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EVOLUTIONS ECONOMIQUES RECENTES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EVOLUTIONS

ECONOMIQUES RECENTES

Quatrième trimestre 2021

(2)

AGENCENATIONALEDELASTATISTIQUEETDELADEMOGRAPHIE

Pr Allé Nar DIOP Directeur général

Dr Abdou DIOUF Directeur général Adjoint

Mamadou Ngalgou KANE Directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale

Amath DIAGO Chef de la Division des Statistiques

conjoncturelles P.I

Ramlatou DIALLO Cheffe du Bureau des Enquêtes de

Conjoncture COMITE DE REDACTION

Ramlatou DIALLO / Alassane SARR/ Ndoffene

DIOUF Synthèse

Kandé CISSE / Sidy TRAORE/ Ndèye LO Croissance économique trimestrielle

Ramlatou DIALLO / Alassane SARR/Ndoffene DIOUF

Activité industrielle/ Indices du chiffre d’affaires /Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail/

Prix à la production des services El Hadj Malick CISSE/ Ibrahima THIAM /

Modou Doumbé Dame DIOP/Ndèye Marième dite Maguette DIOP

Prix à la consommation/ Coût de la construction

El Hadji Omar SENGHOR / Sophie

DIOP/Mamadou DIOP Echanges extérieurs

DIFFUSION

El Hadji Malick GUEYE

Chef de la Division de la Documentation, de la Diffusion et des Relations avec les Usagers

ANSD

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AVANT – PROPOS ---

L’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), dans sa mission de production et de diffusion des données statistiques pour les besoins du Gouvernement, des administrations publiques, du secteur privé, des partenaires au développement et du public, produit une masse importante d’informations conjoncturelles relatives, notamment, au produit intérieur brut (PIB) trimestriel, à la production industrielle, aux chiffres d’affaires, à l’enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail, aux prix à la consommation, aux prix de production industrielle, aux prix de production des services, au coût de la construction et aux flux du commerce extérieur. La Note sur les Evolutions économiques récentes (NEER) fait une synthèse de l’information conjoncturelle produite par l’ANSD. Elle fait le point sur la situation économique récente au Sénégal au cours du trimestre sous revue.

La NEER retrace, dans sa première partie, l’évolution du PIB trimestriel. La deuxième partie a trait à l’activité industrielle. Quant à la troisième partie, elle porte sur les chiffres d’affaires. La quatrième présente l’enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travails. Concernant la cinquième partie, elle est relative aux prix du commerce intérieur. Enfin, la sixième partie fait une analyse sur les échanges extérieurs.

La Note sur les Evolutions Economiques Récentes (NEER) est publiée au plus tard 100 jours après la fin du trimestre sous revue.

(4)

Sommaire

AVANT – PROPOS ... 3 

Résumé ... 6 

I.  Croissance économique trimestrielle ... 7 

II.  Production industrielle ... 8 

III.  Chiffre d’affaires ... 9 

III. 1 Chiffre d’affaires dans l’industrie ... 9 

III. 2 Chiffre d’affaires dans les services ... 11 

IV.  Enquête sur l’Emploi, la Rémunération et les Heures de Travail ... 12 

IV.1. Nombre d’employés ... 12 

IV.2. Rémunérations ... 13 

IV.3. Heures hebdomadaires travaillées ... 14 

V. Prix ... 15 

V.1. Prix à la consommation ... 15 

V.2. Prix de production industrielle ... 15 

V.3. Prix des services ... 17 

V.4. Coût de la construction ... 18 

V.5. Prix à l’exportation et à l’importation ... 20 

V.6 Termes de l’échange ... 21 

VI. Echanges extérieurs ... 22 

VI.1 Exportations ... 22 

VI.2 Importations ... 23 

VI.3 Balance commerciale ... 24 

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Liste des graphiques

Graphique 1 : Evolution des taux de croissance du PIB et de la valeur ajoutée non agricole (par

rapport au trimestre précédent) ... 8 

Graphique 2 : Evolution trimestrielle de l'indice de la production industrielle ... 8 

Graphique 3 : Evolution trimestrielle de l'indice du chiffre d’affaires dans l’industrie ... 9 

Graphique 4 : Evolution du nombre moyen d’employés salariés dans le secteur moderne ... 13 

Graphique 5 : Evolution de la rémunération dans le secteur moderne hors administration publique ... 14 

Graphique 6 : Evolution du nombre d’heures hebdomadaires moyennes travaillées dans le secteur moderne hors administration publique ... 14 

Graphique 7 : Evolution trimestrielle de l’indice des prix à la consommation ... 15 

Graphique 8 : Evolution des Prix de Production industrielle ... 16 

Graphique 9 : Evolution trimestrielle de l'ICC et des quatre sous-indices (T4-2021) ... 18 

Graphique 10 : Evolution trimestrielle des indices des prix à l’importation et à l’exportation .. 21 

Graphique 13 : Evolution des termes de l’échange ... 22 

Graphique 11 : Evolution trimestrielle des exportations (en millions de F CFA) ... 22 

Graphique 12 : Evolution trimestrielle des importations (en millions FCFA) ... 24 

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6 pays avancés, en partie due à des ruptures d’approvisionnement, et dans les pays en développement, principalement en raison de l’aggravation de la dynamique de la pandémie.

Au quatrième trimestre de l’année 2021, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS), a progressé de 2,1%, par rapport au trimestre précédent. Ce résultat est consécutif à l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (+2,9%), primaire (+2,8%) et tertiaire (+1,6%). En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont bonifiées de 1,2%.

La production industrielle s’est renforcée en enregistrant une augmentation de 3,5% en glissement annuel sur la période. De même, le chiffre d’affaires dans l’industrie a progressé de 14,9% au quatrième trimestre 2021, comparativement à celui de la même période de 2020. Excepté le chiffre d’affaires des services spécialisés, scientifiques et techniques qui a diminué de 25,2% en variation annuelle, ceux de tous les autres services sont ressortis en hausse.

Dans le même sillage, le nombre d’employés dans le secteur moderne, hors administration publique, a progressé de 9,4% au quatrième trimestre 2021, comparativement à celui de la période correspondante en 2020. De même, les rémunérations globales ont progressé de 11,1% sur la même période. Les heures hebdomadaires moyennes travaillées ont également augmenté (+1,2%) sur la période sous revue.

Par ailleurs, le quatrième trimestre 2021 est marqué par une augmentation des prix à la production industrielle (7,6%) et de ceux à la consommation (+0,9%) en variation trimestrielle. De même, les prix de production des services de soutien et de bureau et ceux des services d’hébergement et de restauration ont progressé respectivement de 0,1% et de 0,6% tandis que ceux des services spécialisés, scientifiques et techniques se sont repliés de 1,0%. Toutefois, les prix de production des services immobiliers et ceux des services de transport et d’entreposage sont restés constants à la période sous revue.

Le coût de la construction a progressé de 0,7% au quatrième trimestre de 2021. Par ailleurs, les prix à l’exportation (+4,4%) ont haussé de même que ceux à l’importation (+2,9%). Pour ce qui est des termes de l’échange, ils se sont améliorés sur la période sous revue et sont ressortis à 1,01 contre 1,00 au trimestre précédent.

S’agissant des échanges extérieurs, les exportations se sont accrues de 19,8% et les importations, de 12,8% en variation trimestrielle. Comparées à la même période de l’année précédente, elles se sont bonifiées, respectivement, de 55,9% et 44,4%.

      

1Fonds monétaire international | Octobre 2021

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I. Croissance économique trimestrielle

Au quatrième trimestre de l’année 2021, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS), a progressé de 2,1%, par rapport au trimestre précédent. Ce résultat est consécutif à l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (+2,9%), primaire (+2,8%) et tertiaire (+1,6%). En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont bonifiées de 1,2%.

L’augmentation de la valeur ajoutée du secteur primaire (+2,8%) est imputable aux performances des sous-secteurs de la pêche (+6,4%), de l’agriculture (+3,0%) et dans une moindre mesure, de l’élevage (+1,6%) et de la sylviculture (+0,2%). La performance du secteur de la pêche est due essentiellement à l’accroissement simultané des débarquements de la pêche artisanale et industrielle.

S’agissant du secteur secondaire (en volume CVS), la hausse est favorisée par la progression des activités du raffinage du pétrole et cokéfaction (+8,9%), de la valeur ajoutée issue des autres produits manufacturiers (+6,0%), de la fabrication de ciment et d'autres matériaux de construction (+4,7%), de la construction (+3,6%), de la fabrication de produits chimiques de base (+2,8%) et, dans une moindre mesure, de la fabrication de produits agro-alimentaires (+1,6%).

En ce qui concerne le tertiaire, le résultat est en liaison avec la performance du commerce (+4,8%), des activités financières et d’assurance (+2,5%), des activités d’administration publique (+1,9%), des services aux entreprises (+1,9%), des services d’information et de communication (+1,6%). Toutefois, cette croissance est amoindrie par le repli des services d’hébergement et de restauration (-2,1%), des activités immobilières (-1,7%), des autres activités de services (-0,5%) et des activités domestiques (-0,4%).

Pour les composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe (FBCF) s’est consolidée de 4,8% imputable à la progression de sa composante privée (+12,0%) qui contribue à hauteur de 71,2% à la FBCF globale. En revanche, la FBCF publique s’est repliée de 21,3%. En outre, les exportations de biens et services et la consommation finale ont crû, respectivement, de +11,8% et +1,7%, comparées au troisième trimestre de 2021.

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Graphique 1 : Evolution des taux de croissance du PIB et de la valeur ajoutée non agricole (par rapport au trimestre précédent)

Source : ANSD/DSECN/DCNSEA/BSEA

II. Production industrielle

Comparée à la période correspondante de 2020, l’activité industrielle est marquée par une hausse de la production de 3,5% au quatrième trimestre 2021. Cette performance est attribuable à l’augmentation de la production des industries environnementales (+125,2%), extractives (+22,9%) et de la production d’électricité, de gaz et d’eau (+8,4%). Toutefois une baisse de la production est notée au niveau des industries manufacturières (-5,6%).

Sur les douze mois de 2021, la production totale s’est améliorée de 17,2% en référence à celle de l’année précédente.

Graphique 2 : Evolution trimestrielle de l'indice de la production industrielle

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

La hausse de la production des industries extractives est principalement liée à l’augmentation de la production de minerais métalliques (+38,7%). Quant à la l’amélioration de la production des industries environnementales, elle est attribuable

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à la bonne performance de l’activité de collecte, de traitement et d’élimination de déchets (+127,3%).

Le renforcement de la production « d’électricité, de gaz et d’eau » est lié à la hausse de l’activité de production d’électricité et de gaz (+8,3%), au captage et à la distribution de l’eau (+8,4%).

La contreperformance des industries manufacturières est en relation avec la baisse de production du « cuir travaillé et articles de voyage » (-82,0%), des « produits métallurgiques et de fonderie, ouvrages en métaux » (-40,4%), des « produits du raffinage et de la cokéfaction » (-28,3%), des « produits textiles et articles d’habillement » (-24,4%) et des « produits électroniques et informatiques, équipements électriques, machines et équipements » (-18,2%).

III. Chiffre d’affaires

Cette partie présente l’évolution de l’indice du chiffre d’affaires dans l’industrie et dans les services.

III. 1 Chiffre d’affaires dans l’industrie

Le chiffre d’affaires dans l’industrie a progressé de 14,9% au quatrième trimestre 2021, comparativement à celui de la même période de 2020. Cet accroissement est consécutif à la hausse du chiffre d’affaires dans la totalité des sous-secteurs. Par ailleurs, le cumul sur les quatre trimestres de 2021 s’est amélioré de 28,5%, en comparaison à celui de 2020.

Graphique 3 : Evolution trimestrielle de l'indice du chiffre d’affaires dans l’industrie

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

Au quatrième trimestre 2021, le chiffre d’affaires dans les industries manufacturières a augmenté de 11,7% en variation annuelle, sous l’effet d’un bon comportement des

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ventes d’une bonne partie des produits manufacturiers. En effet, hormis les

« produits textiles et articles d’habillement » (-41,5%), les « produits électroniques et informatiques, équipements électriques, machines » (-39,1%), les « produits métallurgiques et de fonderie, ouvrages en métaux; produit du travail des métaux » (-35,1%), les « produits du raffinage et de la cokéfaction » (-7,2%) dont les ventes sur la période se sont repliées, pour toutes les autres sous-branches de la manufacture, le chiffre d’affaires est ressorti en hausse. Sur les douze mois de 2021, le chiffre d’affaires dans les industries manufacturières s’est accru de 33,2%, relativement à celui de l’année précédente.

Relativement à celui de la période correspondante de 2020, le chiffre d’affaires dans les industries extractives est ressorti en hausse de 31,0% au quatrième trimestre 2021. Cette augmentation est expliquée par la forte hausse des ventes des autres produits des industries extractives (+70,4%). En cumul sur les quatre trimestres de 2021, le chiffre d’affaires dans les industries extractives s’est accru de 24,0%, comparativement à celui de la période correspondante de 2020.

Au quatrième trimestre 2021, le chiffre d’affaires des industries environnementales s’est bonifié de 8,8% en relation avec la hausse du chiffre d’affaires de l’activité de collecte, de traitement et d’élimination des déchets (+9,6%). Toutefois, sur la même période, il est noté une diminution du chiffre d’affaires dans l’activité de collecte des eaux usées et boues (-85,4%). Sur les douze mois de 2021, le chiffre d’affaires des industries environnementales s’est relevé de 27,5%, comparativement à celui de 2020.

Le chiffre d’affaires des industries de production d’électricité, de gaz et d’eau s’est relevé de 7,5% au quatrième trimestre 2021, comparativement à celui de la même période de 2020. Cette évolution est attribuable à la hausse simultanée de la vente d’électricité et de gaz (+3,4%) et d’eau (+22,1%). Sur les deux semestres de 2021, les ventes d’électricité, de gaz et d’eau se sont accrues de 3,7%, relativement à celui de l’année précédente.

En variation annuelle, le chiffre d’affaires de l’égrenage de coton s’est détérioré de 55,3% au quatrième trimestre 2021, en liaison avec la baisse des ventes de coton.

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En revanche, sur les quatre trimestres 2021, il a progressé de 1,0%, comparativement à 2020.

III. 2 Chiffre d’affaires dans les services

En variation annuelle, le chiffre d’affaires des services de transport et d’entreposage a connu une amélioration de 50,4% au quatrième trimestre 2021. Cette performance est en relation avec l’augmentation des activités de toutes les sous-branches sauf les activités de poste et de courrier qui se sont détériorées de 3,6%. Par rapport aux quatre trimestres de l’année 2020, le chiffre d’affaires des services de transport et d’entreposage a connu une hausse de 44,5% en 2021.

Au quatrième trimestre 2021, le chiffre d’affaires des services immobiliers est ressorti en hausse de 22,4%, par rapport à celui de la période correspondante de l’année précédente. Cette situation est imputable à l’augmentation du chiffre d’affaires des activités des agences immobilières (+38,5%) et de la location immobilière et activités sur biens propres (+22,2%). En revanche, sur les quatre trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services immobiliers s’est replié de 2,2%, en comparaison à celui de 2020.

Le chiffre d’affaires des services de soutien et de bureau s’est redressé de 30,8% au quatrième trimestre 2021, comparativement au trimestre correspondant de l’année précédente. Ce résultat découle de la poursuite de la reprise des activités de toutes les sous-branches exceptés les services « enquêtes et sécurité » qui connaissent une baisse de 3,3% sur la période sous revue. Au cours des quatre trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services de soutien et de bureau s’est accru de 18,2%, comparativement à celui de l’année précédente.

Le chiffre d’affaires des services d’hébergement et de restauration s’est relevé de 56,6% au quatrième trimestre 2021, comparé à la même période de l’année précédente. Cet accroissement est dû à la poursuite de la reprise des activités d’hébergement (+90,8%) et de restauration (+42,6%) qui avaient été touchées par les mesures restrictives liées à la pandémie du Covid-19 au quatrième trimestre 2020. Sur les quatre trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services d’hébergement et de restauration a crû de 99,8%, comparativement à 2020.

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Au quatrième trimestre 2021, le chiffre d’affaires des services spécialisés, scientifiques et techniques a diminué de 25,2% en variation annuelle, en liaison avec le recul de celui de la totalité des sous-branches d’activités. Sur les quatre trimestres de 2021, le chiffre d’affaires des services spécialisés, scientifiques et techniques a également chuté de 16,5%, relativement à celui de 2020.

IV. Enquête sur l’Emploi, la Rémunération et les Heures de Travail

Cette partie présente l’évolution du nombre d’emplois, les rémunérations et les heures travaillées dans le secteur moderne hors administration publique.

IV.1. Nombre d’employés

Au quatrième trimestre 2021, le nombre d’employés salariés dans le secteur moderne hors administration publique est évalué à 337 539 contre 308 586 un an plus tôt, soit une hausse de 9,4%. Cette évolution est consécutive à l’augmentation des effectifs dans l’industrie (+14,2%), le commerce (+12,7%) et, dans une moindre mesure, les services (+6,7%). En revanche, il est noté une réduction des effectifs dans la construction (-0,7%).

L’analyse de la répartition du nombre d’employés selon le statut révèle une prédominance des permanents (74,0%). Il convient tout de même de signaler un recours assez important à des saisonniers dans les industries extractives (35,1%), les services de soutien et de bureau (37,9%), l’enseignement (47,1%) et les activités de fabrication (37,2%).

Suivant la catégorie socio professionnelle des employés permanents, il est noté une forte représentation des ouvriers (51,1%). Ils sont suivis des techniciens et agents de maitrise qui représentent 32,0% des permanents. Les techniciens supérieurs et cadres moyens ainsi que les cadres supérieurs sont les moins représentés avec des proportions respectives de 9,7% et de 7,2%.

Par ailleurs, il est noté une prédominance des hommes (74,7%) dans l’emploi permanent du secteur moderne.

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Graphique 4 : Evolution du nombre moyen d’employés salariés dans le secteur moderne

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

IV.2. Rémunérations

La rémunération dans le secteur moderne s’est accrue de 11,1% par rapport au quatrième trimestre de 2020. En effet, la masse salariale s’est établie 366,4 milliards de FCFA contre 329,8 milliards de FCFA un an plutôt. Cet accroissement fait suite à l’augmentation de la masse salariale dans les secteurs de la construction (+38,3%), des services (18,8%) et de l’industrie (+1,8%). Par contre, dans le secteur du commerce, il est apparu une légère diminution de la masse salariale (-0,7%).

Parallèlement à la distribution des effectifs, une grande partie des salaires versés est destinée aux permanents (91,7%) mais avec une certaine disparité suivant la catégorie socioprofessionnelle. En effet, 46,4% de la rémunération est versée à moins de 17% des effectifs permanents. En particulier, les cadres supérieurs et les techniciens supérieurs qui représentent, respectivement, 7,2% et 9,7% des effectifs permanents ont perçu, dans cet ordre, 29,7% et 16,7% de la rémunération globale.

En revanche, les ouvriers qui représentent plus de la moitié des effectifs permanents (51,1%) au quatrième trimestre 2021 ont reçu 21,7% de la masse salariale sur la même période. Les techniciens et agents de maitrise (32,0% des effectifs) ont, quant à eux, reçu 31,8% de la masse salariale.

Par ailleurs, 72,5% des salaires versés aux permanents au quatrième trimestre 2021 est perçu par les hommes (74,7%).

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Graphique 5 : Evolution de la rémunération dans le secteur moderne hors administration publique

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

IV.3. Heures hebdomadaires travaillées

La durée moyenne hebdomadaire travaillée par employé est estimée à 41,9 heures au quatrième trimestre 2021 contre 41,3 heures au trimestre correspondant de l’année précédente, soit une augmentation de 1,2%. Cette situation est imputable principalement au relèvement des heures hebdomadaires moyennes travaillées dans le commerce (+3,4%), les services (+1,0%) et l’industrie (+0,5%). En revanche, sur la même période, le nombre d’heures hebdomadaires moyennes travaillées par employé dans la construction s’est replié de 0,1%.

Graphique 6 : Evolution du nombre d’heures hebdomadaires moyennes travaillées dans le secteur moderne hors administration publique

Source : ANSD /DSECN/DSC/BEC

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V. Prix

Cette rubrique expose l’évolution des prix relatifs à la consommation, à la production industrielle, aux services et aux échanges extérieurs. Le coût de la construction est également traité dans cette partie.

V.1. Prix à la consommation

La tendance haussière des prix à la consommation notée au cours des deux précédents trimestres a continué au quatrième trimestre de l’année 2021, mais dans une proportion moindre. En effet, les prix à la consommation ont progressé de 0,9%

après avoir enregistré une croissance de 3,8% au trimestre précédent. Cette hausse est en partie expliquée par celle des prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+1,1%), des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (+1,3%), de « l’enseignement » (+1,6%), ainsi que des

« restaurants et hôtels » (+1,6%).

En comparaison au quatrième trimestre de 2020, les prix à la consommation se sont accrus de 3,3%. De plus, hormis les services de « communication » (-3,6%), toutes les fonctions du panier ont affiché une croissance des prix sur la période sous revue.

Le taux d'inflation annuel est ressorti à 2,2% en 2021.

Graphique 7 : Evolution trimestrielle de l’indice des prix à la consommation

Source : ANSD/DSECN/DSC/BP

V.2. Prix de production industrielle

Au quatrième trimestre 2021, les prix de production industrielle ont progressé de 7,6% comparativement à ceux du trimestre précédent. Cette évolution s’explique, essentiellement, par la hausse des prix des produits des industries extractives

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(+6,3%) et ceux des industries manufacturières (+9,1%). Les prix des produits des industries environnementales et de l’électricité, du gaz et de l’eau sont stables sur la période sous revue.

Au quatrième trimestre 2021, les prix de production industrielle ont progressé de 20,2% comparativement à ceux de la même période de 2020.

De même, les prix moyens sur les douze mois de 2021 ont augmenté de 10,2% en comparaison avec ceux de l’année précédente.

Graphique 8 : Evolution des Prix de Production industrielle

  Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

L’accroissement des prix dans les industries extractives est lié à l’amélioration des prix des minerais métalliques (+4,3%) et autres produits des industries extractives (+8,6%).

La hausse des prix des produits manufacturiers, est essentiellement, attribuable à l’augmentation des prix des « produits agro-alimentaires » (+11,1%), des « produits du raffinage et de la cokéfaction » (+15,9%) et des « produits chimiques, pharmaceutiques, du travail du caoutchouc et du plastique » (+14,5%).

Les prix de l’égrenage de coton se sont accrus de 14,3% en variation trimestrielle et de 23,0% en variation annuelle. De même, ils ont augmenté de 11,3% sur les quatre trimestres de 2021 comparativement à ceux de la même période de l’année précédente.

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V.3. Prix des services2

Les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont progressé de 0,6% au quatrième trimestre 2021, comparés à ceux du trimestre précédent.

Cette augmentation est principalement imputable à l’accroissement des prix de production des services d’hébergement (+0,8%). En référence à ceux du quatrième trimestre 2020, les prix de production des services d’hébergement et de restauration se sont repliés de 3,7%. De même, ils ont diminué de 1,2% sur les quatre trimestres de 2021, comparativement à ceux de la période correspondante de 2020.

Les prix de production des services de soutien et de bureau ont augmenté de 0,1%

au quatrième trimestre, comparés à ceux du trimestre précédent. Cette hausse est en liaison avec l’accroissement des prix des services de nettoyage (+0,9%). En référence à ceux du quatrième trimestre de 2020, les prix de production des services de soutien et de bureau ont également haussé de 0,1%. De même, ils ont progressé de 1,0% sur les quatre trimestres de 2021, comparativement à ceux de la même période de l’année précédente.

En variation trimestrielle, les prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques ont baissé de 0,1% au quatrième trimestre 2021. Cette réduction découle principalement de la diminution des prix des services juridiques (-0,5%) et de publicité (-0,2%). Comparés à ceux du quatrième trimestre 2020, les prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques ont baissé de 0,4%.

Toutefois, ils ont augmenté de 0,6% sur les quatre trimestres de 2021, par rapport à ceux de la même période de 2020.

Comparativement au trimestre précédent, les prix de production des services immobiliers n’ont pas connu de variations au quatrième trimestre 2021 en relation avec la stabilité des prix dans toutes les sous-branches. En variation annuelle, les prix des services immobiliers sont également restés constants. Rapportés à ceux de la période correspondante de l’année précédente, les prix moyens ont reculé de 0,5% sur les quatre trimestres de 2021.

      

2Ces indices couvrent les services de transport et d’entreposage, d’hébergement et de restauration, de soutien et de bureau, spécialisés, scientifiques et techniques ainsi que ceux immobiliers

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Les prix de production des services de transport et d’entreposage n’ont pas connu de variations comparativement à ceux du trimestre précédent. Cette constance des prix est en liaison avec la stagnation de ceux de l’ensemble des sous branches exceptés les transports routiers de marchandises qui connaissent une hausse de 0,1% et les transports aériens de passagers qui se sont repliés de 0,1%. En référence à ceux du quatrième trimestre de 2020, les prix de production des services de transport et d’entreposage ont diminué de 0,7%. Sur les quatre trimestres de 2021, un repli de 0,1% est noté, comparativement à la même période de 2020.

V.4. Coût de la construction

Au quatrième trimestre de 2021, le coût de la construction des logements neufs à usage d'habitation a progressé de 0,7% comparé au trimestre précédent. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des prix des « matériaux de construction », du coût de la « main d’œuvre » et de celui de la « location de matériel ». En variation annuelle3, il a augmenté de 8,9%. Le rapport des prix moyens des douze mois de 2021 sur ceux de 2020 fait ressortir une progression de 7,5%.

Graphique 9 : Evolution trimestrielle de l'ICC et des quatre sous-indices (T4-2021)

Source : ANSD/DSECN/DSC/BP

Les prix des « matériaux de construction » ont progressé de 0,9% par rapport au trimestre précédent, en raison de l’accroissement de ceux des matériaux pour étanchéité (+6,7%), de revêtement des murs et sols (+3,7%), de menuiserie       

3 Variation entre les mêmes trimestres de deux années consécutives

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(+2,7%), de plomberie et sanitaire (+1,7%) et des travaux d’électricité (+1,5%). En variation annuelle, ils ont augmenté de 10,2%.

Les prix des matériaux pour étanchéité se sont accrus de 6,7% au quatrième trimestre 2021, en relation avec la montée de ceux du feutre à bitume (+6,5%). En comparaison à la période correspondante en 2020, ils se sont renchéris de 7,8%.

L’augmentation de 3,7% des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols résulte de celle des prix des carreaux de sol (+4,2%) et des carreaux de mur (+2,5%). En variation annuelle, les prix ont été majorés de 14,4%.

Le renchérissement des matériaux de menuiserie (+2,7%) est imputable à celui des matériaux en aluminium (+3,3%), des matériaux métalliques (+3,2%) et de ceux en bois (+2,2%). Par rapport à la période correspondante en 2020, ils se sont inscrits en hausse de 11,8%.

Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire ont progressé de 1,7% au cours de la période sous revue, en liaison avec la hausse de ceux des tuyaux en plastique (+6,4%) et des matériaux pour sanitaire en porcelaine (+0,9%). Par rapport au quatrième trimestre 2020, les prix se sont appréciés de 10,7%.

Les prix des matériaux pour travaux d'électricité se sont inscrits en hausse de 1,5%

en rythme trimestriel, suite à l’augmentation de ceux des câbles VGV (+2,9%). En variation annuelle, ils ont connu une augmentation de 12,4%.

Les prix des matériaux de peinture se sont appréciés de 0,7%, en liaison avec une hausse de ceux des peintures à huile (+1,2%) et des peintures à eau (+0,9%).

Rapportés à leur niveau du quatrième trimestre 2020, ils ont été majorés de 4,4%.

Les prix des matériaux de base se sont accrus de 0,3%, en rapport avec l’appréciation de ceux du sable (+1,7%), du ciment ordinaire (+0,9%) et des graviers (+0,8%). Toutefois, les prix du fer à béton se sont contractés de 1,0% au cours du trimestre sous revue. En variation annuelle, ils se sont renchéris de 10,3%.

S’agissant du coût de la « main d'œuvre », il a progressé de 0,4%, comparativement au trimestre précédent, du fait de la hausse des rémunérations des électriciens (+2,5%), des peintres (+2,2%) et des maçons (+1,2%). Comparé au quatrième trimestre 2020, il s'est accru de 6,3%.

(20)

Concernant le coût de la « location du matériel », il a augmenté de 0,4%, en rapport avec la hausse du coût de location des étais en fer (+1,3%) et des planches en bois (+0,7%). En variation annuelle, il a progressé de 2,2%.

Pour ce qui est du coût des « moyens de gestion », il a baissé de 0,6% en rythme trimestriel, en raison de la réduction des prix des services de communication (- 1,0%). Toutefois, les prix des huiles de moteur ont progressé de 2,1%. Sur un an, ils se sont repliés de 0,4%.

Graphique 10 : Evolutions de l'indice global et des sous indices des coûts de construction

Source : ANSD/DSECN/DSC/BP

V.5. Prix à l’exportation et à l’importation

Les prix des produits à l’exportation ont augmenté de 4,4% au quatrième trimestre de 2021. Cette hausse résulte du redressement des prix des « produits des industries chimiques » (+9,9%), des « produits minéraux » (+9,1%) et des « graisses et huiles animales ou végétales » (+6,5%). Cependant, la baisse des prix des « peaux et cuirs » (-3,6%) et « machines et appareils » (-2,6%) a atténué cette hausse.

Par rapport au dernier trimestre de 2020, les prix des produits à l’exportation ont progressé de 14,2%. Sur les quatre trimestres de 2021, ils se sont bonifiés de 4,7%, comparés à ceux de la période correspondante de 2020.

(21)

Les prix des produits à l’importation se sont appréciés de 2,9%, au quatrième trimestre de 2021. Cette évolution est consécutive à l’accroissement des prix des « chaussures, coiffures » (+38,8%), des « marchandises et produits divers » (+15,2%) et des « produits du règne végétal » (+9,8%). Cependant, la régression des prix des « ouvrages en pierres, ciment et verres » (-13,7%) et « bois et charbons de bois» (-9,9%) a atténué ce renchérissement.

Comparés au quatrième trimestre de 2020, les prix des produits à l’importation ont progressé de 14,5%. Sur les quatre trimestres de 2021, ils se sont accrus de 12,2%, relativement à ceux de la même période de 2020.

Graphique 10 : Evolution trimestrielle des indices des prix à l’importation et à l’exportation

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEE

V.6 Termes de l’échange4

Les termes de l’échange sont ressortis à 1,01 au dernier trimestre de 2021 contre 1,00 au trimestre précédent. Cette amélioration des termes de l’échange résulte du relèvement de ceux des « métaux communs et ouvrages » (1,73), « graisses et huiles animales ou végétales » (1,71) et des « produits des industries chimiques » (1,61). Cependant, le repli des termes de l’échange des « produits du règne végétal

» (0,96), des « bois et charbon de bois » (0,93) a atténué le gain de compétitivité des produits exportés au dernier trimestre de 2021.

      

4 Les termes de l’échange sont obtenus en rapportant les indices des prix à l’exportation aux indices des prix à l’importation.

(22)

Graphique 11 : Evolution des termes de l’échange

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEE

VI. Echanges extérieurs

Au troisième trimestre 2021, les exportations se sont haussées de 19,8% de même que les importations qui se sont accrues de 12,8% en variation trimestrielle.

VI.1 Exportations

Les exportations sont évaluées au quatrième trimestre 2021 à 820, 6 milliards de FCFA contre 685,1 milliards de FCFA au trimestre précédent, soit une hausse de 19,8%. Cette progression est essentiellement due à celle des expéditions de produits pétroliers (+40,5%), de l’acide phosphorique (+63,6%) et de l’or industriel (10,7%).

Cependant, seules les ventes à l’extérieur de Cotons et tissus en coton (-13,6%) ont subi une baisse.

Comparées au quatrième trimestre de 2020, les exportations se sont accrues de 55,9%. Leur cumul à la fin du quatrième trimestre de 2021 est évalué à 2884,8 milliards de FCFA contre 2261,3 milliards de FCFA pour la même période de 2020, soit un relèvement de 27,6%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers (161,4 milliards de FCFA), l’or industriel (156,0 milliards de FCFA), les produits halieutiques (73,5 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (106,6 milliards de FCFA), et les produits halieutiques (79,6 milliards de FCFA).

Les principaux pays clients du Sénégal sont le Mali (24,3%), la Suisse (13,8%), l’Inde (13,0%), la Gambie (4,8%) et l’Australie (4,4%).

Graphique 12 : Evolution trimestrielle des exportations (en millions de F CFA) 

(23)

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEE

VI.2 Importations

Au quatrième trimestre de 2021, les importations du Sénégal sont ressorties à 1568,0 milliards de FCFA contre 1390,4 milliards de FCFA au trimestre précédent, soit une hausse de 12,8%. Ce relèvement est imputable à l’augmentation des achats à l’extérieur de produits pétroliers (+23,5%), de machines et appareils (+34,8%) et de produits céréaliers (59,0%). Cependant, la contraction des importations de produits chimiques (-7,8%) et de métaux et ouvrages en métaux (-13,0%) a amoindri cette hausse.

Comparées au quatrième trimestre de 2020, les importations ont progressé de 44,4%. Leur cumul à la fin du quatrième trimestre de 2021 est évalué à 5378,5 milliards de FCFA contre 4494,4 milliards de FCFA pour la même période de 2020, soit une hausse de 19,7%.

Les principaux produits importés, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers (441,0 milliards de FCFA), les machines et appareils (191,4 milliards de FCFA), les produits céréaliers (160,8 milliards de FCFA), les produits chimiques (102,9 milliards de FCFA) et les matériels de transport et pièces détachées (95,4 milliards de FCFA). Les principaux pays fournisseurs du Sénégal sont la France (10,5%), la Chine (9,2%), l’Inde (7,8%), la Belgique (6,1%) et la Russie (6,0%).

(24)

Graphique 13 : Evolution trimestrielle des importations (en millions FCFA)

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEE

VI.3 Balance commerciale

Au quatrième trimestre de 2021, le solde commercial s’est établi à -747,3 milliards de FCFA contre -705,3 milliards de FCFA au trimestre précédent. Cette détérioration du déficit est essentiellement due à son renforcement vis-à-vis de la Chine (-127,8 milliards de FCFA contre -107,0 milliards de FCFA au trimestre précédent) et de la Belgique (-94,1 milliards de FCFA contre -55,3 milliards de FCFA au trimestre précédent). Toutefois, le creusement de l’excédent du solde de la balance commerciale vis-à-vis du Mali (+198,6 milliards de FCFA contre +146,9 milliards de FCFA le trimestre précédent) et de la Suisse (+99,6 milliards de FCFA contre +81,3 milliards de FCFA au trimestre précédent) a amoindri l’augmentation du déficit de la balance commerciale.

Le solde commercial, sur les quatre premiers trimestres, s’est détérioré pour s’établir à -2493,7 milliards de FCFA contre -2233,1 milliards de FCFA pour la même période de 2020.

(25)

25 Tableau 1 : Valeur ajoutée cvs en volume par branches d’activités et taux de croissance

BRANCHE D’ACTIVITES Valeurs ajoutées par branche d'activités en volumes chainés (prix de référence 2014) Variation (%)

2020 2021 2021/ 2020 2021/2021

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T4/T4 T4/T3

Secteur primaire 528,8 530,2 544,7 556,3 513,1 524,2 535,7 550,8 - 1,0 2,8

Secteur secondaire 770,4 749,4 765,5 785,7 801,6 818,4 852,8 877,5 11,7 2,9

Secteur tertiaire 1 706,6 1 661,1 1 680,3 1 719,1 1 751,8 1 815,8 1 820,2 1 849,6 7,6 1,6

Taxes nettes sur les produits 363,4 324,8 336,7 349,2 354,3 362,4 368,7 373,1 6,8 1,2

Produit intérieur brut 3 369,2 3 265,5 3 327,1 3 410,4 3 420,9 3 520,8 3 577,4 3 651,0 7,1 2,1

Dont Valeur ajoutée non agricole 2 633,1 2 558,5 2 598,3 2 657,5 2 697,1 2 779,9 2 820,7 2 878,6 8,3 2,1

Agriculture et activités annexes 358,1 367,5 377,4 388,9 354,5 363,5 373,0 384,3 - 1,2 3,0

Elevage et chasse 112,5 117,0 119,8 120,4 112,8 115,6 118,2 120,1 - 0,2 1,6

Sylviculture, exploitation forestière et activités de soutien 14,6 14,6 14,7 14,8 14,9 15,0 15,0 15,1 2,0 0,2

Pêche, aquaculture et pisciculture 43,6 31,0 32,8 32,3 30,8 30,1 29,5 31,4 - 2,8 6,4

Activités extractives 78,1 72,2 78,2 84,0 80,8 82,0 102,9 102,0 21,5 - 0,8

Industrie manufacturière 597,8 585,4 594,3 610,7 621,6 637,1 649,2 671,1 9,9 3,4

Fabrication de produits agro-alimentaires 268,5 261,9 258,8 265,1 280,6 293,0 300,6 305,5 15,2 1,6

Raffinage du pétrole et cokéfaction 13,3 10,0 8,3 12,3 12,9 11,2 12,2 13,3 8,6 8,9

Fabrication de produits chimiques de base 15,9 14,4 14,1 13,4 11,5 18,0 16,4 16,9 25,6 2,8

Fabrication de ciment et d'autres Matériaux de

construction 30,4 31,3 33,3 34,1 35,5 36,6 37,7 39,5 15,9 4,7

Fabrication d'autres produits manufacturiers 204,4 200,2 212,2 215,9 211,7 205,3 207,6 220,1 1,9 6,0

Production et distribution d'électricité et de gaz 35,4 36,7 36,2 37,8 37,0 39,3 40,4 41,0 8,4 1,6

Production et distribution d'eau, assainissement et

traitement des déchets 30,0 31,0 31,4 32,0 32,4 33,7 34,3 34,8 8,8 1,5

Construction 94,4 91,7 93,0 91,1 99,2 99,3 100,7 104,3 14,6 3,6

Commerce 452,8 410,9 410,3 425,6 424,3 460,4 440,6 461,6 8,4 4,8

(26)

26

Hébergement et restauration 38,7 24,9 31,1 34,7 20,0 36,4 40,2 39,4 13,7 - 2,1

Information et communication 139,3 149,8 149,3 152,4 157,2 155,4 166,6 169,3 11,1 1,6

Activités financières et d'assurance 84,4 86,2 84,9 90,5 91,6 93,6 91,6 94,0 3,9 2,5

Activités immobilières 268,2 270,5 270,3 267,7 279,4 280,9 279,2 274,4 2,5 - 1,7

Services aux entreprises 183,5 187,4 192,8 199,8 206,6 209,4 215,4 219,5 9,9 1,9

Activités domestiques 16,9 17,1 17,2 17,2 17,6 17,7 17,7 17,6 2,3 - 0,4

Autres activités de services 43,1 43,4 43,5 43,2 44,3 44,5 44,4 44,2 2,4 - 0,5

Activités d'administration publique 195,0 199,0 201,8 203,2 204,7 207,4 209,8 213,7 5,2 1,9

Enseignement 119,4 123,1 124,7 125,0 142,4 143,9 145,3 145,4 16,4 0,1

Activités pour la santé humaine, action sociale 46,5 47,8 48,6 49,1 50,5 51,8 53,4 53,8 9,5 0,8

Source : ANSD/DSECN/DCNSEA/BSEA

Tableau 2 : Les emplois du PIB trimestriel CVS (en milliards de FCFA, en volumes chaînés)

Composantes du PIB optique

emploi 2020 2021 2021/2020 2021/2021

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

T4/T4 T4/T3

( %) ( %)

Consommation finale 2 774,3 2 670,6 2 828,4 2 919,8 2 884,6 3 017,3 3 027,0 3 077,2 5,4 1,7

Consommation finale des ménages 2 279,7 2 269,2 2 273,1 2 357,9 2 315,5 2 439,4 2 440,0 2 483,3 5,3 1,8

Consommation finale des APU 463,8 369,8 523,0 528,9 535,5 543,7 552,2 558,5 5,6 1,1

Consommation finale des ISBLSM 30,7 31,6 32,4 33,1 33,7 34,2 34,8 35,4 7,1 1,7

Formation brute de capital

(Investissement) 1 384,2 1 442,7 1 279,9 1 244,9 1 485,1 1 683,8 1 560,0 1 605,6 29,0 2,9

Formation brute de capital fixe (FBCF) 1 006,3 1 020,4 1 084,8 1 115,1 1 224,9 1 240,2 1 195,9 1 253,7 12,4 4,8

Publique 290,9 281,2 232,1 174,7 248,8 197,8 257,9 202,9 16,2 - 21,3

(27)

27

Variation de stocks et acquisitions

moins cessions d’objets de valeur (*) 377,9 422,2 195,1 129,8 260,2 443,6 364,1 351,9

Exportations nettes de biens et

services (*) - 789,2 - 847,8 - 781,2 - 754,4 - 948,9 - 1 180,3 - 1 009,6 - 1 031,8 36,8 2,2

Exportations de biens et services 811,4 657,2 680,2 676,6 737,3 766,8 844,5 943,9 39,5 11,8

Importations de biens et services 1 600,6 1 505,0 1 461,5 1 431,0 1 686,2 1 947,1 1 854,1 1 975,7 38,1 6,6

PIB 3 369,2 3 265,5 3 327,1 3 410,4 3 420,9 3 520,8 3 577,4 3 651,0 7,1 2,1

Source : ANSD/DSECN/DCNSEA/BSEA

(28)

28

Branche d'activités T4-20 T1-21 T2-21 T3-21 T4-21 T4 -21/ T4-20 4T-21/

4T-20

PRODUITS DES INDUSTRIES EXTRACTIVES dont… 108,7 119,9 130,3 121,1 133,6 22,9 32,3

Minerais métalliques 141,5 184,7 181,2 179,7 196,2 38,7 49,7

Autres produits des industries extractives 80,7 66,9 87,8 72,9 82,0 1,5 9,1

PRODUITS MANUFACTURIERS dont… 122,2 131,1 141,0 126,4 115,3 -5,6 13,0

Produits agro-alimentaires 123,6 137,2 142,9 127,1 123,8 0,2 13,3

Produits alimentaires 117,9 135,0 138,8 119,0 118,1 0,2 13,3

Boissons 177,8 138,3 172,4 206,5 189,9 6,8 10,6

Produits à base de tabac 95,5 92,9 93,4 118,4 57,4 -39,9 25,8

Produits textiles et articles d’habillement 144,0 160,9 159,5 113,1 108,8 -24,4 7,0

Cuir travaillé et articles de voyage, chaussures 135,5 159,6 136,7 24,9 24,3 -82,0 39,4

Papier et carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrements 59,9 125,8 125,5 119,8 70,8 18,2 4,7

Produits du raffinage et de la cokéfaction 117,7 122,9 106,7 116,3 84,4 -28,3 5,7

Produits chimiques, pharmaceutiques, du travail du caoutchouc et du plastique dont… 119,4 101,1 140,6 140,5 124,8 4,5 5,9

Produits chimiques 105,4 87,1 135,4 141,2 111,8 6,1 2,5

Travail du caoutchouc et du plastique 150,5 133,8 148,5 132,5 154,1 2,4 14,5

Matériaux minéraux 128,9 146,8 145,9 130,3 146,9 14,0 14,2

Produits métallurgiques et de fonderie, ouvrages en métaux ; produit du travail des métaux dont… 68,9 85,9 86,7 62,3 41,1 -40,4 -4,5

Produits métallurgiques et de fonderie, 66,9 85,1 84,0 59,6 38,0 -43,2 -6,3

Ouvrages en métaux ; produit du travail des métaux 137,4 122,7 182,3 155,2 139,5 1,6 28,6

Produits électroniques et informatiques, équipements électriques, machines et équipements dont… 35,9 27,3 32,7 59,0 29,4 -18,2 82,9

Equipements électriques 35,2 26,8 32,1 57,8 28,8 -18,2 82,9

Autres industries manufacturières dont… 49,9 72,3 99,3 99,3 70,8 41,9 44,7

Meubles et matelas 21,1 23,8 38,7 48,2 31,9 50,8 36,5

Produits manufactures divers 94,5 178,6 209,9 153,6 124,3 31,5 56,5

ELECTRICITE, GAZ ET EAU dont… 138,7 117,3 124,0 146,2 150,3 8,4 5,9

Electricité, gaz 147,6 118,3 127,7 152,0 159,8 8,3 7,2

Eau captée et distribuée 112,0 117,0 114,5 130,2 121,3 8,4 0,7

PRODUITS DES INDUSTRIES ENVIRONNEMENTALES dont… 98,7 163,7 268,4 294,2 222,3 125,2 77,0

Eaux usées collectées et boues 599,6 67,9 78,2 184,1 139,8 -76,7 -58,5

Déchets collectes, traites et élimines 90,8 152,1 249,4 273,2 206,4 127,3 77,6

ENSEMBLE HORS EGRENAGE DE COTON 120,9 129,2 141,1 131,8 125,1 3,5 17,2

Egrenage de coton 0,0 225,7 0,0 0,0 46,2 - 52,2

Source : ANSD/DSECN/DSC/BEC

Références

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