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La mise en oeuvre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Le système d'information intégré du Programme SASS

La structuration des données est une opération indispensable pour le projet SASS qui s'est fixé comme objectif de capitaliser l'ensemble des informations recueillies à ce jour dans la région. La collecte de ces informations constituent un préalable pour actualiser l'évaluation des connaissances sur les ressources du bassin.

Un premier diagnostic a permis de constater que les pays avaient lancé chacun pour sa part des chantiers d’amélioration ou de refonte de leur système d’information pour

regrouper les données disparates et mettre en place des outils de traitement automatique des données. Il faut souligner néanmoins que les systèmes projetés ou en cours de réalisation se caractérisaient par :

- la non prise en compte des informations SIG

- une structuration des données qui n'est pas toujours véritablement relationnelle

- le fait que les bases de données sont déconnectées des outils de traitement et particulièrement des modèles numériques.

Or, une des préoccupations du projet SASS est de mettre en place un système permanent de recueil et d'actualisation qui soit géré par une structure issue des pays eux-mêmes.

Partant de là, la démarche adoptée se base sur la conception d'un modèle de données englobant les besoins du projet SASS et ceux spécifiques des pays en vue de fournir une garantie supplémentaire de pérennité. De ce modèle global est extrait un noyau commun ayant servi à construire la base de données commune du SASS.

En résumé, la démarche de conception et de mise en oeuvre s'appuie sur les éléments suivants :

- Approche basée sur les données -> système durable et évolutif

- Schéma organisationnel tenant compte des structures existantes et des moyens en place

- Implication des experts nationaux à toutes les phases de réalisation - Choix d’outils simples et maîtrisés par tous

- Prise en compte des besoins immédiats et futurs de l'après projet (structure de gestion concertée)

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La démarche

1. Elle se base avant tout sur les données. Elle permet ainsi de construire des systèmes durables et évolutifs.

La conception du système d'information a nécessité une phase importante pour cerner les informations clé :

- inventaire des entités dont le projet a besoin et de celles pouvant être intégrées dans les bases nationales : la large participation des experts nationaux à cette opération a permis de faire un recensement exhaustif de ces entités et des règles qui les régissent (relations). Les attributs des objets géographiques ont également été pris en compte.

- Construction d'un modèle conceptuel des données (MCD) et choix d'une solution organisationnelle et technique adéquate : divers critères ont été pris en compte dans le choix de cette solution (tendances technologiques, facteur humain, niveau de maîtrise des informations au sein des trois administrations, )

2. Elle est participative :

Les experts nationaux ont été impliqués à toutes les phases de réalisation de ce système. Plusieurs ateliers et stages ont ainsi été organisés pour les imprégner de la démarche, valider les choix et permettre la maîtrise des outils développés.

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La mise en oeuvre

La réalisation du système a nécessité quatre phases principales :

- Diagnostic détaillé de l'existant au sein des trois administrations (contenant et contenus).

- Conception de l'architecture du système MCD, solution organisationnelle et technique. Une codification commune aux trois pays a été établie.

- Réalisation de la base de données et du SIG (fond topographique et couches thématiques concernant le projet)

- Transfert de l'ensemble des données disponibles et saisie des données complémentaires contenues dans les rapports et autres documents d'études antérieures.

- Mise au point des interfaces BD - SIG et BD - modèle numérique afin de faciliter la préparation de l'étape de modélisation. Ces interfaces ont permis également de détecter des anomalies et de combler certaines lacunes (reconstitution de données rattachées à des entités spatiales).

- En dernier lieu, l'ensemble des produits réalisés ont été regroupés au sein d'un package unique, également évolutif, pour en faciliter l'usage.

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Les produits finaux réalisés

Le projet SASS dans sa composante "Base de données - SIG" a donné lieu à la mise au point d'outils dépassant de loin les besoins du projets SASS. Ces produits qui se résument en :

- Une base de données commune véritablement relationnelle compatible avec les BD des pays : les mises à jour ultérieures pourront être quasi-

automatiques. Cette base de données, enrichie par une multitude de requêtes statistiques peut constituer un tableau de bord pour le suivi de l'exploitation des eaux du bassin.

- Un SIG constitué d'un fond topographique homogénéisé dans un même système de coordonnées et complété par diverses cartes thématiques élaborées dans le cadre du projet.

- Une interface originale de liaison BD - SIG - PM5 qui permet

* une liberté totale dans le choix des paramètres du maillage (taille des mailles, orientation, )

* une mise à jour automatique de la couche des points d'eau, de telle sorte que tout changement au niveau de la base de données

(coordonnées par exemple) se répercute automatiquement et de façon transparente sur la couche SIG correspondante.

- L'ensemble ayant été regroupé dans un package unique baptisé

"SAGESSE". Ce dernier pourra être un des éléments de gestion concertée à l'échelle du bassin.

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Données rassemblées durant le projet

L'ensemble des données disponibles à ce jour ont été recueillies dans la base de données commune du SASS. Plusieurs sources d'informations ont été exploitées:

- informations fournies par les administrations des trois pays

- données utilisées lors des études antérieures, régionales (ERESS, RAB) ou locales (BRL, GEOMATH, GEFLI, ...)

- Rapports inédits et thèses

Un énorme travail d'harmonisation, de conversion et de mise en forme a été réalisé pour cela.

Mais cette masse considérable d'information souvent transférée à partir de fichiers disparates, devait être passée au crible pour éviter les anomalies et les incohérences.

Pour cela, une étape importante d'analyse des données a eu lieu et les produits élaboré dans le SI ont été d'un grand apport:

- requêtes statistiques diverses : contrôle de vraisemblance, recoupements avec d'autres sources d'informations, ...

- visualisation graphique et cartographique

- requêtes spatiales de détection d'anomalies de positionnement.

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Recommandations et perspectives

Les informations collectées durant le projet ont permis pour la première fois un traitement uniforme sur l’ensemble du bassin transfrontalier. Le niveau de précision exigé pour cette première étape est peut-être suffisant pour ce qui concerne la représentation globale des systèmes aquifères, l’estimation des prélèvements au niveau des mailles du modèle et le comportement du niveau des nappes selon divers scénarios d’exploitation.

Mais ce degré de fiabilité devient insuffisant si on veut affiner les connaissances dans certaines zones et parvenir à une meilleure précision. Il faudrait pour cela des modes de collecte basés sur un réseau de mesure qui reste à définir, des procédures claires et uniformisées de recueil et de traitement et un dispositif organisationnel adéquat d’actualisation régulière du système d’information :

Consolidation des produits réalisés durant le SASS : - installation au niveau local

- procédures de mise à jour des BD nationales - formation des équipes

Définition des zones nécessitant des détails au niveau SIG Vérifications et Compléments de saisie (données manquantes)

Actualisation et enrichissement du SIG (limites des zones agricoles, vérifications et compléments)

Constitution d’un MNT à une échelle plus grande pour les zones à définir

Choix d’un réseau de collecte des données et mise en place des outils à l’échelle locale : - emplacement des points

- nivellement

- installation des moyens et outils - formation

Etude organisationnelle pour les actualisations futures : - définition des procédures

- rédaction de guides

- structure de la cellule de gestion

Mise en place des protocoles de mise à jour et transmission des données

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Caractéristiques des points d’eau

Les point d'eau quelque soit leur nature : Forages, sources, foggaras, groupes d'exploitation, sondages.

La table "Points" contient l'identification, la localisation et les caractéristiques statiques des points d'eau. L'identifiant est le même que celui en vigueur dans les pays.

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Localisation des points d'eau

Les coordonnées d'un point d'eau peut être saisies dans divers systèmes de projection:

- UTM (fuseaux 29 à 33) - Géographique grades - Géographique degrés - Lambert Sahara

Le système convertit automatiquement ces coordonnées dans deux systèmes unifiés : - Degrés décimaux

- Lambert Sahara (Sud Algérie)

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Données hydrodynamiques

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Historiques de prélèvement

Les sources d'information:

Les données d'exploitation dont fréquence est annuelle concernent:

- 2491 points d'eau pour l'Algérie 1304 points dans la nappe du CI - 58 pour la Libye (groupes d’exploitation) 2131 : pour le CT

- 886 pour la Tunisie

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Historiques de niveau

Les données piezométriques peuvent être mensuelles ou annuelles se répartissent comme suit ::

- 2145 points d'eau pour l'Algérie 2040: points dans la nappe du CT - 392 pour la Libye 961: pour le CI

- 464 pour la Tunisie

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Historiques de salinité

Les de salinité répartissent comme suit :

- 1091 points d'eau pour l'Algérie 1453: points dans la nappe du CT - 237 pour la Libye 467: pour le CI

- 592 pour la Tunisie

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Sources des données

Références

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