Dialogues de haut niveau
Développement macroéconomique et statistique
Incidence de la révolution des données sur la planification du développement
La Division du renforcement des capacités de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a organisé, de concert avec le Centre africain pour la statistique (CAS), un dialogue de haut niveau sur « L’incidence de la révolution des données sur la planification du développement en Afrique » du 7 au 8 juillet 2015 à Cotonou (Bénin). La réunion faisait suite à une conférence qui s’était tenue du 27 au 29 mars 2015 à Addis-Abeba (Éthiopie) et avait abouti à l’adoption du « Consensus sur les données en Afrique ». Ce document a défini la révolution des données comme « une mutation profonde qui se manifeste par une meilleure exploitation des données dans l’objectif d’influencer les prises de décisions en matière de développement, avec une attention particulière accordée au développement d’une culture d’utilisation des données »[1].
Le Dialogue de haut niveau a donné aux spécialistes africains de la planification du développement l’occasion d’examiner et de recenser les stratégies, instruments et mécanismes qui peuvent être adoptés par les États membres afin de promouvoir la prise de décisions fondée sur des faits, grâce à l’intégration des recommandations contenues dans le
« Consensus sur les données en Afrique » dans les processus nationaux de planification. La réunion a également offert aux participants un espace de partage de connaissances sur les incidences stratégiques de la révolution des données sur la planification nationale et, à terme, sur le programme de transformation structurelle et les moyens permettant de tirer parti de la communauté de pratique existante.
Économique et social
Industrialisation intelligente
La Division du renforcement des capacités de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a accueilli un dialogue de haut niveau sur les politiques industrielles intelligentes en Afrique à Nairobi (Kenya) les 17 et 18 septembre 2015.
Intégration régionale
Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique: Infrastructures africaines – défis et opportunités
Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique est un mécanisme qui encourage la participation du secteur privé dans le financement et le développement des infrastructures régionales. Une série de projets, qui ont été identifiés comme prêts à être mis en œuvre et relèvent du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), ont été approuvés par le Programme du NEPAD de l’Union africaine et présentés aux investisseurs privés présents. Ils ont suscité une discussion sur les modalités d’investissement pour le secteur privé.
2 Le Sommet de Dakar a été convoqué par M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal et membre du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du NEPAD, grâce à l'appui de l’Agence du NEPAD, de la Commission de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement, de la Commission économique pour l’Afrique, de la Banque mondiale et d’autres partenaires, les 14 et 15 juin 2014 à Dakar (Sénégal). Ce sommet a constitué une réponse des dirigeants africains aux travaux de l’étude du NEPAD et de la CEA sur les ressources intérieures. Il visait également à encourager l’exploitation des ressources intérieures en vue du financement du développement en Afrique, en particulier du développement des infrastructures, qui représente un facteur essentiel de l’accélération de l’intégration régionale et de la compétitivité.
Ce sommet, qui a eu lieu exclusivement sur invitation, a facilité le dialogue interactif noué entre les dirigeants politiques et les chefs d’entreprises au sujet du développement durable fondé sur le financement intérieur. Ses indicateurs de réussite incluent l’amélioration de l’environnement des investissements dédiés aux projets d’infrastructures régionaux et la participation accrue du secteur privé dans les projets de développement qui vont au-delà des seules infrastructures.
Méthodes novatrices pour la mobilisation des ressources intérieures nationales
La Division du renforcement des capacités de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) organisera un dialogue de haut niveau sur les possibilités de mobiliser les ressources intérieures en vue du développement national le 30 octobre 2014 à Addis-Abeba (Éthiopie). Cette réunion répond à la demande adressée par 54 gouvernements africains à la suite de la Conférence des ministres tenue à Abuja en mars 2014, d’obtenir davantage d’informations sur l’augmentation de l’épargne nationale et des revenus intérieurs. Le dialogue de haut niveau, qui durera deux jours, inclura des présentations sur les recherches novatrices en matière de mobilisation des ressources intérieures et mettra en avant plusieurs expériences de pays dans l’augmentation des recettes. Les idées qui seront examinées incluent:
L’élargissement de l'assiette de l’impôt;
La titrisation des envois de fonds;
L’optimisation des caisses d’assurance et des fonds de pension;
La saisie et la réorientation des flux financiers illicites;
L’augmentation du commerce intra-africain et de la production.
De même, la réunion encouragera les États membres à mener une réflexion régionale sur: a) la création d’un environnement propice à la mobilisation des ressources;
b) l’exploitation en toute transparence des ressources en vue du développement et; c) les mécanismes de suivi et d’évaluation. Les participants incluront de hauts fonctionnaires des ministères des finances, de l’économie et de la planification des États membres, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.
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Ressources naturelles
Dialogue politique sur « Les défis rencontrés par les pays africains dans la négociation des contrats pétroliers et miniers »
Gouvernance et sécurité humaine
Conflits et développement en Afrique
La Division du renforcement des capacités de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a accueilli le Dialogue de haut niveau sur « Le développement en situation de conflits en Afrique » tenu à Accra (Ghana) les 2 et 3 octobre 2015. Cette réunion faisait suite aux trois études régionales d’importance que la CEA a publiées à la demande de l’Union africaine sur les coûts des conflits et leurs conséquences sur le développement au Sahel, dans la région des Grands Lacs et dans la Corne de l’Afrique.
Le Dialogue de haut niveau visait à recueillir les points de vue d’éminents spécialistes des conflits aux niveaux régional, continental et international, ainsi que des représentants de la société civile et d’autres principales parties prenantes sur les conclusions des études. Les messages et recommandations clefs du dialogue enrichissent les processus de l’Union africaine et d’autres grandes organisations régionales et servent de base à la conception de stratégies globales et de mesures pertinentes à l’intention des parties prenantes.
