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Observations géologiques et archéologiques récentes sur les terres rouges

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Observations géologiques et archéologiques récentes sur les terres rouges

JAYET, Adrien, SAUTER, Marc-Rodolphe

JAYET, Adrien, SAUTER, Marc-Rodolphe. Observations géologiques et archéologiques

récentes sur les terres rouges. Bulletin de l'Institut national genevois , 1953, vol. 56, p. 3-18

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:97284

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Obse,rvations

géologiques et archéologiques récentes sur les terres rouges

par

Adrien JAYET et Marc-R. SAUTER

Tirage à part du

Bulletin de l'Institut National Genevois Tome LVI

1953

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Observations géologiques et archéologiques récentes sur les terres rouges

par

Adrien JAYET et Marc-R. SAUTER

1. / ntroduction

Les terres rouges constituent un faciès très particulier des terrains quaternaires ; leur couleur vive variant du jaune-ocre au rouge carotte, leur nature spéciale attirent rapidement l'attention. Il s'agit d'un dépôt formé au détriment de terr-ains plus anciens, de nature variée (calcaires, graviers, sables). Dans la terre rouge, les galets calcaires sont partiellement ou totalement dissous, les grès « épuisés », les granites deviennent friables, les schistes sont profond§ment altérés. Il s'agit donc essentiellement de transformations d'ordre chimique, mais il n'est pas exclu que des activités organiques aient été à l'origine de ces transformations. Dans l'idée des géologues, la terre rouge serait à placer dans le groupe des terrains latéritiques, ce qui implique un climat chaud et humide.

Les pédologues, d'autre part, ont fait de la terre rouge un niveau particulier ; ce serait le niveau d'accumulation B, intermédiaire entre l'horizon de lessivage A et l'horizon profond C correspondant à la roche-mère. Le sol complètement développé révèle une succes­

sion de couches ou horizons délimités plus ou moins exactement qu'il ne faut pas confondre avec les stratifications qu'on observe dans les sols géologiques (Demolon 1948). Cette notion sous-entend que la terre rouge n'a pas un âge particulier et qu'elle se développe plus ou moins suivant les conditions climatiques et leur variation. Enfin, puisque les terres rouges sont un faciès d'altération chimique, on pourra les trouver à la surface de terrains d'âge divers, correspon­

dant ainsi à d'anciens sols. Elles permettraient de distinguer les cailloutis des différentes glaciations ; ainsi, d'après Maurice Gignoux (1950), les terres rouges n'atteignent que quelques décimètres sur les terrains de la dernière glaciation, notablement plus sur les dépôts des glaciations antérieures.

On conçoit alors que si le niveau des terres rouges es,t utilisé comme critère chronologique, il faille chercher à préciser le plus possible sa situation stratigraphique et son âge. Il était déjà apparu

(4)

-4-

à l'un de nous que la terre rouge occupait toujours la même place, très haut dans la série des terrains quaternaires. Ces premières obser­

vations furent publiées dans une petite note (Jayet 1945). Elles devaient trouver leur confirmation à plusieurs reprises et d'autres notes les mentionnent, dont on trouvera la liste dans l'index biblio­

graphique. Les conclusions en sont que les terres rouges sont d'âge holocène et très probablement néolithiques.

De son côté, l'un de nous (M.-R. S.), au cours de fouilles pour­

suivies dans la nécropole de Collombey (Valais) observait deux niveaux de sépultures bien distincts. Les unes sont néolithiques et situées dans la terre rouge, les autres, par contre, sont placées dans la terre noire superposée à la terre rouge ; elles appartiennent au début de l'âge du Bronze, ce qui permet d'attribuer une date relative pour la fin de la formation de la terre rouge.

Il devenait alors intéressant de coordonner ces observations et d'en tirer une conclusion plus générale, ceci dans le but d'attirer l'attention des chercheurs sur un niveau largement répandu et remar­

quable par ses caractères. Nous précisons bien ici que l'objet de notre étude est le niveau superficiel des terres rouges, car il y a d'autres faciès d'altération beaucoup plus anciens, par exemple ceux qui for­

ment la partie supérieure des cailloutis villafranchiens sur le plateau des Dombes, dans la région lyonnaise. Ceux-ci ne semblent pas exister dans les régions occupées par les glaciations quaternaires, en tout cas pas dans le territoire de l'ancien glacier du Rhône. Il faut remarquer que certains cailloutis peuvent présenter une zone rougeâtre correspondant à des niveaux d'infiltration et constituant alors un pseudo-sol ancien. Enfin les phénomènes climatiques qui ont donné naissance à la terre rouge ont aussi entraîné une altération de niveaux plus pïofonds, tels que la païtie supéïieure des gravieïs pléistocènes. Le limon roux que nous signalons plus loin, à propos de Veyrier, est probablement aussi un exemple de cette altération pro on e.

Nous n'avons du reste pas été les premiers à nous préoccuper de la mise en place chronologique des terres rouges en rapport avec les données archéologiques. En Allemagne sud-occidentale, R. Lais avait eu son attention attirée par la constance stratigraphique de ces dépôts dans la vallée du haut Rhin badois (Lais 1940). Selon cet auteur, la formation de l'argile d'altération jaune-rouge ou brun­

rouge de la région de Kaiserstuhl (grotte à Mésolithique et Néoli­

tmque ël stemer otz, c emm creuxà squelette néolitmque d'Oberrotweil, gisement à dépôts multiples d'Endingen) aurait commencé avant la fin du Néolithique pour cesser à la fin de l'âge du Bronze (civilisation des champs d'urnes ou Hallstatt A ou B). Si les constatations que nous avons faites dans ie bassin du Rhône et

i

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-5-

dans le Mâconnais ne corroborent pas entièrement les conclusions du savant allemand, celles-ci offrent pourtant des points de conver­

gence intéressants, en ce sens qu'elles proclament l'âge notoirement holocène des terres rouges et qu'elles font jouer au climat de l époque néolithique un rôle dans leur élaboration. Nous y reviendrons.

II. Stratigraphie des terres rouges

L'étude stratigraphique des terres rouges montre plusieurs constantes

1. Situation à la partie supérieure des terrains quaternaires.

2. Les terres rouges sont partout recouvertes par un niveau plus récent, c'est celui que nous nommons terre moderne.

E w

Cartigny

8

Fig. 1. - Situation des terres rouges par rapport à l'ensemble des terrains quaternaires de la région de Genève.

1 . Terre moderne. - 2. Terre rouge. - 3. Cailloutis du retrait würmien. - 4. Mo­

raine argileuse et caillouteuse würmienne. -5. Moraines caillouteuse profondes würmiennes (alluvion :1nciennc auct). -6. Argiles stratifiées à lignite, interglaciaire Riss-Würm. - 7. Moraine argileuse et caillouteuse rissienne. - 8. Sol rocheux

molasse oligocène.

L'échelle des hauteurs est exagérée et le profil demi-schématique.

3. Bien que très abondantes, les terres rouges sont localisées ; elles se présentent donc en gisements discontinus.

-1-. L'épaisseur est très variable, de quelque centimètres à 2 mètres.

On constate le plus souvent une épaisseur maximum au centre du gisement ; elle atténue progressivement vers la périphérie pour finir à zéro.

Dans le cas du gisement de Veyrier, dont nous parlerons plus loin, la ,terre rouge forme une sorte de cuvette chevauchant irrégu­

lièrement une autre contenant des limons jaunes pléistocènes.

Les coupes les plus complètes montrent la disposition suivante : 1. Terre moderne (épaisseur allant jusqu'à 1 mètre).

2. Terres rouges (quelques centimètres jusqu'à 2 mètres).

3. Terre tufeuse, limons, blocailles. Mollusques pléistocènes (épais­

seur, de quelques centimètres à plusieurs mètres).

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-6-

4. Substratum. Cailloutis du retrait glaciaire, moraine de fond wür­

mienne, etc.

De telles coupes complètes sont rares dans la région de Genève ; nous pouvons citer celles de la gravière Achard à Sous-Balme, près de Veyrier, de Russin au bord de la London (Genève), de Richelien au bord de la Versoix (commune de Versoix, Genève). Dans la plupart des localités, le niveau pléistocène inférieur à la terre rouge a disparu ou ne s'est pas formé et cette dernière repose directement sur les dépôts würmiens. Le cas où la terre rouge est absente est naturelle­

ment aussi très fréquent.

L'une des meilleures coupes générales est celle de l'ancienne gravière Achard, près des stations magdaléniennes de Veyrier, au pied du Salève (commune d'Etrembières,. Haute-Savoie) 1. Pour éviter des confusions avec le tableau 1, nous indiquerons les niveaux par des kttres, soit de haut en bas :

a. Terre moderne. 0.30 m. environ ;

b. Terre grise, caillouteuse par places, correspondant aussi à d'anciens remblais. O. 70 m. ;

c. Terre noire charbonneuse, constituant dans la partie sud de la gravière un foyer gallo-romain avec céramique. 0.40 m. ; d. Terre brun-rougeâtre avec traces de foyers. Céramique grise au

tour du type de la Tène, céramique noire lustrée, céramique grossière. Bronze et Fer ? 0.45 m. ;

e. Terre rouge proprement dite. A la base un fragment de céra­

mique et un silex taillé. Néolithique? 0.35 m. ;

f. Blocaille calcaire empâtée dans du limon jaune. 1.10 m. ;

g. Limon jaune rappelant, par son aspect, les loess ; il contient 2 à 6 niveaux charbonneux peu épais que nous rapportons à l'époque magdalénienne. Vers le bas, un niveau de concrétions

---<_··,alGaitees .. ite. p0Bp'e à eess. paisseur�ma\!Cil'fH}Fn: -�-m.�;---- h. Caüioutis morainique du retrait glaciaire wurmien, déposé par

le glacier de l'Arve, mais très riche en éléments rhodaniens.

Epaisseur 20 m. environ.

Etant donné l'intérêt de cette coupe, nous avons exploré au point de vue malacologique toute la partie inférieure. Nous donnons ci-après (tableau 1) la li�te des faunules obtenues, qui présentent un grand -intérêt. L extrême base du limon jaune. g-(niveau-1) comprend des espèces disparues actuellement de la région et d'affinité alpine. Ce 1 La coupe de cette gravière que nous avons fait figurer dans une note (Jayet 1946) est plus schématique que la description donnée ici ; elle pourra lui servir de cadre.

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- 7 - Tableau 1

Liste des espèces de Mollusques de la gravière Achard, à Sous-Balme près de Veyrier 1

l

2 l 3

l!tJ 1 4

1 5

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1 6 7 ·- 0 0 >< e "

>-< ...

Retinella radiatula (Ald.) C

Phenacolimax sp. ac

E11conulus fulvus (Müll.) cc C ac ar cc C ac cc ac Punctum pygmaeum (Drap.) cc r ar r C ac ar r r Goniodiscus rotundatus (Müll.)

Goniodiscus ruderatus (Stud.) r C

Helicodonta obvoluta (Müll.) r

Fruticicola hispida (L.) . r r

Clausilia parvula (Stud.) r r

Cochlicopa lubrica (Mill!.) r

Vallonia costata (Mill!.) r cc C ar C cc C cc cc Vallonia pulchel/a (Müll.) r ac ar cc ar r ac ar Co/urne/la edentula (Drap.) . r

Columella columella (V. Mart.) C

Vertigo alpestri (Ald.) r ar r

Vertigo pygmaea (Drap.) r r

Pupi/la muscorum (Müll.) ac

Pupilla sterri (Voith) ac r r r

Pupil/a triplicata (Stud.) ar r r

Pupilla a/picola (Charp.) cc r

Pupa secale Drap. cc r ac cc ar C ar C

" "

... ..

... "

" 0 1-- ..

r r ar

r ar C

ar 1 Les niveaux J à 7 correspo11denl au limon jaune, (niveau g de la coupe précédente);

la terre roùge au niveau e; le limon roux est un terme de passage entre le limon jaune et la terre rouge.

Les lettres indiquées dans les colonnes signifient: cc = espècet rès commune, c =

commune, ac = assez commune, ar = assez rare, r = rare.

sont : Pupilla a/picola et Columella columella. La faunule du niveau 1, de même que les deux suivantes (avec Vertigo alpestris) et très proba­

blement périglaciaire. Elle évoque celle des loess de la région lyon­

naise ; la ressemblance est complétée par l'aspect du dépôt, de grain fin, de couleur jaune-grisâtre et enfin par la présence de poupées du loess. Dans la partie moyenne du limon apparaît Goniodiscus rude­

ratus, espèce alpine actuellement absente du bassin de Genève et fréquente dans les forêts de Conifères des Alpes, au-dessus de 1 000 m.

Dans la magistrale étude qu'il a consacrée à l'étude des Mollusques du Bassin de Genève, J. Favre (1927) montre que cette espèce est caractéristique de la fin du Pléistocène. Cet auteur insiste avec raison sur le faciès particulier de la faune à Goniodiscus ruderatus et sur sa localisation stratigraphique. Les espèces de cette faune, disparues

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actuellement de la reg1on, sont : Oxychilus depressus, Goniodiscus ruderatus, Columella columella, Pupilla alpicola, Vertigo alpestris, Vertigo parcedentata, Vertigo genesi, Planorbis vorticulus, Pisidium pulchellum, Pisidium obtusale var. !apponicum. Par la suite nous avons encore repéré la présence de Pisidium vincentianum à l'extrême base des dépôts post-glaciaires (Favre et Jayet 1938 et 1950). Sur ,ces onze espèces, neuf n'ont pas persisté au delà de la fin du Pléistocène et on ne les retrouv..:: en effet pas dans les terres rouges, à l'excep­

tion d'un unique exemplaire de Goniodiscus ruderatus dont nous parlerons plus loin.

Plus haut, la coupe de Veyrier fournit, dans le limon roux, Helicodonta obvoluta, forme fréquente des lieux boisés ; la faunule est ici franchement holocène, elle se poursuit dans la terre rouge.

On peut donc affirmer que la faune des terres rouges est bien diffé­

rente de celle du Pléistocène. Elle correspond donc dans l'ensemble à un climat moins rude mais cependant un peu plus humide et plus froid que l'actuel (Jeannet et Jayet 1950 ; Jayet 1951).

Pendant que nous sommes en rtrain de considérer l'aspect mala­

cologique du problème des terres rouges, nous anticipons sur ce que nous allons dire du site préhistorique de la Barmaz sur Collom­

bey (Valais). Si la terre rouge (3, v. p. 11) elle-même n'a pas livré de coquilles de Mollusques en assez bon état, la terre qui avait filt_ré dans quelques cistes néolithiques en contenait quelques-uns ; ils forment la liste de 16 espèces ci-dessous (détermination Ad. Jayet).

Nous ne pouvons donner la , fréquence relative de chacune d'entre elles et nous nous bornons à signaler le nombre d'individus récoltés.

Retinella nitidula auct. . Oxychilus depressus (Sterki) Goniodiscus ruderatus (Stud.) Goniodiscus rotundatus (Müll.)

2 1 commun 1

---l+elieod(mta-·obvofuta ·Mü11-:-)•---­

Frutzczcoia strzgeiia (Vrap.) Eulota fruticum (Müll.) . Isognomostoma isognomostoma Chilotrema lapicida (L.) Cepaea sylvatica (Drap.) Cepaea hortensis (Müll.) Çla_im..lüL lamJoota (Mont.) Clausilia parvula (Studer) Clausilia plicatula (Dràp.) Clausilia ventricosa (Drap.) Orcula doliolum (Drap.)

(Gmel.)

Î 6

1 1 3 1 2 1 2 3 2

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- 9 -

Cette faunule correspond à celle d'un lieu boisé frais. Elle est assez semblable à la faune actuelle, mais s'en distingue par certains caraclères négatifs, en particulier par l'absence de Cochlostoma sepremspira/e et d'Helix pomatia ; cette derni re espèce devait cepen­

dant déjà être répandue à cette époque ; nous Ja possédons du niveau néolithique dLL Malpas (Jeaune� et Jayet 1950). EJJe s'en distingue en outre par la présence d'Oxyohilus depressus, de Gontodi eus rude­

r<itus, ù'Or ·t1la doliolum. Le ca de Coniodiscus ruderaJus est curieux;

nous ne savons s'il faut admettre une persistance locale de cette espèce au delà du Pléistocène ou sen entraînement à partir de la région plu élevée où commence son aire actuelle de répnrtition.

Les Fruticicola strigella de cette station correspondent, soit pour le Néolithique soit pour l'époque actuelle, à des exemplaires d'assez grandes dimensions (diam tre 1 7 mm.) et à spire nettement.déprimée.

Par ces caractères elles s'éloignent de la petite forme connue en Valais dans la région de Sion (collection J. Favre au Muséum d'His­

toire naturelle de Genève) pour se rapprocher des formes pléistocènes ignalées dan Je bassin de Genève.

Dans l'ensemble, on peut dire que la faunule malacologique de Barmaz I p.résenle de grandes res emblances avec Ja faune actuelle ; elle en éloigne un peu par un ca.ractère d'ancienneté, modéré. Ces deux caractères permettent de la différencier nettement des faunules du Pléistocène.

III. Archéologie des terres rouges l. Région de Genève.

Les documents les plus anciens, à la base de la terre rouge, sont pour l'instant ceux que nous avon ignalés ci-dessus, provenant de Veyrier (Jayet 1 946). Plus tard nous avon décotivert à Chens (Haute-Savoie), prè · d'Hermance, en pleine tene rouge, un petit gJOupe de 'pultures trè abîmées. hacune d elles est formée d'un mauvais coffrage de dalle chisteuses. Seule, 1 une contenait quelque débris o. seux (petit fragment du crâne, fémur incomplet) accom­

pagnés d une pendeloque coosi tant en une incisive de Sus p 1forée à la ba e et d une sorte de perle en os calciné. Les dimensions du ci te indiquent que le corps devait être replié. Bien que très incom­

plète cette trouvaiUe vient justifier nos conclusions, elle corrobore celle que l'uJ1 de nou a pu tirer de la vast nécropole néolithique de Collombey.

Enfin la partie supérieure de la terre rouge livre quelquefois des silex taillés : nucléi, lamelles, grattoirs, pointes. Certaines des lamelles sont traitées suivant les types tardenoisien et sauveterrien ; mais dans deux des gisements (Landèze près Culoz, Ain ; Corsier près

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Genève) on a trouvé de la céramique grossière plus ou moins atypique.

Nous avons essayé de démontrer que ce niveau à microlithes et céramique est en réalité un pseudo-mésolithique ; à notre avis il se rapproche déjà ou est contemporain de l'âge des métaux (Jayet 1944).

2. Valais.

a) Collombey. Comme nous n'avons pas consacré beaucoup de place aux considérations stratigraphiques dans les diverses notes où nous avons décrit nos trouvailles de Collombey, nous en donnons ici une description assez détaillée.

C'est dans le site dénommé Barmaz I (commune de Collombey, distr. de Monthey, Valais), que l'examen de la stratigraphie met le plus nettement en évidence l'individualité de la terre rouge et ses rapports avec les niveaux sous-jacents et postérieurs. Les fouilles com­

mencées à la suite de la découverte d'une tombe en ciste à dalles en 1947, ont porté, au cours de plusieurs campagnes (1947, 1948, 1950) (Sauter, passim) sur quelque 46 sépultures (36 néolithiques, 1 0 de l'âge du Bronze). Celles-ci avaient été disposées au pied sud­

ouest d'un éperon rocheux calcaire (où nous avons trouvé des traces d'occupation préhistorique) qui se détache du flanc de la montagne, dominant de l'autre côté la plaine du Rhône. Le sommet du petit plateau boisé qui surmonte cet éperon (altitude 480 m.) est à 90 m.

au-dessus du niveau de la plaine alluviale du Rhône et domine la nécropole pré- et protohistorique par une paroi rocheuse haute de quelque 13 m. Après le retrait du glacier du Rhône, dont le passage est marqué tout le long de la pente montagneuse entre Collombey et Monthey par une forte moraine à gros blocs erratiques en granite du Mont-Blanc, il s'est formé au pied de cette paroi une sorte de petit cône d'éboulis d'une quinzaine de mètres de largeur, fait d'éléments de terre tombés d'en haut, le long d'une fissure du rocher.

Vers le centre de ce cône d'éboulis, la stratigraphie était la

• ntwnre h .ur .. n 15as (fig:-2).

1 . Terre végéit:ale riche en racines (le terrain était, avant les fouilles, recouvert d'un taillis). Par endroits cette couche superficielle est partiellement remplacée par un niveau récent de débitage de granite de la moraine voisine (vers 1900 ; l'exploitation continue un peu plus loin).

2. Terre noire humique, à cailloutis et, vers la base, riche en blocs calcaire tombés de la paroi donù.nante. --Epaisseur- maximum- 1.50 m. La plupart des blocs sont tombés après le dépôt des sépultures de l'âge du Bronze (nos 3, 5, 6, 42). Ces sépultures (squelette allongé en pleine terre, sans appareil notable) se situent à la base de ce niveau, où il est impossible, à l'œil nu, de diffé-

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- 1 1 -

rencier des strates ; quelques-uns de squelettes avaient été déposé dan une fo se dont le fond entamait légèrement le sommet du niveau sou -jacent de terre rouge. Toute la partie inférieure de ceue terre noire était farcie de vestiges de l'habitat humain, pr ba­

b\ement tombés de l'éperon rocheux : objets de pierre, d'os et de come, céramique ; celle-ci permet avec le mobilier funéraire:

(fig. 4), d'attribuer la ba e de ce niveau au début de 1 âge ùu Bronze. La faune se compose de : Cervus elaplzus L., Ursus arctos L., R.upicapra rupicapra L., Sus scrofa . , Sus palustris Rütim.1

Ovis aries L. Caprn hircu L., Bos ta11rus brachyceros Rütim., Canis familîaris L., Ois aux (détermination P. Strinati).

3. Terre rouge à jaune rougeâtre, presque sans racine, avec un peu de cailloutis non roulé. Epaisseur moyenne 0.50 m. Cette terre ableu e tranche autant par la couleur que par la structure sur Ja terre noire su -jacente. C'est dan ce niveau que les Néolithiques ont enseveli leurs morts, dans des cistes en dalles sch.isteu e ou calcaires. Il importe de souligner le fait que, sauf exception (tombe no 8), la terre rouge., vi,erge de toute Lnlrusion de terre noire, recouvre la dalle-couvercle des cistes (p. ex. tombe 14), ce qui signifie qtt elle s'est encore formée après le dépôt des tombes.

Nous reviendrons ur ce poi.ot. Il y a quelques traces de foyer (p.

ex. près de la tombe 7). Quelque objets néolithiques, plutôt rares, ont été recueilli dan cette couche {céramique, outil en silex et en os ; fig. 5). Faune : Cervus elaphus, Ovis, Capra, Bos taurus brachyceros, Sus scrofa, Rongeurs et Oiseaux. ous renvoyons à ce qui a été dit plus haut (p. 1 56) des Mollu que recueillis dans les cistes.

4. Sablon jaunâtre, fin. Ce niveau peu épais (0.20 m. env.) n'est pas partout présent.

5. Couche noire charbonneuse. Cette pellicule noirâtre, que nous avons d'abord prise pour un foyer locaJi é, à signification rituelle, s'étend en réalité sur un trop grand espace pour que cette inter­

prétation puisse être retenue. Du reste, si l'on admettait que cette couche soit en relation avec les tombes - ou certaines d'entre elles - il faudrait en conclure que la formation de la terre rouge esl entièrement po ·t.:.rieure aux t0mbes les plus profondes (par x. nt> 1 4), ce qui ne paraît pas être le cas. Nous n'avons pa encore trouvé d'explicalion � la présence de ·oe grand rideau charbonneux ; le tei;me même de << charbonneux » ne lui. convient guère, car ce niveau se compose plutôt des éléments superficiels de la couche graveleuse sou ·-jacente, noircis et enrobés de fines particules noires ; une analyse chimique et microscopique en· sera faite.

(12)

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Jiig. 2. - Barmaz I (Col)ombey). Coupe stratigraphique au centre du cimetière préhistorique, perpendiculaire à hl paroi rocheuse (pour l'explication des niveaux, voir le texte).

5 410

'169

(13)

- 1 3 -

6. Gravier mora1mque. Ce gravier, assez homogène en surface, se mêle très vite de sable argileux. La plupart de ses éléments sont calcaires, mais il enrobe en profondeur des << boules » de granite, dont certaines, émergeant de cette couche, se sont désagrégées au contact de la terre rouge. Nous n'avons pas fouillé cette couche en profondeur, en cet endroit.

Il peut être util d'indiquer ici que la recherche des pollens dans les terres noire (2) el roug (3) n'a rien donné.

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(Col/ombey - l1u ra. z_) . C o u p e NNE - JJE _l_ paro, r o cl. e « .5e

NNE Ech e ffe 1 : 60

Fig. 3. - Barmaz I (Collombey). Coupe stratigraphique, perpendiculaire à la paroi rocheuse (pour l'explication des niveaux, voir le texte).

Pour étayer et compléter encore les con tatations faites à J'aide de la première coupe, nous donnons un relevé tratigraphique, effectué sur le flanc d une tranchée à peu près parallèle à la première coupe mais eoviJ"On 5 m. plus au sud-est (fig. 3). Cette tranchée a été poussée jusqu aux gro blocs granitiques de la moraine. Le haut de la coupe est partiellement reconstitué, ce qui ne compotte pas d"inconvénient pour noa·e recherche. La partie upérieure immé­

diatement au-de sou de la couche végétale (1), est occupée par les restes du débitage du granite voisin par les « graniteurs » du début

�10 55W

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- 14 -

de ce siècle, dont la forge était appuyée à la paroi. La terre noire a dû être remaniée superficiellement, mais elle est intacte dans sa plus grande épaisseur (2).

Le centre de la coupe est occupé par une grosse « boule '!> de g.ranil morainique, qui repose partiellement sur la terre rouge ; il est probable que plus loin elle se relie à la moraine qui remonte légère­

ment vers le sud-est.

On retrouve de nouveau ici des sépu1tures de l'âge du Bronze à la base de la terre noire (nos 25 et 26, 22 et 23) ; les choses se présen-

1

1

0 ...

4 5

1

6

2

3 '

Fig. 4. - Barmaz ï tCoilombeyJ. :sepultures de l'age du bronze ancien. Mobilier funéraire 1 : 2 (Extr. de : Sauter 1 952a).

taient comme si les hommes du Bronze avaient creus� des paliers dans la terre rouge pour y placer leurs morts. Un peu en arrière de la coupe relevée ici, un autre squelette du Bronze (no 28) reposait de même au �omm._cl_ c.:!!L si;_QJ _blo.c granitique, UL un ambea da terre. rouge.

Une eule sépultl1re n olithique apparaît ici. Il s'agit dans ce cas ù une des troi exception rvncontrées : un . quelette en pleine terre, sans construction funéraire, mais en po ition très repliée (no 37). Or ce squelette se trouvait sous 1 .20 m. environ te terre rouge pure (3).

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5

6

s F.5. 5. - Barmn I (CJllomb,y). Niveau de la terre rouge. Objets néolithiques·

(Extr. de ; Sauter 1 950 a).

Le doute n'est donc plus permis quant à la contemporanéité de cette formation géologiqtte et du Néolithique 1 .

Le sablon jaunâtre apparaît ici encore, du moins près de la paroi rocheuse (4). Entre ce niveau et le gravier morainique on trouve, à 1 Divers indices semblent mootrci: que les trois squelettes << nus » de la terre rouge sont très nettement antérieurs aux cistes, quoique à l'intérieur du Néolithique.

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- 16-

la place de la couche charbonneuse, éteinte ici, une formation toute locale de blocaille d'éboulis enrobée de terre sableuse rougeâtre (4 a). Enfin le gravier morainique (6) se présente là au contact intime avec les blocs graniliqu1::s, dont certains en s'étayant les uns sur les autres, ont déterminé la création de vides.

De ces deux coupes statrigraphiques il ressort essentiellement les points suivants, si l'on centre son intérêt sur la terre rouge :

a) La formation de la terre rouge est nettement postérieure à la moraine du retrait würmien. Ce terminus post quem, qui ne fait aucun doute, rejoint celui de la stratigraphie de la carrière Achard à Veyrier.

b) Une partie de cette terre rouge s'est accumulée après la construc­

tion des tombes néolithiques. Or il semble bien que ces tombes (ainsi que les quelques objets trouvés autour) appartiennent à une étape relativement tardive du Néolithique. Il ne paraît pas trop aventureux de les placer dans la civilisation di•te de Cortaillod (Guyan l 950, Sauter 1 950 a), qui, pour être la première expres-

ion de lit civili ·ation néolilhique lacu tre en Suisse, n en est pas moiu , dans I ensemble du Néolithique européen occidental, plutôt récente. La date approximative de 2500 av. J.-C. n'est peut-�tre pas trop courte.

c) La couche de terre noire, qui scelle la terre rouge de façon abrupte, et où les sépultures et les objets de l'âge du Bronze ancien permettent de poser un jalon chronologique, représente un terminus ante quem appréciable. En fixant - point trop arbi­

trairement - la civilisation du Bronze ancien valaisan vers 2000-1 800, nous plaçons dont la fin de la formation de la terre rouge sur la Barmaz entre 2500 et 2000 av. J.-C. environ.

Nous pouvons ajouter, sans y attribuer une grande importance dans le sens de notre recherche, qu'entre les Néolithiques de la terre

rou e et les l1omme du Bronze a cien de I· e · · iparé peu...· ___ _ un espace de temp� n�l�tivement C"nnrt), l':' t�'r'" ".!!thr0p0l0giq�1e 9.

changé très nettement. Alors que les Néolithiques présentent le type méditerranéen, de taille petite à très petite, dolicho- à mésocéphale, leurs successeurs à la Barmaz I, légèrement plus grands, méso- à brachycéphales, s'encadrent dans le type alpin.

Ajoutons que sur le site de Barmaz II, qui se trouve à 200 m.

au S.-E. de Barmaz I, et à l'altitude de 444 m., les conditions strati­

gra higues sont un peu différentes · mais les tombes néolithiques sont de nouveau dans la terre rouge. Il n'y a pas de sépultures du Bronze, et la terre noire est beaucoup moins caractérisée (Sauter 1951).

b) Bitsch et Momorge. Le ha ·ard a voulu qu'on découvre de nou­

velles tombes néolithiques en Valais en 1952, ce qui a donné l'occasi.on de vérifier leur position stratigraphique.

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A Bitsch (distr. de Rarogne oriental), à l'entrée de la vallée de Conches, à l'attitude de 705 m. environ, deux cistes à squelette replié se trouvaient dans la terre rouge ; celle-ci surmontait les dalles de couverture. Le passage à la terre noire superficielle se faisait de façon progressive (Sauter 1952 b).

En décembre 1952, un défonçage de vigne sur le flanc sud du Mont d'Orge (ou Montorge, commune et distr. de Sion) à 695 m.

d'altitude environ, a mis au jour trois tombes de type néolithique.

La stratigraphie relevée rapidement (il s'agissai,t de fouilles de sauve­

tage), se présente classiquement ainsi, de haut en bas : 1. Terre végétale noire (0. 15 m.).

2. Terre humique noire à blocaille assez dense (il y a des affleure­

ments de schistes lustrés en désagrégation au-dessus) (0.45 m.).

3. Terre brun-rQugeâtre à plaquettes schisteuses. Les tombes sont disposées à la base de ce niveau, qui doit avoir une épaisseur d'environ 1 m., e,t reposent sur la couche sous-jacente.

4. Sablon jaunâtre fin, dont nous n'avons vu que la surface.

IV. Conclusions

Les observations que nous avons pu faire jusqu'ici sur les terres rouges sont d'ordre stratigraphique, paléontologique, archéologique et anthropologique. Elles intéressent un vaste territoire s'étendant non seulement tout le long du Rhône, de Bitsch à Culoz (pour ne pas pénétrer dans le domaine d'influence méditerranéenne), mais allant aussi de la Savoie (Saint-Pierre-de-Rumilly) au Mâconnais (Vergisson et Solutré). Ces observations montrent que les terres rouges occupent toujours la même place dans la série des terrains quater­

naires ; que la faune est holocène ; que les documents archéologiques sont néolithiques, ce que viennent confirmer les constatations d'ordre anthropologique soit en Valais, soit au Malpas près Frangy, en Haute­

Savoie (Jeannet et Jayet 1950).

Par ailleurs, nous ne connaissons, dans le bassin du Léman et dans les régions voisines, aucun niveau rubéfié plus ancien. L'essai que nous avons tenté nous paraît concluant. Il rejoint partiellement, rappelons-le, les conclusions que R. Lais avait tirées de ses recherches dans les dépôts haut-rMnans (1940).

Nous nous sentons par conséquent autorisés à demander la preuve de l'âge interglaciaire que l'on attribue parfois à des terres rouges semblablement situées et encadrées, tout comme nous nous permet­

tons de suggérer une révision des conceptions pédologiques. S'il est bien certain que des altérations se soient faites après coup sur des sols déjà formés, il est bien évident aussi qu'il faut d'abord tenir compte de l'âge de ces terrains. Cette précaution nous semble

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absolument élémentaire ; au surplus i l est étonnant que l a pédologie accepte d'une part, sans réserve, la notion de dépôts et d'âges succes­

sifs à propos des tourbières et se refuse d'autre part à admettre cette même notion en ce qui concerne la succession exactement corres­

pondante des dépôts terrestres.

Nous sommes persuadés que lorsqu'on aura cherché avec atten­

tion les éléments de datation des niveaux qui ont fait l'objet de cette note, qu'il s agisse de Mollt1sques ou de vestiges pré- et protohisto- riques, on sera amené à vérifier et - ce que nou ouhailon vivement - à préciser nos conclusions.

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