives
du tableau
1,
et en résolvant cetteéquation,
on a obtenu :0 =
1, 1262
et Rm =12,62 %.
Ces résultats sont assez voisins des résultats obtenus par la moyenne
géométrique
et par la moyennearithmétique
desrythmes
an-nuels dans la
période
du sexennal(1960-1965),
à savoirrespectivement, 1’1,5 %
et11,6 % .
Puisque
le calcul durythme
moyen dedéveloppement
de la pro- duction a été fondé surl’hypothèse
del’alignement
de laproduction
réellesuivant une
ligne théorique
dedéveloppement
uniformémentcroissant,
il devient nécessaire d’examiner le mode dedéveloppement
de la pro- duction réelle dans lapériode 1955-1965,
parrapport
à laligne théorique
de
développement
uniformément croissant. Ceci se réduit àl’analyse
de la structure interne de la série réelle par
rapport
à la sériethéorique
et à mesurer les écarts des termes de la série réelle par
rapport
auxtermes de la série
théorique
uniformément croissante. Lesdimensions , respectivement
les valeurs de ces écarts sont mesurées à l’aide du"coefficient
derythmicité"
où est reflétée la structure interne de la série.Dans notre cas, nous calculerons le coefficient du
rythme
suivant laméthode
proposée
dans notre cours destatistique
à la Faculté de Cons- tructions Civiles(1954-1958)
àBucarest,
fondée sur les écarts des in- vestissementseffectifs, annuels, cumulés,
parrapport
à laproduction théorique, annuelle,
uniformémentcroissante,
cumulée elle-même(1).
Cela nous
permettra
de faire unecomparaison juste
entre l’indice durythme
moyen dedéveloppement
des investissements dans le domaine desconstructions-montage
et le coefficient derythmicité
des investissementseffectifs, représenté
par l’écart des investissements effectifs par rap-port
à la courbethéorique
uniformément croissante des investissements . (1) La manière de calculer l’indice de rythmicité de la production a donné lieu cesdernières 10-15 années à de nombreuses discussions et propositions dans la lit-
térature technique, chez nous et à l’étranger, sans qu’on se soit mis d’accord sur
une solution unique.
78
La relation
algébrique
de la courbethéorique
uniformément crois- sante des investissements cumulés sera déduite del’hypothèse
suivante :Supposons
que le volume annuel des investissements effectivement réalisés soitreprésenté
par les valeursq1 ,
q2 q3 , ... , qn et que le volume de ces mêmesinvestissements,
cumuléschaque année,
soit re-présenté
parQ1 , Q2
...Qn.
D’autre
part,
la moyennegéométrique
des investissements dans lapériode
de 1955-1965 estreprésentée
par 0 .Par
conséquent,
les investissementsthéoriques
uniformément crois- sants, cumulésjusqu’à
la n-ème année serontégaux
àce que l’on
peut
aussiexprimer
par :La somme entre
paenthèses
est :L’expression (24)
s’écrit :L’expression (26) représente, donc,
laproduction
cumulée uni- formément croissantejusqu’à
la n-ème année. L’écart absolu des inves- tissements effectivementréalisés,
cumulés parrapport
à laproduction théorique
uniformémentcroissante,
elle aussicumulée,
sera fournie parl’expression algébrique
Finalement,
le coefficient derythmicité
des investissementsK, représentant,
enfait,
la valeur totale des écarts des investissementsannuels,
effectivementréalisés,
cumulés parrapport
à laligne théorique
uniformément croissante
(cumulée),
est lerapport
entre la somme desécarts absolus et le total des investissements uniformément
croissants ,
cumulés dans lapériode
considérée. Parconséquent :
Pour calculer facilement la formule
(28),
on recommande de faireun tableau
comprenant
lesdonnées, numériques correspondantes (03B8 , Qn,
qn.03B8n-1,
etc... Or la valeur de 03B8,qui
est aussi bien la moyennegéo- métrique
que la raison de laprogression géométrique,
estégale
à0=
1,1116 (03B8 = 20304 7046 = 1,1116).
Pour le calcul des investissementsRevue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N° 2
uniformément
croissants,
on apris,
afin desimplifier
lescalculs,
0 =
1, 112.
Les autres données se trouvent au tableau ci-dessous :La colonne 6 du tableau montre que la somme des écarts absolus est
La colonne 5
montre,
d’autrepart,
que la somme des investis- sements annuels uniformémentcroissants,
cumulés est :d’où :
Il s’ensuit que la courbe des investissements
annuels, effectifs,
dans le domaine des
constructions-montage,
durant l’intervalle de 1955- 1965 ne s’est écartéequ’assez
peu de la courbe des investissementsannuels,
uniformément croissants. Le coefficient derythmicité atteignant
à
peine
le niveau de5,41 %, reflète,
d’unepart,
un accroissementpresqu’uniforme
des termes à l’intérieur de la série et, d’autrepart,
l’exactitude des résultatsobtenus,
ainsi que lajustification
desprocédés
de calcul du
rythme
moyen dedéveloppement
par les méthodesexposées ci-dessus,
à savoir : la méthode de la moyenneparabolique
de la série formée d’un nombreimpair
de termes avec e =1, 120
etR.. =
12% ;
la méthode de la moyenne
géométrique
avec 0=1, 116
etR. 11, 6 % ;
la méthode
globale
de calcul durythme parabolique
avec0 1,
126.2 etR.
=12, 62 %.
80
CONCLUSIONSNous avons montré ci-dessus que, pour caractériser le
rythme
moyen de
développement
desphénomènes sociaux-économiques,
on utilisedes méthodes et des
procédés différenciés,
en fonction desparticularités
des
phénomènes
étudiés. Nous avons étudié deux méthodes pour le calcul durythme
moyen dedéveloppement,
à savoir la méthode de la moyennegéométrique
et la méthode de la moyenneparabolique
avec leurs diverses variantes. Nous avons fait ressortir lesavantages
et les inconvénients de chacune de cesméthodes,
que nous avonsaccompagnées
par uneanalyse
de la corrélation entre le coefficient derythmicité
de la pro- duction et l’indice durythme
moyen dedéveloppement,
ainsi que parquelques propositions
pour l’amélioration de la méthode de la moyenneparabolique
au cas où la sériepossède
un nombrepair
de termes.En ce
qui
concerne la méthode de la moyennegéométrique
pour le calcul durythme
moyen dedéveloppement,
nous avons montréqu’elle présente
un grosinconvénient,
par suite du fait que, son calcul ne tientcompte
que des termes initial et final de lasérie,
sans tenir aucuncompte
de cequi
arrive sur le parcours. En d’autrestermes,
la méthode de la moyennegéométrique
n’est sensiblequ’aux
niveaux dupremier
etdu dernier terme de la série
dynamique,
tout enignorant complètement
la structure interne de la
série,
c’est-à-dire les termes intermédiaires . C’est cequi
a déterminé l’auteursoviétique
I.PISAREV [4]
à démontrer que, dans le cas des oscillationsbrusques
des indiceséconomiques -
cequi, d’ordinaire,
est le cas des crises dans l’économiecapitaliste - l’application
de la méthode de la moyennegéométrique
au calcul durythme
moyen de
développement
duphénomène économique
considéré devient illusoire etdépourvue
de sens.En tenant
compte
de dertainesparticularités
etrestrictions, quelques
auteurs -
parmi lesquels
nous nous trouvons aussi - admettent le calcul durythme
moyen dedéveloppement
par la méthodegéométrique,
au casoù les coefficients du
rythme présentent,
engénéral,
une certaine sta-bilité,
c’est-à-direcorrespondent
soit à un accroissementcontinu, soit,
au contraire à une diminution continue. Ceci revient à dire que la moyenne
géométrique
n’est efficacementapplicable,
que si lerythme
du mou-vement est peu variable d’une année à l’autre.
En vue d’améliorer la méthode de calcul du
rythme
moyen de dé-veloppement
à l’aide de la moyennegéométrique,
l’étudeprocède
àl’analyse
deplusieurs
variantesd’amélioration,
en calculant la moyenne , soit enpartant
de deux valeurs sélectionnées dans lasérie,
soit en sé- lectionnant les valeurséquidistantes
parrapport
à la médiane de lasérie,
que le nombre de termesqu’elle possède
soitpair
ouimpair.
On a fait ressortir ici une certaine
supériorité
de ces variantes sur laméthode de la moyenne
géométrique,
en considérant que les résultatsobtenus,
fondés sur toutes les valeurs de lasérie,
sontplus
voisins de laréalité,
tandis que la moyennegéométrique
n’est fondée que sur lestermes,
initial etfinal,
de la série.C’est afin de remédier aux inconvénients de la moyenne
géométrique signalés ci-dessus,
que la méthode de la moyenneparabolique
a étéintroduite pour le calcul du
rythme
moyen dedéveloppement.
Malheu-reusement,
cette méthodeprésente,
à sontour,
un certaininconvénient,
du à ce que la valeur de 0 n’est établie - ainsi que nous l’avonsdéjà
mentionné - que par des calculs
approximatifs.
Ellereprésente quand
même un pas en avant sur la moyenne
géométrique, puisqu’elle
tientRevue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N° 2
un peu
compte
de cequi
se passe sur tout le parcours, aussi bien que dupremier
terme de lasérie, (ce qui
n’est pas le cas de la moyennegéométrique).
Une autre
anomalie, présentée
par la moyennegéométrique -
aussibien que par la moyenne
arithmétique,
d’ailleurs - est que lerythme
moyen de
développement
de laproduction,
calculé sur la foi de ces deux moyennes pour deux sériesdynamiques,
bien que différentes par leur mode dedéveloppement,
conduit toutefois à un résultatidentique,
tandisque la méthode de là moyenne
parabolique
metjustement
en évidence lerythme
moyen dedéveloppement,
dans chacune de ces séries.Nous allons en
donner,
unexemple emprunté
à A. FRODA[51 qui
suppose que la
production
en tonnes d’un certainproduit,
durant unepé-
riode de 5
années,
estexprimée
par deux sériesparallèles,
avec lamention que la
production
des deux séries dans lapremière
et la der-nière année du
quinquennal
est de mêmevaleur, respectivement
de10000 et 24024 tonnes. Calculons le
rythme
moyen dudéveloppement par
les trois moyennes connues
(arithmétique, géométrique
etparabolique) :
D’où l’on déduit :
La moyenne
arithmétique
desrythmes
annuels(représentant
l’ac-croissement de la
production
d’une année àl’autre)
est, pour les deux séries A et Bégale
à :d’où le
rythme R. =
+25%.
A son tour, la moyenne
géométrique est,
elleaussi, égale
pour les deux séries A et B :et
R. = 24, 5 %
82
Tandis que la méthode de la moyenne
parabolique
fournit les ré- sultats suivants :- pour la série
A,
8 -1, 206
- pour la sérieB, 9=1,285
La méthode de la moyenne
parabolique présente
néanmoins un in-convénient dû à ce que le
rythme
moyen dedéveloppement,
calculé par cette méthode nedépend
pas seulement de la somme des niveaux de tous les termes de la sériedynamique,
mais aussi du niveau dupremier terme, auquel
on accorde ainsi unepréférence injustifiée.
Selon cetteméthode,
le niveau durythme
moyen estproportionnel
à la somme destermes de la série et inversement
proportionnel
à la valeur dupremier
terme. Il
est,
parconséquent,
facile à remarquer que s’il y a de grosses différences entre la valeur dupremier
terme et les autresvaleurs de la
série,
lerythme
moyen serarespectivement augmenté
oudiminué.
Bien
plus,
si l’on considère deuxfaçons
différentes dedévelop- pement du
processus deproduction,
tout en ne réalisant sur l’ensembledu parcours que le même volume de
production,
la méthodeparabolique
se heurtera à la difficulté de
présenter
le mêmerythme théorique , malgré qu’il
soit évident que laproduction
sur le parcours ne s’est pasdéveloppée
dans le mêmerythme.
Pour remédier à cette
insuffisance,
Gh. MIHOC et Gh. THEILER[3]
proposent
d’utiliser la méthodeglobale
pour le calcul durythme
para-bolique.
Cetteméthode,
tout eri offrant d’incontestablesavantages
en cequi
concerne laprécision
desrésultats, requiert
malheureusement ungrand
nombre de calculsfondés, d’ailleurs,
sur desapproximations .
Cette étude fait ressortir les
avantages
de leurméthode,
en se servanten outre du coefficient de
rythmicité
de laproduction, qui
met enévidence, simultanément,
la structure interne de la série.BIBLIOGRAPHIE
[1]
A. KARASEV - Kvoprosii
ob iscisleniispednegodovîh tempovrosta
naturinovo
hozeaistva,
Vestnikstatistiki,
N°2/1949.
[2]
A. FRODA - Numéros indices cumulatifs.Annal. de l’Académie de
Roumanie,
III-1949.[3]
Gh. MIHOC et Gh. THEILER - Sur le calcul durythme
moyen dedéveloppement
de laproduction
par la méthode de la moyenne pa-rabolique.
Rev.Statist. 1/1963.
[4]
I. PISAREV - Nektorievoprosii
teoriistatistiki, Voprosi Economiki,
N°7/1948.
[5]
V.P. KOVES - SztatisztikaiSzemle, Budapest, 1957,
N° 4 et 5.[6]
I. MARINESCU - Méthodes pour déterminer lerythme
moyen de dé-veloppement.
RevistaStatistica,
Bucarests N°5/1964.
Revue de Statistique Appliquée, 1968 - vol. XVI - N’ 2