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Calculs relatifs à la décomposition asymétrique
Paul Renaud
To cite this version:
144
des courbes
granulométriques
artificiellesauxquelles
on pourra donner les allures les
plus
variées..Étude
duliquides filtrant.
-- Dans tout cequi
précède,
nous avons admisimplicitement
le caractère« neutre et « normal » du
liquide
filtrant : le coeffi-cient de viscosité estindépendant
dugradient
devitesse. ~
Il y aura lieu
cependant
de considérer la classeparticulièrement importante
desliquides
«anormaux»,leur coefficient de viscosité variant avec le
gradient
devitesse,
la constante de filtrationsubira,
enrépercussion
directe,
des variations intéressantes à chiffrer et à étudier.Dans ce domaine de
recherches,
presqueinexploré
et très
étendu,
surgit
notamment unproblème
del’Industrie des
Pétroles,
la filtration naturelle etl’extraction du
pétrole
brut dans les couches de sablespétrolif ères.
Telles étaient nos idées en mettant au
point
leperméabilimètre,
tel est le but des recherches quenous
espérons
continuer.BIBLIOGRAPHE.
[1] H. DARCY (1855), Les Fontaines publiques de Dijon
(Dunod, Paris).
[2] T. TATE (1860), Recherches expérimentales sur les lois de l’absorption des liquides par les substances poreuses
(Phil. Mag., 1860, 20, p. 364 et 500; 1861, 21, p. 57
et 115).
[3] E. DUCLAUX (1872), Recherches sur l’écoulement des
liquides à travers les espaces capillaires (Ann. Chim.
Phys., 1872, 28, p. 235).
[4] J. BRUNHES (1881), Recherches expérimentales sur le passage des liquides à travers les substances perméables et les couches filtrantes (Thèse de Doctorat, Toulouse,
1881).
[5] J. Bo SSINESQ (1904), Recherches théoriques sur l’écou-lement des nappes d’eau infiltrées dans le sol et sur
le débit des sources. Compléments à cette étude (J. Math.
P. A., 1904, F 4, p. 5 et 363).
[6] M. PORCHET (1921), Étude de l’écoulement ’souterrain
des eaux (Thèse de Doctorat, Paris, 1923).
[7] K. TERZAGHI (1925), Extrait de travaux, par University
of Chicago Press (Journ. Géolog., nov.-déc. 1935). [8] A. BLANC (1938), Les caractéristiques hydrodynamiques fondamentales des sols et leur utilisation pour
l’aména-gement agricole des eaux (Ann. Inst. Nat. Agronom., 1938, 30).
[9] M BUISSON (1942), Caractéristiques physiques et
méca-niques des sols (Dunod, Paris, 1942.
[10] V. ROMANOVSKY (1943), Sur un appareil permettant la
détermination de la perméabilité des sols (C. R. Acad. Sc., 1943, 216, p. 387).
Autres publications consultées :
ABRAHAM-SACERDOTE, Recueil de Constantes physiques
(Gau-thier-Villars, Paris, 1913).
DEMOLON, Dynamique du sol (Dunod, Paris, 1938).
DUCLAUX, La Viscosité (Herrmann, Paris, 1934); Physique colloïdale et biologie (Herrmann, Paris, 1942 . FORCHHEIMER, Hydraulik (Teubner, Leipzig, 1914). GESSNER, Analyse mécanique (Dunod, Paris, 1936). REGAMEY, Thèse de Doctorat (Concorde, Lausanne, 1943).
CALCULS RELATIFS A LA
DÉCOMPOSITION
ASYMÉTRIQUE
Par PAUL RENAUD.Faculté des Sciences de Toulouse.
Sommaire. 2014 Une modification légère des hypothèses, faites dans les calculs de décomposition asymétrique, vient changer complètement le domaine de l’opération intéressante.
L’effet Cotton de
décomposition asymétrique
desracémiques,
sous l’action de la lumièrepolarisée
circulairement,
ne se manifeste que dans descondi-tions très
particulières, qu’il
faut déterminer avecsoin,
pour obtenir un effetexpérimental.
Aussi lecalcul en est
important.
On admet
généralement
que ladécomposition
est monomoléculaire pourchaque
variété droite ougauche,
avec unelégère
différence pour les deuxconstantes.
Désignons
par x1 et X2 les fractionsrestantes, au
temps
t,
il vientOn
peut
poser dK =Koc,
oc est dequelques
cen-tièmes et les deux courbes sont très voisines. Le
pouvoir
rotatoire,
acquis
par la solutionconsi-dérée,
éstproportionnel
à la différencePour une
expérience
donnée,
dK est constant,et cette différence
D,
nulle audébut,
quand
t estnul,
est encore nulle
quand t
est trèsgrand.
Elle passe à son maximum à un instant 1,,, pour
145
lequel
Donc
Cette
condition,
indépendante
de oc, définit t"tau moyen de K seul. Si l’on
prend f,n
comme unité dedurée,
la durée 8 del’expérience
estA l’instant lm
correspondent
les valeursLa fraction restante xla est constante,
quels
que soient et a, pourvu que cz soit assezpetit
pourque dK soit
pratiquement
une différentielle(infé-rieure
à K
parexemple ) ’
La somme(ri
+’0
est alors sensiblement
égale
à 2(XI)n2
=Elle varie très peu
quand
oc restepetit.
Par contre, la différence Dm ne
dépend
que de a. Cette différence n’est intéressante que si l’on nesépare
pas lesproduits
actifs de leursproduits
dedécomposition.
Si,
aucontraire,
on lessépare
les uns desautres,
par une
opération chimique symétrique,
il resterafinalement x1,
enprésence
de x2
seuls. Dans cesconditions,
c’est lerapport
R =x 1 + x2
qui
carac-a
térisera le résultat de la
séparation.
Dans cette nouvelle
hypothèse,
c’est Rqu’il
convient de rendre maximum et non pas D. Bienentendu,
la valeur du calculdépendra
de laperfec-tion avec
laquelle
est suivie la loi des réactions monomoléculaires.Cependant,
il suffitqu’elle
soitassez
grossièrement
suivie,
pour que le calcul conseille desopérations
nouvelles,
qui
semblentprésenter
desavantages
sérieux sur les anciennes et mériter de nouvellesexpériences.
Ce
rapport R
a sensiblement lavalseur 2
tantque ce
produit
a0 est inférieur à i.Lorsque
0 estgrand,
il tend vers T, car il a pourexpression
Cette éventualité est peu intéressante car,
déj à,
lorsque
oprend
la valeur 10, la fraction x a la valeur e-1o----¿- ;
10-4,
2okg
deproduit
sont réduits à i g. Si l’on double ladurée t’
ils sont réduitsau
vingtième
demilligramme,
insuffisant pour lepolarimètre.
Nous considérerons seulement les valeursde 6 inférieures à 2o pour
lesquelles
~6 est inférieur à i. Le rendement R est alorsproportionnel
à la durée 0 del’expérience
Tandis que la fraction restante diminue exponen-tiellement
Il convient donc de
prolonger l’expérience
leplus
possible,
tant que la fraction restante fit àremplir
la cuvedu
polarimètre,
enadmettant
qu’elle
soit
complètement
récupérable malgré
la
grande
dilution. Sinon c’est lapartie
récupérable qui
doitremplir
la cuve.Fig .I
Le rendement
R,
qui
estdéjà
e foisplus
grand
que D"Z poure == 1,
pourrait
être enclore 10 foisplus
grand,
si l’onpouvait
traiter unequantité
dematière,
qui
soit e10 foisplus
grande,
quecelle,
m,qui
peut
être introduite dans lepolarimètre.
Bienentendu,
quand
cettequantité
m estatteinte,
il
n’y
a aucun intérêt àprolonger
la destruction. La déviation obtenue est alorsproportionnelle
auproduit
- " ri-qui
diminue trèsrapidement
quand
0 estsupé-rieur à 2, sous l’influence du facteur
exponentiel.
Autrement
dit,
la démolition desproduits
intéres-ressants est bienplus rapide
que la croissance de R. Il faudra doncpartir
de laquantité
deproduit
M laplus grande possible,
afin de rendre 0 maximum. On s’arrêteralorsqu’elle
sera réduite à m et l’onaura sensiblement
dans le cas où m
peut
être entièrementrécupéré
malgré
sagrande
dilution.Sinon,
il faut tenircompte
du facteur derécupération, qui
est unefonction de la dilution. Conclusion. -- En