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Mémoire de réponse à l avis de la MRAE - avis N : projet photovoltaïque à Argentré et Louvigné

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SOLEIA 53

Mémoire de réponse à l’avis de la MRAE - avis

N°2020-2851 :

projet photovoltaïque à Argentré et Louvigné

Projet de Centrale Photovoltaïque sur la

commune de Langeais (37)

Mémoire de réponse à l’avis de la MRAE - avis N°2020-2851

Projet de Centrale Photovoltaïque sur la

commune de Langeais (37)

Septembre 2020

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SOLEIA 53

Réponses à l’avis de l’AE

1. A la page 5 de l’avis, la MRAE, L’autorité environnementale « recommande de compléter l’évaluation environnementale sur les modalités de raccordement du parc photovoltaïque au réseau électrique ».

➢ Les travaux de raccordement sont sous la maîtrise d’ouvrage d’ENEDIS pour un raccordement au réseau public de distribution. Le tracé et la consistance des travaux liés au raccordement ne sont pas connus à ce jour. En effet, ENEDIS exige l’obtention de l’autorisation d’urbanisme avant de déterminer la solution précise de raccordement.

➢ L’étude d’impact environnementale précise deux modalités possibles envisagées par le maître d’ouvrage (p112) :

L’hypothèse la plus impactante serait le raccordement au bourg de la commune. Les travaux nécessiteraient la création d’une tranchée de 1 m de profondeur maximum, sur environ 1 m de large au plus.

Les impacts potentiels liés à la phase de raccordement du parc solaire au réseau électrique seraient alors les suivants :

• o Modification potentielle de la nature du sous-sol (suite au remblaiement des tranchées), limitée en profondeur.

• o Destruction localisée et temporaire du couvert végétal, par la circulation des engins et par la création des tranchées.

• o Perturbation temporaire de la circulation routière ;

• o Nuisances sonores et émissions de poussières pendant le chantier.

Le raccordement étant effectué de manière souterraine, il n’y aura pas d’impact sur le paysage. Le suivi du réseau routier est par ailleurs privilégié pour la réalisation des tranchées, ce qui limite l’impact du raccordement sur le milieu naturel (association à un élément

fragmentant)

À noter que le raccordement le plus favorable consisterait à relier le parc photovoltaïque au Sud du site vers les premières habitations. Les impacts liés aux travaux seraient alors moins importants.

2. A la page 5 de l’avis, la MRAE « recommande de décrire de véritables «solutions de substitution raisonnables» au-delà de la présentation de simples variantes

d’implantations à l’échelle de la parcelle »

➢ Le choix d’un site est issu d’un travail fin, rigoureux et précis de prospection à l’échelle d’un territoire. Ce travail vise à sélectionner des terrains propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque en analysant les différents enjeux qui sont de plusieurs ordres :

- Règlementaires : PLU, loi littoral, loi montagne, etc ;

- Environnementaux : ZNIEFF 1 et 2, zone Natura 2000, etc ;

(3)

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- Topographiques ; - Agricoles ; - Paysagers ; - Fonciers ; - Etc.

Le Maître d’Ouvrage privilégie la revalorisation de terrains dégradés. Toutefois, dans un rayon de 10 km (soit 314 km

2

), nous n’avons identifié aucun site dégradé susceptible d’accueillir une centrale solaire au sol.

La consultation du site georisques.gouv.fr indique en effet la présence de 2 sites pollués BASOL.

Le premier, d’environ 7 ha et situé sur la commune de Mazières de Touraine (à environ 6,4 km à vol d’oiseau du site de Langeais), est actuellement occupé par des bâtiments.

Figure 1 : photographie aérienne du site de Mazières de Touraine

La société propriétaire a été déclarée en liquidation judiciaire fin 2011, et le site est actuellement sous la responsabilité d’un mandataire de justice

1

. Cette unité foncière n’est donc pas disponible.

Le deuxième site sur la commune d’Azay le Rideau correspond à une ancienne station-service, pour une surface d’environ 0,3 ha (bâtiment inclus). D’une part, cela représente une surface insuffisante pour une centrale solaire au sol au vu du cahier des charges de la CRE

2

. D’autre

1 https://basol.developpement-durable.gouv.fr//fiche.php?page=1&index_sp=37.0030

2 https://www.cre.fr/Documents/Appels-d-offres/appel-d-offres-portant-sur-la-realisation-et-l-

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part, cette parcelle fait partie sur le plan d’urbanisme d’un emplacement réservé pour l’aménagement d’une aire d’arrêt

3

.

Figure 2 : photographie aérienne du site de Azay le Rideau

Aucun de ces deux sites n’est donc envisageable pour l’implantation d’une centrale solaire.

On peut aussi noter la présence d’une carrière à plus de 12 km (commune de Hommes), encore en activité et de faible emprise (inférieure à 2 ha). A 14 km, une autre carrière en activité, totalisant 14 ha, est présente sur la commune de Bourgueil ; l’exploitation y est autorisée jusqu’en 2034.

Par ailleurs, l’analyse croisée des contraintes paysagères, environnementales et des déclarations du RPG

4

(Registre Parcellaire Graphique) est présentée sur la carte ci-dessous :

3 https://wxs-

gpu.mongeoportail.ign.fr/externe/documents/DU_37014/210c1051098b9abb4ac551aa2783b98a /37014_prescription_surf_05_20090908.pdf

4 Sur la base des seules déclarations PAC 2018

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Figure 3 : compilation des zones de contraintes (en rouge)

Ainsi,

➢ Le site de Langeais représente sur tous ces sujets un choix de qualité et de consensus.

Il n’est concerné par aucun zonage règlementaire (pages 33 à 39 de l’étude d’impact), et n’interfère avec aucune activité agricole ;

➢ Il ne nécessite aucun déboisement ni défrichement ;

➢ Aucune modification perceptible du paysage n’est à noter dans le cadre du projet, ce dernier étant non visible depuis l’extérieur en raison du relief et des boisements présents (p104 de l’étude d’impact).

3. A la page 6 de l’avis, la MRAE., L’autorité environnementale indique « l’affirmation selon laquelle le projet permettra d’alimenter l’équivalent de 4113 foyers (étude d’impact, p.89), est incomplète. En effet, le détail des éléments pris en compte dans le calcul de la consommation n’est pas exposé et des informations tels que le mode de chauffage n’y figure pas. […] Par ailleurs, l’étude d’impact indique, sans justifications, que le projet devrait permettre d’éviter l’émission de 2887 t de dioxyde de carbone par an (étuded’impact,p.89).

Le dossier ne fait pas état explicitement de l’énergie grise »

(6)

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➢ Concernant l’évaluation de l’équivalent consommation, le terme de « foyer » était effectivement erroné. Les chiffres présentés dans l’étude d’impact concernent le nombre d’habitants ; ils sont basés sur une alimentation chauffage inclus, en moyenne française

5

. La prise en compte des dernières données de consommation 2018 modifie légèrement cette estimation, à 4 438 habitants (consommation par foyer de 4770 kWh, et 2,2 personnes par foyer selon l’INSEE).

➢ Concernant l’estimation de la réduction des gaz à effet de serre, la méthode retenue ici est celle dite « du facteur d’émission moyen ». Nous comparons les émissions de CO2 des centrales photovoltaïque (48 g CO

2

/MWh) par rapport au facteur d’émission du mix européen, du fait de l’interconnexion des réseaux sur le continent. Les données disponibles

6

sur le facteur d’émission du mix européen (à 347 g CO

2

/kWh en 2015) indiquent donc que donc la future centrale de Langeais devrait économiser environ 2 900 tonnes par an.

La méthode d’évaluation exacte de la quantité de CO2 évitée est sujette à discussion : en effet, on ne peut précisément évaluer si la production de 1 kWh d’électricité d’origine renouvelable va correspondre à une hausse de la consommation, à une réduction de l’utilisation des autres sources d’électricité en France (nucléaire, hydraulique, gaz, fioul et charbon), ou une modification des échanges d’électricité au sein du marché européen (imports/exports).

A noter que les statistiques récentes RTE

7

et la volonté politique de la nouvelle Loi Energie Climat mettent en avant une hausse de la production photovoltaïque aux dépends des sources carbonées d’électricité, soit le charbon, le fioul et le gaz. Prendre ces trois sources comme base de comparaison augmenterait très fortement les économies de CO2 estimées (selon l’ADEME, les facteurs d’émission pour le charbon, le fioul et le gaz sont de 1038, 704 et 406 g/kWh, respectivement).

D’autres méthodes d’évaluation existent

8

, notamment celle dite « marginale ». Celle-ci se base sur le fait que les énergies nouvelles vont d’abord remplacer les moyens de production les plus flexibles, qui se trouvent être les centrales thermiques (gaz, fioul, charbon). Avec cette méthode, les résultats indiquent une réduction des émissions de CO2 plus importante que celle présentée ci-dessous (avec des facteurs de production marginaux de 450 à 700 g/kWh selon les moments de production

9

).

Ainsi, le maître d’ouvrage considère la méthode retenue comme prudente, au vu des évaluations réalisées par les spécialistes des réseaux électriques.

5 https://prix-elec.com/energie/comprendre/statistiques-consommation-france

6 https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2019-05/datalab- 46-chiffres-cles-du-climat-edition-2019-novembre2018.pdf

7https://bilan-electrique-2019.rte-france.com/wp-content/uploads/2020/02/pdf_BE2019.pdf

8 https://www.i-care-consult.com/opinions/contenu-co2-de-lelectricite-methodes-objectifs/

9 https://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/contenuCO2longue.pdf

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4. A la page 6 de l’avis, l’autorité environnementale « recommande d’exposer la manière dont le pétitionnaire compte remettre le site en état une fois le démantèlement du parc finalisé ».

➢ Le démantèlement et la remise en état sont des opérations simples à mettre en œuvre du point de vue technique, car elles correspondent aux phases inverses de la construction. Les panneaux sont d’abord collectés et envoyés vers les entreprises spécialisées dans le recyclage. Les structures et les fondations sont ensuite démantelées et revalorisées (acier). Le terrain est ensuite remis en état avec la destruction des chemins, portails et clôture.

➢ Le recyclage des panneaux fait l’objet d’un mécanisme dédié, financé par une écotaxe au même titre que tous les déchets électriques et électroniques. Depuis 2007, des fabricants européens de panneaux photovoltaïques se sont regroupés autour de l’association PV Cycle pour organiser la collecte et le recyclage, comme requis par la DEEE (directive 2002/96/CE relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques). En France, le seul éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la prise en charge des panneaux photovoltaïques usagés est PV CYCLE France, créée en 2014. Les procédures de collecte et d’enlèvement des panneaux sont réalisées conformément aux conditions de reprise de PV Cycle. Le taux de recyclage est aujourd’hui compris entre 90% et 97% suivant les technologies.

Figure 4 : Cycle de vie des composés d’un panneau photovoltaïque recyclé par l’association PV Cycle

5. A la page 8 de l’avis, la MRAE « recommande d’analyser les fonctionnalités des zones

humides concernées par le projet »

(8)

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La note complémentaire réalisée en juillet 2020 par le cabinet ECR Environnement précise le niveau de fonctionnalité des zones humides recensées, en fonction des habitats (voir Annexe).

Le site d’étude présente ainsi des zones humides à fonctionnalité limitée et relativement faible.

Le niveau global est considéré comme médiocre. De plus, l’habitat principal (en surface) correspond aux « Fourrés x Prairies humides eutrophes » (8,5 ha). Il est caractéristique de zones humides uniquement par le caractère pédologique. Les fonctionnements hydrologiques et biogéochimiques de cet habitat sont considérés comme « en mauvais état » ou «en état médiocre ».

Enfin, afin de préserver au mieux ces différentes espèces et les zones humides en présence, plusieurs mesures ont été proposées dans l’étude d’impact (et sont reprises dans la note en Annexe).

6. A la page 8 de l’avis, la MRAE « recommande d’organiser des prospections naturalistes complémentaires, à des périodes et dans des conditions adaptées, afin de permettre l’utilisation d’inventaires représentatifs pour la détermination des enjeux. »

Les dates de passages sont précisées dans la note réalisée en juillet 2020 par ECR, et présentée en Annexe. Les inventaires ont été réalisés du 14/05/19 au 16/01/20. Un passage par saison correspond généralement aux inventaires réalisés dans les études d’impacts. De plus, lors des points d’écoute [pour les oiseaux], une attention est déjà apportée en périodes printanière et estivale aux insectes qui sont identifiables visuellement.

Les inventaires réalisés ont permis de recenser 139 espèces végétales, 34 espèces d’oiseaux, 2 espèces d’amphibiens, 2 espèces de reptiles, 2 espèces de mammifères dont 3 espèces de chauves-souris et 26 espèces d’insectes.

7. A la page 9 de l’avis, la MRAE « recommande de proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation pertinentes en tenant compte des données issues des inventaires naturalistes complémentaires, notamment en faveur des zones humides » Comme précisé dans la note complémentaire d’ECR en Annexe ci-dessous, « Au vu des observations sur les fonctionnalités des zones humides et des espèces observées, les mesures envisagées ont été jugées suffisantes et aucune mesure de compensation n’a été proposée dans le cadre du projet ».

Pour SOLEIA 53, le 01/09/2020

Christophe COGNY

Chef de projets solaires

JP Energie Environnement

(9)

SOLEIA 53

Annexe :

Note Complémentaire « Etude d’impact sur l’Environnement « Création d’une centrale

photovoltaïque » - Langeais (37) -Juillet 2020 »

(10)

Et

Note complémentaire

Etude d’impact sur l’environnement

« Création d’une centrale photovoltaïque » Langeais (37)

Dossier 1700723 – Juillet 2020

JP Energie Environnement

1 rue Célestin Freinet – Bat A – 2

ème

étage

44 200 NANTES

(11)

1. ANALYSE DES ENJEUX RELATIFS A LA BIODIVERSITE ET DE LEUR PRISE EN COMPTE PAR LE PROJET

ANALYSE DES FONCTIONNALITES DES ZONES HUMIDES

Les fonctionnalités des zones humides peuvent être évaluées à l’aide du Guide de la méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides. Ce dernier évalue trois grandes fonctions des zones humides :

- La fonction hydrologique ; - La fonction biogéochimique ;

- La fonction accomplissement du cycle biologique des espèces que nous dénommerons ici

« biodiversité ».

Afin d’évaluer plus simplement ces différentes fonctions, nous attribueront des notes réparties comme suit :

Mauvais état

0 Pas Fonctionnelle

1 Très peu Fonctionnelle

Etat médiocre 3 Faiblement Fonctionnelle

Bon état 7 Fonctionnelle

Très bon état 9 Très fonctionnelle

Etat optimal 10 Etat optimal de la fonctionnalité

Le site à l’étude comprends différents habitats. Tous ont été identifiés comme zone humide par la pédologie

et/ou la présence d’espèces hygrophiles. Ces habitats sont repris dans le tableau ci-après et chaque grande

fonctionnalité y est étudiée.

(12)

Habitat

Fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones

humides

Sous-fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions

des zones humides

Note Explication Note

moyenne

Note globale

Eaux douc es x V égét ation s aqu atique s de 340

Biodiversité

Support des habitats 7

La zone humide impactée peut être caractérisée comme « Eaux douces x Végétations aquatiques ». Elle est composée d’une zone en eau accompagnée d’une végétation non immergée. Composée d’une faible diversité de plantes (29 espèces) elle comporte huit espèces de milieux hygrophiles dont deux dominent dans l’habitat (Iris des marais et Laîche des rives). Les habitats ne sont pas caractéristques de zones humides d’après l’arrêté du 24 juin 2008 mais la dominance d’espèces hygrophiles entraine une caractérisation zone humide de la zone. Par ailleurs, les sondages pédologiques réalisés mettent également en évidence le caractère humide de la zone. On recense une espèce hygrophile floristique protégée régionalement, l’Hottonie des marais, néanmoins, aucune espèce faunistique hygrophile n’a été observée. Cet habitat découle de l’étang artificiel qui jouxte les limites du site d’étude.

7,5

Connexion des habitats 8 5,5

En raison de l’absence d’aménagements (ancienne zone agricole laissée en évolution libre) et de la nature de cette zone humide (zone humide liée au plan d’eau artificiel et aux pluies) l’habitat est globalement connecté aux autres zones humides présentes en aval et en amont (bassin, prairie humide, étang).

Toutefois, une partie des eaux superficielles est restituée au plan d’eau.

Hydrologique

Ralentissement des

ruissellements 7

La zone stocke des eaux de pluie et les eaux de débordement du plan d’eau. Ces eaux finissent pas être restituées directement au plan d’eau par ruissellement.

(faible pente).

5,6 Recharge des nappes 5

Au regard du type de sol (présence d’argiles compactes à faible profondeur (10 cm) avec limon-argileux en surface), les eaux peuvent ne peuvent que très peu s’infiltrer, ces dernières étant bloquées au niveau des argiles (ce qui explique la présence d’un sol hydromorphe en surface). De ce fait, les eaux ne peuvent pas s’infiltrer en profondeur. Toutefois, le plan d’eau peut en période de hautes eaux réalimenter les nappes en bordures.

Rétention des

sédiments 5

Au regard de la morphologie de la zone (zone de très faible superficie avec une très faible pente entrainant les ruissellements vers le plan d’eau) et de la nature de la zone (eau douce associée à de la végétation), les ruissellements sont

(13)

ralentis. L’ensemble de l’habitat et le plan d’eau piègent vraisemblablement des fines en période hivernale.

Biogéochimique

Dénitrification des

nitrates 4

Au regard de la nature humide de la zone sur à minima 80 cm de profondeur, de la présence de Montmorillonite très absorbante et très dominante sur la commune d’après la notice géologique et de la présence de huit espèces hygrophiles à pouvoir de dénitrification, cette sous-fonction est considérée moyenne.

3,4 Assimilation végétale de

l’azote 4

Du point de vue de la flore, il s’agit d’une association de deux habitats « Eaux douces x Végétations aquatiques ». Toutefois, il s’agit d’une association essentiellement artificielle, les « Eaux douces » provenant en partie du plan d’eau artificiel crée par le propriétaire.

Adsorption,

précipitation du phosphore

4 La couverture végétale du sol limite la précipitation du phosphore.

Assimilation végétale des orthophosphates 4

S’agissant d’une habitat naturel plus ou moins artificiel relativement peu eutrophe (constat par analyse de la végétation), nous considérons que les orthophosphates sont bien assimilés et retenus temporairement. L’évacuation des biomasses est nécessaire pour exporter ces nutriments

Séquestration du

carbone 1 Le couvert végétal de cet habitat ne permet pas une séquestration accrue du carbone.

(14)

Habitat

Fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones

humides

Sous-fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions

des zones humides

Note Explication Note

moyenne

Note globale

Communa utés à gra ndes Laîch es de 963

Biodiversité

Support des habitats 7

La zone humide impactée peut être caractérisée comme « Communautés à grandes Laîches». Elle est composée de quatre zones bien distinctes de faibles superficies. Composée d’une unique espèce floristique caractéristique de zone humide (la Laiche des rives), l’habitat est caractéristque de zones humides par le critère floristique mais également directement par l’habitat en lui-même, classé humide d’après l’arrêté du 24 juin 2008. On ne recense aucune espèce hygrophile faunistique. Cet habitat borde une ancienne fosse qui s’est remplie d’eau formant ainsi un bassin aérien entouré d’une végétation arbustive et arborée.

7

5,5 Connexion des habitats 7

En raison de l’absence d’aménagements (ancienne zone agricole laissée en évolution libre) et de la nature de cette zone humide (zone humide liée à la pédologie, aux pluies et probablement au bassin adjacent) l’habitat est connecté aux autres zones humides présentes en aval et en amont (bassin, étang, prairie humide, etc). Toutefois, une partie des eaux superficielles est restituée au plan d’eau présent en aval.

Hydrologique

Ralentissement des

ruissellements 7 La zone stocke les eaux de pluie. Ces eaux sont en partie restituées directement au plan d’eau situé en aval par ruissellement (pente allant jusqu’à 3%).

5,6 Recharge des nappes 5

Au regard du type de sol (présence d’argiles compactes à faible profondeur (5 cm) avec limon-argileux en surface), les eaux peuvent ne peuvent que très peu s’infiltrer, ces dernières étant bloquées au niveau des argiles (ce qui explique la présence d’un sol hydromorphe en surface). De ce fait, les eaux ne peuvent pas s’infiltrer en profondeur. Toutefois, le bassin peut en période de hautes eaux réalimenter les nappes en bordures.

Rétention des

sédiments 5

Au regard de la morphologie de la zone (plusieurs zones de faible superficie avec une faible pente entrainant les ruissellements vers le plan d’eau) et de la nature de la zone (végétation dense monospécifique), les ruissellements sont ralentis.

L’ensemble de l’habitat et le bassin piègent vraisemblablement des fines en période hivernale.

(15)

Biogéochimique

Dénitrification des

nitrates 6

Au regard de la nature humide de la zone sur à minima 30 cm de profondeur, de la présence de Montmorillonite très absorbante et très dominante sur la commune d’après la notice géologique et de la présence d’une espèce hygrophile à pouvoir de dénitrification et recouvrant la totalité de l’habitat, cette sous-fonction est considérée moyenne.

4 Assimilation végétale de

l’azote 4 Du point de vue de la flore, il s’agit d’une unique espèce végétale.

Adsorption,

précipitation du phosphore

5 La couverture végétale du sol limite la précipitation du phosphore.

Assimilation végétale des orthophosphates 4

S’agissant d’une habitat naturel relativement peu eutrophe (constat par analyse de la végétation), nous considérons que les orthophosphates sont bien assimilés et retenus temporairement. L’évacuation des biomasses est nécessaire pour exporter ces nutriments

Séquestration du

carbone 1 Le couvert végétal de cet habitat ne permet pas une séquestration accrue du carbone

(16)

Habitat

Fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones

humides

Sous-fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions

des zones humides

Note Explication Note

moyenne

Note globale

Eaux douc es x Petits bois, bosquets de 2 540

Biodiversité

Support des habitats 7

La zone humide impactée peut être caractérisée comme « Eaux douces x Petits bois, bosquets ». Cette zone correspond à une ancienne fosse qui s’est remplie d’eau pour former un bassin d’une faible surface autour duquel une végétation majoritairement arbustive et arborée s’est développée. Composée de 45 espèces floristiques, elle comporte également 10 espèces hygrophiles mais ne recouvrant que 30 % du milieu. L’habitat est caractéristique des zones humides uniquement par le critère pédologique. Deux espèces floristiques déterminantes de ZNIEFF sont recensées (Peuplier noir et Laîche à épis pendants) et des espèces hygrophiles faunistiques y sont recensées (Odonates notamment).

7

Connexion des habitats 7 6,4

En raison de l’absence d’aménagements (ancienne zone agricole laissée en évolution libre) et de la nature de cette zone humide (zone humide liée au creusement de l’ancienne fosse, à la pédologie et aux pluies) l’habitat est connecté aux autres zones humides présentes en aval et en amont (étang, prairie humides, etc). Toutefois, une partie des eaux superficielles non directement tombées au niveau du bassin lui-même est restituée au plan d’eau présent en aval par ruissellement.

Hydrologique

Ralentissement des

ruissellements 8

La zone stocke les eaux de pluie. Ces eaux sont majoritairement conservées par le bassin même si une infime partie est restituée directement au plan d’eau situé en aval par ruissellement (pente allant jusqu’à 3%).

Recharge des nappes 5 6

Au regard du type de sol (présence d’argiles compactes à faible profondeur (5 cm) avec limon-argileux en surface), les eaux peuvent ne peuvent que très peu s’infiltrer, ces dernières étant bloquées au niveau des argiles (ce qui explique la présence du bassin, toujours en eau). De ce fait, les eaux ne peuvent pas s’infiltrer en profondeur. Toutefois, le bassin peut en période de hautes eaux réalimenter les nappes en bordures.

Rétention des

sédiments 5 Au regard de la morphologie de la zone (ancienne fosse remplie d’eau formant le bassin associée à une ceinture végétale) et de la nature de la zone (végétation

(17)

bien développée), les ruissellements sont ralentis. L’ensemble de l’habitat et le bassin piègent vraisemblablement des fines en période hivernale.

Biogéochimique

Dénitrification des

nitrates 7

Au regard de la nature humide de la zone (habitat aquatique associée à une ceinture végétale bien développée comprenant arbres et arbustres), de la présence de Montmorillonite très absorbante et très dominante sur la commune d’après la notice géologique et de la présence de dix espèces hygrophiles à pouvoir de dénitrification, cette sous-fonction est évaluée comme bonne.

6,2 Assimilation végétale de

l’azote 6

Du point de vue de la flore, sont retrouvées plusieurs espèces arbustives et arborées (Prunellier, Aubépine, Chêne pédonculé, Peuplier noir, Noisetier) permettant une assimilation relative de l’azote.

Adsorption,

précipitation du phosphore

6 La couverture végétale du sol limite la précipitation du phosphore.

Assimilation végétale des orthophosphates 6

S’agissant d’un habitat naturel plus ou moins artificiel relativement peu eutrophe (constat par analyse de la végétation), nous considérons que les orthophosphates sont bien assimilés et retenus temporairement. L’évacuation des biomasses est nécessaire pour exporter ces nutriments

Séquestration du

carbone 6 Le couvert végétal de cet habitat permet une certaine séquestration du carbone

(18)

Habitat

Fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones

humides

Sous-fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions

des zones humides

Note Explication Note

moyenne

Note globale

Fourrés x Prairies h umides eu trophes d e 85 181

Biodiversité

Support des habitats 7

La zone humide impactée peut être caractérisée comme « Fourrés x Prairies humides eutrophes ». Cette zone occupe la majeure partie du site et correspond à une ancienne parcelle agricole cultivée jusqu’en 1984 puis pâturée. Il s’agit d’un milieu en cours de fermeture en cours de transition de l’habitat 37.2 vers l’habitat 31.8. Composée de 106 espèces floristiques, la zone comporte également 9 espèces hygrophiles mais ne recouvrant que 30 % du milieu.

L’habitat est caractéristique des zones humides uniquement par le critère pédologique. Deux espèces floristiques déterminantes de ZNIEFF sont recensées et plusieurs espèces hygrophiles faunistiques y sont recensées (Odonates et Grenouille rousse en phase terrestre).

7

5 Connexion des habitats 7

En raison de l’absence d’aménagements (ancienne zone agricole laissée en évolution libre) et de la nature de cette zone humide (zone humide liée à la pédologie et aux pluies) l’habitat est connecté aux autres zones humides présentes en aval et en amont (bassin, étang, prairie humide, etc). Toutefois, une partie des eaux superficielles est restituée au plan d’eau par ruissellement liée à la topographie de la zone.

Hydrologique

Ralentissement des

ruissellements 7 La zone stocke les eaux de pluie. Ces eaux sont en partie restituées directement au plan d’eau situé en aval par ruissellement (pente allant jusqu’à 3%).

3 Recharge des nappes 2

Au regard du type de sol (présence d’argiles compactes à faible profondeur (5 cm) avec limon-argileux en surface), les eaux peuvent ne peuvent que très peu s’infiltrer, ces dernières étant bloquées au niveau des argiles (ce qui explique la présence d’un sol hydromorphe en surface). De ce fait, les eaux ne peuvent pas s’infiltrer en profondeur.

Rétention des

sédiments 0

Au regard de la morphologie de la zone (zone de très grande superficie avec des pentes pouvant aller jusqu’à 3% entrainant les ruissellements vers le plan d’eau) et de la nature de la zone (végétation plus ou moins rase parsemée de patchs de fourrés), les ruissellements sont ralentis. Toutefois, aucun sédiment ne transite par cet habitat.

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Biogéochimique

Dénitrification des

nitrates 4

Au regard de la nature humide de la zone à minima 70 cm de profondeur, de la présence de Montmorillonite très absorbante et très dominante sur la commune d’après la notice géologique et de la présence de neuf espèces hygrophiles à pouvoir de dénitrification, cette sous-fonction est considérée moyenne.

5,2 Assimilation végétale de

l’azote 6

Du point de vue de la flore, il s’agit d’une association de deux habitats « Fourrés x Prairies humides eutrophes », qui colonisent la zone depuis la cessation d’activité agricole.

Adsorption,

précipitation du phosphore

5 La couverture végétale du sol limite la précipitation du phosphore.

Assimilation végétale des orthophosphates 6

S’agissant d’une habitat naturel plus ou moins artificiel relativement peu eutrophe (constat par analyse de la végétation), nous considérons que les orthophosphates sont bien assimilés et retenus temporairement. L’évacuation des biomasses est nécessaire pour exporter ces nutriments.

Séquestration du

carbone 5

Le couvert végétal de cet habitat est dominé par des espèces prairiales limitant une séquestration accrue du carbone. On retrouve cependant également des patchs de végétation arbustive.

(20)

Habitat

Fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones

humides

Sous-fonction (source : guide de la

méthode nationale d’évaluation des fonctions

des zones humides

Note Explication Note

moyenne

Note globale

Prairies h umides eu trophes d e 1 341

Biodiversité

Support des habitats 7

La zone humide impactée peut être caractérisée comme « Prairies humides eutrophes ». Cet habitat est présent sur le pourtour de l’étang. Étant composé essentiellement d’espèces végétales herbacées, il permet la transition entre une végétation principalement immergée et une végétation des sols humides.

Composée de 55 espèces floristiques, la zone comporte également 9 espèces hygrophiles recouvrant 70 % du milieu. L’habitat est caractéristique des zones humides sur la base du critère floristique mais aussi d’après l’Arrêté du 24 juin 2008. Deux espèces floristiques patrimoniales sont recensées et plusieurs espèces hygrophiles faunistiques y sont également observées (Odonates notamment).

7,5

5,9 Connexion des habitats 8

En raison de l’absence d’aménagements et/ou de gestion (ancienne zone agricole laissée en évolution libre) et de la nature de cette zone humide (zone humide liée à la pédologie, au plan d’eau et aux pluies) l’habitat est connecté aux autres zones humides présentes en aval et en amont (bassin, étang, etc).

Toutefois, une partie des eaux superficielles est restituée au plan d’eau par ruissellement.

Hydrologique

Ralentissement des

ruissellements 8 La zone stocke les eaux de pluie. Ces eaux sont en partie restituées directement au plan d’eau situé en aval immédiat de l’habitat.

6 Recharge des nappes 5

Au regard du type de sol (présence d’argiles compactes à faible profondeur (10 cm) avec limon-argileux en surface), les eaux peuvent ne peuvent que très peu s’infiltrer, ces dernières étant bloquées au niveau des argiles (ce qui explique la présence d’un sol hydromorphe en surface). Nénamoins, la présence de cet habitation montre que la prairie capte probablement bien les eaux et leurs nutriments.

Rétention des

sédiments 5

Au regard de la morphologie de la zone (zone de faible superficie) et de la nature de la zone (végétation rase), les ruissellements sont peu ralentis. Cependant, l’ensemble de l’habitat et le plan d’eau piègent vraisemblablement des fines en période hivernale.

(21)

Biogéochimique

Dénitrification des

nitrates 4

Au regard de la nature humide de la zone à minima 80 cm de profondeur, de la présence de Montmorillonite très absorbante et très dominante sur la commune d’après la notice géologique et de la présence de neuf espèces hygrophiles à pouvoir de dénitrification, cette sous-fonction est considérée moyenne.

4,2 Assimilation végétale de

l’azote 6 Du point de vue de la flore, il s’agit d’un habitat « Prairies humides eutrophes », qui colonisent la zone depuis la cessation d’activité agricole.

Adsorption,

précipitation du phosphore

5 La couverture végétale du sol limite la précipitation du phosphore.

Assimilation végétale des orthophosphates 5

S’agissant d’une habitat naturel plus ou moins artificiel relativement peu eutrophe (constat par analyse de la végétation), nous considérons que les orthophosphates sont bien assimilés et retenus temporairement. L’évacuation des biomasses est nécessaire pour exporter ces nutriments

Séquestration du

carbone 1 Le couvert végétal de cet habitat ne permet pas une séquestration accrue du carbone.

(22)

Affaire 1700723 – Langeais (37)

PRECISIONS SUR LES DATES D’INVENTAIRES

Les conditions météorologiques des inventaires inscrites page 57 de l’étude d’impact concernent effectivement les points d’écoute réalisés pour les oiseaux. Ces derniers sont à nouveau-présentés ci-dessous. Un inventaire complémentaire des oiseaux hivernants a également été réalisé à la mi-janvier 2020.

Point

d’écoute Dates Horaire début

Horaire fin

Température (°C)

Couverture

nuageuse Précipitations Vent Visibilité

1 14/05/2019 8h22 8h43 11 0 % Nulles Fort Bonne

2 14/05/2019 8h45 9h 11 0 % Nulles Fort Bonne

3 14/05/2019 9h03 9h20 11 0 % Nulles Fort Bonne

4 14/05/2019 9h25 9h45 11 0 % Nulles Fort Bonne

5 14/05/2019 9h47 10h05 11 0 % Nulles Fort Bonne

1 03/07/2019 8h33 8h47 20 85 % Nulles Faible Bonne

2 03/07/2019 8h50 9h04 20 85 % Nulles Faible Bonne

3 03/07/2019 9h06 9h20 20 85 % Nulles Faible Bonne

4 03/07/2019 9h22 9h40 20 85 % Nulles Faible Bonne

5 03/07/2019 9h43 10h02 23 85 % Nulles Faible Bonne

1 06/11/2019 8h45 9h 10 100 % Nulles Nul Bonne

2 06/11/2019 9h02 9h18 10 100 % Nulles Nul Bonne

3 06/11/2019 9h20 9h35 10 100 % Nulles Nul Bonne

4 06/11/2019 9h37 9h53 10 100 % Nulles Nul Bonne

5 06/11/2019 9h55 10h10 10 100 % Nulles Nul Bonne

Point

d’écoute Dates Horaire début

Horaire fin

Température (°C)

Couverture

nuageuse Précipitations Vent Visibilité

1 16/01/2020 8h54 9h07 6 0 % Nulles Nul Bonne

2 16/01/2020 9h09 9h20 6 0 % Nulles Nul Bonne

3 16/01/2020 9h22 9h35 8 0 % Nulles Nul Bonne

4 16/01/2020 9h37 9h51 10 0 % Nulles Nul Bonne

5 16/01/2020 9h54 10h10 10 0 % Nulles Nul Bonne

Lors des points d’écoute, une attention est déjà apportée en périodes printanière et estivale aux insectes qui sont identifiables visuellement. Plusieurs pressions d’inventaires spécifiques ont ensuite été réalisées pour inventorier les Lépidoptères, Odonates et Orthoptères.

Les conditons météorologiques sont présentées dans le tableau suivant :

Dates Température (°C) Couverture

nuageuse Précipitations Vent Visibilité

13/05/2020 17 0 % Nulles Fort Bonne

02/07/2020 27 80 % Nulles Faible Bonne

Il est vrai qu’à la mi-mai le vent était important, rendant plus difficile la capture des espèces observées. Toutefois, les conditions étaient bonnes lors du passage estival avec une température élevée, des conditions d’ensoleillement correctes et un vent faible. Ce sont ainsi 26 espèces d’insectes qui ont été recensées, nombre relativement élevé au regard du nombre de passages réalisés. Par ailleurs, il est important de noter que les dates d’inventaires sont tributaires des prévisions météorologiques mais également du plan de charge des écologues.

Devant passer sur site obligatoire au printemps et en été, il est parfois difficile de concilier conditions météorologiques avec les dates de passage optimales.

Un passage par saison correspond généralement aux inventaires réalisés dans les études d’impacts, même si

parfois, deux passages printaniers sont effectués.

(23)

SYNTHESE

Le site d’étude présente ainsi des zones humides à fonctionnalité limité et relativement faible. Les inventaires réalisés ont permis de recenser 139 espèces végétales, 34 espèces d’oiseaux, 2 espèces d’amphibiens, 2 espèces de reptiles, 2 espèces de mammifères dont 3 espèces de chauves-souris et 26 espèces d’insectes.

Afin de préserver au mieux ces différentes espèces et les zones humides en présence, plusieurs mesures ont été proposées dans l’étude d’impact. Elles sont de nouveau précisées ci-dessous :

- Evitement de plusieurs habitats : « Eaux douces x Petits bois, bosquets » ; « Eaux douces x Végétations aquatiques » ; « Prairies humides eutrophes » et « Communautés à grandes Laîches »

- Evitement de plusieurs espèces floristiques : Hottonie des marais, Scipre à une écaille, Laîche à épis pendants et Laîche en ampoules ;

- Evitement des conditions d’attrait du chantier pour les amphibiens ; - Evitement de création de pièges mortels à petite faune ;

- Conservation de la trame noire ; - Conservation des boisements alentours.

- Mise en place de préconisations spécifiques en phase travaux à proximité d’élements d’intérêt (mares et habitats humides)

- Réduction de l’impact sur les zones humides avec 11 124 m² préservés ; - Préservation de plusieurs individus de Peuplier noir et de Lin à trois styles ;

- Commencement des travaux avant la période de reproduction avec début des travaux en automne/hiver qui se déroulement de manière continue ;

- Conservation de zones refuges pour la faune : 8 842 m² environ de Fourrés préservés.

Au vu des observations sur les fonctionnalités des zones humides et des espèces observées, les mesures

envisagées ont été jugées suffisantes et aucune mesure de compensation n’a été proposée dans le cadre du

projet.

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