C N E D
Supplément au n° 671 du 18 septembre 2008
Et le CNED
en cette rentrée 2008 ?
L
’Éducation nationale est dans la tourmente : postes supprimés, programmes modifiés, report de certains apprentissages en dehors des heures scolaires…Autant d’annonces dont la mise en œuvre se réalise sans délais ; il n’est pas facile pour l’enseignement à distance, malgré ses facultés d’adaptation non négligeables, de pouvoir répondre ipso facto à ces directives.
Par ailleurs les récentes déclarations sur les transformations des concours de recrutement, concours enseignants comme concours administratifs, préoccupent les salariés du CNED.
En effet, il s’agit d’un chantier important et le CNED est peu associé
à la mise en œuvre ministérielle, voire à la participation à des groupes de réflexion.
Or, former à distance demande un minimum de temps de réalisation !
Les candidats s’interrogent sur le métier et sur la future mouture des concours ; dès lors ils hésitent davantage à s’inscrire.
De plus, la disparition du réemploi (postes financés par le ministère) fait baisser les moyens humains du CNED) : en effet, si les académies ont créé des postes adaptés de longue durée sur leurs propres fonds, c’est au détriment des postes adaptés de courte durée.
À chaque rentrée, depuis deux ans, le nombre d’enseignants affectés au CNED diminue et cela pose des problèmes non négligeables à certains instituts, dont Rouen par exemple, qui gérant le niveau collège, a besoin de nombreux professeurs
principaux et coordonnateurs. La rigueur financière ne permettra pas la création de nouveaux recutements.
Autant dire que les élections de cette année vont être un enjeu particulièrement fort.
Quelles élections ? D’abord celles du CNED le 14 octobre : depuis le changement de statut de 2002, les représentants des personnels au conseil d’orientation et au conseil d’administration sont élus.
Ces deux instances permettent de débattre des orientations « pédagogiques »
(pour le conseil d’orientation) et du budget. Les représentants du personnel sont certes minoritaires mais peuvent utilement faire entendre des éléments de terrain, défendre les conditions de travail.
Participer à ces conseils nous permet également d’obtenir les informations que nous vous communiquons.
Voter c’est montrer que vous participez à la vie de votre établissement même si cela est plus complexe à distance ! Voter FSU, c’est nous encourager à poursuivre notre action.
En décembre, ce sont les élections des commissaires paritaires qui vont avoir lieu.
Les commissaires paritaires interviennent de multiples façons au niveau national et académique ; ils vérifient sans cesse que les critères les plus objectifs sont appliqués pour les mutations, les promotions. Ils vous informent rapidement des résultats individuels.
Là aussi un syndicalisme fort est nécessaire !
Cette année s’annonce difficile, mais c’est en réaffirmant notre cohésion que nous pourrons essayer d’y faire face.
Elizabeth Labaye, secrétaire nationale du SNES Sabine Bianco, Michèle Claveau, Marie-Noëlle Gilbert, Marc Le-Cozler
S O M M A I R E
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• Bilan d’une enquête
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• Service des enseignants nommés
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• Bon vent Françoise !
CNED
Pour nous contacter
www.snes.edu
L’Université Syndicaliste, suppl. au n° 671 du 18 septembre 2008, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 Directeurs de la publication : Serge Chatelain - Compogravure : C.A.G., Paris - Imprimé au SNES - N° CP 0108 S 06386 - ISSN n° 0751-5839
Contacts enseignants au CNED
Permanence au SNES National
Mercredi et jeudi : Marie-Noëlle Gilbert au 01 40 63 29 21 - seccned@snes.edu 46, avenue d’Ivry - 75647 Paris Cedex 13 – Secrétariat : 01 40 63 29 63
Des enseignants du CNED, délégués FSU acceptent volontiers de répondre à vos questions sur le métier :
Institut de Lyon :Michèle Claveau - claveau-foulquier.michel@neuf.fr Institut de Poitiers :Sabine Bianco - bianco.sabine@wanadoo.fr Institut de Rennes :Sébastien Cario - sebastien.cario@cned.fr
Sébastien Kernivinen - sebastien.kernivinen@cned.fr Institut de Rouen :Marc Le Cozler - marc.le-cozler@orange.fr
Institut de Toulouse :Serge Mazeau - serge.mazeau@orange.fr Institut de Vanves :Elisabeth Ferrer - elisabeth.ferrer@cned.fr
Pour toute information et suivi de dossierconcernant votre avancement,votre maintien en PACD ou renouvellement de PALD, contactez la section académique du SNES dont vous dépendez.
VANVES - Une rentrée morose Un apéritif amical a rassemblé l’en- semble du personnel le 9 septembre.
Malgré cette ambiance sympathique de retrouvailles après l’été, l’ambiance était morose.
En effet, comme l’a rappelé Mme la Directrice, les annonces de refonte des concours enseignants comme les inter- rogations plus anciennes sur le métier, ont fait chuter les inscriptions aux pré- parations.
L’année va être difficile malgré de bons effectifs en DAEU et IEP.
Les personnels espèrent que la direc- tion trouvera de nouveaux projets ! Elizabeth Ferrer Marie-Noëlle Gilbert, Paule Pietri, Déléguées SNES-FSU
POITIERS
L’Institut de Poitiers montre cette année qu’une nouvelle dynamique a vraiment réussi à se mettre en place...
Après des années de chute des ins- crits, le département des Langues connaît une hausse des inscriptions de près de 25 % ; sans être aussi spec- taculaires, les inscriptions dans les autres départements sont fort encou- rageantes. Même s’il affronte un mar- ché très concurrentiel, l’Institut par- vient à obtenir de bons résultats confortant la stratégie de développe- ment qui a été adoptée depuis deux ans. Les perspectives d’avenir ne man- quent pas et cette année s’ouvrent de nouvelles formations (BTS notariat, filière ressources-humaines en parte- nariat avec l’IGS, certifications langues usuelles en formation continue...).
Les collègues sont conscients que la situation est positive : les contrats sont renouvelés, des CDD devraient devenir des CDI en 2009... L’ambiance générale est bonne, les équipes tra- vaillent avec le sentiment que la phase de redressement de l’Institut com- mence à porter ses fruits. Certes, la situation des professeurs nommés n’a pas changé pour autant : aucune réunion ne peut encore être organi- sée... Toutefois, les enseignants ne sont pas oubliés par la direction. L’Ins- titut, en effet, devrait mettre en place un accueil pour les nouveaux nom- més et il est même question d’orga- niser, pour chaque membre du per- sonnel (quels que soient son statut, sa fonction, sa situation... sur site ou non), un entretien individuel conçu comme un moment d’échange... Est-ce la généralisation des « entretiens pro- fessionnels » qui modernisent le
« management » ?
Sabine Bianco, Cédric Bazagier, Véronique Desfarges, délégués FSU à l’institut
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e n’est pas toujours facile d’écrire un au revoir.35 ans de CNED et une trentaine d’années de responsabilités syndicales valent bien qu’on s’y lance !
Françoise Vénier a passé quasiment toute sa carrière au CNED en tant que professeur d’histoire-géographie. Rédi- geant de nombreux cours, des sec- tions adultes du niveau baccalauréat à l’agrégation de géographie, elle venait régulièrement dans son Institut de rat- tachement, Vanves, où elle a animé au cours du temps de nombreuses équipes de rédacteurs des mêmes dis- ciplines ou pluridisciplinaires ainsi que des regroupements d’inscrits. Elle s’intéressait autant à l’évolution de sa chère géographie qu’aux nouveautés pédagogiques (exercices sur ordina- teur dès 1985, classe virtuelle...).
Elle a d’ailleurs terminé sa carrière en étant membre du jury de l’agrégation interne.
Depuis 30 ans elle était un des piliers du SNES au CNED. Avec les équipes qu’elle avait su créer dans la plupart des instituts, elle a défendu inlassa- blement les conditions de travail des enseignants, particulièrement de ceux qui travaillent à domicile. C’est aussi à elle que nous devons l’élaboration des US-CNED.
Elle a participé, avec d’autres, à tant de batailles syndicales qu’il est impos- sible de les citer ; deux exemples, « les enveloppes T » (enveloppes données aux correcteurs pour qu’ils ne sup- portent pas la charge postale des copies corrigées) et le réemploi (nomi- nation au CNED jusqu’à la retraite) qui a été hélas supprimé en 2007...
N’oublions pas qu’elle était élue au conseil d’administration et représentait les personnels dans les instances locales et nationales pour la FSU, sans compter les nombreux groupes pari- taires et les entrevues.
On pourrait en dire encore tant et plus mais allons à l’essentiel !
Bonne retraite et un grand merci ! L’équipe FSU au CNED. ■
Bon vent Françoise !
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la qualité du suivi pédagogique pour des inscrits. La baisse du nombre de pro- fesseurs nommés, ajoutée au turnover des professeurs sur PACD, a pour autre conséquence un manque de professeurs principaux, fonction indispensable à un suivi de scolarité de qualité pour chaque inscrit.D’autre part, une des spécificités de Rouen est d’avoir 22,5 postes de mise à disposition par l’académie. Les collègues qui occupent ces postes, exercent majo- ritairement la fonction de professeur prin- cipal. Le ministre de l’Éducation natio- nale a annoncé récemment que les 13 500 suppressions de poste prévues à la rentrée 2009 seraient prises sur le contingent de professeurs mis à disposition d’établis- sements publics. Si cette mesure s’appli- quait au CNED, elle serait dramatique pour les professeurs concernés qui seraient contraints à un retour difficile en établissement scolaire et pour l’institut de Rouen qui ne pourrait plus assurer sa mission de service public.
La redéfinition des missions des diffé- rents instituts du CNED semble être à l’ordre du jour. Déjà, des formations en documentation assurées par Rouen sont transférées à Poitiers. Il ne faudrait pas que dans un contexte où seule resterait, à Rouen, la mission de service public, elle soit mise en difficulté par la politique du ministère.
Marc Le Cozler délégué SNES
TOULOUSE
Inquiétudes au CTPS
La rentrée est difficile puisque l’on assiste à une chute des inscriptions tant au CRPE (liée sans doute aux annonces de baisse de postes et des nouvelles modalités du concours) qu’en primaire (liée à la fer- meture d’écoles en Algérie OU tra- vaillaient avec le CNED).
Le succès relatif du tutorat en ligne
« Maxicned » et la vente de cours d’été (avec Rue des écoles) ne paraît pas devoir compenser les pertes.
Les départs de PTO ne seront plus com- pensés par des arrivées.
De nouveaux partenariats sont recher- chés mais pourquoi ne pas proposer notre savoir-faire en soutien aux col- lègues du présentiel ?
Bonne nouvelle, les cours vont être refaits ! Ils seront en grande partie en ligne et les enseignants à domicile seront davantage sollicités en retrouvant un rôle de suivi et de guidage de leurs élèves.
Mais le matériel informatique et l’accès Internet seront toujours à leur charge, rien n’ayant avancé sur ce dossier.
Serge Mazeau, délégué SNUIPP-FSU à l’institut
DANS LES INSTITUTS
GRENOBLE ET LYON
Le 6 juin 2008, M. Lacroix, recteur du CNED, a rendu visite aux personnels de l’institut de Lyon pour taire les rumeurs de regroupement/fusion concernant les établissements de Lyon et de Grenoble.
Alors que le départ à la retraite de l’équipe de direction de Grenoble est imminent, la situation financière de cet institut n’est pas bonne.
M. Lacroix a annoncé, non pas le rempla- cement de cette équipe par une autre équivalente mais une modification dans le « management » : l’institut de Gre- noble sera placé sous la « gouvernance » par interim de décembre à juin de M.
Abou, directeur de l’institut de Lyon. Un chargé de mission sera chargé, sur un an, de développer les formations des deux instituts. Il pourrait se voir confier d’autres responsabilités par la suite.
Les personnels ont bien compris le carac- tère exceptionnel de la situation et n’ont pas été totalement convaincus par les propos du recteur... Ces propos cachent inévitablement à terme une restructura- tion et des suppressions de postes (« plan social ») déjà engagées sur Grenoble.
Isabelle Ardouin, Michèle Claveau, Abdel Moulehiawy, Michel Saunier Délégués FSU
ROUEN - Des nuages noirs à l’horizon pour le fonctionnement du service public
La mobilisation des personnels adminis- tratifs et des professeurs travaillant sur le site, au cours du troisième trimestre de l’année scolaire 2007/2008, a permis de faire évoluer positivement la situation de la plupart des collègues employés en contrat précaire depuis de nombreuses années. Ceux-ci devaient quitter l’éta- blissement (fin du contrat). La majorité a pu rester. Pour deux collègues concernés, des solutions hors du CNED ont été envi- sagées mais elles n’ont pas abouti pour l’instant.
À la rentrée 2008, le nombre des profes- seurs nommés en PACD à Rouen baisse de cinq. Cette baisse s’ajoute à celle de la rentrée précédente avec la perte de qua- rante professeurs nommés. Cette dimi- nution s’est traduite par une montée, plus rapide et plus tôt dans l’année, du nombre de copies par envoi. Et le nombre de copies par envoi a été proche ou égal au quota maximum sur une plus longue période. Les dépassements de quotas ont été abordés au dernier CTPS. On nous a assuré que des consignes avaient été don- nées afin de les éviter. Le recours aux vacations s’est amplifié. On peut se demander si cela a eu un impact sur
reste privé d’outils pédagogiques effi- caces (fiches d’évaluation élaborées en commun, critères de correction concertés et adaptés…) et se trouve confronté aux problèmes récurrents de retard dans l’envoi du matériel nécessaire à son travail.
Si les collègues ont bien compris que la numérisation des documents pour- rait résoudre bien des aléas, ils sont nombreux à demander une participa- tion financière pour pouvoir assumer le coût de l’équipement et des consommables que ces modifications impliquent, ainsi qu’un appui tech- nique de la part du CNED. Sans aide, sans reconnaissance, comment les enseignants hors site pourront-ils conti- nuer à payer de leur personne et de leurs deniers pour suivre l’évolution de leur Établissement et de leur métier ? Quel que soit leur statut, quelle que soit leur ancienneté, beaucoup de professeurs à domicile dressent un constat amer : de plus en plus en marge des instituts, ils n’ont désor- mais guère de prise sur la conception du matériel pédagogique, leurs efforts pour rester compétents sont ignorés, leur mission se réduit à corriger à flux tendus des copies en nombre sans cesse croissant. Ceux qui assurent un tutorat travaillent sans que cette acti- vité soit totalement prise en compte dans leur charge de travail et décou- vrent que l’usage de leur propre maté- riel et la diffusion de leur numéro de téléphone personnel se banalisent sans compensation ni encadrement.
Les résultats de notre enquête rejoi- gnent les témoignages que nous recueillons régulièrement et révè- lent les différents problèmes que rencontrent les enseignants du CNED exerçant hors site.
Nous tenant à votre disposition pour participer à un groupe de travail, ou tout autre projet destiné à améliorer la situation des professeurs nommés travaillant à domicile... ■
Des enseignants correcteurs à domicile, FSU
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ans une très large majorité, les professeurs travaillant hors site se consacrent exclusivement aux tâches de correction. Si beaucoup d’entre eux ne remettent pas en cause cette spécialisation de leur métier, tous, en revanche, se plaignent de la dégradation de leurs conditions de travail.Les charges de correction se sont considérablement accrues. Les envois bi-hebdomadaires et le dépassement fréquent des quotas sans compensa- tion ni concertation accentuent l’effet de saturation et d’épuisement, d’autant que les « petites » vacances ont disparu. Non seulement ce rythme de travail, atypique et para- doxal, n’est pas sans conséquences sur l’état de santé des enseignants, mais il a accentué les sentiments d’amertume et de découragement.
Concrètement, les professeurs à domi- cile déclarent avoir de moins en moins de temps à consacrer tant à l’actualisation de leurs connaissances qu’à l’évolution de leur discipline et se disent de plus en plus démunis dans l’exercice de leur activité. Alors que les réunions en instituts sont devenues rares, voire inexistantes pour beaucoup, les collègues consta- tent qu’ils ne bénéficient pas des mises en réseaux dont profitent au moins les inscrits (forum, listes de discussion...).
La déception est grande parmi les enseignants à domicile qui croyaient que les moyens modernes de com- munication serviraient à les intégrer aux équipes pédagogiques et à assurer leur formation. De fait, les professeurs nommés signalent que les mutations technologiques n’ont pas amélioré leur situation : il leur est toujours aussi dif- ficile d’être informés des stages de l’Éducation nationale auxquels ils ont droit et d’y participer, les inspecteurs pédagogiques régionaux – inspecteurs d’académie ne les connaissent pas, les éditeurs continuent d’ignorer leur exis- tence... Au quotidien, le correcteur
Bilan
d’une enquête
(extraits d’un courrier adressé à M. le Recteur en juin 2008)
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e recteur a chargé M. Morvan, directeur de l’institut de Rennes, d’animer un groupe de réflexion visant à harmoniser le cadre du tra- vail des professeurs nommés.M. Morvan présente ce à quoi il est parvenu (textes du powerpoint pré- senté au CTP Central de juin 2008).
Le rapport commence par rappeler la diversité des statuts de ces ensei- gnants, la variété de leurs fonctions, de leurs tâches ainsi que de leurs lieux d’exercice (site, domicile ou les deux).
À l’avenir, il faudrait par souci d’équité et de transparence vis-à- vis des rectorats (qui demandent de plus en plus d’informations sur ces enseignants...) clarifier la situa- tion des professeurs et éviter les disparités qui existent entre les insti- tuts. Pour ce faire, il s’agit d’assurer la continuité du service tout en tenant compte du flux des copies et du tutorat, ainsi que des calendriers propres à chaque institut et à l’ingé- nierie pédagogique.
Le rapport dégage ensuite les carac- téristiques des postes adaptés : – la nomination au CNED n’est plus une nomination à vie ;
– le projet professionnel revêt une importance singulière, en particulier pour les PACD ;
– il existe des possibilités d’allège- ments en fonction de l’état de santé.
À partir de ces constats, les proposi- tions sur le cadre de travail des professeurs nommés sont :
Enseignants sur site Congés
– PACD : 40 semaines travaillées ; 1 semaine de congé pour les petites vacances.
Prise en compte du temps de « prépa- ration à la correction »
– Temps partagés : agenda scolaire de l’académie d’implantation, vacances académiques.
– Autres enseignants : congés admi-
nistratifs (maximum de 51 jours).
Horaires
– PACD : 28 heures/semaine.
– Temps partagé : complément du temps en présentiel (2 heures de présence pour 1 heure devant élèves).
– Autres enseignants : horaires admi- nistratifs.
Enseignants « Hors site » Congés
– PACD/PALD : 40 semaines travaillées ;
1 semaine accordée par petites vacances.
Organisation variant selon le calen- drier de l’institut d’affectation.
Charge de service
– Identique pour PACD/PALD.
– Attribution d’un service : correction/
tutorat/auteur
– Pour la correction : pondérations selon niveau, type de correction (orale, écrite, via ou non Internet) – Pour le tutorat : paramétrage selon volume.
Ce rapport nous a été présenté à la fin du CTPC et il soulève de telles questions que les déléguées de la FSU ont choisi de ne pas le commenter pour qu’il soit mis en discussion lors du prochain CTP Central. Merci de nous faire part de tous vos commentaires par mél ou courrier. ■
Arlette Deville, Marie-Noëlle Gilbert, déléguées FSU au CTP Central
Service
des enseignants nommés
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