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Rappels. Le produit scalaire dans l espace. Cosinus d un réel Origine du produit scalaire : Définition :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TS Le produit scalaire dans l’espace

Origine du produit scalaire :

Le concept de produit scalaire date du milieu du XIXe siècle. Il a été défini pour les besoins de la physique (travail d’une force).

Ce n’est qu’après qu’on a pris conscience de l’intérêt qu’il pouvait avoir en géométrie.

Notations :

On noteE l’ensemble des points de l’espace ; E



l’ensemble des vecteurs de l’espace.

Une unité de longueur est fixée.

Plan du chapitre :

I. Définition et conséquences immédiates II. Carré scalaire d’un vecteur

III. Vecteurs orthogonaux

IV. Expression du produit scalaire à l’aide du projeté orthogonal V. Propriétés du produit scalaire

VI. Relations métriques dans un triangle quelconque VII. Lignes et surfaces de niveau

VIII. Vecteur normal à un plan

Rappels

Cosinus d’un réel Définition :

Le cosinus d’un réel quelconquex est l’abscisse du point M, image dex sur le cercle trigonométrique.

Le cosinus d’un réel se lit donc grâce au cercle trigonométrique sur l’axe des abscisses.

Valeurs remarquables du cosinus (à connaître par cœur) : On retrouve aisément les valeurs grâce au cercle trigonométrique.

Il y a un moyen mnémotechnique pour retenir ces valeurs (ainsi que celles du sinus) Angle en degrés

x 0 30 45 60 90 120 135 150 180

cosx 1 3

2 1

2 1

2 0 1

2 1

 2 3

 2 – 1

Angle en radians

y 0

6

 4

 3

 2

 2

3

 3

4

 5

6

 

cosy 1 3

2 1

2 1

2 0 1

2 1

 2 3

 2 – 1

(2)

Deux résultats à connaître (démonstrations à l’aide du théorème de Pythagore)

· Longueur de la diagonale d’un carré : côté 2

· Longueur de la hauteur d’un triangle équilatéral : côté 3 2

Norme d’un vecteur Définition :

La norme d’un vecteuru

quelconque deE

est sa longueur, une unité de longueur . On la note u .

De manières évidente, si A et B sont deux points quelconques deE, on a AB AB . Autrement dit, la norme du vecteur AB

est égale à la distance entre les points A et B.

La norme du vecteur nul est égale à 0. On peut donc écrire 0 0 .

Angle géométrique formé par deux vecteurs quelconques non nuls de l’espace

I. Définition et conséquences immédiates 1°) Définition (expression trigonométrique)

u etv

sont deux vecteurs quelconques deE

.

 

 cos ; u  v  u v 

siu etv

sont non nuls u v 

0 siu 0 ouv 0

u v



u v

La notation

 

u v ; désigne l’angle géométrique formé par les vecteursu

 etv

 .

Il s’agit bien de l’angle géométrique des vecteurs. Il n’y a pas d’angle orienté dans l’espace.

On notera que le produit scalaire de deux vecteurs est un réel.

2°) Cas particulier

A, B, C sont trois points quelconques deE tels que AB et AC. AB AC AB AC cos BAC  

On a une formule prête à l’emploi à utiliser directement en exercice sous cette forme en l’adaptant avec le nom des points.

Il s’agit de l’application de la formule de définition avec les vecteursu AB

etv AC . Dans ce cas,

· u  AB AB

et v  AC AC

· l’angle

 

u v ; est l’angle géométrique BAC (sommet A, origine des deux vecteurs).

(3)

3°) Produit scalaire de deux vecteurs colinéaires non colinéaires u

 et v

sont deux vecteurs non nuls deE

.

u  v siu

et v

sontcolinéaires de même sens

u v

u v 

u v

    siu

etv

sontcolinéaires de sens contraire 

u v

On a des formules prêtes à l’emploi, à utiliser directement en exercice.

Dans le premier cas, l’angle géométrique formé par les vecteursu et v

a pour mesure 0 et cos 0 1 . Dans le deuxième cas, l’angle géométrique formé par les vecteursu

et v

a pour mesure et cos  1. 4°) Signe d’un produit scalaire

u

 et v

sont deux vecteurs quelconquesnon nuls de E

.

·u v 0

 Û

 

u v ; estaigu

·u v 0

 Û

 

u v ; estobtus

·u v 0

 Û

 

u v ; estdroit

Le produit scalaire en physique est utilisé pour définir letravail d’une force constante sur un trajet rectiligne ; on parle detravail moteur ou detravail résistant suivant son signe.

5°) Inégalité de Cauchy-Schwarz

 

u v, E2

   

u v uv

   

 

Cette égalité provient de la propriété : x cosx 1.

II. Carré scalaire d’un vecteur 1°) Définition et propriété

2 2

u u u  u

2°) Cas particulier

2 2 2

AB  AB AB

 

III. Vecteurs orthogonaux 1°) Définition

On dit que deux vecteursu et v

de E

sontorthogonaux (on noteu

v

) pour exprimer que

· soitu

 etv

sont non nuls et

 

u v ; 2 .

· soitu 0 ouv 0

2°) Propriété

u

v

Ûu v 0

(4)

3°) Lieux d’orthogonalité de référence dans l’espace Dans le plan :

· Ensemble des points M du plan tels que AB CM 0

 où A, B, C sont trois points tels que AB : droite perpendiculaire à (AB) passant par C.

A B

C

· Ensemble des points M du plan tels queMA MB 0

 où A et B sont deux points tels que AB : cercle de diamètre [AB].

A B

C

M1

M2 M3

M4

M5

Dans l’espace :

On adapte les résultats précédents.

· Ensemble des points M de l’espace tels que AB CM 0

 où A, B, C sont trois points tels que AB : plan orthogonal à (AB) passant par C.

A B C

· Ensemble des points M de l’espace tels queMA MB 0

 où A et B sont deux points tels que AB : sphère de diamètre [AB].

IV. Expression du produit scalaire à l’aide du projeté orthogonal 1°) Propriété

A, B, C sont trois points quelconques deE tels que AC. On note H le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).

On a : AB AC   AH AC

  .

A C B

H A C B

H A C

B

H

2°) Démonstration Voir cours de 1ère.

(5)

3°) Généralisation (projection « complète »)

A, B, C, D sont quatre points deE tels que AB.

On note H et K les projetés orthogonaux respectifs de C et D sur la droite (AB).

On a :AB CD   AB HK

  .

A B

C

D

H K

4°) Mises en garde

· Dans le situation où l’on a trois points tels que AB et AC (figures du 1°)), pour le calcul de AB AC 

 ,

on ne peut pas projeter sur une autre droite que la droite (AB) ou la droite (AC).

· On ne peut projeter que l’un des deux vecteurs.

· Lorsque l’on calcule un produit scalaire dans l’espace, on ne peut pas faire de projection orthogonale sur un plan.

V. Propriétés du produit scalaire

1°) Propriétés fondamentales(symétrie et bilinéarité du produit scalaire)

P :1

 

u v , E2 u v    v u . (P :1 symétrie du produit scalaire) P :2

 

u v , E2   u

   

  v u v  (P et2 P :3 bilinéarité du produit scalaire) P :3

u v w  , ,

E3 u

 

v w u v u w   

2°) Démonstrations

Exemple important :

 

u v, E2

   

   

u v u v 

Cas particulier très utile en pratique : BA CA   AB AC

 

4°) Identités remarquables scalaires

 

u v, E2

   

 

u v2u22

 

u v  v2

 

u v, E2

   

 

u v  2u22

 

u v  v2

 

u v, E2

   

   

u v u  v u2v2

Les formules peuvent s’écrire avec des normes :

 

u v, E2

   

 

2 2 2

2

uvu  u v   v

 

u v, E2

   

 

2 2 2

2

uvu  u v   v

 

u v, E2

   

   

u v  u v   u 2 v 2

Conséquence :

Par addition et soustraction membre à membre des deux premières identités remarquables, on peut établir deux autres identités importantes :

·

 

u v , E2

   

u v2 u v  22

u2v2

ou u v 2 u v  22

u 2 v 2

Cette relation s’appelle identité du parallélogramme.

·

 

u v , E2

     

u v2 u v  24 u v  .

5°) Exercice Soit u

etv

deux vecteurs de l’espace tels que u 1 , v 4

et u v  2

 .

Calculer

3u v

2 et

u2v

  

v u  .

(6)

3u v 

29u22

 

3u vv2

3u v

29u2 2 3

 

u v v2

3u v

29 u 26

 

u v v 2

3u v 

2    9 12 6

 

2 42

3u v 

2 9 12 16

3u v 

237

On peut aussi appliquer directement la deuxième des deux égalités de développement suivantes oùa et b sont des réels :

aubv

2a u222ab u v

 

  b v22 ;

au bv

2a u222ab u v

 

  b v22.

Calculer 3u v .

On sait que 3u v 2

3u v 

2 (le carré scalaire d’un vecteur est égal au carré de la norme) donc 3u v 237

. Or 3u v 0

 .

Par conséquent, 3u v  37 . Attention, 3u v

n’est pas égal à 3 u  v .

Avec ce raisonnement, on trouverait – 1, résultat absurde puisque la norme d’un vecteur est positive ou nulle.

5°) Bilan des méthodes de calcul d’un produit scalaire Expression trigonométrique avec le cosinus

(cas particuliers

· vecteurs colinéaires + ou – le produit des normes Projeté orthogonal

· vecteurs orthogonaux : 0)

P.S. de 2 vecteurs

Décomposition de vecteurs Calcul dans un repère orthonormé

' ' '

u v xxyyzz

6°) Propriété de projection sur un plan Énoncé :

Soit A, B, C et D quatre points de l’espace et un planP contenant A et B.

On note C' et D' les projetés orthogonaux respectifs de C et D surP.

On a alors AB CD   AB C'D'

  .

Démonstration :

 

AB   CD AB CC '   C'D' D'D

 

AB CC ' AB C'D' A A B CD        B D'D

 

  

Or AB    CC 'AB D'D0

  .

Par suite, AB CD   AB C'D'

  .

VI. Relations métriques

1°) Théorème de Pythagore généralisé (formule d’Al Kashi) a)

Soit A, B, C trois points quelconque du plan BA et CA. On a : BC2AB2AC22 AB AC

 

.

AB désigne la distance de A à B (ou la longueur du segment [AB]) AB2 désigne le carré de la distance AB.

Idem pour BC2 etAC2.

(7)

Idée pour faire la démonstration :

 

2

2 2

BC BC  AC AB 

On utilise ensuite une identité remarquable scalaire.

b) On suppose que BA, CA,

 

AB ^

 

AC . On a alorsAB AC 0

 . La relation donneBC2AB2AC2. On retrouve donc le théorème de Pythagore.

Il y a même équivalence :

 

AB ^

 

AC ÛAB AC  0.

c)

Soit A, B, C trois points tels que BA et CA. On a :BC2AB2AC22AB AC cos A  .

On peut écrire des formules analogues pourCA2 etAB en effectuant une permutation circulaire des lettres A,2 B, C (A devient B, B devient C, C devient A).

Pour retenir facilement la formule, on remarquera que

 

BC est le côté opposé à l’angleA. 2°) Formule de la médiane

A et B sont deux points quelconques deE.

I est le milieu de [AB].

M E

  2 2 2 AB2

MA MB 2MI

   2

M

A I B Idée pour faire la démonstration :

2 2

2 2

MA MB MA MB

   

2 2

2 2

MI IA MI I

MA MB       B

4°) Aire d’un triangle – Formule des sinus

ABC est un triangle quelconque.

On pose aBC,bCA, cAB.

L’aireS du triangle ABC est donnée par : 111sin A sin B sin C

2 2 2

Sbccaab .

C

b a

A c B

   2

sin A sin B sin C

a b c abc

   S

VII. Lignes et surfaces de niveau 1°) Définition

f est une application deE dans.

k est un réel.

On appellesurface de niveau kdef l’ensembleSk

ME f/

 

Mk

.

On parle deligne de niveau lorsquef est une application du plan dans.

2°) Exemple

A et B sont deux points quelconques deE.

I est le milieu de [AB].

f E®

MMA2MB2

(8)

MSk ÛMA2MB2k MSk Û 2 AB2

2MI  2 k MSk Û 2 1 AB2

MI 2k 2 

 

On ne connaît pas le signe de AB2

k 2 ; il faut faire unediscussion.

1er cas : AB2

k 2

MSk Û 1 AB2

MI 2k 2 

 

Sk est la sphère 2

de centre I

1 AB

de rayon

2 2

Rk

   

 

.

2e cas : AB2

k 2 MSk ÛMI0 MSk ÛMI

 

I

Sk3e cas :

AB2

k 2 MSk Û 

2 2

0

0

1 AB

MI 2 k 2

 

   

 



impossible Sk 

VIII. Vecteur normal à un plan 1°) Rappel

SoitD une droite du plan.

On appellevecteur normal àD tout vecteur directeur d’une droite orthogonale àD c’est-à-dire tout vecteur non nul dont la direction est orthogonale à celle deD.

2°) Définition [vecteur normal à un plan]

SoitP un plan de l’espace.

On appellevecteur normal àP tout vecteur directeur d’une droite orthogonale àP.

En mathématiques, on parle de « normale » à une courbe en un point (droite perpendiculaire à la tangente en ce point).

En physique, on parle de réaction normale / réaction tangentielle ; accélération normale / accélération tangentielle (repère de Frenet).

3°) Exemple

ABCDEFGH est un cube.

A B D

C

E F

H G

Le vecteur AE

est un vecteur normal au plan

ABC .

[Le vecteur EA

est aussi un vecteur normal au plan

ABC .]

(9)

On a la petite propriété évidente suivante : Siu

est un vecteur normal à un planP, alors tout vecteur non nul colinéaire àu

est aussi un vecteur normal à P.

Dans l’exemple du cube ABCDEFGH, pour le plan (ABC), on peut donner les vecteurs suivants comme vecteurs normaux :

AE



,EA

HD



, DH

etc.

On prendra garde de ne pas confondre direction et sens.

4°) Propriété

SoitP un plan de l’espace.

Soitu

un vecteur non nul de l’espace.

Soit v et w

sont deux vecteurs non colinéaires deP.

u

est un vecteur normal àP si et seulement siu

est orthogonal aux vecteurs v et w

.

La condition «u

est orthogonal aux vecteurs v

 etw



» est équivalente àu v   u w0

  .

On peut dégager une méthode pratique pour démontrer qu’un vecteur est un vecteur normal à un plan défini par trois points non alignés.

Soit A, B, C trois points non alignés de l’espace etu

un vecteur non nul de l’espace.

Pour démontrer queu

est un vecteur normal au plan

ABC , on démontre que

u   ABu AC0

  .

5°) Mise en garde

La notion de vecteur normal dans l’espace n’est valable que pour un plan.

On ne parle pas de vecteur normal pour une droite de l’espace.

6°) Théorème

7°) Propriétés de parallélisme, d’incidence et d’orthogonalité à l’aide de vecteurs normaux SoitP etQ deux plans de l’espace de vecteurs normaux respectifs u

etv . P //QÛu

et v

sont colinéaires.

SoitP etQ deux plans de l’espace de vecteurs normaux respectifs u etv

. P etQ sont sécantsÛu

etv

ne sont pas colinéaires.

SoitP etQ deux plans de l’espace de vecteurs normaux respectifs u etv

. PQÛu

et v

sont orthogonaux (c’est-à-direu v 0

 ).

SoitD une droite de l’espace.

SoitP un plan de l’espace.

Soit u etv

deux vecteurs deP.

Soit w

un vecteur directeur deD.

DPÛw

est orthogonal à u etv

.

DPÛ 0

0 u w v w

 



 

 

 

P D

w



v

(10)

SoitD une droite de l’espace.

SoitP un plan de l’espace.

Soitu

un vecteur normal àP.

Soit v

un vecteur directeur deD.

D //PÛu et v

sont orthogonaux.

Avec les mêmes notations,D est sécante àPÛu etv

ne sont pas orthogonaux.

SoitD une droite de l’espace.

SoitP un plan de l’espace.

Soitu

un vecteur normal àP.

Soit v

un vecteur directeur deD.

DPÛu etv

sont colinéaires.

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