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L'Eucalyptus en Basse Casamance - résultats des recherches menées par le CNRF

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(1)

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REPUBLIQUE DU SEHEGAL

MINISTERE DU

DEVELOPPEMEHT RURAL

INSTITUT SEHEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES

DEPARTEMEHT DES RECHERCHES FORESTIERES

ET HYDROBIOLOGIQUES

1

CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FOREST! ERES

DAKAR/ HAHN

STATION DE OJIBELOR

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--L'EUCALYPTUS EN BASSE CASAMANCE

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DEPARTEMENT DES RECHERCHES FORESTIERES ET HYDROBIOLOGIQUES PROGRAMME CASAMANCE

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O. VINCfNTI MAI 1985

(2)

S O M M A I R E

---

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·

INTRODUCTION

0.1 La Basse-Casafflance

0.2 Les stations de Djibélor et des Bayottes

CHAPITRE I

PREMIERE PARTIE : CHOIX DES ESPECES ET DES PROVENANCES - HISTORIQUE DE L'EUCALYPTUS AU SENEGAL

1.1 Anciens peuplements 1.2 Nouveaux peuplements 1.3 Produits recherchés

CHAPITRE II - METHODOLOGIE DES ESSAIS 2.1 Choix des zones homoécologiques 2.2 Sélection des espèces et provenances 2.3 Essais installés en Casamance

CHAPITRE III - ESPECES ET PROVENANCES A UTILISER 3.1 Eucalyptus camaldulensis

3.2 Eucalyptus tereticornis 3.3 Autres espèces pures 3.4 Les hybrides

CHAPITRE IV - PERSPECTIVES, CREATION DE BONNES PROVENANCES LOCALES 4.1 Principe de la multiplication

4.2 Création de parcelles conservatoires en Casamance

CHAPITRE I

DEUXIEME PARTIE PRODUCTION DES PLANTS - PRODUCTION EN POTS

1.1 Les germoirs 1.2 Les pots

CHAPITRE II - PRODUCTION EN PLANCHES 2.1 Les planches

2.2 Production des plants

2.3 Préparation des plants avant plantation 2.4 Substrat utilisé au CNRF-Djibélor

CHAPITRE III - TYPE DE PLANTS A UTILISER 3.1 Les différents containers

3.2 Les différentes racines nues 3.3 Les résultats obtenus

PAGE 2 2 4 6 6 6 6 7 8 8 9 9 10 10 13 15 20 22 22 23 25 25 26 26 28 28 28 29 30 31 31 31 32

(3)

CHAPITRE 1

TROISIEME PARTIE: PLANTATION - EXPLOITATION - PREPARATION DU TERRAIN ET PLANTATION

1.1 Défrichement 1.2 Travail du sol

1.3 Techniques de plantation

CHAPITRE II - CRITERES DE PLANTATION 2.1 Choix de la date de plantation 2.2 Choix de l'écartement

CHAPITRE III - TECHNIQUES FAVORISANT LA CROISSANCE 3.1 Apport d'engrais

3.2 Entretiens

CHAPITRE IV - EXPLOITATION 4.1 Age d'exploitation 4.2 Méthode d'exploitation 4.3 Suivi des rejets

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE PAGE 34 34 34 34 35 37 37 37 40 40 40 42 42 42 43 44 46

(4)

A V

E R T I

S S

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M E N

T

Ce document sur !'Eucalyptus en Basse Casamance est avant tout destiné au forestier de terrain.

Les recherches que nous fHisons sont três appliqu6es et tendent A don

-ner au d&veloppeur un matériel végétal sélectionné et des techniques adapt&es pour mener à bien sa t0che de reboisement.

Nous exposerons ici les résultats de nos essais sur l'[ucafyptu~ pour en tirer une application pratique directe. Les Chercheurs et Scientifiques ne trouveront donc pas ici une communication comme ils ont l'habitude d'en lire. Nous avons cependant mis en annexe toutes les données importantes relev6C!S sur ces essais, afin que ceux qui le désirent puissent vérifier nos résultats.

Nous p,spérons que ce document sera utile tant au forestier casamr1nç,d s qu'à ses coll~gues des pays voisins agissa11t dans des zones à écologie semblable.

(5)

I -

INTRODUCTION

La Basse-Casamance est, grâce à son cli•at, la région dont la voca-tion forestière est la plus marquée au Sénégal. Si elle possède un certain nombre de belles forêts naturelles, c'est également dans cette région que la culture des [uc.a.E.ypt~ est le plus intéressante car apportant une plus-value de production maximale pour le Sénégal.

C'est pourquoi de Ojibélor et Bayottes meilleures techniques de

importante.

01 - LA BASSE-CASAMANCE

nous nous sommes attachés dans le cadre des stations du CNRF à déterminer les meilleurs fuca.fypt~ et les plantation et de suivi pour obtenir une production

01.1 - Présentation géographique

01.11 - Géoeogie - Pé.doeogie

Région la plus méridionale du Sénégal, la Basse-Casamance est compri-se entre Gambie et Guinée Bissau, elle regroupe les Départements d'Oussouye, Bi-gnona, Ziguinchor.

Le relief est formé de plateaux horizontaux de 15 à 40 ffl d'altitude cloisonnés par un réseau très dense de marigots qui se terminent vers l'Océan par une zone amphibie de mangroves et de marais. L'ensemble du réseau hydrographique est envahi d'eau saumâtre à très salée, seules les petites vallées peuvent se remplir d'eau douce en saison des pluies.

Le substratum géologique prépondérant est formé de grès détritiques du continental terminal. Ces dépôts de grès argileux de la fin du tertiaire recouvrent des sédiments plus anciens, notamment les sables du maestrichtien qui constituent un réservoir important d'eau douce dans des nappes très profondes.

Dans toutes les dépressions du bassin de la Casamance, le continental terminal a été recouvert par des d6pôts marins du q11aternaire.

Les sols de plateaux issus du continental terminal sont de deux types :

- les sols beiges : ferrugineux lessivés, sableux en surface avec un horizon d'accumulation de l'argile en profondeur. La fertilité de ces sols est liée à la matiare organique amenée par la forêt, le défricheme11t les rend stéri-les.

- les sols rouges : ferralitiques à horizons peu diff6renciés riches en argile et en minéraux d'altération, sur un profil très épais, on passe pro-gressivement du sable argileux à l'argile. Leur fertilité est en général assez bonne.

Dans les vallées, on rencontre des sols argilo-sableux de couleur grise riches en humus et matière organique.

(6)

Dans l'estuaire et le long des bolongs, on trouve toute une gamme de sols hydromorphes et/ou holomorphes allant du sol de mangrove au sol sulfaté acide.

01.12 - ct-l.lilat

Le plus humide du Sénégal, ce climat est défini par AUBREVILLE sous le nom de "climat guinéen de Basse-Casamance" comme un sous climat maritime du climat sahélo-soudanien, on le considère plus généralement comme un climat soudano-guinéen.

Il est caractérisé par une forte pluviométrie et une longue saison sèche (7 mois) atténuée par la proximité de l'Océan.

Les données les plus récentes montrent une augmentation de la séche-resse et la transformation du climat guinéen en climat soudanien.

Les tempfratures moyennes varient dans la région de 25°2C à 26°8C (Ziguinchor 26°5C}, allant de 23-24°C en décembre-janvier à 27-29°C de mars à

juin. Les moyennes des minima varient de 15°C (janvier) à 23°C (août}, celles des maxima de 30°C (janvier et juillet à septembre) à 35-36°C (mars à mai).

L'humidité relative de l'air est très importante, la moyenne est de 65 à 70 %, avec des grandes variations journalières en saison sèche (10-20 % à 90-95 %}, plus réduites en hivernage (55-60 % à 100 %).

portent une fraîche).

Les précipitations occultes sous forme de brouillard et de rosée ap-quantité importante d'eau, surtout en début de saison sèche (saison

Depuis 1979, la pluviométrie annuelle n'a pas atteint 1300 mm à Ziguinchor alors que la moyenne des années 30 à 60 est de 1545 mm.

Les courbes d'évolution des pluviom6tries annuelles et cumulées sur cinq ans chutent depuis 1968, la moyenne des dix dernières années accuse un défi-cit annuel de 450 mm (30 %).

Les répartitions mensuelles des 5 dernières années (1979 à 1983) don-nent les résultats suivants : (ASECNA Ziguinchor).

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0,3) 965,8

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···---1·----·-····--·--·_J avec une moyenne de 80 jours de pluie pa~ an.

De plus, 11 existe assez souvent des périodes de sécheresse de 10 à

15 jours en juillet-aoOt qui ont des conséquences néfastes sur les plantations forestières et l'agriculture.

01.13 - La végétation

La forêt originelle de plateaux était une forêt demi-sèche dense à

deux étages, dont la futaie était formée d'essences à affinitfs guinéennes : Atbizzia fe~~uginea, An.tiaJt-iA, af~ican.a, Ch.e.o~opho~a ~egia, Vaniettia ogea,

(7)

Deta~ium ôenegaeence, t~yth~opheaeum exceeôa .. . Le sous bois très dense plantes herbacées.

g uineenc e, est formé

Khaya ôenegaeenciô, Pa~ina~i d'arbrisseaux, de lianes et de

Sous 1 'effet de la sécheresse, du feu et du bétail, cette forêt évo -lue vers une formation ouverte oQ la futaie clairsemée est formée d'essences sou-daniennes 8ombax coo.t.atum, Dan,i eP.P.ia oE,i.ue~i, Pte~oco.llpM e~inacet.M. . . mé 1 an-gées à des espèces de la forêt originelle. Le sous-bois assez clair, est formé d'arbustes (combrctacées) , de Bambous et d'un tapis herbacé important.

Signalons également les rôneraies (80'1..aô<HW aethÀ..opÀ..um).

palmeraies à reaeÀ..6 guineenôl6 et les

Sur les terrains vasenx de l'estuaire, on rencontre la mangrove à

Rhizopho~a et Auicennia.

01.2 - Situation forestière

Selon les sonrccs, la Casamémcc possède de 1,4 à 1,9 millions

d'lit!c-tares de forêt (35 à 40 % de la forêt s6n6galaise) dont 563 469 ha de forêt

clas-sée.

La Casnmance fournit 70 à 80 % des 20 à 25 000 m" de erume de bois

d'oeuvre et d'drl:isanat produit chaque année par le Sénégal, 87 % du bois de sc.iage et 97 % du bois de d{)rtllllage exploité. Elle fourrdssait en 1979, 31 % des

besoins en bois énergie du Sénégal.

S'il est difficile de cerner avec exactitude les quantités de bois

énergie exportées des forêts vers les villes, on sait qu'il entre au moins

100.000 tonnes de charbon de bo.is p,H' an;; Dakar. Or, il est certain que la forêt

casama11çaise est de plus en plus sollicitée pour la couverture des besoins en

bois d'énergie des grandes villes du Nord. Le plan directeur forestier estime â

844.000 tonnes le prélèvement de bois à but énergétique en Casamance.

Ce mfmc plan directeur estime le volume de bois d'oeuvre actuellement

commercialisable à 2 '719 000 m" en Casanianr.e, soit une possibilité de 68 000 m"

par an, un volume disponible de bois <ic service de 22 670 000 m", soit une

pos-sibilit~ de 567 000 mA par an el de 2 561 000 m" de bois de chauffe utilisable

chaque année.

Si la Casamance doit supporter la plus grande partie des besoins en

bois du Sén6gal, i 1 ne faut pas oublier· 4ue la méconnaissance de ses forêts, les feux et le bétail leur font courir le grave danger de ne pouvoir mainteilir leur pércnn i té après exploitation.

Pour diminuer la pression exercée sur ces forêts naturelles, il est

nécessaire de créer des plantations artificielles â l1aut rendement avec des

essences à croiss,rncf! rapide comme l '[ucc~.(!yptM.

02 - LES STATIONS DE DJIBELOR ET DES BAYOTTES

02.1 - Djibélor

La station se trouve dans la forêt classée de Djibélor à la sortie de

Zie-uinchor. Les coordonnées géographiques sont

(8)

Le CNRF y possède une pépinière et une parcelle d'environ 1,6 ha qui ont servi aux premiers essais sur les [ucaEyptlM ou autres essences.

02.2 - Les Bayottes

Les parcelles d'essais sont situées en forêt classée des Bayottcs à 17 km au Sud de Ziguinchor, près de la Guinêe Bissau.

plus ou 60-80 cm,

Les coordonnées géographiques sont

Lat. : 12°28'N ; Long. : 16°16'W ; Alt. 26 mètres.

La forfit d'origine était une forêt de plateau sur sol ferralitique moins lessivé en argile à la surface, celle-ci forme un horizon compact à

l 'hor.izon superficie] est sah]eux.

La futaie claire est composée d'un mélange d'essences soudanie1111es et guineenncs avec une prôdominance de P:te.1i.oca1tpu-0 e1tinace1M et Van-ieP.P.ia 0P.ive1ti,

le sous-bois est formé de combretacées, de lianes et de végétaux herbacés.

Les p;ircel les d'essais sur l 'rucaEyp:tuô couvrent 21 ha sur un total

(9)

PREMIERE PARTIE

CHOIX DES ESPECES ET PROVENANCES

CHAPITRE I - HISTORIQUE DE L'EUCALYPTUS

AU SENEGAL

On connaît très mal l'origine des plus anciens fucaeyptU-O introduits au Sénégal. Les premiers l'ont sans doute été en 1863 mais on ne sait rien d'eux.

1.1 - ANCIENS PEUPLEMENTS

Le peuplement le plus important datant d'avant l'indépendance est ce-lui du Parc Forestier de Hann. Les services forestiers avaient essayé une cin-q11antaine d'espèces. Huit se sont bien acclimatées au Sén6gal et ont de beaux re-présentants à Hann. Malheureusement, leurs descendances sont très hétérogènes car fortement hybridées.

Il existait également quelques peuplements, d'origine et parfois d'es-pèces inconnues, autour des maisons forestières ou dans les pépinières. C'est le

cas, par exemple, d'un peuplement d'[ucaeyptu.6 a.R.ba à affinité camafdu.eerwi6 (sans doute un hybride) planté.en 1956 autour de la maison forestière des Bayottes.

Etant donné l'âge de ces peuplements, il reste très peu d'individus en

bon état pour chaque espèce.

1.2 - NOUVEAUX PEUPLEMENTS

C'est à partir de 1965 que le CTFT a commencé à introduire différen

-tes espèces d'fucaeyptU-O et à planter des parcelles conservatoires.

1.21 - Origine des graines

Ces nouvelles introductions visaient à tester des espèces différen

-tes de celles du parc de Hann. Pour celà, il fallait se procurer des graines de l'extérieur.

En ce qui concerne f. camaedu.eerwi6, des graines furent fournies par le service forestier du Maroc, l'Institut de Recherche Tunisien (station d'ARIANA) et par le Forestry and Timber Bureau en Australie, d'oQ viennent la plupart des provenances.

On s'adressa également à la maison commerciale Versepuy pour

certaines espèces (L ciV1.iodo.1ta, f. 6a~ign.a). le CTFT du Congo fournit les

graines de (. 12 A8L et l'Institut de Recherche d'Inde, celles d'hybrides de

Mysore.

En règle générale, les graines ont d'abord été fournies par les

éta-blissements Versepuy, ensuite par le FTB de Canberra (à partir de 1968), puis,

(10)

1.22 - Nouveaux peuplements

Beaucoup d'essais ont été installés à partir de ces nouvelles intro-ductions. Dans le domaine sahélien et sahélo-soudanien à Ross-Béthio, Linguère,

Sanga]kam et MBao dans le domaine soudanien et soudano -sahélien à

Deni--Youssouf, Bambey Koutal, Keur-Mactar puis Bandia dans le domaine guinéen à

Djibélor puis aux Bayottes.

La parcelle d'essais de Djibé]or a été plantée de 1966 à 1968 ; il

s'agissait d'essais d'introduction et de tests d'engrais. Un certain nombre

d'espèces a été i ntrociuit dont nous retiendrons [. 6a.Eigna, [. panü:uP.ata, [ .

c.i.V1..iodo.1ta, [_ af>.ba, [. Jtobu6ta ainsi que [. ccunatduteMi6, [. 12 ABL et hybride de Mysore.

Les premiers nes, poussèrent le CNRF

parcelles pour conserver

duire des graines.

rés11Jtats des essais en zones sahéliennes et soucianien-qui a remplacé le CTFT - â créer un certain nombre de

sur place ]c!s provenances les mieux adaptées et en

pro-Les parce] les dont ] es dcscc'.ndances ont été testées en Casamance sont pour [. comatduf>.en<>i6, Sangalkam pour [. c01naeduP.enoi<> 8039 et 6948, M::.i.ka-

-Coul i ban tan et Kout al-Verger pour [. cwnaPduten<>i<> 82Sl8, Keur Samba pour [.

cama.tduten<>i<> 8411. Dans la parcelle de Djibélor et celle d'[. af>.ba ccunaf.duten<>i6

des Rayottes, on a numéroté un certain nombre d'arbres plus pour ]es utiliser comme scmenciers.

Ces prov<'m111ces locales tralie, par le FTB ou via le CTFT,

samance en forêt classée des Rayottes 1.3 - PRODUITS RECHERCHES

ainsi que des lots de grrli ncs ve1rnnt d 'Aus -ont servi de base aux essais installés en Ca-à pé1rtir de 1976.

L'ensemble des essais d'introduction d'[ucaP.yptLUJ au Séné!gal, vise surtout la production de bois én1)rgie. L1~ pays étant un fort consommateur de bois de feu et de chal'l1on pour la cuisine, les forêts naturelles sont actuellcml~nt

três sollicitées.

En j ntroduj snnt des arbres à c1-oj ssance très ri'lpi cie pour saU sf; .. ij re

ces besoins, on diminuera la pression des récolteurs de bois et charbonn.iers sur les forêts naturelles et on pourra ah1si mieux les protéger contre ]es risc1ues cie disparition.

En plus de cette fourniture de combustible, on peut espérer obtenir avec l'[ucaf>.yptu<>, surtout en Casamance, quelques perches et poteaux de sei-vices

pour le bâtiment, les piquets de clôture, etc ... De man.ière plus secondaire, on peut essayer égaleme11t des espêces susceptibles de fournir du sciage pour de la

petite menuiserie ou du déroulage pour la caisserie.

Les s&lections d'cspêccs et provenances et les tecl1niques testées le seront toujours en gardant à l'esprit la nature des procluits désirés.

(11)

CHAPITRE II - METHODOLOGIE DES ESSAIS

Une fois que les produits désirés sont bien définis et que l'on connait les espèces dont les caractéristiques technologiques répondent au critère recl1erché, les facteurs limitants pour toute introduction d'espèces sont le climat et le sol. Il fa11t donc trouver des espèces et provenances originaires de zones homoécologiques de la région d'introduction.

2.1 - CHOIX DES ZONES HOMOECOLOGIQUES

Pour le S6n6gal, ces régions devront recevoir une faible pluviométrie et subir une longue saison sèche.

En exemple, nous allons comparer de

Ziguinchor (Sénégal), Tetouan (Maroc), Katherine

les données (Norther-n

cl .imatiques territories

Australie) et Normanton (Queensland - A11stralie).

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i ! 1 1 : MOYENNE DES !-\AXIMA j MOYENNE DES M[NI~A i

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65 1120 1 682 , !KATHERINE )232,2 j201,4 :156,2 : 34,0 j 5,6 l 2,0

!

0,8 1 0,5 1 5,8 j 29,7 1 83,8 i199,4 Î 951,4! )NORMANTON [295,04\249,7 J170,2 1 35,0

i

6,6: 16,0 l 2,5

!

1,3

i

2,0 Î 6,4

!

46,0 !122,9 j 954,0; L___ ___________ l __ __L _ __ L ___ J_ _____ L _ ___ L _ __ J_ ___ L._ _ __J ___ ___J_ _ _ J_ ___ __J 1

Malgrê les différences, 11ous remarquons que Ziguinchor a beaucoup de

points communs avec les deux stations australiennes choisies : températures assez

procl1es, pluviom~tries abondantes en êté, etc ... Par contre, Tetouan est plus froid que Ziguinchor et sa saison humide est en hiver.

la région de Tetouan. Il y aura de Kntlwrine donc ou

plus de cl1ances pour qu'une provenance originaire de

(12)

2.2 - SELECTION DES ESPECES ET PROVENANCES

Lorsque les d'élimination sont mis

espêces â essayer ont été choisies, des essais en place pour effectuer un premier rejet de celles inadaptées ou â croissance trop faible. Ces essais doivent donner des résultats très rapides et ne font pas toujours l'objet d'un dispositif statistique, le grand nombre d'essences â essayer ne permettant pas de les suivre longtemps sur une grande surface.

On se procure ensuite des lots de semences des espèces retenues provenant de peuplement se trouvant dans des co11ditions écologiques les plus scmb]ab]c:s poss.iblcs à celles du lieu d'introduction. Chacun de ces peuplements donnant un lot de graines est appelé provenance, chaque provenance est donc formée de plusieurs semenciers.

Afin de dêfinir

comparaison est installé avec

r~pétitions.

de façon sfire les meilleures provenances, 1 'essai de u11 dispositif statistique rigoureux â plusieurs

Les meilleures provenances une fois détermin6es sont installées en

parcelles conservatoires afin d'avoir toujours sous la main un peuplement issu de

ces provenances.

Lorsque ]es parcelles conservatoires commencent à fructif.ier, Jeurs

descendances sont testées afin de contrôler leur bonne qualité.

On effcictue ces mêmes tests de descendance avec 1 es peup.1 cments

locaux, c' est ce qui a été fait avec la plupart des espêces acclimatées â Hann.

2. 3 - ESSAIS INSTALLES - - - -- -- - - -· EN CASAMANCE

La démarche que nous avons

celle exposée plus haut. En effet, la

demande un grand nombre d'essais.

su1v1c n'est pas exactement semblable~

méthodologie classique est longue et

Pour gar,11f:r

en une seule. Ainsi,

pruvc:nances, de même

du temps, on a très souvent réuni les différentes plié1 ses

dans certains essais, on teste à la fois des espèces et des

que l'on comp;1 re des provenances exotiques à des descendances d1~ peuplements locaux.

Si cette manière de f,dre n'est pas très orthodoxe, elle nous a

cependant pcrrnis en moins de dix ans de recherches en Casamance, de s,~lectionner

des espèces et des r,rovrinanccs donnnnt de trôs bons résultats dans notre r6gi on.

Notre souci était de

celui disponible au Sénégal ou

etc ... ) .

tester facile à

un maximum de matériel végétal parmi obtenir d'oreanismes proches (CTFT,

Ainsi, par exemple, dans

toutes les espêces, provenances et

résultats RU Sénégal et en Casama11ce.

1 'essai 11°

des c<~ nda nces

88 de 1977 ont été testées ayant donné à l'époque de bons

(13)

CHAPITRE

III - ESPECES ET PROVENANCES

A

UTILISER

3.1 - EUCALYPTUS CAMALDULENSIS

C'est actuellement l'espèce la plus sûre en Casamance. Très plasti-que, 11 peut donner une production appréciable sur des sols relativement pauvres

avec une saison sèche très marquée. Il supporte un engorgement périodique du sol

mais est sujet à la chlorose sur sol calcaire. Cette espèce montre une très

grande variabilité en fonction de la provenance. Le choix de celle-ci est donc

très important.

Le bois est dur, à grain serré, lourd, rouge. Ses usages sont multi-ples, il convient parfaitement à la production de bois énergie, de poteaux, de perches, on l'utilise comme brise-vent.

Il est également employé pour la fabrication de contreplaqué et de

panneaux, par contre, il donne des sciages et de la pâte â papier de qualité

médiocre.

3.11 - Les meilleures provenances

L'[ucaP.yptM cama€duP.en6i-0 ayant suscité depuis longtemps un fort

intérêt au Sénégal, nous possédons maintenant des provenances dites "locales''. Il

s'agit en fait de peuplements sénégalais issus de provenances australiennes. Dans

le cas de[. C(lJT!afdufen-0i-0 Katherine, 11 s'agit d'un peuplement du Nigéria.

Dans les tableaux suivants, nous donnerons d'abord les coordonnées

des zones australiennes dont les provenances sont originaires et ensuite les

coordonnées des peuplements locaux.

: ... T ... r .···--·-···-···-··· .. 1-·--····-···-···----··i···-···-··-···-····--... , ... - ... ···-,

] PROVENANCES ~ LONGITUDE ! LATITUDE ' ALTITUDE

f

PLUVIOMETRIE

f

STATION METEO

1

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KATHERINE ~ 132°42'E ï 14°06'S ~ 113 111 1 950 mm IKATHERINE (NT)

!

" 1 ' ! i i

f

HANN 11 inconnues ~ :1 'i 1

l

6948/FTB ~ 144°48'E ~ 20°49'$ ~ 150 m ~ 460 mm ]HUGHENDEN (QLD) \

, 8039/FTB i 125°25'E ~ 17°10'$ ' -

i

610 mm jDERBY (WA)

!

8298/FTB

!

142°50'E 1 18°15'$ j 240 m '. 720 mm 1GEORGETOWN (QLD) '

1

8111/FTB ~ 123°59'E j 17°18'$

ï

12 m

1

610 mm loERBY (WA)

i

'···-···-···--···-····-·-··· .. ···• ···" ... .. . ... .11 ... _ ...

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Le peuplement d'[ucaeyptM camcxfdueen-0iô du Parc de Hann est

d'ori-gine inconnue, peut-être les graines venaient-elles d'un arboretum du bassin

(14)

Peuplements locaux

r;,~·~~~~~~s r·-- LI.EU .. DE····-··· - LONGITUDEl LATITUDE.~ALTITUDE

T

or

STANC~- rP~UVIOM~~~~~-~

" f: PLANTATION .

1

1

DE LA MER:; ( 1931-1960)

~

---·--·-·--.... - · - ···-····~-·-·"-····-··---····--···--···-·· .. ···-···--·-···--... ,.-···-·-···-"-···-···--... , ... _ --··-···-··-···-·--- ···-·-·--·-·----·---l\ .... ---···---···--··--.. , ... -~

~KATHERINE

~

NIGERIA

ij

~

HANN PARC DE HANN

I

i

6948/S SANGALKAM ' 17°12'W h4°18'N . - 8 ka 557 mm ; 8039/S SANGALKAM

f

17°12'W 14°18'N - 8 km 557 mm 8298/MC ÎMAKA COULIBANTANt 14°18'W 13°14'N 20 m 260 km 844 mm

1

8298/KV

1

KOUTAL VERGER 16°05'W 14°06°N 6 m

i

80 km . 789 mm 8411/KS ! KEUR SAMBA 14°54°W b3°53'N ~ 40 m , 200 km \ 900 mm . --···-···-····-··· ... ll. . ... ·-···-····-···-····-··-·--··· ... _., .. ····---··· ... __ .. ..JL .. -... ... . .. ..i ...

J

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Les meilleures de ces provenances sont Katherine et 6948, viennent ensuite Hann qui a cependant un taux de survie un peu faible et ne supporte pas

des conditions continentales, 8298 et 8411, 8039 a de moins bonnes performances

que les autres.

Nous possêdons actuellement des parcelles conservatoires

d'[ucaR.yp.tM c.amaR.dufeMl-0 Katherine en forêts classées de Tobor et de Bayottes. 3.12 - ~erformances

Nous avons des donnêes assez prêcises sur les productions de ces

provenances grâce à l'exploitation de deux essais. L'un (N° 74) de 1976 coupê à

blanc en 84 à l'âge de 8 ans, l'autre (N° 88) de 1977 coupé à blanc en 83 à l'âge

de 6 ans.

Les donnêcs fournies par ces exploitations sont les suivantes

r··· ··· ···-···-···--···--··· ···-···-·,-····--···--·----·----···-···-··-···--···-···-··-··· ··· ·························-···1

ri ESSAI N° 74 8 ANS

î

ESSAI N° 88 : 6 ANS

1

1···-···-.. ···::· ···-r···-··· ···1; .... ···r··· ir···-···

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·

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;---···--1-···-r···i··-···--···-·--f

j PROVENANCES j % i H

!

C [S/ha 1V/ha anf \

ij

H

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C jS/ha ;V/ha an!

\

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(m) ij (cm) \(~2

)

i

(ma) ~

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i

(cm)ij (m2 )

1

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1

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iE.c. Katherine\ 93

ij

14 ~ 41,9!: 15,51 12,7

f

99 k 14 ; 38,8Î 13,7: 15,8 \

1j .. l! " 1 ~ ~ ~ ~ • ~ ;E.c. Hann 1 58 , 15

!

45,0l 11,0\ 11,l 1 77 j 15 i 39,7/ 11,5: 13,5 ~E.c. 6948

i

83 ~ 14

Î

36,8] 10,9:j 9,6

i

98 ~ 15

j

38,6Ï 13,7) 16,4 ijE.c. 8039 j 100 :, 13 ''. 35,3': ll,5!j 9,4

l

95 ~ 13 ~ 31,9\ 8,9: 9,4 :E.c. 8298

!

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!

Î

i

Ï

100 j 15

!

36,41 11,9) 14,3 ij

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.L.95.J .1.4.J_ 35,0J_ 1_0. 51_ ____ 11,6 ..

_J

Ces rêsultats sont des maximums, ils ont en effet été obtenus sur

des peuplements expérimentaux placês dans de três bonnes conditions de suivi et

d'entretien. Si nous ne gardons que les trois meilleures provenances (Katherine, 6948, 8298), nous pensons qu'il est possible d'obtenir dans les conditions du

dêveloppement, pour une durée de vie de la futaie de 6 à 8 ans, une productivité

moyenne de 10 à 12 m3/ha/an, un accroissement annuel moyen de 5 à 6 cm sur la

circonfêrence, et des hauteurs moyennes de 12 ~.

Un tarif de cubage a été calculé avec E.c. 8298 à l'aide de 785

couples de données provenant d'arbres exploités à 6 ans. L'équation obtenue par

régression linéaire de V sur C2 est la suivante

(15)

1(

'fc,

'w-t)

1

Sbo

-rooo

S

oo _

3.13 - Courbes de croissance

Evolution de H et de ca x \ pour E.c. 6948, 8298 et Katherine, dans l'essai 88 de 1977, et pluviométrie, en décembre de chaque année.

.

1

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Ces courbes sont très classiques, un léger ralentissement dans la croissance, tant en hauteur qu'en surface, se fait sentir à partir de 1980, cependant, cette croissance continue, le palier n'est pas atteint. L'exploitation à l'âge de 6 ans est un bon choix puisque l'accroissement courant est toujours important, quoique commençant à diminuer ; dans ce cas précis, on aurait peut-être pu attendre l'âge de 7 ou 8 ans pour exploiter.

La pluviométrie ne semble pas avoir d'influence sur la croissance dans les conditions des Bayottes.

(16)

3.2 - EUCALYPTUS TERETICORNIS

f . .te1te.tico1tni-0 est proche d' f. CQJ1ia.edu.een-0,i.-0, comme 1 ui, i l est

três plastique et sa variabilité est três grande en fonction des provenances. Il

est plus exigeant que ce dernier pour la pluviomftric et pour Je sol, il préf~re

des sols profonds, bien drainés, pas trop lourd. Il sera donc moins résistant â

]a sécheresse que f. c.ama.edu.een-0,L-0.

Il est bien importante, surtout si on

engorgé) et profond ; ]es conviennent parfaitement.

adapté en Casamance on la pluviométrie est relativement

lui donne un sol â bonne rétention en eau (mais jamais

limons et argiles sableuses comme ceux des Bayottes lui

Son bois usage est quasiment

de mines, pour la

couleur sombre est

mal à la menuiserie.

est comme celui d'[. cwnaE.du.P.en-0,L-0 rouge, dur et lourd. son

identique. On l'utilise comme bois d'énergie, poteaux, bois

fabrication de panneaux et de pâte il papier (dans ce cas, la

un inconvénient). Il donne des sciages médiocres et convient

3.21 - Les !Jlei1Jeur~.9..venances

qu'on ne arides.

Il n'existait pas de pcup] cmcnts d' f . .te1te.t-ico1tn-<..-0 au Sénégal avant

s'y intéresse pour la Casamance. En effet, lP.s autres régions sont trop

Son intérêt étant

un grand nombre d'essais pour

en a sélectionné une dizaine

ceux d'[. cama.edu.P.enaio.

évident pour cette région, la recherche a effectué

déterminer les provenances les mieux adaptées. On

dont les r(~suJtats sont mci]]curs ou scmb.1ab1es à

Tableau d'origine de ces provenances

r

. PROVENANCES

. .,, ...

; LONG1 TUDE: LATJ TlJJlE; /\1.'J'JTUDE ': DISTANCE STATION

' 1; 1

j

\DE LA MER' 684 à 693 148°18'E '21°21 1S . INDE / " 1

'HYBRIDE DE MYSORE, ORGJNE ÎNCONNUE

809 â 817 )115°2o'E 11°30•s 556 à 564 ;150°58'E 24°j2'S 80/2811 t 80/2812 I '1 'i ï ... ---····:;- ... -····-···~·-··· . 1 250 m

l

170 km fi 680 m 400 m

J ...

75 km 140 km , MACKAY (QLD) : BHABAR ( CERC.

ace

ID. ) !'

HERRERTON ( QLD)

MONTE (QLD)

Mt GARNETT

IIELENVALE (QLD)

Par-mi ces p1-ov1~nances les meilleures sont, sans contestation

possible, 681 â 693 et l'l1y~ride de Mysore. Nous avions essayé le 12 ABL qui

donne ailleurs de bons résultats, ce fut un échec.

Nous possfdons actuc]Jement

conservatoires de f. te~eticokni-0 556 à 2812.

en Casamance des parcelles

(17)

3.22 - Les performances

Les essais sur f. teketico~n-l~ sont relativement récents, nous ne possédons des données d'exploitation que pour les essais 88 de 1977 et N°107

de 1978. Pour les autres, nous donnerons les mensurations de décembre 1985.

Essai N° 88 - 1977 exploité en 1983 et Essai N° 107 exploité en 1985

"--·-···- .. -·--···-···-.. -···-····--.. -·-!····---·----·!-· .. -···-·--··- ... ·-···-r--·--··--···-···--···-r··----·-···----···-·-r ---··---i,-··---...,.

1 PROVENANCE

j AGE l % VIVANTS j H (m)

f

C (cm)

f

S/ha m2

i

V/ha an m3 f

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···-·-·-+···-···--···~-···-···-··----·--~--·----·-·-··-·-·-···-f----····---·--···-·-···-[

~

684-688 te ANSf 92

1

16 1_1 40,8 ) 13,9 j 17,4 • l'. 1-' 1· -J 1! l

!

689-693 16 ANSt 90 1 15 j 35,1 j 10,0 j 11.7 f INDE 16 ANSf 97

!

15

j

35,9

j

11,5

j

14,3 556-564 r7 ANSf 91

l

13,7 ' 34,0 j 9,8 j 9,7 809-817 f7 ANSf 86

f

13,4

!

35,7 j 9,9 ~ 9,5 ~ INDE (7 ANSl 87 ' 13,0 \ 33,9

1

9,3 ) 9,1 :L.. . . . ... . . .J . ·-···J ... J. J.. . __

J --·---·--·-·--···--··

L ·---·-· -..

I 1 s'agit ·ici de résultats obtenus dans des conditions optimum.

Essais N° 132 et 160 - Décembre 1985

i ~ . 11 . fj 1

. 1 AGE \ % VIVANTS ! H (a) 1 C (ca)

!

r-··

;: PROVENANCE

r··· ·-···-····---···--··--···-···-·-·· ···--·{-· ···-·-···-·-···-····.t.···-····-···-····--··-

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-r

1 HYBRIDE DE MYSORE

i

7 ANS

!

98 \ 13,5

j

38,8

i

80 / 2811 f 6 ANS r 91,1

1

12,7 j 33,1 i

80 / 2812

f

6 ANS f 98,4

f

12,7 ~ 33,9

t

....

-····684 - 693 ··· ... U. ~ ....6 ...ANS ... ..Y

!

......... . ...85,3 ... Ji

!

.•....• -13,6 ... _t\ .... . .... 37,6 ···--·---': '

Avec les meilleures provenances, nous pensons qu'il est possible d'obtenir dans les conditions du dêveloppement, pour une futaie de 6 ans, une productivité moyenne de 10 à 12 m3/ha/an, 11n accroissement moyen de 5 â

7 cm par an sur la circonfêrence et des hauteurs moyennes de 14 m.

Un tarif de cubage a étê calculé avec [. teketicokniô 684-93,

l'êquation obtenue par rêgression linêaire de V su C2 est V=

-10 + 0,0573 C2 (V

(18)

z.,,._

7"

• C. ...,.t)

3.23 - Courbes de croissance Evolution de H et C2 x

% pour

r.

teketiconi-0 684-688, 689-693 et Inde dans l'essai N°88 de 1977, comparée à celle d'~- camaedueen<Ji-0 Katherine, en décembre de chaque année, et pluviométrie.

H ,,.-) ,

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0 ,- -C

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1400 .. C) oo

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1 ~

1

oO

Comme pour

r

.

c01TW.l!dul!en-0i<J, les courbes de croissance

s'infléchissent un peu à partir de 1 'âge de 4 ans. L'âge d'exploitabilité pf'ut

être fixé ici aussi à 6 ou 8 ans. ·Cependant, il nous est arrivé de voir des

peupleme11ts de te~eticokni<J commencer â sécher â l'âge de 5 ans.

Ici non plus, la pluviométrie ne semble pas avoir d'influence. 3.3 - AUTRES ESPECES PURES

Certaines espèces d'[ucal!ypt!W doivent être considérées avec intérêt

en Casamance. Si leur production est généralement inférieure â celle

d'[. camal!dul!en<Ji-0 ou teketicokni-0, elles permettent de disposer d'un matériel

(19)

Le grand nombre d'espèces d'fucaEyptu.ô peut nous permettre de couvrir les différentes zones climatiques de la Casamance (de la côte à l'intérieur) et de coloniser divers sols. Ainsi, sur des sols lourds et profonds, on pourra utiliser

r.

aeba; dans des conditions sèches f. ~obU-Ota ou parucueata

si l'humidité est plus importante ; sur des sols plus légers f. ci.t~iodo~a et

te-0-0ef~i-0 sùpporteront une longue saison sèche et r. cafign.a pourra donner de bons résultats avec une pluviométrie importante ou en situation côtière.

De même, ces espèces couvrent un éventail assez important

d'utilisation. Mis à part le côté énergie, la plupart des produits du bois peuvent être fabriqués à partir d'espèces adaptées à la Casamance. Pour les sciages, conviennent r. ci.t'tiodo~a. caelgna, parucueata, ces derniers donnant de bons bois de construction ainsi que f. ex.-0e~ta, ~obU-Ota et r. te-0-0eea~t-0. r.

~ophyeea et parucueata sont utilisés pour les ouvrages lourds. r. cit't-iodo,,a

donne d'excellents poteaux. r. aeba et b~a-0-0ian.a peuvent être utilisés dans la

fabrication de contreplaqués ou de panneaux,

r.

aeba donne de la bonne pâte à papier.

Nous voyons donc l'intérêt de conserver, si ce n'est, d'étendre ces

espèces en Casamance.

3.31 - Les meilleures provenances

Si beaucoup d'espèces ont été testées en Casamance, peu de provenances l'ont été. Nous allons présenter les meilleures espèces avec les

meilleures provenances dont nous disposions. Mais cela ne veut pas dire que leurs

performances sont exceptionnelles ni qu'il n'existe pas d'autres provenances

utilisables.

~•-um-••••••··- · - - - • .. M•h•••••'"•••••••-••·•-•·-• ·-·•m••_ .. ,,_,,_.,_ ... _.,_,~•,•••h•·•-·••••••·-· -·m·u-•0•••••-•·~---··••••••••·•-h••-•••H••• n-··•'j°'""''''U•••••••••••uh-h••••·-•-··~ , ... , .. , .... ,, ... ,. ... , .. ,,-,, ,,,,,, ... -,,~••••••m••--•-·••·•-·-.. •·•-••-•••,•••

!

ESPECES-PROVENANCES rLONGITUDE1LATITUDErALTITUDE'.PLUVIOMETRIE\ STATION

1- ·

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fE.aeba 1253-58 NT i134°17'E \12°38'S ] 70 m

1

1490 mm (DARWIN (NT)f

1:r.b1ta-0-0ian..a 1 N J145°16'E /15°28'S ~ 120

m

l

]coOKTOWN (QLD)t

(f.b1tM-0lan.a 2 N d 43°30'E ;14°24'S ~ 80 m 1 :MUSGRAVE (QLD),

i

r.

ciHfodo1ta 1565 :i

1

ij

Î

J \

Ï:f.ciHfodo'ta 12870 E ~ ij ij ~ j \

tf.ci.Ulodo~a 77/2113 r149°20'E f24°50'S

f

100

m

i

600 mm fROKl!AMPTON (QLD) p fr.ex.-0eHa 77/2114 [152°20'E t25°23'S fi 100 m j 770 mm Ï:MARYl30ROUGH (SE):

:r.pofyc.a.Jtpa 4 N l133°02'S l11°28'S

1

20 m ~ 1490 mm !DARWIN (NT) f

f.LptychocMpa 1271 NT[134°15'E jl3°06'S f. 90 m

!

630 mm fDAILY WATER (NT) f

tLJtobU-Ota 77/2118 r150°45'E [22°50'S ' 50 m

1

1620 mm fMARYVALE (QLD)f

ft.caE.lgna Hann

i

l

ij ~ ÎPARC DE HANN j

tr.te-0-0efa~l-0 77/2122 f151°16'E f27°11'S

f

342 m

!

675 mm !DALBY (SE)(

i.r.u~ophyeea 95 N )124°5l'E

l

8°2l'S j450-500œj jALOR

1

~ 101 N J124°07'E

ij

8°29'S ~500-700mj jPANTAR )

f 104 N ii126°09'EJ 7°52'S j 300 m ij iWETAR

Ï

L-·----···--·-·---... -... _.

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L

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---...

-·----·---·-·J·---·-·--·-···-·-1 ... _ .. -... -... .t... . ... - ... ,

Nous possédons actuellement en Casamance des parcelles

conservatoires de caE.lgn.a Hann (origine Djibélor), aeba (Timor portugais). Deux

autres ont été abandonnées car mal venantes, il s'agissait de f. parucuE.ata

(20)

3.32 - Les performances

pour trois 1271 NT.

Nous possédons des résultHts d'explojtation {essai N° 74 de 1976) de ces espèces

r.

cit1t/odo1ta 1565,

r

.

aE.ba 1253-58 NT et [.ptychoca1tpa Pour les autres, nous indiqtierons les résultats des dernières mensurations.

Essai N° 74 - 1976 exploité en 84 à l'âge de 8 ans ESPECE ·· PROVENANCE % VIVANTS ' 1

' 1 \' aP-ba 1253-58 NT 81 1 1 [ . 1 I' : [. ci:t.ll iodoJta J 565 69

r

.

ptychoca!tpa 1271 NT 75 ,• H (m) 1 1 12 ' C ( cm) 35,8 1 9,3 7,3 7,4 8,8

I 1 ne faut pas vouloir comp;irer la pr·odnctivi té de ces espèces avec

F. Clww.Pdufe.Mi-0 ou te1tet.i.co1tni-0. Le11r Ldblcsse vjcnt de leur f11ible tnux de

survie,

r.

c/.t1t/odo1ta a une très bonne croissance en hauteur.

Résultats d'essai de 1978 et 79 Résultats de décembre 83

l'ROVFNJ\!\'CE ' .L 1 [. cJ.tJl.fodOl!CL 77/2]13

!

6 ANS 95 1 11 1 32 [. ex-0e1t.ta 77/2114 6 ANS 87 ,, ' 10 ) ! 28,9

r.

ltOÛU.-Ota '77 /2 J 18 1 1 6 ANS 73 i 9 28,9

r.

te-0-0eP.a1tl-0 77/2112 ' 6 ANS 95 '.l 9 30,9

1 ~ 1 b1tao-0lana 1 N 5 ANS 87 9 ' ,, 33,7 ' 1 b1ia-0-0ürna 2 N 5 ANS 92 ) ; 12 \ i 32,7 cit1tiodo1ta 12870 E 5 ANS 87 ' 1 10 .1 1 30,7 poP.ycatipa 4 N 5 ANS 96 ,, 1 9

'

1 33,8 ; i

utiophyf'.P.a 95 N 5 ANS 90 1 ., 10 'i 32,l

ultophyP.P.a 101 N 5 ANS 92 !: i 12 ! 1 33,6

u1tophuP.E.c1. 104 N 5 ANS 95 :1 13 ;; 33,8

;1 1 ···-····-····--·- ····'··· ... i· __

Dans des conditions du dév1:loppement, nous pensons que ces espèces peuvent être menées à des â~es plus avancés que pour

r.

camaP.duE.en-0-<-0 ou

te.1tetico1tni-0 avec des futaies d'une dizaine d'années (8 à 10 ans}, on peut

espérer des accroissements moyens ,rnnucls de 4 à 6 cm sur la circonférence pour

(21)

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3.33 - Courbes de croissance

Evolution de H et C2 x % pour f. aR.ba, f. clt~iodo~a, f. ptychocakpa

dans l'essai n° 74 de 1976, comparée à f. kathe~ine en décembre de chaque année et

pluviométrie. H (M)

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Ces courbes nous montrent la supériorité d'f. c. kathekine sur les

autres, sauf pour la hauteur où f . citkiodo~a est en première place.

Les accroissements ont atteint des paliers, au vu des courbes on

aurait pu exploiter en 82. Cependant, l'arrêt de croissance du facteur C2 x

% est

peut-être dû à la succession de deux années sèches (82 et 83), cet arrêt est

d'ailleurs plt1s dG à une mortalité importante durant la saison sèche 82-83

(beaucoup d'arbres ont commencé à se dessécher) qu'à un arrêt de la croissance en

circonférence. C'est (. phtyc.hoc<Vtpa qui semble avoir le moins souffert de cette

sécheresse.

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(22)

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(23)

3.4 - LES HYBRIDES

Il existe en forêt des Bayottes un peuplement composé sans doute

d'hybrides f. a.tba x camaed~ert-()i~. de belle venue. Malheureusement, tous les

essais sur sa descendance ont donné des résultats catastrophiques.

Deux provenances avaient été introduites en 1976 et 1977, il s'agit

de f.

PF

1 Congo (issu de trois arbres de f. peatyphyee~ originaire de Djakarta),

en fait f.

PF,,

est un hybride f. a.Rba (= peatyphytta) x Wtophytta qui a donné de

bons résultats et f.

12 ABL

x ~a.tigna (f.

12 ABL

est un teketic.okni6 originaire de

Ambila Lemaitio à Madagascar) qui a donné de très mauvais résultats en 1976 et de

très bons en 1977.

Depuis 1981. nous avons procédé à l'introduction de plusieurs

hybrides créés artificiellement au Congo. La plupart de ces hybrides sont à base

de Teketicokru~, 6atigna ou ukophyfta. Il est donc encore trop tôt pour avoir des

résultats probants, cependant les débuts sont prometteurs.

Nous donnons ci-dessous les résultats de l'exploitation à 6 ans des

hybrides de l'essai N° 88 de 1977. Leurs performances sont tout à fait semblables

à celles der. camatdufert-()i6 ou

teketico~~-v-· .. ·· ····-···-···-···--···-··-··--·-····---··· · --~ · -- · · · ---·-·-·- -\ · -- - · · t · -- · ·---· · --

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r.

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l

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11.6

i

15,0

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[f. 12 ABl x -0a.Rigna

1

96

i

14,5 i 34,0 ; 10,5

j

13,l J i .. ·-·-··•-···---·--····•····•···•-·-···-·•···-···•-·--..JL. ·---··· ···-· ... ···-···-···-·••···•···-···! ···-···--····-····•·•···· .. Ï ...... ·-·-·-···--·····--·-··l--····-·---···---__j

L'utilisation de ces hybrides peut donc être très intéressante.

Malhe,1reusement, la base génétique des populations parentes est très étroite, nous

ne pouvons pas les produire par croisement sur place. Leur caractère hybride, de

même que pour

r.

atba x camatdueerwi-0, empêche l'utilisation rationnelle de leurs

descendances. La solution est, soit de créer par pollinisation contrôlée des

hybrides semblables ou am&liorés. C'est ce qui se fait actuellement au congo dont

nous testons les hybrides, dont un des parents est sênégalais. Soit de reproduire

les plus beaux individ11s des populations hybrides par multiplication v6gêtative

(24)

. Evolution de H et C2 x % pour

r.

PF1 Congo et

r.

12 ABL x oa-E~gna

dans l'essai 88 de 1977, comparés à

r.

ka.-the~lne, en décembre de chaque année, et pluviométrie. Çç 1

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Ces courbes sont tout à

r.camaedueen6l6 ou te~etico~rù-0 avec

facteur

c

2 x %.

fait semblables à celles obtenues pour les une pente plus faible pour ce qui est du

(25)

CHAPITRE

4 -

PERSPECTIVES, CREATION DE BONNES PROVENANCES LOCALES

Avant de parler de la multiplication locale des bonnes provenances, il serait bon de rappeler les méthodes classiques de reproduction contrôlée des semences forestières.

4.1 -

PRINCIPES DE LA MULTIPLICATION

4.11 -

P~r9elles

conservatoires

Ces parcelles sont destinées à conserver une provenance qui s'est révélée intéressante. Son but ultime est la production de semences, mais en fait il s'agit d'un stockage de matériel génétique sélectionné. Pour éviter l'hybridation, la parcelle doit être suffisamment éloignée d'arbres de la même famille, de plus la pop11lation d'origine doit être composée d'un assez grand nombre d'individus ayant le moins possible de liens parentaux entre eux.

4.12 - Multiplication sexuée et végétative

La multiplication sexuée d'espèces et de provenances bien adaptée va se faire à partir des individus parents que nous avons sur place. Va se poser alors le problème de la consanguinité. En effet, avec des peuplements locaux issus

eux-mêmes des peuplements d'origine exotique, on arrive très vite â avoir une forte proportion de demi-frères, leur descendance risque de souffrir de certaines

tares consanguines. C'est pourquoi, il faut toujours tester les descendances des peuplements parents que l'on veut utiliser pour la prod11ction de semences.

Pour éviter cet inconvénient, on peut utiliser la reproduction végétative. Par greffage ou bo11turage, on peut multiplier en très grand nombre les meilleurs individus obtenus par une première sélection massale. Cependant, cette mêthode a quelques limites, sa difficulté de mise en oeuvre (matfiriel et

techniques sophfstiq11ées) et la nécessité d'abattre l'individu choisi. En effet,

les boutures ou greffons doivent être issus d'individus jeunes pour éviter la multiplication de caractères séniles, on utilise pour cela les rejets de souches,

mais on court le risque que l'individu ne rejette pas.

4 .13 - Vergers ~___graines de fanti Ile

La méthode la plus commode de multiplication intensive de matêriel

s8Jectionné est encore la production de grosse quantité de semences. Les vergers à

graines sont des parcelles plantées expressément dans ce but, et par là, ils diffèrent des parcelles conservatoires ; il en existe deux types.

Les vergers â graines de famille, appelés aussi vergers â graines de

semences, sont issus de pollinisation libre d'arbres sélectionnés. En général, on

choisit un individu - le plus beau - de chacune des descendances des meilleures

provenances introduites. Le verger est constitué de plusieurs placeaux possfidant chacun un individu de chaque famille. Il faut un assez grand nombre de familles

-25 à 30 - pour créer un verger. Ces familles ne sont pas obligatoirement issues d'une même provenance, mais chaque provenance doit être représentée par un nombre important de familles.

Les graines ainsi produites proviennent de la fécondation entre

(26)

Le verger, une fois installé, doit être éclairci pour éliminer les individus mal conformés ou indésirables.

4.14 - Vergers â graines de clônes

Les vergers à graines de c]ônes sont basés sur le même principe mais

à partir de clônes. Dans ]es meilleures descendances introduites, on sélectionne des arbres plus - bien conformes et ayant des mensurations sup~rieures a11x autres - que l'on va multiplier sous forme de clônes. Il faut un três grand nombre de c]ônes pour crêer un verger, ceJ11i-ci sera formé de p]aceaux contenant chacun un individu de chaque clône. Les clônes doivent être issus d'individus de la même espêce mais pas nécessairement d'une provenance unique.

Ce type de reproduire des individus espêce en diminuant le sexuée.

reproduction, intraspécifique interclônale, permet de ayant des caractêres intéressants au sein d'u11e même risque génétique puisque l'on supprime une multiplication

4.2 - CREATION DE PARCELLES CONSERVATOIRES EN CASAMANCE

4.21 - Parcelles conservatoires 1tjà installées en Casamance

Comme nous l 'avons vu, un certain nombre de provenances ont été jug,~es intéressantes pour la Casamance, soit parmi un grand nombre d'autres provenances pour certaines espèces (f. ca.mc1.E.dul?.en<i.i.6 et te1te.-U.co1tn-<..6) ,· suit parmi

un nombre plus restreint pour d' autres (1:. al?.ba, eMelt-ta, 6aE-<.gna).

Nous avons donc installé: plusi!it1rs parcelles cons!)rvatoires pour ces provenances, certaines à partir de lots venant directement d'Australie (récolte FTH 011 CTFT) il s'agit des parce11es d'I:. te1tet-<.co1tn-<.6 556 A 564, 348 à 357,

684 à 693, 80/2811, 80/2812, d'F. aR.ba et d'[. ex.::,e1tta (qui n'est plus suivi) , d'autres à partir de pcuplc!nwnts locaux:

r.

Mtr..i.gna Hann e t [. pcmtcui;a;(a issus de la parcelle de Ojibêlor.

Deux parce] les conscrvéüoircs ont été pli:.rntées en F. c.wnnf'.dllP.en6<o

katl1erine provenant du Nigéria. Il s'agit 1c1, comme dans le cas de f. 6al?.-<.gna et

panicuf'.ata, d'individus de seconde gfn~ration par rapport au peuplement

;:iustralien d'origine, ce qui pose quelques pt'oblêmes. 4. 22 - Problèmes _des peuplements locaux

Nous avons vu d'[. camaP.ciuEenoi6 venaient 8039/S, 8411/KS, llann). Il

que, beaucoup de nos meilleures provenances de peuplcrne11ts sénégalais (6918/S, 8298/MC et KV, est djffici]e de cr~er des parcelles conservatoires â

partir des descendants de ces populations.

En effet, si ces descendants sont de bonne qualité et peuvent être mis en plantation, on ne peut les utiliser comme producteurs de semence car leur consanguinité est trop forte.

C'est ce qui avait été fait avec les parcelles conservatoires

d'LcamaC.dufeM-<.6 Katherine (Nigéria), mais les tests de descendances se sont

avérés encourageants, par contre, la descendance de la parcelle d'[. 6al?.{gna Hann

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