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Le silence fait un vacarme, Elle déferle sur les sentiments tapageurs. À l écoute, on panse et le silence se fait en harmonie, Des pauses où

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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---INFORMATION--- Couverture : Classique

[Grand format (170x240)] NB Pages : 214 pages

– Tranche : (nb pages x 0,07 mm)+2 = 17

--- L’Art du silence

Lilly

17 947102

Lilly

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Préface

Quel est le silence, centre de cet ouvrage mystérieux ? Nul ne le sait… elle est née du fruit de la pensée qui nous fuit dès que nous y pensons. Mais au-delà de ces banalités rassurantes, est-il possible de dire quelque chose de plus ? Elle écrit pour dire des rêves de rire, voilà ce que je crois d’elle. C’est à chacun en lisant une ligne de se faire une idée de ce que donne l’écriture de Lilly. Une écriture est une rencontre entre une pulsion de création et une poésie faites de signes, à travers l’esprit de Lilly qui vous invite dans un de ces pays neufs où l’ancien fait sa mue, où le triste fait son apparition et où le beau se découvre comme sous l’éclairage d’une nuit lunaire, comme tout un chacun et fait de la poésie son existence. Ce ne sont que des mots mis en couleurs d’esprits qui la font vivre d’inspirations.

Voilà c’est tout ce que j’ai à dire : ouvre tes grands yeux et lis un peu si ça te dit et pour lire, le mieux, c’est de faire déjà silence en soi… Lilly est une liseuse lyrique, elle lie dans sa création ce qui délire. Mais elle ne lie pas n’importe qui sont lyrisme, il est dedans. De son âme sortent ses mots, du coffre de son mystère vient l’agencement des beautés qui donne un sens. Sous le couvert des phrases, ça pousse comme en été sous la terre. Des rejetons d’espérance s’élancent vers le ciel, ils donnent dans l’émotion, dans le ressort, et dans la nuance. Silence ça tourne, ça tourne, la page capte, le cœur noie le temps. Toujours être curieux pour lire, toujours être curieux d’un son, d’une image et viendra ce qui vous plaira, il fera miroir de vous par vos yeux lisant l’esprit vif de Lilly vivant de mots et d’impression attentive aux personnes en résonnances des mots.

Vincent LAUGIER

Je tenais à remercier tout spécialement Anthony JULLY pour la couverture et Emmanuelle WOLOSZYN pour la correction.

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2 5 Le silence fait un vacarme,

Elle déferle sur les sentiments tapageurs.

À l’écoute, on panse et le silence se fait en harmonie, Des pauses où seulement on respire.

On réapprend à vivre.

Un sentiment de plénitude pour avancer d’un pas léger.

Le silence apaise et peut parfois libérer ou faire délirer…

Et faire dériver vers des pensées insensées.

Quand écrire :

C’est déposer des pensées, C’est un silence qui déchire.

Le plaisir de réfléchir.

Le silence intérieur est comme une fleur.

Il faut être un spectateur.

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Soleil noir

Dans le dos, on me murmure des mots-acides.

Je me retourne… les places sont vides.

Je m’éclipse et m’engouffre dans la foule…

Elle arrive par vagues en forme de houle.

Je ne me rappelle plus si je me suis questionnée.

Je vis et subis sans vraiment me raisonner.

Je me noie dans cette foule difforme.

Elle est où la norme ?

Le soleil est un brin lunatique.

J’aime penser que je suis pragmatique.

Insidieuse, elle a posé ses briques.

Mon mur de folie me caresse avec des sons…

Réinventés dont j’ai fait ma maison,

Je n’ai pas su ni mettre un mot, ni une raison.

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Soldat

J’aligne mes soldats de mots.

Ils sont forgés par mes maux.

Je les trempais dans un rire glaçant.

Le verbe est un assaillant.

Je dézingue tes arguments…

La sentence est fumante…

Tes idées balbutient sur le champ…

Ma victoire est évidente.

Les soldats épuisés mais ravis…

Rentrent après avoir capturé ton énergie…

Je dépose une gerbe de poésie.

Dans ma mémoire, ta tête réduite est accrochée.

Toi, le conquistador, tu es mort, je t’ai torché.

Le silence est ton tort, la violence des mots est mon unique ressort.

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Vers subliminal

Nuage d’amour viens pleuvoir sur le bord de mon trottoir.

J’aimerais tant t’émouvoir, mais je n’ai que des déboires…

Arrose-moi de tes larmes au goût de paradis sur ma rose…

Pour que je fleurisse et m’épanouisse à forte dose.

Il n’y a pas de mur pour que je réprime…

Le vent égrène mes pensées intimes…

Mon amour pour toi infime…

Nuage d’amour pour toi je fais des rimes.

Je m’improvise une poésie…

Mais toi et moi c’est un « si »…

Hérésie…

J’envoie des vers subliminaux, Pour réclamer un peu de ton eau, J’envie le ciel moi le fléau.

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Bouche

Bouche tu te fais méandre de maux.

Tu te délectes de mon silence.

Tu te donnes des ailes… des airs…

Et moi en désert… je suis ton dessert.

Ce sont mes capitaux,

Pèse bien tes mots que tu lances…

Ils valent leurs pesants d’or… dur,

Quitte à ramasser leurs ramassis d’ordures.

Je leur ordonnerai d’être insidieux… injurieux.

Alors mon désert se peuplera victorieux, Sur les feuilles jaunies, je serai l’être heureux.

Et ton dernier repas…

Dans ta prison te paraîtra…

Aussi abject que toi.

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Effet Veblen

Mélodie vend l’Eden des mots entre ses lèvres…

La quintessence : « C’est un travail d’orfèvre ! ».

Le beau monde se l’arrache à prix d’or : c’est la fièvre…

L’effet Veblen pour les mots-ostentatoires entre leurs lèvres.

Ces gens bien-pensants se plaisent les employer, Comme pour mieux se contempler.

De ces mots si délicieux, la mondanité se paraît…

Comme pour mieux se complimenter.

Les mots sont difficiles d’accès…

Les maîtriser, c’est la notoriété assurée…

C’est appartenir à une classe de privilégiés.

Quand les mots tomberont en désuétude…

À leurs yeux, cet or sera poussière, victime de l’habitude.

Jamais rassasiés, ils chercheront l’exception comme étant la plénitude.

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Alice

Dans ces temps où mon âme a froid…

Je ne me sens plus chez moi,

Tout me semble être un long désarroi…

Et je m’oublie… écrasée par le poids.

Une mélodie dans ma folie…

Me berce un instant… c’est joli Elle a ta voix.

C’est une pensée pour toi.

Il y a toujours…

Quelque part en moi, ton amour…

Pour toujours.

Ma pensée pour toi était en mélodie, une surprise…

C’est mon explication que j’ose clamer comme une devise…

Un signal pour dire que sur ma vie : je n’ai plus d’emprise.

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Héros à la guitare

Marchant sur le sable, fantomatique…

L’inconstance de mon héros me brigue…

Sifflotant de son air affable l’intrigue…

Ma malchance est phallique.

Les notes sonnent amoureusement méthodiques.

La danse des ondes magiques…

Sur sa corde à mon cou me nargue…

Et dans ses rêves me larguent.

Il m’habite de ses doigts agiles sur mon corps.

Sauvage cette étoile se plante dans mon décor.

Il est mon héros, mes mots… il tord.

Il coulisse sa voix sur mon corps.

Elle, la guitare, sur lui s’endort…

Et moi pour lui je mords la mort.

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Lego

Je choisis de déconstruire le verbe que tu ne m’as pas porté…

Pourtant il est dans ma mémoire près des sentiments contés…

Ton legs est lourd d’un silence significatif qui fait de mes mots…

Des pièces à reconstruire sans réel modèle affectif : c’est mon légo.

Ces briques de mots que j’entends par-ci par-là que je m’approprie : c’est mon légo ! Ils s’imbriquent sur ces objets en plastique pour m’émouvoir, fière de l’écho…

Qui chantonnent dans ma mémoire grâce à l’imaginaire, j’oublie une réalité Et je me fonds dans une cinématique de rêve : c’est l’idéal ! je me réinventais.

Les autres rêvaient de poupées barbantes, moi, j’étais l’architecte de mon chez moi.

Les autres ergotaient sur leurs joujoux, moi, j’optimisais l’espace d’amour en moi.

J’aurais aimé chipoter sur l’ergonomie de tes trop rares bisous, qui me mettent en émoi.

Mon égo est l’architecte de mes pensées qui construit le rempart…

Entre ces murs de lego, un sentiment fantôme me berce tard le soir…

Je m’accorde à penser que ton « je t’aime » flotte dans ma mémoire…

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Vous avez dessiné la frontière, Proclamé que c’était votre terre, Décidé qui seront mes frères, Façonné mon esprit à la guerre.

Je suis aveuglée par mes petites envies…

Je consomme, me consume, et m’oublie…

Ma pensée se robotise et je subis…

Je n’ai pas d’emprise, je survis…

L’histoire n’est pas notre avenir.

Nous sommes toujours libres de l’écrire.

La pensée n’est pas statique…

Elle doit voyager, s’écouter, se réinventer…

Avant que nos vices ne finissent par nous étouffer.

Respire dans ce que l’espoir te donne.

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Millésime

Des pétales de lèvres merveilleuses j’observe…

Le verbe ondule amoureusement sans réserve.

L’envie éthérée s’éveille dans l’horizon de l’inconnu.

La place vide s’apprête pour la mise à nu.

La guitare gémit entre mes vibrations…

La corde des cheveux j’en tire des sensations.

Je suis souvent tombée mais jamais avec autant d’élan.

La fleur hantait de sa mélodie ma bouche râlant.

Je ne joue plus au cheval de trois.

Les fantassins sont des fantômes sur le terrain.

L’attente décante goutte à goutte un sentiment…

Le millésime de plaisir, ce n’est pas sous des « Je t’aime… »,

Mais quand le nectar de jouissance se rue pour libérer des conditions.

C’est goûter à un plaisir délicieux paradisiaque marqué dans la mémoire.

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Bonheur

Je fais honneur à ce plat-bonheur, Je déguste le met déguisé.

Les yeux effarés ne sont pas parés, Ils ne voient pas mon repas de roi.

Je fais de leur désarroi ma nourriture de choix…

Je me délecte de leurs humeurs, Un gâteau sans égal, au goût subtil.

Un pur bonheur qui ne peut pas s’épuiser.

Sous mes papilles, c’est festif ce festin assassin…

Où chacun de mes mots est un appât pour les êtres aigris…

Qui tombent tous cuits dans ma marmite.

Ô toi bonheur ! Tu me fais honneur,

Tu as toujours su être à l’heure.

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Le voyageur sans cœur

Des yeux pétillent dans le noir, dansent et s’évaporent.

Il apparaît dans une fumée colorée entre les étoiles comme décor.

Le froid était un chien enragé qui était attiré par la chaleur des corps.

Les arbres scintillaient c’était la veillée des morts.

C’est automatique, la machine était une main assassine.

Les gouttes de sang tombent le prédateur ne se résigne.

L’origine de la disparition, dans la maison, l’air est un poison.

Les cris sont la compagnie et le confinement est une prison.

Je ne sais pas mon destin.

Je ne sais pas quand, ni comment sera ma fin.

La mort est mon seul chemin.

Le voyageur s’en va manger mon cœur.

Le repas est mon cercueil d’honneur.

Une pensée d’amour peut-elle sauver ce qui meurt ?

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L’ennui c’est vous

Je n’ai quasiment rien, mais donne-moi un caillou et je referai ta vie.

Je deviens une sorcière qui prédit l’avenir et te projette tes envies.

Je n’ai quasiment rien, mais donne-moi un mot et j’en fais une poésie.

Je deviens un poète surréaliste, qui fait de ce mot un rêve infini.

Les trésors de merveille se trouvent parfois dans les choses incongrues…

Encore faut-il les voir et jouer avec comme un enfant dans la rue.

L’ennui est tel que les merveilles semblent être des ordures.

On ne trouve aucun plaisir dans ces objets pareils à des fioritures.

La pauvreté est telle que tout ce qu’on possède ne suffit pas.

Le désœuvrement semble l’œuvre de la vie.

Quand on ne sait plus quoi penser, il faut peut-être bien regarder.

Penser à des mots, les chanter, laisser ses doigts être un brin déjantés.

Pourquoi ne pas rigoler de soi, se prendre pour un anchois, pondre une loi.

Découvrir un livre, un monde, une idée, des personnes juste comme ça.

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2 19 Des ombres dansent sur le trottoir avant de s’évaporer

Des rires effervescents viennent faire pétiller mes larmes.

Les cheveux en fleurs s’envolent comme le cœur.

Les papillons s’inspirent de mes mots-câlins.

Le soleil a des insomnies dans mes bras.

L’usure de la luxure ne nous voit pas.

Nos sentiments sont comme des enfants…

L’émerveillement nous berce dans tous les instants.

Je m’accroche à tes mots-chaînes, Mes sentiments se balancent.

Je suis proche du ciel pour chanter.

Notre mélodie résonne en mode acoustique.

La rue est notre instrument de musique.

Les impossibilités apprennent à aimer ce qu’on fait.

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Parapluie de la Cour de Belsunce

Levez l’ancre hors du temps.

Décollez les yeux du port un instant.

Le parapluie vous soulève un moment.

Le bateau, ce corps navigue dans l’air du temps.

Le parapluie coloré fait chanter l’accent.

Il invite à venir s’abriter par mauvais temps.

Quand le soleil darde ses rayons, il est plaisant…

L’ombrage, où vont s’échanger les baisers des amants.

Je n’ai qu’à regarder et m’émerveiller comme une enfant…

Devant et laisser mon imagination et les mots se balançant…

Au rythme de notre mistral joyeusement.

Sous la jupe déposez l’encre sur la page de la mer artistiquement.

Faire virevolter les mots mélodieux comme les cœurs… il est temps.

Uni sous ce même parapluie allons de l’avant.

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