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4 Les toits de la Vieille Ville, par J.P

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PRO FRIBOURG Mars 1976 INFORMATIONS Trimestriel N° 28

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p. 4 Les toits de la Vieille Ville, par J.P. Anderegg 6 Les charpentes

9 L'isolation thermique des combles, par G. Monney 10 Termes fribourgeois des pièces d'une ramure,

par Charles de Castella 12 Table des illustrations 13 Cahier d'illustrations

21 Les couvertures de la Vieille Ville, par F. Waeber 30 Chronique fribourgeoise

31 Des montagnes à soulever : un livre de Franz Weber N. B. Eine Auflage in deutscher Sprache wird demnächst

veröffentlicht.

Cotisation 1976

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Etudiants, habitants des quartiers anciens (Auge • Neuveville - Bourg) : 50% de réduction.

C.C.P. 17- 6883 1 700 Fribourg Tirage 5000 < t-Paul, Fribourg

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3 ÉDITORIAL

Fribourg, c'est d'abord un paysage de toits. Cet aspect le plus origi¬

nal est aussi le plus menacé. D'où la raison de ce cahier au moment où est engagée la révision du règlement de construction pour les zones pro¬

tégées de la Vieille Ville.

Les restaurations d'immeubles se sont multipliées ces dernières années et il est bien rare qu'elles n'entraînent pas la transformation des toi¬

tures : les studios et logements supplémentaires que l'on créé ainsi, se traduisent visuellement par des alignements de lucarnes en "chalets suisses". Une fois de plus, un règlement, bon dans son principe, ne réus¬

sit qu'imparfaitement à ordonner - par l'emploi systématique d'une for¬

mule stéréotypée - les effets esthétiques de causes qui sont économiques et restent pratiquement incontrôlées.

Le problème de l'utilisation n'est en fait jamais correctement posé*

Si les vastes galetas n'ont souvent plus leur affectation d'origine, leur transformation en logement est provoquée par un certain snobisme, mais avant tout par le désir du propriétaire de "gagner" un étage, donc une nouvelle source de revenus qui est, dans bien des cas, l'indispensa¬

ble apport pour amortir des frais de restauration élevés.

Mais : Faut-il augmenter le nombre des logements (et partant des véhi¬

cules) dans la Vieille Ville ? A quelles catégories d'habitants ces lo¬

gements sont-ils destinés ? Favorisent-ils le maintien ou le déséquili¬

bre de la population ? Ce sont là des questions qui seraient à poser, et à résoudre, dans le cadre d'une politique d'urbanisme et d'un plan d'aménagement, dont la nécessité ne devrait plus être à démontrer.

Cet indispensable rappel étant fait, nous sommes ramenés aux limites plus modestes d'un cahier dont le but est de faire mieux connaître les modes de construction des charpentes et des couvertures de manière à ce que les interventions se fassent dans leur compréhension et leur respect.

C'est pourquoi nous avons demandé à Jean-Pierre Anderegg, spécialiste de l'inventaire des constructions paysannes dans le canton de Fribourg, de présenter l'évolution historique des toitures et charpentes.

C'est ensuite à l'homme de savoir faire, à l'homme de métier, à Franz Waeber, maître couvreur dans le quartier de l'Auge, que nous avons de¬

mandé de décrire les modes de couverture et de nous apporter le témoi¬

gnage de son expérience. Une manière de rendre hommage à l'un de ces artisans, au savoir traditionnel desquels Fribourg doit d'avoir gardé intact l'essentiel de son visage.

Ceci avec le souhait que le règlement pour la Vieille Ville tienne mieux compte de la très grande variété et souplesse d'exécution des so¬

lutions anciennes et s'inspire des méthodes d'artisans hautement quali¬

fiés, qui sont les meilleurs "conservateurs" de notre cité.

Et enfin avec le voeu pressant que les règlements soient vraiment pour tout le monde, respectés même par ceux qui sont chargés de les appliquer;

en clair, que les citoyens qui s'y conforment ne passent plus pour des imbéciles et ceux qui les transgressent pour des petits malins ou simple¬

ment pour des gens ayant les relations qu'il faut, les appuis qu'il faut et la manière qu'il faut.

G. Bourgarel

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Les toits de la Vieille Ville Aperçu historique par Jean-Pierre Anderegg

L'aspect extérieur

Grâce à son relief tourmenté, Fribourg est l'une de ces villes qui ménagent des points de vues nombreux sur un paysage de toits étonnamment varié, sans qu'il faille se jucher sur une tour ou survoler la ville. La vue panora¬

mique qui s'offre de la chapelle de Lorette a incité les premiers grands portraitistes de Fribourg à la représenter sous cet angle, quitte à choisir un point idéal surélevé. La plus ancienne de ces perspectives cavalières, pleine de détails architectoni- ques, est le plan de Gregorius Sickinger de l'an 1582, suivi de celui de Martin Martini en l606.

Si la plupart des formes de toits sont dans le premier enco¬

re schématisées, on peut cepen¬

dant constater, en cette fin du l6e siècle, la presque complète disparition des toits de bar¬

deaux. Il n'en subsiste intra muros qu'une rangée de cinq mai¬

sons à la rue des Forgerons, la maison 2 rue de la Palme et une à la Planche supérieure, à être revêtues de ce matériau inflam¬

mable. Ce sont les derniers té¬

moins d'un mode de couverture qui avait été interdit dès 1438 pour les constructions neuves.

Afin d'encourager les proprié¬

taires, la ville livrait même la moitié des tuiles gratuitement.

Elle ouvrit pour cela sa propre tuilerie, alors que les bardeaux avaient été fournis jusque là par l'arrière-pays singinois, riche en forêts, en particulier de la région de Planfayon.

C'est le toit à deux pans (Satteldach) qui est la règle commune. Les toits à un seul pan (Pultdach), du fait de la pers¬

pective employée, ne sont pas toujours repérables sur nos vues cavalières. Ils signalent en gé¬

néral des tours d'habitation moyennâgeuses. Le plus remarqua¬

ble toit de ce type était, dans le Vieux-Fribourg, celui de l'Abbaye des Boulangers, ancien¬

ne maison seigneuriale, à l'ex¬

trémité de la rue des Bouchers, à la place de laquelle débouche le pont Zaehringen.

Les toits à quatre pans (Walm¬

dach) ne se trouvent qu'à quel¬

ques exemplaires sur le plan Sickinger s ils sont employés

(5)

5 sur des édifices publics du type

du Werkhof à la Planche inférieu¬

re .

Au début du 17e siècle, plu¬

sieurs maisons d'angle se distin¬

guent par des pans coupés plus ou moins prononcés•

Les lucarnes triangulaires ou rampantes, dites "chiens-assis", sont en majorité; les lucarnes à face quadrangulaire sont l'excep¬

tion. Ces dernières, agrandies, prennent la forme d'un pignon.

L'avant-toit de cette superstruc¬

ture a déjà, sur le plan de l606, un berceau (l8 exemples repérés, un chiffre qu'il faut vraisembla¬

blement doubler si l'on tient compte du côté caché des rues)•

Il s'agit là de la forme origi¬

nelle de l'arc de pignon ou "bô- go" en patois (Giebelbogen oder

"Rlindi") qui est, dès le l8e s., la caractéristique de l'architec¬

ture paysanne de la partie aléma¬

nique du canton. Ces pignons qui émergent de la ligne des toits portent souvent une girouette qui signale le bâtiment officiel ou la demeure natricienne.

Ces signes apparaissent aussi bien sur des maisons de la ville haute que de la Basse Ville, sans doute s'agit-il plus d'un décor qui, en attirant le regard du passant, inclus la forme du toit dans le dessin de la façade. Des avant-toits à arcs lambrissés subsistent de nos jours sur des places (tel celui de l'Auberge de la Cigogne face au Pont de bois)•

Le large avant-toit lambrissé (de 1 à 1,5 mètre) est, à l'en- contre des modes de construction actuels, nécessité par la protec¬

tion de la façade de molasse sen¬

sible aux intempéries. Cela n'est pas sans signification dans l'im¬

pression d'ensemble de l'image de la rue : ces avant-toits arrêtent le regard et s'ornent même par¬

fois de fresques (rue d'Or 13)*

Vus en enfilade, ils ponctuent la gradation pleine de diversité des hautes façades et l'anime par un jeu d'ombre et de lumière.

Le lambrissage des avant-toits semble s'être généralisé dans le courant des 17® et 18e siècles.

Le plan Sickinger présente encore fréquemment des pannes volantes (Flugpfette) simplement étayées par des poutrelles. Les galetas sont souvent partiellement ou¬

verts et servaient alors pour le séchage des peaux et des draps.

Un auvent revêtu d'un lambrissage cintré d'avant en arrière appa¬

raît en 1582 sur une imposante maison de la rue de Lausanne.

Quelques années plus tard, on en remarque également sur l'Hôtel Ratzé, mais ce n'est qu'au l8e s.

que ce procédé se généralise.

Il est intéressant de jeter à ce stade un coup d'oeil sur les constructions rurales : en raison de leur rôle utilitaire - dispo¬

ser d'une aire abritée - leurs auvents sont encore plus sail¬

lants. Leur lambrissage n'appa- rait cependant que dans certaines régions, principalement en Gru¬

yère.

(6)
(7)

7 Les charpentes

Voyons maintenant les choses de l'intérieur et pénétrons sous les toits. Il ne faut pas s'at¬

tendre à de grandes découvertes, car il s'agit là du plus modeste espace intérieur de la maison bourgeoise, A quoi servaient les galetas à l'origine ? Dans la plupart des cas à entasser les réserves de bois de chauffage que l'on hissait au moyen d'une corde et d'une poulie directe¬

ment de la rue ou parfois depuis la cour. De grandes lucarnes mu¬

nies d'une porte sont destinées à cet usage et nombre de lucar¬

nes pignons ont cette origine.

Le sol des galetas est souvent recouvert de carreaux de terre cuite, ce qui avait pour avanta¬

ge de créer une barrière contre le feu, tant vers le haut que vers le bas. En conséquence, la présence fréquente de poutres noircies par la suie pose une énigme. Y avait-il encore, en dépit de la réglementation sévè¬

re contre les incendies, des mai¬

sons sans cheminée (comme elles étaient encore répandues dans le Moratois jusque fort avant dans

le 19e s.) ? Un règlement de 1416 prescrit le tuf et la maçonnerie pour la construction des chemi¬

nées s les hourdis (lambrissages revêtus de pisé) sont interdits.

La "borne" n'est autorisée que convenablement gypsée.

Examinons la charpente propre¬

ment dite. Nous différencierons nettement les toits à pannes des toits à ferme. Dans le cas des toits à pannes (Pfettendach) - la forme la plus ancienne et la plus courante dans les rangées de mai¬

sons - le poids de la toiture re¬

pose sur le faîte des murs mi¬

toyens entièrement maçonnés pour faire obstacle au feu. La relati¬

ve étroitesse des maisons (de 4 à 6 mètres) permet des pannes d'une

portée, généralement de deux à trois par pan de toit, qui, de même que la panne faîtière sont engagées dans les murs. Afin de disposer d'un large auvent, sans priver de jour le haut de la fa¬

çade, il convenait de relever le bord du toit (au moyen de jam- bettes posées sur les sablières).

Les toits à pannes offrent l'a¬

vantage d'un espace bien dégagé sous la charpente. La pente du toit est généralement faible, de 15 à. 30o. Cette forme de toit, dont on trouve quelques vestiges dans les campagnes ("Tätschdach") a pour origine les couvertures en bardeaux, non cloués aux lat¬

tes mais assujettis au toit par de grosses pierres.

Au contraire du toit à pannes comme "suspendu" à l'indispensa¬

ble panne faîtière, le toit à ferme (Sparrendach) est autopor¬

tant. La ferme est formée de deux solives - les arbalétriers - formant l'armature des deux pans du toit et se rejoignant au faî¬

te. Les deux extrémités libres reposant sur les murs exercent une forte pression, aussi les a-t'on réunies par un tirant qui forme avec les arbalétriers une structure triangulaire et donc indéformable. Cette forme simple- triangulaire ne se rencontre que dans de petites constructions, telles que les greniers à la campagne. En ville, ce type de charpente, adapté à des toits plus vastes, est renforcé par des

"jambes de force", assemblages de ferme appelés "combles obliques".

Une telle construction ne réduit guère l'espace libre sous le toit.

Ce système est souvent utilisé sans panne faîtière \ qu'il soit autoportant est démontré par la distance entre le mur de faîte et les solives du toit.

Il en est tout autrement dans les systèmes à "combles d'aplomb"

et les toits à poinçons (SUulen-.

dach) qui ont tous des éléments

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verticaux. Au contraire des toits à colonnes dont les supports re¬

posent sur le sol, le poinçon re¬

lie le faîte des arbalétriers au milieu du tirant, l'empêchant ainsi de s'infléchir. Les poin¬

çons n'apparaissent que dans les toits pentus et pointus ou d'une grande portée.

Dès que le toit dépasse une in¬

clinaison d'environ 30o et reçoit généralement dans ce cas un pan brisé (pli coyau dans le tiers inférieur de la hauteur), la construction devient plus com¬

plexe : plus exposée à la force du vent, des renforcements (con- treventements) doivent s'ajouter frontalement et latéralement, au moyen de solives intermédiaires et de croix de Saint-André d'une part et de contrefiches, reliant le milieu des arbalétriers au poinçon, d'autre part.

Les cahiers de notes de Charles de Castella de Delley (1737-1823) l'un des plus remarquables archi¬

tectes fribourgeois sous l'Ancien Régime, sont une source précieuse pour l'étude des constructions de charpente au tournant du siècle s ils contiennent de nombreux plans et coupes d'une grande précision.

Bien que la plupart de ces des¬

sins concernent des bâtiments ru¬

raux réalisés ou simplement pro¬

jetés, ils sont cependant une ba¬

se d'information solide pour les toits moins élaborés des maisons bourgeoises ou patriciennes. Nous y trouvons en particulier une terminologie très précise, mi patoise, mi française, de tous les éléments de la charpente.

A remarquer que Castella diffé¬

rencie les formes de toits fri- bourgeoise, bernoise et à la française, ainsi qu'elles le sont encore de nos jours. Ainsi, le toit à quatre pans, couvert ini¬

tialement de chaume, qui est ré¬

pandu du lac de Morat à celui de Zurich, est considéré comme typi¬

quement bernois, bien qu'il soit une forme autochtone dans la par¬

tie alémanique du canton de Fri- bourg. On ne doit pas perdre de vue que Castella, seigneur de Moritagny, s'orientait d'après sa région : il a ainsi confondu un type local contemporain avec le fribourgeois, s'agissant du toit à pan coupé et brisé.

Le toit à la Mansart est fina¬

lement dérivé, avec le retard provincial usuel, de l'architec¬

ture des châteaux français de l'époque baroque. Il s'est plus fortement répandu dans les cam¬

pagnes que dans la ville. Nous nous heurtons là à l'obstacle que dresse le système de rangées de maisons à l'emploi de forme plus élaborée de toitures.

En comparaison avec les aligne¬

ments impressionnants des colon¬

nes d'une grange, qui divisent l'espace en plusieurs nefs, les galetas de la plupart de nos mai¬

sons bourgeoises sont des recoins bien modestes. Combien était plus gratifiante et compétente la tâ¬

che des charpentiers de village ! Et combien devaient leur apparaî¬

tre injustes les privilèges de leurs collègues citadins sous l'Ancien Régime..

Les uns et les autres possé¬

daient pourtant un grand savoir professionnel dans l'emploi des matériaux traditionnels. Au con¬

traire d'un architecte instruit tel que Castella, qui conseillait l'emploi de tirants, de vis et de boulons en fer pour consolider les charpentes, l'homme de métier savait se débrouiller sans avoir recours à ces matériaux étran¬

gers. Les charpentes anciennes en portent témoignage dans leur simplicité, liées qu'elles sont seulement par des tenons, des mortaises, des encastrements et des chevilles.

J.P. Anderegg

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9 L'isolation thermique des combles

par Georges Monney

Schémas d'isolation : Le cas le plus favorable est

celui où une installation de chauffage existe aux étages infé¬

rieurs. On pourra, pour autant que la puissance de l'installa¬

tion existante le permette, pro¬

longer celle-ci et alimenter en chaleur les combles.

Si, par contre, tout est à faire, on peut dans ce cas envi¬

sager l'installation d'un chauf¬

fage électrique. Toutefois, il faudra prendre garde à une condi¬

tion importante et déterminante : celle de l'isolation thermique.

Pas de chauffage électrique ra¬

tionnel sans une isolation ther¬

mique soigneusement calculée*

Avant donc de choisir le type de chauffage électrique, on étu¬

die, en fonction de l'aménagement de la toiture, quel est le type d'isolant le plus favorable.

Autre point très important : en isolant, on veillera soigneuse¬

ment à ne pas "étouffer" le toit, c'est-à-dire qu'il faut.que la couverture soit ventilée suffisam¬

ment. La couche d'air prise entre le lambrissage et l'isolation doit être également ventilée.

Veillez également à ce que l'iso¬

lation soit munie d'un pare va¬

peur qui doit toujours se trouver général par radiateur général par radiateur par le sol le plafond ( les murs

Ces différents types peuvent se combiner. Il est nécessaire de recourir aux spécialistes qui pourront aisément vous conseiller utilement.

par accumulation direct

par rayonnement

du côté intérieur de la construc¬

tion. L'isolation doit être posée à joints vifs bien serrés. Cer¬

tains distributeurs d'énergie ne vous raccorderont que si vous avez prévu une isolation thermique dont le coefficient thermique K soit suffisant ( 0,30).

Vous pourrez alors seulement choisir le type de chauffage qui convienne à vos besoins et dont le coût d'utilisation soit compé¬

titif :

accumule la chaleur la nuit, au bas tarif, et la restitue le jour consomme le courant nécessaire de jour comme de nuit sans l'accumuler

(10)

Termes fribourgeois des pièces d'une ramure par Charles de Castella (1737-1823)

Dessins extraits d'un cahier de "Notes de bâtissage" daté 1807«

a la fryta (le faîte) m tschyora b petit crochet n bras d'épinette

c brust-rigel o pénetta

d penn KK grand crochet

e colonne de coche oo porte-ly ans

f arc boutan PP porte-scholey

g chevron qq schot

h laiste ss colonne

i tscharlate t tall

k porte-toi u couverta

1 platte-forme

Issu d'un milieu aristocrati¬

que formant traditionnellement les cadres des régiments au service étranger, Charles de Castella a appris son métier d'ingénieur architecte dans les armées du Roi de France.

De retour au pays en 1763»

son activité professionnelle va s'étendre sur cinq décennies, de travaux de génie civil à la construction de bâtiments ru¬

raux ou de maisons de ville dont bon nombre subsistent»

Il a laissé de plus une prodi¬

gieuse source d'information sous forme de plus de 3000 pages de plans, de notes et d'écrits di¬

vers, qui a fait l'objet d'une thèse de Leonz WaltenspQhl, mal¬

heureusement non publiée. Regret¬

tons une fois de plus l'absence d'études sérieuses et accessi¬

bles sur l'architecture de notre région.

(11)

Gravure contemporaine de Meyer (1Ö10-), d'après un dessin de E. Curty.

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(12)

Table des illustrations

Fig. page

Couverture Les avant-toits et lucarnes forment le contrepoint de la verticalité des façades anciennes s ils découpent le ciel de manière imprévue et changeante. (Photo : B. Rast) 2 13 Un paysage de toits. (B. Rast)

3 14 Toit Mansart de la fin du l8e s., pratiquement intact.

4 Un enchevêtrement de toitures : à noter les bordures à la façon ancienne. (F. Waeber)

5 15 Avant-toit en berceau : à remarquer la grande porte du ga¬

letas et les colombages. (J.P. Anderegg)

6 Autre exemple : mais ici, quand, par suite du manque d'en¬

tretien, les tuiles se sont mises à tomber, on a simple¬

ment coupé l'avant-toit. Ce n'est pas un cas isolé.

7 Idem, vu de l'intérieur s charpente du type à entrait re¬

troussé (voir coupe p. 7)> à. noter les contreventements.

8 16 Erreurs à éviter :

a) une telle coupure entre deux toits ne se justifie pas.

9 b) un tel encadrement de tôle ne "cadre" vraiment pas ! 10 c) alors qu'au premier plan la bordure en crémaillère est

correcte, au second plan la bordure en planche souligne exagérément la limite du toit. (H. Schöpfer)

11-13 17 Des formules anciennes qui assurent un bon éclairage des combles. (H. Schöpfer)

14 18 Des exemples anciens qui ne sont plus que des vestiges : a) type de lucarne rampante à côté d'une cheminée aussi simple que bienvenue. (H. Schöpfer)

15 b) à gauche, exemples typiques d'anciennes lucarnes de ga¬

letas } à droite, les "chalets suisses" sont conformes au règlement, y compris la lourdeur...

16-19 19 c) quelques rares modèles de cheminées, (j. Mulhauser) 19 A noter que les "gencives" en tôle à la base des cheminées

sont superflues : il est possible de raccorder les tuiles à la maçonnerie sans nuire à l'étanchéité (voir p. 24) 20-21 20 Bon et mauvais exemple de couverture en tuiles. (H.Schöpfer) 21 A noter là réparation récente : les tuiles se patineront et

ne tarderont pas à se fondre dans l'ensemble. Lors de réfec¬

tions plus étendues, il convient de mélanger les tuiles.

22 32 La variété des toitures à l'entrée de la rue df0r.

(13)
(14)
(15)
(16)
(17)

D'anciennes formules utilisables...

Nutzbare alte Lösungen...

(18)

qui sont des exemples Erhaltenswerte Dächer

(19)
(20)

Les tuiles flamandes engobées rouge-foncé sont interdites sur les toits de la Vieille Ville

Engobierte Pfannenziegel, die auf alten Dächern nicht zugelassen werden

1 f~—-f

***********************++****+*<

è*âf***é*é*******+*****++++++++4

>**************+*++*+*++*++++*4

***************S******+**M+i*i

*******************

H***************************%

JUSTE

La tuile plate du pays, pointue, rouge naturelle, est la seule

>1 admissible sur nos toits anciens

RICHTIG

Naturrote Biberschwanzziegel: die einzigen die zugelassen werden

(21)

21 Les couvertures de la Vieille Ville

par Franz Waeber

maître artisan couvreur du quartier de l'Auge

Des tuiles et de leur fabrication La tuile idéale la plus belle est de fabrication artisanale, brûlée, de couleur rouge-foncé à verdâtre. Son prix assez élevé en restreint l'utilisation. Mais une tuile de fabrication indus¬

trielle soignée peut avoir nom¬

bre de qualités propres à la tuile artisanale. *

Il ne s'agit pas alors d'imi¬

ter industriellement des procé¬

dés artisanaux, mais de produire une tuile ayant toutes les quali¬

tés désirables, soit : la légère¬

té alliée à la solidité, la ré¬

sistance au gel, une relative imperméabilité avec un certain degré de porosité, une teinte et une surface agréables à l'oeil.

Je suis d'avis qu'une entente devrait s'établir avec les tuile¬

ries pour obtenir une unité de forme et patine.

Le comportement de la tuile ex¬

posée à la pénétration de l'eau est très important. On a cru à un certain moment que la meilleu¬

re tuile était celle qui laissait s'écouler l'eau sur une surface lisse, aussi l'a-t'on enduite d'un vernis. De telles tuiles vernissées se voient sur l'église de Planfayon, laquelle fait main¬

tenant l'effet d'une monstruosité.

Ces toitures ne sont pas seule¬

ment clinquantes et laides, elles sont techniquement inadaptées, parce que hermétiquement imperméa¬

bles. La couverture de tuiles doit pouvoir se comparer à la peau humaine : offrir une protec¬

tion tout en étant assez poreuse et permettre la transpiration.

Ainsi, de bonnes tuiles absor¬

bent une certaine quantité d'eau mais, au premier rayon de soleil ou au premier souffle d'air sec, laissent cette humidité s'évapo¬

rer. La charpente ne peut se dé¬

tériorer grâce à la ventilation assurée par la couverture.

Une tuile de bonne qualité perd bientôt, sous l'influence du temps, son aspect neuf et prend une teinte rouge-foncé, brun-gris à verdâtre. Il est faux de reproduire cette patine naturelle par des couches d'engo- be selon le procédé de trempage avant cuisson. Les résultats ob¬

tenus avec ces tuiles vieillies artificiellement ne correspondent en tous cas pas aux dires des fa¬

bricants, ainsi qu'on peut le voir dans notre quartier de l'Auge exposé à l'humidité et comme j'ai pu le constater dans d'autres villes également.

*) La durabilité des anciennes tuiles est étonnante j il arrive qu'on en trouve sur nos toits de datées, vieilles de plus de 400 ans 1

(22)

Par contre, la couverture de l'église et du bâtiment des Ar¬

chives aux Augustins démontre, ainsi que lors d'autres travaux de réfection semblables, combien une toiture patinée naturellement s'adapte à son environnement.

Il semble qu'il y ait un accord mystérieux entre ces matériaux et le cadre naturel de notre ville»

Cette harmonie, l'aspect splen¬

dide des toits de tuiles de notre Vieille Ville ne peuvent échapper à un oeil sensible»

La beauté d'une toiture aussi

bien que la nécessité d'empêcher toute infiltration d'eau, impo¬

sent qu'elle à'étende régulière¬

ment sur toute la surface du toit à la façon des écailles d'un lézard et recouvre de la même manière les noues des lu¬

carnes» La mode de couvrir les noues des toits avec de la tôle galvanisée et de faire des join¬

tures brutales à angle droit correspond à une ère de décaden¬

ce artisanale. De tels travaux ont pourtant été exécutés pour l'Etat comme pour la Commune de Fribourg•

Des couvertures en tuiles

La couverture simple en tuiles bord à bord était d'usage à l'o¬

rigine, par raison d'économie à une époque où la fabrication était compliquée et les trans¬

ports peu commodes» Du fait de l'utilisation courante des bar¬

deaux, il n'y avait aucune diffi¬

culté de jointoiement.

Le toit simple, avec ses tuiles de 42 à 46 cm de longueur et une épaisseur allant jusqu'à 22 mm, fabriquées à la main, formait avec ses joints parallèles une bonne couverture de très bel aspect•

A l'origine, grâce au bois de très bonne qualité utilisé pour faire les bardeaux, le toit n'exigeait presque pas de répara¬

tions»

Ce mode de faire s'est mainte¬

nu avec les tuiles industrielles surtout dans les cantons de Suisse orientale et jusqu'à Morat, le désavantage d'un toit simple étant compensé par un sous-toit en bardeaux. Ce type de couverture a cependant le défaut d'être trop perméable lors de tempêtes de neige, et, en zones industrielles de laisser

pénétrer la suie et la poussière.

De plus, les tuiles, du fait de la sous-toiture de bardeaux, n'étant pas superposées à plat, offrent au vent de très bonnes surfaces d'attaque et risquent d'être emportées.

Le toit simple exige aussi, suivant la situation et la ré¬

gion, un remaniement des tuiles périodique, en moyenne tous les dix à douze ans : il est donc d'un entretien assez coûteux, en comparaison des frais supplémen¬

taires minimes occasionnés par une couverture double en tuiles.

Les tuiles industrielles se prêtent d'ailleurs mal à une couverture simple en tuiles bord à bord : elles sont trop légères et, une fois qu'on place dans chaque joint un ou deux bardeaux, ces tuiles ayant un nez dans la règle trop petit, elles ne peuvent être crochées correctement à la latte. Ce n'est donc pas à conseiller.

Il existe pourtant des tuiles fabriquées industriellement et adaptées à l'ancien mode de faire» Mais, depuis la fermeture de la tuilerie du Mouret, on

(23)

23 n'en fabrique plus qu'en Suisse

alémanique, voire en Suisse orientale. Il est regrettable que notre région pâtisse de cette situation et que le rempla¬

cement des anciennes tuiles se fasse par un tout autre type»

Les jonctions avec les chemi¬

nées, les lucarnes, les murs pi¬

gnons et les noues se font de préférence avec le même matériau.

Le faîte se couronne quant à lui d'une double rangée de tuiles.

Dans la région lucemoise et en ville de Morat notamment, j'ai observé des doubles rangées arrê—

tières. La raison technique de ce renforcement est que, lors de ré¬

parations, les tuiles arrêtières ne doivent pas être libérées du mortier»

Les lignes arrêtières et faî¬

tières sont évidemment les plus exposées lors de bourrasques»

C'est souvent par manque de connaissances ou par simple in¬

différence que l'on voit dispa¬

raître ces vieilles toitures de grande valeur esthétique, comme cela s'est déjà produit bien des fois dans notre ancien et très beau quartier de l'Auge»

Du point de vue matériel, il existe aujourd'hui différentes possibilités de conserver ces simples toits, sans des dépenses trop exagérées.

La rive d'un toit en bâtières doit être insérée une fois pour toutes dans le règlement de constructions pour la zone pro¬

tégée (voir photo 10, page 16).

Le calage avec crémaillère, sans crochets de tempête, embel¬

lirait les vieilles maisons restantes dans le quartier et serait par là fidèle au vieux principe•

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enm couverture et cheminées

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. -lté, mais est .-le assure 1'etar le raortxer.

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(26)

De la porosité, résistance et patine des tuiles Toutes les tuiles sont plus ou moins poreuses, A la porosité na¬

turelle du matériau après cuis¬

son, s'ajoutent tous les petits espaces vides qui se forment par combustion des parties végétales.

Aussi longtemps que ces petits vides dans la coupe transversale de la tuile ne forment pas une chaîne communicante, l'imperméa¬

bilité ne sera pas compromise.

Au contraire, ces tuiles arrivent à contenir une plus grande quan¬

tité d'eau que dans le cas d'un matériau trop compact.

Egalement, soumises à un gel continu, elles supportent de plus grandes tensions (par com¬

paraison tuiles "biscome" par rapport aux tuiles très dures).

Une contenance d'eau de 15 % est tolérée par rapport au poids pro¬

pre de la tuile.

Trop de perméabilité est une erreur qui peut causer beaucoup de dégâts : on le constate prin¬

cipalement lors de la pourriture des lattes.

Lorsque la perméabilité n'est pas trop grande, elle diminue avec les années, puisque les po¬

res de la surface des tuiles sont colmatés par les dépôts de pous¬

sières et de suie grasse de l'at¬

mosphère.

Le manque de résistance au gel se démontre principalement lors d'hivers avec peu de neige ët de grands changements de températu¬

re. Le gel et le dégel qui se répètent tous les jours pendant une longue période mettent à rude épreuve la consistance des tuiles.

Les vieilles tuiles artisana¬

les sont plus sensibles aux ef¬

fets du gel que la tuile plus homogène fabriquée industrielle¬

ment .

L'écaillement des tuiles est à mettre au compte de la structure irrégulière de la masse ou d'un degré de cuisson trop faible. La solidité de la tuile est mise à l'épreuve principalement pendant la fabrication et, sur les toits, par la grêle, la pression des masses de.neige ou lorsqu'on mar¬

che dessus.

Les intempéries, de même que la poussière et la suie, patinent la tuile. Cette patine se fait plus ou moins rapidement suivant la région, l'orientation du toit et selon la structure de la surface des tuiles.

Les tuiles de teinte originale blanc jaunâtre se patinent dans le gris, alors que la tuile rouge se modifie en brun-rouge. Nous devons à cet état de fait que des régions entières se caractérisent par la teinte de leurs toitures, (une comparaison peut en parti¬

culier s'établir entre les gran¬

des zones industrielles et les régions rurales).

La teinte la plus foncée s'ob¬

tient avec des tuiles d'un degré de cuisson peu élevé, alors que la teinte des tuiles fortement brûlées reste souvent la même pendant des années. Le changement de position des tuiles en modifie la patine.

Il est d'une grande importance surtout pour notre Basse-Ville, qu'on choisisse les tuiles en fonction de leur patine, ou qu'on les mélange convenablement aux an¬

ciennes, pour éviter de trop gran¬

des surfaces de teinte uniformé¬

ment rouge jaunâtre ou brun foncé.

Malheureusement, ce qui s'est fait jusqu'à ce jour dans ce do¬

maine a pu être justement criti¬

qué dans des journaux de Suisse alémanique.

(27)

Pour des toits de cette forme, on utilise des tuiles spéciales plus ou moins étroites pour la régularité de leur juxtaposition.

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Règlement de construction pour les zones protégées Exemples de lucarnes admissibles

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Des lucarnes

Il existe diverses possibilités de revêtement des joues de lucar¬

nes •

En premier lieu, on retient ceci :

La superstructure ou lucarne est-elle visible de tous les côtés de la rue ?

Si oui, la solution d'origine devrait être appliquée, c'est à dire un revêtement en bardeaux avec quelques demi—rangées, sui¬

vant l'inclinaison« C'est par de telles réalisations qu'on ne pour¬

ra plus considérer, comme c'est actuellement le cas, l'artisanat de couvreur comme n'importe quel métier secondaire. .

En ce qui concerne les surfaces du toit, pour que la pluie ne s'infiltre pas par les joues et les finitions des rives, une élé¬

vation à la jonction avec les joues comme aux rives s'impose, laquelle n'est possible qu'avec un calage«.

Combien gagnerait l'aspect es¬

thétique de notre Vieille Ville, si la surface des tuiles du toit, comme l'ardoise, était partout sans rupture•

L'expérience que nous avons faite en observant attentivement les diverses toitures nous mon¬

tre que la surface rude et pati- née de toits qui n'ont pas subi de modifications, éveille à un très haut degré notre sensibilité, alors que les autres surfaces dis¬

cordantes, vernies, rouge-jaunes, laides et sans éclat de vie, bles¬

sent notre sentiment de la beauté.

L'article 15 al 3 du règlement actuel de construction en zone protégée ne prescrit pas la hau¬

teur des lucarnes, aussi chacun fait-il à son idée.

Le règlement devrait s'inspi¬

rer des formes anciennes. Sur les toits à forte inclinaison, la lucarne traînante, à un pan de toit, devrait être recommandée, voire même prescrite.

Les anciennes photos montrent que ces lucarnes traînantes dis¬

paraissent les unes après les autres, remplacées par des lucar¬

nes à pignon trop uniformes.

L'une des plus anciennes et des plus typiques peut encore se voir sur le toit de la maison Spicher, place J.F. Reyff ; elle n'a pro¬

bablement pas subi de changement.

Cet article 15 al 3 devrait être complété de la manière sui¬

vante :

Pour toute demande de transfor¬

mation , une photo de l'état existant sera fournie. Le préavis serait ainsi donné sur la base de l'état d'origine, dans la mesure où les données sont sûres.

La hauteur maximale au faîte des lucarnes devrait être fixée.

L'inclinaison des peins de la toiture des lucarnes sera fonc¬

tion de celle du grand toit et la hauteur de la couverte de la fenêtre au faîte n'excédera pas 40 cm.

La saillie des pans du toit du bâti des lucarnes ne dépassera pas par ailleurs 10 cm.

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Chronique fribourgeoise FRIBOURG, VILLE BIEN GEREE ? Le projet de centre commercial à la place de la Gare est enterré, et avec lui plus d'un million de fr.

..à la charge des contribuables ? On attend patiemment les explica¬

tions des autorités communales.

JARDINS EN FRICHE Un autre projet en carafe est celui du centre des chèques postaux : cette situation risquant de se prolonger, ne pour- rait^n pas aménager au moins pro¬

visoirement les jardins et les ouvrir au public ?

GAMBRINUS : JOURS COMPTES ? Va- t'on nous mettre devant le fait accompli et démolir cet immeuble sans crier gare? Quel "urbanisme"

nous prépare-t1 on? On savait le centre-ville livré à la bétonite et à la spéculation. Mais est-ce à la Banque de l'Etat à donner l'exemple du gaspillage et du triomphalisme de l'argent ?

D'autant que les citoyens n'ont rien à dire, bien que la BEF soit sous contrôle des autorités can¬

tonales élues par le peuple.••

ANCIENS ABATTOIRS : VA-T'ON LAIS¬

SER POURRIR ? Après leur incendie on s'est contenté de déblayer les décombres, laissant le solide qua¬

drilatère à l'état de ruine lugu¬

bre. La restauration de ce bâti¬

ment s'impose pourtant, car il est situé à un point sensible et il s'inscrit comme le complément indispensable de notre Musée.

Mais déjà des visées contraires se font jour : on reparle d'un parking... A-t'on dès lors inté¬

rêt à laisser pourrir les choses?

ARBRES SACRIFIES ? Le Diï-ectpûr . de l'Edilité annonce une nouvelle coupe rase : l'ombre de son Syndic lui suffirait-elle ? (lequel nous enverra sans doute promener du côté de Saint Léonard.••)

UN KOLLY AVEC DE GROSSES FICELLES Quand on veut transformer un bâ¬

timent historique, on se heurte parfois au règlement. L'obstacle de l'intérêt public, quoi ! Aussi¬

tôt un député se lève et fustige ces fonctionnaires qui, faisant leur travail, gênent les affaires.

En pleine année du patrimoine ar¬

chitectural, on ne fait pas mieux!

DE GLISSADE EN PLONGEON : Même en sport, les combines, la poli- ticaille et le copinage bien de chez nous, trouvent leur limite au plan suisse ! Le HC Fribourg relégué, le problème de la cou¬

verture de la patinoire, lui, n'est toujours pas réglé. D'au¬

tant que, lors d'un récent essai de matériaux, on s'est aperçu que le plastique utilisé était inflammable... Nos édiles vont- ils couvrir ce risque, qui n'est plus seulement politique ? LE LOCHLI TROUVE SA VOIE! Rebap¬

tisé "L'OEIL", il est à la Sama¬

ritaine le centre de loisirs des jeunes de l'Auge : au nombre de soixante, âgés de l6 à 23 ans, ils l'ont réaménagé à leurs frais et y sont chez eux. Le catalyseur en aura été Hubert Audriaz.

33.33*33* aussi dans l'Auge ! Un médecin, le Dr Peter Braker ouvre son cabinet à la Samaritaine 21.

Il reçoit sur rendez-vous (tel.

22.16.31) ou de 13h30 à 15h30 sauf le jeudi. Il nous vient de l'Hôpital Cantonal où il était chef de clinique adjoint. C'est une bonne nouvelle pour la Basse plus démunie d'équipements que bien des villages moins peuplés.

LOCATAIRES ATTENTION! Le service de consultation des locataires est maintenant au 217 rue Pierre- Aeby près du Musée: la permanence est ouverte le lundi de 17 à 20h.

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Des montagnes à soulever FRANZ WEBER raconte ses campagnes ! Un livre de 260 pages, 16 pages d'illustrations En souscription au prix de 32 fr.

Ce mois-ci, paraîtra aux Edi¬

tions Jean-Jacques Pauvert un passionnant livre de Franz Weber sur ses nombreuses campagnes pour la défense de la nature et de no¬

tre héritage historique. Livre saisissant par sa verve, ses pri¬

ses de position, la qualité du style. C'est beaucoup plus qu'une simple autobiographie. C'est une véritable déclaration de guerre aux profiteurs de tous poils et aux autorités faibles ou corrom¬

pues. Comme un film se déroulent devant nous la campagne de Surlej en Engadine et celle des Baux de Provence, les actions valaisannes (Crans-Montana, Val d'Anniviers), les batailles de Lavaux et de Regensberg près de Zurich, le combat d'Asolo en Italie, l'in¬

tervention dans les deux Fribourg en Suisse et en Allemagne, la lutte pour une forêt argovienne, l'odyssée africaine. Et c'est avec élégance et passion que Franz Weber retrace ses combats contre les incohérences du réseau autoroutier suisse, cette tour de Babel à l'horizontale.

C'est eh écrivain, en amoureux de la nature, en réaliste surtout que 1'auteur raconte ses campa¬

gnes. Ce livre est un gros pavé

dans la mare des destructeurs de notre environnement et de notre patrimoine. Car il ne vous conte pas seulement les batailles déjà livrées, il vous apprend aussi comment vous pouvez défendre votre environnement, votre arbre, votre coin de terre.

Le livre s'achève sur un puis¬

sant chapitre contre les centra¬

les nucléaires. Là encore, et là surtout, Franz Weber ne mâche pas ses mots. Il ouvre carrément les hostilités contre une certaine cohorte d'industriels, de finan¬

ciers, de savants et d'hommes po¬

litiques férus de puissance et de profit.

Vous devez lire ce livre. Et le propager. En aidant à le diffuser, vous aidez à sensibiliser l'opi¬

nion publique sur la dégradation galopante de notre environnement.

Et vous aidez en même temps l'équi¬

pe de Franz Weber à préserver son indépendance qui seule lui permet de continuer efficacement sa lutte.

Car en soutien, les éditions Jean-Jacques Pauvert ont permis de faire du livre de Franz Weber un tirage à part avec couverture spé¬

ciale.

Souscrivez au moyen du bulletin en annexe ou directement à :

EQUIPE FRANZ WEBER, La Colline, 1820 MONTREUX-TERRITET CCP. 18-5911 Vevey

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Figure

Table des illustrations

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