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Submitted on 1 Jan 1914
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Parcours des particules α dans l’air à différentes températures
A.F. Kovarik
To cite this version:
A.F. Kovarik. Parcours des particules α dans l’air à différentes températures. Radium (Paris), 1914, 11 (3), pp.69-71. �10.1051/radium:0191400110306901�. �jpa-00242632�
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n n0 est égal au rappnrt des courants correspondants qui sont donnés par la courbe du courant en fonction de la différence de potentiel. La relation (1) nous donne donc la valeur de x en fonction de la tension cn volts par cni et les résultats obtenus sont représentés par la courbe II de la figure 3. La figure 6 représente la
fonction a p = f(X P).X étant
les -volts par cm et p lapression du gaz. Il. Towensend a déduit par calcul la forme de la fonction
f (X p),
il trouvéoù N est le maximum de u et représente le nombre de
collisions entre un ion négatif et les molécules du gaz
sur un parcours de 1 cm à 1 mm de pression, et Y la chute de potentiel. le long du libre parcours d’un ion, nécessaire pour que celui-ci; cquiere une vitesse suffi- sante pour pouvoir ioniser. D après ses expériences il trouve N=12,9 et V=22,4 et la valeur de x trouvée est plus grande que celle calculée. Dans
l’experience que j’ai faite la pression était de 400 mm.
ut pour B-= 1000 volts, on dev rait donc avoir :
or, d’après l’expérience x p =0.02 valeur beaucoup plus grande que x p=12.9 1.6 10°
Ce travail confirme donc la loi de la racine pur
énoncée par MM, Bragg et Kleemann et l’ionisation totale est approximativement égal à l’ionisation totale
dans l’air,ce qu’on pouvait prévoir d’après la compo-
sition moléculaire de la vapeur d’eau. Dans le cas des
gaz si a est le parcours et p la pression on a trouvé
a x p = Cet, dans le cas de la vapeur sid est la
densité et a le parcoures, j’ai verivier à 3 pour cent près
que ad= Cte du moins entre 73° et [1000°; si p) est en gr par cm-, et la valeur moyenne de la Cte
est 0,00373. La trop grande discordance entre les valeurs de a p trouvées par expérience et les valeurs
tirées de la formule a p=Ne lorsque les pres-
sions sont grandes m’a obligé à signaler ce fait.
Seulement il pourrait se faire que l’ecart que je
trouve soit dû au t’ait que if champ électrique est
mal déterminé à cause de l’emploi d’une toile char-
gée négativement ce qui fait que le champ n’est pas
uniforme.
Je me propose de refaire cette experience en rem- plaçant la toile par un écran qui laisse passer les
rayons J, et en protégeant le disque E (fig.1 d’un anneau de garde.
En terminant je remercie bien sincèrement Mme Curie et M. Debierne qui ont bien voulu me
contier l’étude de cette question.
le 3 Mars 1944
Parcours des particules 03B1 dans l’air à différentes températures.
Par A. F. KOVARIK
[Laboratoire de Physique de l’Université de Cambridge.]
Le parcours d’une particule a dans quelques sub-
la nature et du nombre d’atomes de
ontres le longs du chemin parcouru
par la particule a.
A température ordinaire, on a trouyé que le par-
cours dans un de la pres-
sion. Par ait
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191400110306901
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particules a, j’ai, vu la nécessité de mesurer expéri-
mentalement ce parcours entre 90" et 562" absolus.
La méthode employée pour mesurer les parcours des partcules a est celle de Geiger et luttall’. La
chambre d’ionisation avait 3 cm de rayon, dans
quelques expériences, et 9 ciii dans d’autres.
Ces chambres étaient en cuivre et portaient un pro- longement également en cuivre auquel était attache
un tube en verre formant joint. La partie mobile con-
tenait une tige E, à laquelle la substance active était fixée de façon à occuper le centre de la chambre dlg. 1
La tige L’ était reliée a l’électromètre. Cette tige était électriquPl11ent protégée par un cylindre de laiton en
1.Le Radium 10.1913.
relation avec la terre. Le tout était maintenn en place
par trois petits ressorts non représentés sur la figure
et un bouchon en ébonite scellé à la cire au tube de
verre.
Un condenseur à eau 11° protégeait le joint de cire
entre le cuivre et le verre. A la température de l’air liquide, la cire se fend et occasionne des fuites. On a remédié aux fuites en recouvrant le joint avec deux petits tubes minces en caoutchouc.
La température était mesurée au moyen d’un couple
thermo électrique T placé dans un tube de verre fixé
lui-même au moyen de cire dans un tube de cuivre,
le joint étant protégé, comme ci-dessus, par un tube de caoutchouc.
On déterminait la pression au moyen d’un mano- mètre à air libre et d’un baromètre. La substance à rayons employée était une plaque de polonium P, d’environ 4 mm de diamètre. La différence de poten- tiel entre les parois du ballon et les matières actives était environ de 1100 volts.
Des observations ont été faites à la température du
laboratoire et la température obtenue en plaçant la
chambre d’ionisation dans la glace, dans l’air liquide
ou dans l’eau bouillante.
La température de l’air liquide employé pour cali- brer le couple thermo-électrique a été obtenue au
moyen de la densité suivant Behn et Kicbitz.
Les courbes d’ionisation en fonction de la pression
montrent des cassures brusques pour les tempéra-
tures ordinaires à la pression pour laquelle les parti-
cules a commencent à atteindre les parois de la chambre
d’ionisation; mais aux basses et hautes températures
le changement n’est pas si brusque, on obtient seu-
lement une courbure arrondie (voir figure 2).
Ce fait est très certainement dû à quelques courants
de confection (qui existent certainement du fait qu’une partie du col de l’appareil n’a pu être immergéc dans
le bain). La circulation de l’air peut permettre une
légère différence de parcours pour les particules a indi-
viduclles.
Pour des pressions supérieures à la pression qui correspond au moment où les particules 2 viennent juste atteindre les parois de la chambre d’ionisation, l’etïet d’ionisation total n’est point affecté par de telles variations; toutefois, au-dessous de cette pres-
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siun, les point, snr la courbe d’ionisation en fonction de la pression tendent à rtre plus bas. quoique l’ioni-
sation de la particule x soit plus grande pri-, de li 1ln
de son parcours; leeflet a spécialement lieu il l’inflé-
chissement de la courbe.
Si cela est exact. la valeur du parcours aux basses
Ia chambre de 3 cm de diamètre. et la courbe 3. à 363° absolus. au moyen de la chambre de 5 cm. Les ordonnées en unités arbitraire, représentent le courant
d’ionisation et les abscisses représentent les pressions
en millimètre de mercure. Les resultats des expé- riences sont donnés dans le taLleau (voir page 70).
températures doit être légèrement plus grande. D’autre part, le couple thermo-électrique est au-dessus de
l’espace ionisé, et a environ 8 cm au-dessous de la sur- face de l’air liquide; il en résulte que les indications peuvent être plus élevées qu’elles ne seraient dans la
partie ionisée, ce qui rendrait le rapport du parcours à la température absolue trop petit.
La figure 2 représente trois spécimens de courbes:
la courbe 1.à 90° absolus, au moyen de la chambre
d’ionisation de 3cm; la courbe 2, à 298° absolue avec
Le parcours dans l’air h 0" centigrade et a la prcs- sion de 760 mm est de 3.36cm.
La valeur trouvée par Geiger et Nuttall est de 3.38. On peut remarquer que le parcours divisé de 3.38 On peut remarquer que le parcours divisé pa la tem- pérature est constant. excepté pour les basses tempé- raturs, et l’écart est tel qu’il peut être. si l’on tient compte de l’écart de la densité de l’air. de l’équation
de la loi des gaz. ainsi que des erreurs expérimentales indiquées ci-dessus.
[Manuscrit ecrit le 13 mars 1914]
Sur la distinction des préparations de radium
et des préparations de mésothorium d’inégale
ancienneté au moyen de leur rayonnement.
Par Otto HAHN
[L de l’ Institut de Chimie Empereur Guillaume. de Dablen.]
Le radium et le mésthorium ont pris un intérêt particulier dans ces derniers années à cause de leur
application il l’irradiation des tumeurs malignes. il
faut évidemment pour cela
en 100 mgr l’ac-
quisition réparations un