Introduction... 11
1- L’analyse de contenu comme méthode d’investigation... 12
2- Les acteurs et les sources analysés... 13
3- Explication de la construction du cadre théorique... 16
4- Elaboration d’idéaux-types sur quatre dimensions d’analyse... 18
5- L’engagement personnel et la distanciation scientifique... 20
6- Hypothèses de recherche... 23
Chapitre 1 : Construction... 27
des catégories théoriques en vue de l’analyse comparative... 27
I- Trois grandes théories socio-économiques... 28
1- Le libéralisme économique... 28
1-1. De la vision classique à la vision néoclassique... 29
1-2. L’intérêt général égale la somme des actions individuelles grâce au jeu du marché... 30
1-3. Le plein emploi grâce au libre marché... 32
1-4. Des crises et des déséquilibres impossibles... 33
1-5. Allocation optimale des ressources par le libre échange au niveau international ... 34
1-6. La monnaie comme simple outil de transaction et l’épargne comme source d’investissement... 35
1-7. Théorie de la valeur-utilité : une répartition indolore de la richesse... 36
1-8. Le néolibéralisme : une variante de l’école néoclassique... 40
2- La vision économique marxiste... 41
2-1. La critique marxiste du capitalisme... 42
2-2. L’antagonisme entre le capital et le travail... 43
2-3. La source de la richesse dans l’exploitation des travailleurs... 45
2-4. Le profit et la concurrence comme moteurs du dynamisme économique... 47
2-5. Un système économique contradictoire et instable... 48
2-6. L’extension mondiale du capitalisme... 51
2-7. Le rôle de la superstructure dans le maintien du capitalisme... 53
2-8. Des modèles socialistes comme alternative... 55
3- La conception keynésienne... 59
3-1. Critique de la théorie néoclassique... 60
3-2. Anticipations et conventions face à l’incertitude et à l’instabilité du système économique... 61
3-3. Le rôle crucial de la monnaie dans l’économie... 62
3-4. L’offre globale n’engendre pas une demande globale équivalente... 63
3-5. Les investissements comme moteur de l’économie... 64
3-6. Le plein emploi n’est pas l’état naturel de l’économie... 65
3-7. Les producteurs contre les rentiers... 65
3-8. Le circuit monétaire selon Keynes... 66
3-9. L’action nécessaire de l’Etat pour améliorer le fonctionnement du capitalisme. 67 3-10. Politique monétaire favorable aux investissements privés... 68
3-11. Politique budgétaire contra-cyclique... 68
3-12. Redistribution en faveur des producteurs... 70
3-13. Régulation de l’économie internationale... 71
4- Conclusion... 73
II- Trois conceptions théoriques de la démocratie... 76
1-La conception libérale... 76
1-1. Défense de la liberté individuelle... 76
1-2. Une démocratie représentative au service des libertés individuelles... 77
1-3. Un Etat limité dans ses pouvoirs... 79
1-4. Différentes définitions possibles des droits fondamentaux... 80
2- La conception républicaine... 81
2-1. La souveraineté populaire au fondement de la liberté... 81
2-2. Une démocratie représentative et directe sur le mode de la délibération... 82
2-3. Le néorépublicanisme : entre républicanisme et libéralisme politique... 84
3- La conception marxiste... 88
3-1. La nature formelle de la démocratie parlementaire bourgeoise... 88
3-2. Un régime au service des intérêts capitalistes... 89
3-3. Les droits de l’homme : les droits du bourgeois égoïste... 90
3-4. La démocratie réelle sous le communisme... 92
3-5. La phase transitoire de la dictature du prolétariat... 92
3-6. Une autodétermination complète par le communisme... 93
3-7. La suppression progressive de l’Etat... 93
3-8. La commune de Paris comme modèle de démocratie communiste... 95
4- Conclusion... 96
III- Trois approches théoriques de l’identité nationale... 98
1- Le patriotisme civique... 98
1-1. Lien nécessaire entre nation et démocratie... 99
1-2. Pas de démocratie européenne mais une « Europe des nations »... 102
2- Le patriotisme civique européen... 105
2-1. Le patriotisme constitutionnel européen de Habermas... 106
2-2. Renforcer l’Union européenne... 107
2-3. Une identité commune pour donner à l’Union une capacité d’action... 109
2-4. Identité commune et principes constitutionnels universels... 110
2-5. Une culture politique commune comme ciment identitaire... 113
2-6. Le communautarisme du patriotisme constitutionnel... 118
3- Le cosmopolitisme... 120
3-1. Critique des arguments communautariens... 121
3-2. La résistance à l’identification et l’appartenance cosmopolitique comme alternatives... 124
4- Conclusion... 129
IV- Différentes stratégies de changement social... 132
1- La stratégie révolutionnaire... 132
1-1. Les éléments objectifs de la stratégie de révolution... 132
1-2. La dimension subjective de la stratégie révolutionnaire... 133
1-3. Une conception révolutionnaire des réformes... 135
2- La Stratégie réformiste... 137
2-1. La capacité du capitalisme à survivre à ses contradictions... 138
2-2. La réalisation du socialisme par des réformes... 139
2-3. Faire l’histoire par les principes moraux... 143
2-4. Une social-démocratie réformiste et non révolutionnaire... 144
3- Conclusion... 145
Chapitre 2 : Les résistances de gauche à l’UE en France... 147
I- La position des « socialistes du non » sur l’Union européenne... 148
1- Critique socio-économique... 151
1-1. Politique macroéconomique monétariste... 152
1-2. Concurrence sans harmonisation... 153
1-3. Une attaque généralisée contre les services publics... 154
1-4. Baisse des normes sociales et fiscales... 156
1-5. Une Europe contre l’emploi : politiques d’offre et délocalisations... 158
1-6. Le néolibéralisme européen renforce la financiarisation... 159
1-7. Une économie de marchée régulée comme alternative... 161
1-8. Politiques macroéconomiques keynésiennes... 162
1-9. Protection des services publics et harmonisation sociale et fiscale... 163
1-10. Conclusion... 165
2- critique du déficit démocratique... 166
2-1. Neutralité de la constitution et séparation des pouvoirs... 166
2-2. Le parlement comme institution centrale... 167
2-3. Des traités européens démocratiques... 169
2-4. Consolider le politique pour satisfaire l’intérêt général... 170
2-5. Renforcer l’implication citoyenne... 171
2-6. Conclusion... 172
3- Référent identitaire... 173
3-1. Une vision pro-européenne... 173
3-2. Défendre la culture et les intérêts de l’Europe... 175
3-3. Développer la compétitivité européenne... 176
3-4. S’opposer au modèle américain... 177
3-5. Une politique étrangère forte et autonome... 178
3-6. Priorité accordée à l’Europe occidentale... 179
3-7. Conclusion... 180
4- Vision stratégique... 181
4-1. Le changement social par les idées... 181
4-2. Une Europe plus sociale et démocratique par la négociation... 183
4-3. Conclusion... 184
II- La position du PCF sur l’Union européenne... 185
1- Critique socio-économique... 188
1-1. Les contradictions inhérentes au capitalisme... 188
1-2. Un cadre macroéconomique opposé à l’économie réelle et consolidant la financiarisation... 190
1-3. Le principe dominant de la concurrence libre et non faussée... 193
1-4. Une politique d’emploi libérale... 198
1-5. Conclusion... 199
2- Critique du déficit démocratique... 202
2-1. Des politiques imposées aux citoyens... 202
2-2. La démocratie doit concerner les questions économiques... 203
2-3. Plus de pouvoir aux assemblées élues... 204
2-4. Importance des droits fondamentaux... 207
2-5. Conclusion... 208
3- Conception de l’identité... 210
3-1. Une approche ouverte de l’immigration et de la citoyenneté... 211
3-2. Une critique socio-économique des élargissements... 212
3-3. Lien historique entre nation et démocratie... 212
3-4. Une politique de défense nationale... 213
3-5. Un rôle historique pour la France... 214
3-6. Améliorer le sort des pays en développement... 214
3-7. Une Europe compétitive... 216
3-8. S’affirmer face aux Etats-Unis... 216
3-9. Conclusion... 218
4- Vision stratégique... 219
4-1. Dépasser le capitalisme... 219
4-2. Des réformes progressives... 221
4-3. Des valeurs alternatives... 222
4-4. Lien avec les mouvements sociaux... 223
4-5. Participation électorale et gouvernementale... 224
4-6. Conclusion... 226
III- La position de la LCR sur l’UE... 229
1- Conception socio-économique... 233
1-1. Soutien du mode de production capitaliste par les pouvoirs publics... 233
1-2. Aiguisement de la concurrence entre capitalistes... 234
1-3. Réduction des secteurs socialisés... 235
1-4. Extension de la concurrence mondiale... 236
1-5. Remarchandisation de la force de travail... 237
1-6. Exploitation accrue des travailleurs... 239
1-7. Renforcement du caractère instable du capitalisme... 240
1-8. Une alternative socialiste... 244
1-9. L’objectif à atteindre : la liberté réelle... 244
1-10. Favoriser la demande... 245
1-11. Des droits sociaux élargis... 246
1-12. Une socialisation de l’investissement... 247
1-13. Financement socialisé et redistributif... 248
1-14. Démarchandisation de la force de travail... 249
1-15. Conclusion... 250
2- Conception de la démocratie... 252
2-1. L’importance de la démocratie... 253
2-2. L’absence de démocratie au niveau européen... 253
2-3. La nature formelle de la démocratie représentative en système capitaliste... 255
2-4. Une démocratie sur les choix économiques... 256
2-5. Démocratie directe et représentative... 257
2-6. La dimension politique de la démocratie... 258
2-7. Extension des droits de l’homme et du citoyen... 259
2-8. La politique comme sphère séparée de la société civile... 261
2-9. Conclusion... 262
3- Référent identitaire... 264
3-1. Un ‘non’ cosmopolite à l’UE actuelle... 264
3-2. Critique de l’impérialisme européen... 265
3-3. Une communauté d’intérêts entre les travailleurs du monde entier... 266
3-4. La différence entre nationalisme opprimé et oppresseur... 268
3-5. Un développement régulé au nord sans nationalisme... 269
3-6. Une défense des droits des étrangers... 271
3-7. Conclusion... 271
4- Approche stratégique... 273
4-1. Les conditions « objectives » de la révolution... 273
4-2. Mobiliser la majorité dominée autour d’un projet politique... 274
4-3. Des réformes subordonnées à l’objectif de mobilisation... 275
4-4. La nécessité d’une prise de pouvoir en rupture avec le système existant... 276
4-5. Application à la critique de l’intégration européenne... 278
4-6. Conclusion... 280
IV- La position d’Attac-France sur l’Union européenne... 281
1- Vision socio-économique... 283
1-1. Contre la concurrence libre et non faussée, une économie de marché réglementée... 284
1-2. Contre les contraintes monétaristes, un gouvernement économique européen ... 288
1-3. Contre la destruction des systèmes sociaux, construction de l’Europe sociale. 292 1-4. Contre le principe de concurrence, défense des services publics... 293
1-5. Contre la suprématie de la compétitivité, des droits sociaux européens... 296
1-6. Contre une politique d’emploi libérale, Keynésianisme et emploi de qualité... 299
1-7. Conclusion... 304
2- Vision de la démocratie... 307
2-1. Plus de pouvoir pour les élus et plus de participation des citoyens... 307
2-2. Maintenir le pluralisme dans les choix politiques... 310
2-3. Importance de la séparation des pouvoirs... 311
2-4. La démocratie doit servir à réaliser les aspirations populaires... 313
2-5. Emphase sur les droits fondamentaux... 313
2-6. Conclusion... 314
3- Vision identitaire... 315
3-1. Une conception générale pro-européenne et internationaliste... 316
3-2. Un patriotisme progressiste... 317
3-3. Une identité européenne spécifique et positive... 319
3-4. Un modèle à défendre et diffuser... 320
3-5. Conclusion... 321
4- Vision stratégique... 323
4-1. Le néolibéralisme comme le fruit de décisions et d’une philosophie particulières ... 323
4-2. Déconstruction de l’idéologie dominante et élaboration d’un projet alternatif. 325 4-3. Action dans le cadre des mécanismes démocratiques formels... 326
4-4. Conclusion... 328
Chapitre 3: Les résistances de gauche à l’UE en Allemagne... 330
I- La vision de Die Linke sur l’Europe... 332
1- Vision socio-économique... 335
1-1. Critique du capitalisme débridé et financiarisé... 335
1-2. Une concurrence de plus en plus sauvage... 336
1-3. Amputation des instruments macro-économiques... 337
1-4. Injustice sociale et inefficacité économique du néolibéralisme... 339
1-5. Faiblesse de la demande : cause et résultat d’une économie financiarisée... 340
1-6. Une économie de marché régulée par des politiques keynésiennes... 343
1-7. Redistribution, normes sociales et politiques contra-cycliques... 344
1-8. Investissements publics et socialisation d’une partie de l’économie... 346
1-9. Acceptation et réglementation du marché et de la propriété privée... 347
1-10. Conclusion... 349
2- Vision de la démocratie... 352
2-1. Caractère central des droits fondamentaux... 352
2-2. Contrôle démocratique de l’économie mais maintien de libertés économiques354 2-3. Le modèle représentatif comme parangon de la démocratie... 357
2-4. Conclusion... 359
3- Vision identitaire... 360
3-1. Eléments cosmopolitiques... 360
3-2. Une plus grande souveraineté nationale... 364
3-3. Nécessité d’un attachement à la communauté... 365
3-4. Limitation de l’immigration et de la citoyenneté... 366
3-5. Défense de la compétitivité allemande et européenne... 367
3-6. Une politique étrangère européenne forte face aux Etats-Unis... 369
3-7. Une identité européenne supérieure... 370
3-8. Conclusion... 372
4- Vision stratégique... 373
4-1. S’appuyer sur les luttes sociales... 373
4-2. Importance des idées et des valeurs... 375
4-3. Réformes dans le cadre des institutions existantes... 376
4-4. Conclusion... 380
II- La position d’Attac-Allemagne sur l’UE... 382
1- Vision socio-économique... 385
1-1. Une concurrence sans harmonisation néfaste pour les droits sociaux et les services publics... 385
1-2. Un cadre monétariste engendrant stagnation économique et chômage... 388
1-3. Libéralisation et dérégulation des marchés financiers... 390
1-4. Une économie de marché régulée, « ré-encastrée » socialement... 393
1-5. Droits sociaux et écologiques, services d’intérêt général et plein emploi de
qualité... 395
1-6. Développer la demande sur le marché intérieur européen... 398
1-7. Régulation des échanges et contrôle des marchés financiers au niveau mondial ... 400
1-8. Conclusion... 401
2-Vision de la démocratie... 404
2-1. Exercice de la souveraineté populaire sur les choix économiques... 404
2-2. Une démocratie participative et délibérative en interne... 405
2-3. La démocratie représentative comme référence pour le fonctionnement de l’UE ... 407
2-4. Une vision libérale de la démocratie... 409
2-5. Conclusion... 411
3- vision identitaire... 412
3-1. L’impérialisme économique de l’UE... 412
3-2. Une politique étrangère européenne militariste... 414
3-3. Démocratie et Etat social sans identité collective... 416
3-4. Une citoyenneté-résidence et une politique d’immigration ouverte... 418
3-5. Conclusion... 419
4- Vision stratégique... 420
4-1. L’importance des intérêts et des rapports de force... 421
4-2. Le changement social par les idées... 422
4-3. Lobbying sur les décideurs politiques... 424
4-4. Evolution graduelle plutôt que rupture... 426
4-5. Conclusion... 426
Conclusions générales... 429
I- Comparaison des critiques contre l’UE en France et en Allemagne... 429
1- L’enjeu européen intégré dans les clivages existants... 430
2- Une vision socio-économique social-keynésienne... 432
3- Une conception démocratique libérale... 436
4- Une approche pro-européenne entre communautarisme et cosmopolitisme... 439
5- Une stratégie réformiste... 442
6- Réformisme et libéralisme... 445
II- Une ébauche d’explication des résistances à l’UE... 449
1- Explication par les idées... 449
2- Explication par la culture et les institutions nationales... 452
3- Explication par les intérêts stratégiques des agents... 454
4- Explication par les intérêts sociaux et les structures macrosociologiques et historiques... 457
5- D’une approche par les référentiels à une perspective gramscienne de l’hégémonie ... 462
Bibliographie... 471