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«Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel; puis viens et suis-moi»

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Saint-Quentin, le 10 octobre 2021

«Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au

ciel; puis viens et suis-moi»

Aujourd'hui, la liturgie nous offre un Évangile qui ne peut laisser indifférent si on l'aborde avec un cœur sincère.

Personne ne doutera des bonnes intentions de ce jeune homme qui s'approcha de Jésus pour lui demander : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie

éternelle ? » (Mc 10,17). Si l'on s'en tient à ce que nous conte saint Marc, il est clair que dans ce cœur nichait le besoin de quelque chose de plus, car il est facile de supposer que —comme tout bon israélite— il connaissait très bien ce que la Loi disait à ce sujet, mais en son for intérieur, il était désireux d'aller plus loin ; voilà pourquoi il s'adresse à Jésus.

Dans notre vie intérieure, nous devons apprendre à dépasser cette vision qui réduit la foi à un pur accomplissement de la loi. La foi, c'est bien davantage. C'est une adhésion du cœur à Quelqu'un, qui est Dieu. Quand nous mettons notre cœur dans quelque chose, nous y mettons aussi notre vie et, dans le cas de la foi, nous surmontons alors le conformisme qui paraît aujourd'hui tenailler l'existence de tant de croyants. Celui qui aime ne se contente pas de donner n'importe quoi ; il cherche une relation personnelle, intime ; il profite du moindre détail et sait découvrir en tout une occasion de grandir en amour. Celui qui aime se donne.

En réalité, la réponse de Jésus à la question du jeune homme est une porte ouverte sur ce don total par amour : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi » (Mc 10,21). Ce n'est pas le simple abandon de ce que l'on a, mais un abandon qui est don de soi, expression authentique de l'amour. Ouvrons donc notre cœur à cet amour-donation. Vivons sur ce registre notre relation avec Dieu. Prier, servir, travailler, se dépasser, se sacrifier : chemins du don de soi, chemins d'amour. Que le Seigneur trouve en nous non seulement un cœur sincère, mais aussi un cœur généreux et ouvert aux exigences de l'amour.

Bon dimanche.

P. Stanislas scj

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28 e Dimanche TO B

PREMIERE LECTURE

« À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse »

Lecture du livre de la Sagesse (Sg 7, 7-11)

J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et, par ses mains, une richesse incalculable.

PSAUME 89

R/ Rassasie-nous de ton amour, Seigneur : nous serons dans la joie.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse.

Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,

que nous passions nos jours dans la joie et les chants.

Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur.

Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.

Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !

Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains.

DEUXIEME LECTURE

« La parole de Dieu juge des intentions et des pensées du cœur »

Lecture de la lettre aux Hébreux (He 4, 12-13)

Frères, elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.

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ÉVANGILE

« Vends ce que tu as et suis-moi »

Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 10, 17-30)

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. »

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MÉDITATION

En ce dimanche, le 10 octobre, notre communauté paroissiale vivra l’envoi en mission du nouveau Conseil Pastoral Paroissial (CPP).

Le CPP est un lieu de réflexion missionnaire : il se met à l’écoute de la vie des hommes, il recueille les idées et les suggestions de la communauté, il est attentif aux besoins nouveaux qui peuvent naître dans la communauté, aux questions d’actualité qui interpellent une partie ou l’ensemble de la communauté. Il bouscule la communauté afin qu’elle prenne ses responsabilités dans la mission de l’Eglise. Toute la vie apportée au CPP est examinée à la lumière de l’Evangile.

Pour faire partie de ce Conseil, ont répondu à mon appel :

CAUDRON Pierre (diacre), BOUTEILLER Solange, CAUDRON Annick, CAUDRON Christian, CAYLA Adeline, DAMIENS Agnès, DA SILVA Stéphanie, LANSIAUX Xavier, LOY Sylvaine, MARTIN Fanny, NAULIN Sabine, PAVOT Valérie, PECQUE Sam, POIRIER Vincent, PUCHACZ Patricia, SAUVANAUD Jean, UHLIG Christian, VAN ISACKER Laurence. En sont également membres les prêtres de la paroisse : P.

GUENA Pierre et P. VU Dominique.

Je les remercie pour leur générosité au service de notre paroisse. Je les encourage à vivre cette mission avec la force que donne la Parole de Dieu qui est notre trésor.

Que le Cœur de Jésus les enveloppe de sa tendresse.

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Je profite de cette occasion pour faire un petit rappel de ce qu’est une paroisse.

La paroisse, lieu d’une communauté chrétienne, est avant tout « la famille de Dieu, fraternité qui n’a qu’une âme ; c’est une maison de famille, fraternelle et accueillante, c’est la communauté des fidèles » (Saint Jean-Paul II). Ainsi on peut définir la paroisse comme « l’Eglise en un lieu pour tout, pour tous et par tous ». Une manière de dire que la paroisse ne se réduit pas à être le prestataire de services religieux mais qu’elle est la manifestation de la présence d’une communauté de baptisés, en un lieu.

A propos du mot « communauté » : C’est un mot aujourd’hui privilégié dans les textes officiels diocésains et dans le vocabulaire pastoral ordinaire. Il porte une connotation positive qui évoque un vivre ensemble, une fraternité, une vie ecclésiale solidaire. Il met en valeur les charismes des personnes. Pour la paroisse, il privilégie le relationnel plus que l’institutionnel, la communauté plus que l’institution, le relationnel plus que le territorial. Cependant il est bon de nous rappeler que l’Église est d’abord un mystère de communion avant d’être communauté. (Cf. Christifideles laici §19 et §20) La paroisse est un lieu privilégié pour permettre à tout baptisé d’entrer dans cette communion où chacun se découvre membre du Corps du Christ. Enfin, il est bon de se rappeler que communion et mission vont ensemble : « la communion est missionnaire et la mission est pour la communion » (CL §32) Le mot « communauté » doit donc être bien compris en référence à ce qu’est l’Église, c’est-à-dire des personnes convoquées à faire Église, à l’initiative de Dieu qui vient par le Christ et dans l’Esprit rassembler son peuple. La communauté ecclésiale est l’assemblée de

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ceux qui sont convoqués, de par leur foi, l’écoute de la Parole de Dieu et la célébration du salut. L’Église est une convocation qui donne corps à l’assemblée, à la communauté. Cette définition est importante car elle évite tout danger de

« communautarisme » où la communauté n’existe que par elle-même et pour elle- même et devient une communauté sans ouverture aux autres communautés qui constituent le diocèse et son lien à l’évêque.

La paroisse : l’Eglise pour tous

La paroisse est ouverte à tous, de même que l’église-bâtiment se situe au milieu des maisons des hommes. L’accueil est un des enjeux capitaux de la paroisse, tant pour l’accueil de personnes en difficultés matérielles que morales ou spirituelles. Le pape François souligne : « C’est la paroisse qui offre la contribution principale à la pastorale familiale. Elle est une famille de familles, où les apports de petites communautés, associations et mouvements ecclésiaux s’harmonisent ». Les modalités de l’accueil sont nombreuses.

Communauté, participation et communion

Qu’est-ce qu’être paroissien ? Membre de la communauté paroissiale ? Participant aux activités de la paroisse ? Etre en communion avec les membres de la paroisse ?... Par exemple, être membre d’une équipe (kermesse, animation liturgique, fleurs, etc. ou juste participant à l’assemblée) suffit-il pour être membre d’une communauté ? Comment définir le critère d’appartenance ?

Le défi est de comprendre qu’une communauté paroissiale est le lieu où on fait l’expérience de la communion avec Dieu et avec les autres. Appartenir à une paroisse, c’est incarner sa relation à Dieu dans une histoire, dans un lieu et avec les autres. La proximité offerte par la paroisse n’est pas que géographique mais proximité de reconnaissance mutuelle, proximité par intégration dans une communauté. Faire vivre la paroisse comme communauté signifie donc la recherche de liens entre les membres, la valorisation du « nous » chrétien.

Dans ce contexte où nous voulons continuer à construire notre vie paroissiale, nous venons d’entendre dans l’évangile d’aujourd’hui une parole de promesse, un appel, mais cette parole est aussi une parole qui semble rude à nos oreilles. « Vends tout et suis-moi ». Et pourtant, il nous faut entendre cette proposition de Jésus à cet homme dans le passage de l’évangile proclamé aujourd’hui ; surtout au début de notre année pastorale. Ce « Viens, suis-Moi » de Jésus s’adresse aussi à chacun d’entre nous…

et cela chaque jour. C’est l’appel fondamental qui nous fait chrétiens et motive notre existence comme réalité ecclésiale : nous sommes la communauté des appelés par le Christ à le suivre… la communauté de ceux qui disent « oui » aujourd’hui à cette proposition de Jésus de se mettre à sa suite.

Mais que signifie « suivre le Christ » ? Très clairement au moins trois choses :

- Nous laisser étonner par ce que Dieu révèle de Lui… Suivre Jésus est une aventure spirituelle marquée par la conversion de notre image de Dieu. Le suivre, c’est accepter d’être bousculés, peut-être même déstabilisés, dans nos certitudes sur Dieu. Chacun de nous s’est fait une idée… mais Dieu est toujours au-delà, toujours différent de ce que nous croyons en connaître.

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Il m’arrive parfois de rencontrer des personnes non pratiquantes qui me disent prier, vivre les vertus chrétiennes sans avoir besoin de pratique religieuse. Je ne mets nullement en doute leur bonne foi… c’est probablement vrai qu’elles prient… mais

« qui » prient-elles ? Jamais rien en effet ne vient bousculer leurs images toutes faites de Dieu… Si l’on n’est jamais confronté à la parole de Dieu, si l’on n’entend jamais le témoignage des autres, si l’on ne lit rien, comment pouvons-nous évoluer dans la connaissance de la vérité sur Dieu ? Notre communauté chrétienne doit permettre cette aventure à tous ses membres.

- Être toujours « en sortie »… pour reprendre l’expression du pape François. Suivre Jésus, c’est le suivre là où il va ! Et nous voyons Jésus sortir toujours des sentiers battus pour rencontrer les plus lointains… Dans l’Évangile nous découvrons que Jésus s’intéresse peu aux gens « bien », à ceux qui obéissent à la loi sans difficultés.

Sa passion, ce sont les plus pauvres, les plus tordus, les plus pécheurs… Et nous ? Ces derniers sont-ils vraiment notre passion ? Notre communauté doit sans cesse se garder de sombrer dans ce communautarisme qui tente tout groupe humain qui spontanément recherche la chaleur et le confort… L’entre-nous est si agréable ! Or, le dernier mot de nos liturgies dominicales est « Allez ! » (dans la paix du Christ).

C’est un envoi dans notre vie, dans le monde… Nourris de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie, le Seigneur nous fait « sortir » !

- Aller jusqu’au bout du don de soi… La contemplation de la croix est au cœur de notre foi. Il s’agit pour nous, comme pour le Christ, d’aimer jusque-là… jusqu’à se perdre soi-même pour les autres. Notre vie paroissiale doit pouvoir nous encourager et nous donner la force du don de nous-mêmes à travers tous les services et engagements qui construisent notre monde et notre société aujourd’hui. La qualité de la vie spirituelle se mesure à la capacité du don…

C’est exigeant de suivre le Christ ! Cela demande de faire des choix, de ne pas s’arrimer à ce qui n’est pas l’essentiel pour être libre de se convertir et de s’engager.

C’est ce que n’arrive pas à faire l’homme de l’évangile trop attaché à ses « grands biens »… et il « s’en va tout triste »… Sa richesse est un obstacle à sa disponibilité pour l’appel de Jésus.

Je voudrais aussi insister sur la qualité de la vie fraternelle entre nous. Non pas pour nous replier sur nous-mêmes, mais au contraire pour nous entraider à être fidèles à l’appel du Christ. Si nous sommes une communauté de gens côte à côte, de gens qui finalement ne se rencontrent jamais, comment pourrons-nous nous encourager mutuellement à suivre le Christ dans toutes ses exigences ? Comment pourrons-nous nous aider dans les difficultés ? Comment pourrons-nous même donner envie à d’autres de répondre à l’appel du Christ ? Notre fraternité parle de Dieu…

L’intérêt d’un envoi en mission est bien d’être une occasion de se laisser tous ensemble remotiver pour mieux vivre l’Évangile et dynamiser notre sens missionnaire.

Confions-nous mutuellement au Seigneur et demandons-lui audace et force pour bien bâtir notre communauté paroissiale.

P. Stanislas scj

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Librement donc je peux m’engager, m’engager à faire des choses, à être utile, à donner...

Et l’engagement, c’est plus que de rendre des services ponctuels, c’est s’imposer à soi- même une contrainte, une régularité, et ne pas juste servir quand on n’a rien de mieux à faire. On ne peut pas être vraiment efficace sans s’engager, parce qu’il faut que les autres puissent compter sur vous, il faut être autonome dans son action, et qu’il ne soit pas nécessaire aux responsables de toujours devoir aller vous chercher ou vous solliciter. Sans engagement, il n’y a pas de fidélité, pas de suivi, ce sont des services qui peuvent être précieux, mais qui ne constituent pas l’Eglise.

Il est vrai qu’aujourd’hui beaucoup ont du mal à s’engager : « Chacun prétend vouloir rester libre », et finalement font que leur valeur, leur énergie, leur compétence ne peuvent être vraiment au service d’une cause comme l’Eglise.

Mais pour quoi pouvons-nous nous engager d’ailleurs ? En fait pas « pour » l’Eglise. L’Eglise n’est pas une fin en soi. On ne s’engage pas pour l’Eglise, mais dans l’Eglise pour le Christ.

Dans l’Eglise, c’est le Christ, l’Evangile que nous voulons servir avant tout, de même que donner à l’Eglise, c’est une manière de donner au Christ, à Dieu.

Ce qui est vrai, c’est que l’Eglise est un lieu où on peut s’engager pour le Christ, s’engager à la suite du Christ à agir dans ce monde. L’Eglise est un lieu privilégié pour cela, parce qu’on peut déjà le faire parmi ses frères et sœurs, et aussi parce qu’ensemble, nous pouvons faire beaucoup plus que tous seuls.

Et donner, s’engager, agir, servir, c’est la plus grande gloire de notre vie, la plus grande chose que nous pouvons faire, c’est ce qui peut nous donner le plus de joies, de satisfaction, et même donner véritablement un sens à toute notre existence. (LP)

P. S. Vous pouvez venir participer aussi à la messe en semaine. A Saint Martin nous célébrons la messe tous les jours à 8h00. La messe est précédée par la prière des Laudes à 7h45. Soyez les bienvenus…

Prenez soin de vous et de tous ceux qui sont à vos côtés.

Merci pour votre générosité qui se manifeste à travers vos dons, deniers, quêtes ... Merci aussi de sensibiliser votre entourage à ce don en vous rappelant que « Donner pour son Église, c’est s’engager à ses côtés pour qu’elle ait concrètement les moyens d’accomplir sa mission de vivre et d’annoncer l’évangile », cette bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour nous, surtout maintenant, pendant ce temps difficile ….

P. Stanislas scj P. Pierre scj P. Dominique scj

Cette semaine nous avons célébré les obsèques de : + Ludovic BOGAERT (04/10) + Antonio CUESTA (05/10)

+ Francis CASTIN (07/10)

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Père Léon Dehon

Notes quotidiennes

– Cahier 37

Que manque-t-il à ce jeune homme ? « Si tu veux être parfait, lui dit Jésus, va et vends tous tes biens, donne-les aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : puis viens et suis-moi » [Mt 19,21]. Un trésor dans le ciel : la jouissance éternelle de Jésus et de tous les biens divins ; et en attendant, posséder déjà dans la persécution ce trésor si précieux, si beau, si aimable : suivre Jésus, être près de sa personne, vivre dans son intimité... Mais ce jeune homme, [20] dans ses ardeurs et ses empressements, n’avait point calculé les ressources de sa générosité, et maintenant il hésite, il a peur, il recule !

« Il l’aima ! » [Mc 10,21]. C’est aussi le point de départ de ma vocation, ô Jésus ! J’y ai répondu. Plus tard les défaillances n’ont pas manqué, mais il me semble que vous me pardonnez et que vous ne me refusez pas toute affection. Comment répondrai-je à tant de bontés ?

De la vie d’amour envers le Sacré Cœur de Jésus.

19e Méditation 1899

Le renoncement à soi-même est la première condition pour arriver au pur amour. Les affections du cœur ne sont sincères que dans un cœur disposé à se renoncer pour suivre Jésus. Le don de soi-même est indispensable pour avoir accès dans le Cœur de Jésus. Il ne peut accepter des cœurs partagés. Les invocations amoureuses ne suffisent pas, il faut prouver son amour. La mesure de cet amour est la haine que l’on éprouve pour tout ce qui éloigne de Jésus. C’est donner sa vie à Jésus que de lui offrir par amour les sacrifices de chaque jour. C’est aussi le suivre, car sa vie a été un sacrifice constant.

L'année avec le Sacré Cœur

– Août 1919

La vocation impose des sacrifices. Il faut savoir tout quitter et prendre sa croix pour suivre Jésus. Il arrive même que la vocation rencontre dans la famille des oppositions qu’il faut vaincre (cf. Lc 14,26).

Les apôtres ont tout quitté sans retard pour suivre Jésus.

Leur générosité est un gage de salut et de gloire (cf. 2 P 1,10).

On doit affermir sa vocation par la prière, l’étude de la bonne doctrine et les œuvres saintes (cf. 2 Th 2,15).

Soyons aux mains de Dieu pour toute bonne œuvre selon sa volonté et son appel.

Une pensée de chez nous pour Aujourd’hui :

Références

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