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Espace

libre

" Si tu ignores ses origines, regarde ses actes , si tu ignores ses actes, regarde ses origines. "

nn

fatima Dira

L’information : liberté … responsabilité L’information : liberté … responsabilité

Mardi 9 Juin 2020 /Sarl El Miled El Djadid Information et Communication / N° 142 Prix 20 DA

Mardi 9 Juin 2020 /Sarl El Miled El Djadid Information et Communication / N°142 Prix 20 DA

L’information : liberté … responsabilité

Aucun abri

L

es Algériens ont enfin compris la gra- vité de la situation. il portent des ba- vettes, enfilent des gants chirurgicaux, se lavent les mains et les désinfectent au moyen de lotions hydro-alcooliques. Ceux qui n’ont rien à faire à l’extérieur restent cloitrés chez-eux. Après l’appel lancé par les médecins et les responsables, à mainte reprises, ils ont pu prendre la mesure de la dif- ficulté qu’on est en train de vivre. Personne n’est à l’abri, mais la prévention reste l’unique moyen de limiter la propagation du virus. Aujourd’hui, les gens ne se serrent plus la main et ne s’embrassent plus. c’est un grand pas en avant, une réponse aux efforts fournis par l’etat qui a supprimé tous les voyages, annulé les rassemblements, les fêtes, fermé les salles de sport et les centres commerciaux.Toutes les activités ont été re- portées au mois d’avril où la situation sera vraisemblablement maîtrisée, dès lors que le coronavirus ne résiste pas à la chaleur en attendant, pourquoi pas, de trouver une

antidote à ce virus mortel.

Les citoyens font preuve de vigilance afin de préserver leur vie et celle des autres. Mal- heureusement, certains continuent de prendre les choses à la légère, alors que la situation exige de chacun de nous un minimum de prévention. La Chine, l’italie, la France, l’iran et d’autres pays sont

un exemple à suivre.

Luttons ensemble contre la pandémie Luttons ensemble contre la pandémie

proverbe

l'ONJSA organise une collecte le 14 juin à la Coupole de l’OCO

JOURNée MONDiALe DU DONNeUR De SANg

2.671 sans-abri secourus depuis le début du confinement

Leur prise en charge est « la responsabilité de tous » 2.671 sans-abri secourus depuis

le début du confinement Leur prise en charge est « la responsabilité de tous » 2.671 sans-abri secourus depuis

le début du confinement Leur prise en charge est « la responsabilité de tous »

Lancement d'un service en ligne pour signaler les SDf Lancement d'un service en ligne pour signaler les SDf Lancement d'un service en ligne pour signaler les SDf Lancement d'un service en ligne pour signaler les SDf Lancement d'un service en ligne pour signaler les SDf

INfO CORONAVIRuS

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page 03 page 04

Des instructions fermes ont été données dans ce sens

Belaribi insiste sur l’amélioration de la qualité

des logements AADL

page 04

Un vaste programme a été lancé

Salim Dada : « Casser l’image dégradante

de l’artiste pauvre et sans-abri »

Un véritable coup de filet opéré par les services de sécurité

Démantèlement d’un réseau de faussaires de billets

de banque

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Belhimeur expose sa vision Belhimeur

expose sa vision Belhimeur

expose sa vision

Restructuration de la presse écrite

Nécessité d’assurer l’égalité des sexes dans les organes de la presse

_{Pages 03}

L'opération, la 3e du genre, est orga- nisée en collaboration avec l'Agence nationale du sang (ANS), représen- tant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospita- lière, et la direction générale du complexe olympique Mohamed Boudiaf. « Le mouvement sportif national (Comité olympique et sportif algérien, fédérations sportives, clubs, dirigeants, entraîneurs, athlètes, arbitres, supporteurs), ainsi que la société civile sont cordiale- ment invités à prendre part massive- ment à cette opération », a ajouté le communiqué de l’ONJSA. Cette initiative se veut être une tradition, et vise à remédier, un tant soit peu, à la baisse alarmante de la fréquentation des structures de transfusion san-

guine. Le prélèvement se fera dans la grande salle de la Coupole qui sera équipée pour la circonstance, sous la supervision des médecins de l’ANS. « Toutes les conditions de sécurité exigées pour ce genre d'opé- ration, ainsi que le respect total des mesures de sécurité sanitaire, le res-

pect strict des distances barrières et les règles d'hygiène, seront respec- tées, ont assuré les organisateurs.

Une opération similaire avait été tenue en avril dernier dans la même enceinte sportive avec la collaboration de l'ANS.

R. C.

L

'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA) organisera une collecte de sang, dimanche prochain, à la Coupole de l’Office du complexe olympique (OCO) Mohamed-Boudiaf à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale du donneur de sang, a indiqué, hier lundi, l'ONJSA.

Pages05

Les professionnels de santé lancent un appel aux citoyens

Appliquer les gestes barrières pour desserrer l’étau sur les médecins

111 nouvelles contaminations 82 guérisons et 8 décès Vers l’interdiction des tunnels

de désinfection

La CRA reçoit un don d’équipements médicaux offerts par BNP Paribas

C’est la caractéristique de la nouvelle Algérie

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Rédaction et direction

08 Rue Tindouf 2eme Etage, Alger Centre Téléphone et fax:

Directeur général

Wafa benhamouda Responsable de publication Dira Fatima

La publicité

Société nationale de publication et publicité rue pas- teur, Alger centre

Téléphone:

Important pour tous les lecteurs

Les documents, écrits ou photos parvenus au journal ne seront pas

restitués qu'ils soient publiés ou non Impression

simpral

021 73 76 78

Rue Al Hurriya, Algérie 4

1 0 0 2 4 1 2 0

2 9 0 3 2 4 1 2

Mohammed Salah Benhemouda

0 Responsable de publication d'honneur le défunt :

Non, cet épisode des « Simpson » n'était pas

prémonitoire

L

^{es Simpson}ont-ils encore frappé ? La sitcom américaine, diffusée depuis plus de trente ans, est en effet connue pour avoir parfois « prédit

» certains événe-

ments bien avant qu’ils ne se produisent – comme l'élection de Donald Trump, 16 ans avant qu’elle n’ait lieu, à une époque où un tel scénario relevait de la simple blague. Et à en croire deux visuels partagés sur les réseaux sociaux, la série aurait cette fois anticipé de manière très précise le funeste destin de George Floyd, un Américain noir dont la mort, le 25 mai, après une violente interpellation policière à Minneapolis (Minnesota), a engendré une série de mani- festations contre le racisme aux Etats-Unis puis dans le reste du monde. Ces deux images, prétendument tirées d’un épisode intitulé « Le jour où la violence s’est éteinte

» diffusé le 17 mars 1996, montrent tour à tour George Floyd maintenu au sol par Clancy Wiggum, le chef de la police de Springfield, puis Floyd sous la forme d’un ange, tandis qu’on aperçoit, en arrière-plan, Lisa Simpson en train de brandir une pancar- te « Justice for George ». Si le style des des- sins semble tout droit sorti d’un épisode des Simpson – et qu’un épisode a bien été diffu- sé sous ce titre le 17 mars 1996 –, il s’agit en réalité d’un hommage réalisé par l’artiste italien Yuri Pomo. Habituellement spécialisé dans la création d'images transposant des célébrités dans l’univers visuel de la série, Yuri Pomo a tenu à rendre hommage à George Floyd par le biais de ces illustrations mises en ligne quelques jours après sa mort.

« D’habitude, je dessine des illustrations colorées et joyeuses mais puisque je dispose d’un public important, je compte en profiter au maximum quand cela s’impose pour tirer quelque chose de bon de mon travail.

Surtout en ce moment. […] Les Simpson font partie de l’enfance de tout le monde, donc le message sera clair et fort. Imaginez que vous regardez Les Simpson avec votre fille ou votre fils et que tout à coup cette scène se produise dans l’épisode, dans toute sa cruauté, sans blagues, sans ironie », explique notamment l’artiste dans l’une de ses publications Instagram. Ce n’est pas la première fois que de fausses « prédictions » sont attribuées à la série : début mars, un montage laissait croire qu’elle avait annoncé l’épidémie de coronavirus 27 ans avant qu’elle ne survienne.

Un automobiliste fonce sur la foule

à Seattle

Un

Britannique passe six

jours dans une fosse

I

l est tombé en voulant échapper à un chien. Un Britannique a été secouru à Pecatu, à Bali, après avoir passé six jours bloqué au fond d’un réservoir de quatre mètres de profondeur, a-t-on appris ce dimanche auprès des autorités de l’île touristique indonésienne. Jacob Roberts, âgé de 29 ans, a pu être ramené la veille à l’air libre par une équipe de secouristes qui l’ont extra- it du réservoir en ciment. L’alerte avait été donnée par un paysan du village « qui allait nourrir ses vaches

» et qui avait entendu les appels à l’aide de la victime, a expliqué le responsable local des secours, Gede Darmada. Jacob Roberts s’était cassé une jambe en trébuchant et en tom- bant dans le réservoir à moitié vide.

Il a raconté aux autorités qu’il tentait de fuir un chien qui le pourchassait et l’avait forcé à sortir du village. « Il avait l’air amaigri et blessé », a témoigné un responsable de la police, Yusak Agustinus Sooai. Le jeune homme a été emmené dans un hôpi- tal voisin pour être soigné.

CARICATURE

Mardi 9 Juin 2020

U

n automobiliste a tenté de foncer dans la foule dimanche à Seattle, lors d’un rassemblement contre le racisme à la suite du décès de Georges Floyd, tué par un policier à Minneapolis, aux Etats-Unis.

Alors que la manifestation contre les vio- lences policières se déroulait dans le calme, l’homme a délibérément enclen- ché la marche avant de sa voiture.

Plusieurs manifestants ont alors tenté de lui barrer la route. Depuis son véhicule, il a fait feu contre l’un d’entre eux, avant de sortir de l’habitacle et de se précipiter

dans la foule, arme à la main. Après avoir traversé la foule avec son pistolet il s’est rendu à la police qui était présente dans le cadre du maintien de l’ordre. Sa victime, un homme d’environ 27 ans selon les pompiers de la ville, a été prise en charge dans un état stable.

maghrebinfo.dz

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3 Actualité 0

Mardi 9 Juin 2020

maghrebinfo.dz

Lors de la nomination du nouveau directeur général du journal « El Masaa », le ministre de la Communication a indiqué qu’il mettra à la tête de chaque organisation médiatique les professionnels du secteur compétents. Belhimer a indiqué que le choix ne se fait pas sur la base de « loyauté ou ﬁdélité ».

Quant à la deuxième condition pour la structuration des institutions publiques de la presse écrite, cette dernière sera égale- ment basée sur la coexistence entre la ges- tion professionnelle quotidienne de l’institution et un nouveau style de gouvernan- ce par rapport au conseil d’administration, qui permet la coordination entre le

travail quotidien de l’institution et l’uni- versité. Dans le même contexte, le ministre a souligné la nécessité d’assurer l’égalité des sexes dans les organes admi- nistratifs chargés de diriger les institutions publiques de la presse écrite.

Le ministre de la Communication a révélé que les femmes représentent plus de 65%

des professionnels du secteur.

Pour sa part, M. Laalami qui a a été ins- tallé ofﬁciellement, hier, dans ses nouvelles fonctions de directeur général du quotidien national arabophone El Masaa, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication, porte- parole du gouvernement, Amar Belhimer,

a assuré qu’il travaillerait avec le personnel de presse du journal Al-Massa dans un cadre « fraternel « basé sur l’égalité « je ne vais pas exclure ou marginaliser le personnel, je vais garantir le respect, pour ampliﬁcation du journal et d’en faire une voix audible pour l’Algérie et pour tout ce qui concerne les intérêts du pays » a-t-il souligné. Il a également ajouté qu’il travaillerait dans le cadre « d’objectivité et de professionnalisme et d’impartialité, à l’abri de toute forme de manipulation, de spéculation et de rumeurs », considérant que le succès n’est obtenu que grâce aux efforts concertés de tous, en particulier des journalistes, car ils constituent la base de l’institution médiatique.

M. Laalami avait commencé sa carrière médiatique dans la presse depuis les années 90, et il a commencé avec le journal « Al-Aseel » puis « Al-Rai » pour

rejoindre le journal El-Chourouk en tant que journaliste, puis chef du département national jusqu’à ce qu’il occupe le poste de rédacteur en chef. Pour référence, le conseil d’administration du journal « Al- Masa » est composé de quatre membres : le Professeur Mohamed Hadeer, professeur de médias à l’École nationale supé- rieure de journalisme, Radouane Bouhidel, professeur de science politique à l’Université d’Algérie 3, le professeur Brahimi Rachida, professeur de médias à la faculté d’information et de communication, et Mme Wafaa Chiaoui, professeur de droit, Faculté de droit, Université d’Algérie 1.

Yasmine H.

Restructuration de la presse écrite

Belhimer expose sa vision

L

a ministre de la Solidarité nationale de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a annoncé qu’environ 2 671 sans-abri ont été prit en charge, dont 2.010 hommes et 606 femmes ,55 enfants, depuis le début de la crise sanitaire.

En supervisant le lancement d'un service en ligne pour signa-

ler les sans-abri, le ministre a appelé les citoyens et la société civile à s'engager dans le processus de signalement. Krikou a souligné que la prise en charge des personnes sans-abri est « la responsabilité de tous ». La ministre a également souligné, que le succès du service électro- nique de dénonciation des personnes âgées nous a encouragés

à lancer un autre service similaire pour les sans-abri. Krikou a révélé que, depuis le lancement du service fin avril, les autorités compétentes ont reçu 110 notifications de personnes âgées en situation difficile.

Pour sa part, Issa Belkhadr, le conseiller du président de la République en charge des acti- vités de la société civile, a

déclaré dans un discours à cette occasion que « nous devons être loyaux envers notre pays et

n o t r e

humanité ». Belkhadr a ajouté que toutes les associations ont de la chance, surtout après que le président de la République a décidé de les soutenir, ce qui est la caractéristique de la nouvelle Algérie. Meriem.L.

2.671 sans-abri pris en charge depuis le début du conﬁnement

Lancement d'un service

en ligne pour signaler les SDF

L

es services de sécurité ont procédé à une saisie record de faux billets de dinars et d’euros. En effet, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), publié hier lundi 8 juin, fait état de la saisie de 1,5 milliard de centimes (dinar algérien) et 90 600 euros en fausse mon- naie.

C’est un véritable coup de ﬁlet qu’ont réalisé les éléments de Police judiciaire de la Sûreté de

la wilaya de Aïn Deﬂa, au centre-ouest d’Alger. Ils ont saisi, le week-end dernier, une importante somme d’argent en fausses coupures qui allait inon- der le marché national. Ils ont mis la main sur 1,5 milliard de centimes et 90 600 euros en faux billets, indique le communiqué de la DGSN. La police a aussi démantelé le réseau des faux- monnayeurs mis en cause. Le communiqué n’a cependant pas précisé leur nombre. Ils ont été

arrêtés en ﬂagrant délit dans un appartement à Khemis Meliana, s’est contenté de préciser le communiqué.Lors de l’interpellation, il a été procédé également à saisie d’un important matériel électronique, cinq téléphones portables ainsi qu’un véhicule utilisé par les membres du réseau. Selon le même commu- niqué, les services de sécurité de la wilaya de Aïn Deﬂa étaient depuis quelques jours sur les traces de cette bande de malfai-

teurs. Le même document explique que la police a agi sur des renseignements et des infor- mations précises sur les activités de ce réseau de traﬁquants.

L’enquête enclenchée a permis l’identiﬁcation et l’arrestation des faussaires présumés. Pour ce faire, les services de sécurité ont attendu le moment propice. Ils ont surveillé les malfaiteurs avant de les appréhender en ﬂa- grant délit.

Red. D.

L

e ministère de l’Éducation nationale a envoyé une correspondance aux direc- tions de l’éducation et aux directeurs des établissements scolaires, dans laquelle il a ﬁxé les modalités et les moyennes de passage scolaire concernant les élèves des trois paliers. Cette correspondance explique les modali-

tés de passage d’un niveau à un autre et celles de calcul des moyennes de passage et d’admis- sion au niveau supérieur. Ainsi, pour le cycle primaire, « le passage de la première à la deuxième année se fait automatiquement (sans le calcul d’une moyenne précise) ». Concernant les 2e, 3e et 4e années, le passage s’effec-

tue par l’obtention d’une moyenne égale ou supérieure à 4,5/10, calculée sur premier et deuxième trimestres. En ce qui concerne le cycle moyen, le passage à la 2e, 3e et 4e années se fera avec l’obtention d’une moyenne égale ou supérieure à 9/20 sur les deux premiers trimestres. Pour les lycéens, le passage en 2e et 3e

années sera avec l’obtention d’une moyenne égale ou supé- rieure à 9/20, calculée sur la base des deux premiers trimestres.

Les parents et les élèves qui ne sont pas satisfaits des résultats obtenus peuvent faire un recours dans un délai maximum de 8 jours, indique la note.

Maissa.Ben.

Un véritable coup de ﬁlet opéré par les services de sécurité

Démantèlement d’un important réseau spécialisé dans la confection

de faux de billets de banque

Le ministère de l’éducation nationale dévoile les modalités de passage

L

e ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, a présenté sa vision pour la restructuration de la presse écrite.

En vue de la reprise de l’activité

Les transporteurs privés et publics se préparent

L

es transporteurs privés et publics se préparent à la reprise de l’acti- vité, suspendue depuis trois mois à cause de la pandémie de coronavirus.

Selon le président de l’Union algérienne des transporteurs de voyageurs et de mar- chandises, Abdelkader Bouchrit, cité par le site de l’ENTV, la priorité à travers la mise en place de ces mesures est de pro- téger autant les transporteurs que les voyageurs. Parmi les mesures sanitaires que les transporteurs vont mettre en place, M. Bouchrit cite le port du masque, la mise à disposition de gels hydroalcoo- liques et le respect de la distanciation sociale. Des mesures que l’Union s’attelle à vulgariser en attendant la levée progres- sive de l’interdiction de circuler des auto- bus. Pour sa part, le président de la Fédération nationale des chauffeurs de taxi, Mohamed Belkhous a déclaré que le nombre de personnes à transporter sera réduit sans en préciser toutefois le nombre, tout en assurant que le port de la bavette sera obligatoire. Il insiste aussi sur la désinfection systématique des véhi- cules. Sur un autre plan, M. Belkhous déplore le retard enregistré dans le verse- ment de l’allocation de 10 000 DA au profit des taxieurs, une compensation de la part de l’État pour cette catégorie de travailleurs impacté par la crise du coronavirus qui a imposé le confinement sanitaire. Les moyens de transport par métro et tramway se préparent aussi en prévi- sion de la reprise. Ainsi, il est prévu, outre la mise en place de marquage au sol pour garantir la distanciation sociale, tant au niveau des guichets que des quais, des agents seront réquisitionnés pour orienter les voyageurs et éviter le croisement des flux. Des affiches de sensibilisation et de vulgarisation des mesures sanitaires seront également collées y compris à l’in- térieur des rames. La distanciation physique sera respectée au niveau des sièges.

De son côté, l’Entreprise du transport urbain et suburbain (ETUSA) a pris des mesures de prévention en attendant la reprise du traﬁc. La direction a annoncé la désinfection des bus avant de quitter les garages, et prévoit également d’isoler le chauffeur du bus dans une cabine spé- ciale ainsi que la limitation du nombre de voyageurs de 100 à seulement 25 per-

sonnes. Red / d

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4 0 Actualité

Mardi 9 Juin 2020

maghrebinfo.dz

I

ntervenant, hier lundi, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Salim Dada le Secrétaire d’État en charge de la production culturelle, a annoncé qu’il faut aider à casser cette malheureuse image de l’artiste

« pauvre et sans-abri », en lui créant pour cela les conditions qui lui permettent de rester concentré sur son art et en lui facili- tant l’accès aux outils universels d’expression.

Pour aider le monde de l’expression artistique à se libérer du marasme latent qui l’a caractérisé de longues années durant, le Secrétaire d’État en charge de la production culturelle rappelle qu’un vaste programme avait été lancé, dès 2002, se tra- duisant, dit-il, par « plusieurs acquis ».

Salim Dada a signalé qu’au travers de la création du Secrétariat d’État qu’il dirige et de celui en charge de l’industrie cinéma-

tographique, on s’est, déclare-t-il, projeté dans une vision économique de la culture à laquelle l’artiste est devenu partie prenan- te.

Ce dernier indique qu’un Conseil consulta- tif auprès du ministère de la Culture a été créé pour prendre en charge toutes les pro- blématiques liées à la situation morale, sociale et professionnelle des artistes. Il considère à ce propos que l’on soit artiste, auteur littéraire ou de production culturelle, il convient de « passer outre la condition sociale » pour aller vers la reconnaissance des métiers de l’art et de celle de « l’intégrité de l’œuvre artistique ».

En matière de protection du monde de la culture en général, l’invité assure à titre d’exemple qu’un texte de loi se propose de régler « tous les problèmes » relatifs aux droits d’auteur et droits voisins. Pour ce qui est des droits sociaux, poursuit-il, un décret publié en 2014 accorde à l’artiste et l’auteur de faire partie des cotisants de la Cnas, ce qui est selon lui « un acquis énor- me ».

Il relève, d’autre part, la question, « posant problème », liée à la reconnaissance juri- dique du métier de producteur d’œuvres artistiques, en raison de l’absence de textes juridiques, y compris dans la loi du travail, pour la prendre en charge.

Il annonce, à cet effet, que son ministère planche actuellement sur l’élaboration d’une loi-cadre prenant en considération les conditions de travail dans le milieu artistique, ainsi que la résolution des conﬂits opposant les artistes aux produc- teurs, organisateurs ou programmateurs de spectacles, des situations qu’il impute à l’absence de contrats moraux entre ces divers intervenants.

Maissa Ben Tarek Belaribi, s’est réuni hier avec le pré-

sident directeur général de la commission

de contrôle technique de constructions (CTC).

La réunion, qui s’est tenue au siège de la CTC, et qui s’est tenue en visioconférence, a réuni les directeurs régionaux de l’AADL, des chefs de projet dans divers wilayas, des directeurs régionaux et des directeurs d’agence de la même commission.

Au cours de la réunion, la commission technique du contrôle a présenté les moyens et les capacités les plus importants qu’elle fournit pour renforcer le contrôle sur la qua-

lité des logements, conformément à l’instruction ministérielle n° 01/2018.

La CTC a également présenté les convenances enregistrées au niveau des différents projets de l’AADL, identiﬁant les ateliers dont ils ont enregistré des problèmes et mettant en évidence les convenances les plus importantes.

Tarek Belaribi a donné des instructions strictes aux directeurs régionaux et aux chefs de projet, comme suit: la nécessité d’une coordination entre les responsables régionaux, les chefs de projet et les repré- sentants de l’Autorité nationale de supervision technique du bâtiment. La création d’une direction spéciale de suivi de la quali- té des projets, afﬁliée à la Direction généra- le de l’AADL.

Obliger les entreprises de ﬁnition à partir de demain d’utiliser le mur de séparation au

lieu de recouvrir les murs des appartements de plâtre. Engager les chefs de projet et les directeurs régionaux à envoyer un certiﬁcat de conformité technique, que le CCT remet à la Direction générale. Maintenir la réputa- tion de l’Agence AADL, en tant que plus grande agence de la région méditerranéen- ne. Ne pas permettre la livraison de logements non-ﬁnis, même si les délais sont pré- cisés, et tout le monde doit respecter cette consigne. Par ailleurs, il a ordonné la réali- sation des contrats avec les entreprises de réalisation qui ne respectent pas la qualité et les normes. Soumettre des rapports détaillés sur tous les problèmes qui entravent le processus d’avancement du projet, plus des rapports écrits à la direction générale de l’entreprise de réalisation, qui respecte la qualité.

Yasmine H.

Des instructions fermes ont été données dans ce sns

AADL: Belaribi insiste

sur l’améliorationde la qualité des logements

L

e directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement du logement (AADL) Tarek Belaribi, a donné des instructions pour créer une direction spéciale char- gée de contrôler la qualité des projets de l’agence.

Un vaste programme a été lancé

Salim Dada : « Nous nous attachons à casser l’image dégradante de l’artiste pauvre

et sans-abri »

L

es recettes douanières de l’Algérie se sont établies à 270,35 milliards (mds) de dinars durant le 1er trimestre 2020, contre 267,33 mds de dinars durant la même période de l’année dernière, enregistrant ainsi une légère hausse de 1,13%, selon de la Direction générale des douanes (DGD).

Les recouvrements effectués par les douanes, durant le 1er trimestre de l’année en cours, ont servi à alimenter le budget de l’Etat à hauteur de 227,62 mds de dinars, contre 229,17 mds de dinars à la même période 2019, enregistrant une légère baisse de 0,68%, précisent les données statistiques de la Direction des études et de la prospecti- ve des douanes (DEPD). Les recettes affec- tées au budget de l’Etat ont représenté une part de près de 84,2% de l’ensemble des recouvrements des douanes durant les trois premiers mois de l’année en cours. La part des recettes allouées à la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales (CGSCL) est de 21,66 mds de dinars, contre près de 23,25 mds de dinars, en baisse de 6,82%. Selon la DEPD, les recettes desti- nées à la Caisse nationale des retraites (CNR) se sont établies à 19,25 mds de dinars, contre près de 13,22 mds de dinars, en hausse de 45,68%.

Quant à celles destinées aux Comptes d’af- fectation spéciales (CAS), elles se sont éta-

blies à 1,59 md de dinars, contre 1,41 md de dinars, durant la même période de comparaison, en hausse de 12,90%.

Pour les recettes affectées aux communes Pour les recouvrements réalisés au cours du mois de mars dernier, la DEPD a indiqué qu’ils ont reculé de 4,8% pour atteindre 97,93 mds de dinars par rapport au mois de février 2020. Le mois de février dernier a connu une augmentation « remarquable » de 47,95% pour totaliser 102, 87 mds de dinars, par rapport au mois de janvier (69,54 mds de dinars). La baisse enregistrée en mars dernier, a concerné la quasi-totalité des recettes, à l’exception des recettes affectées à la caisse nationale de la retraite, qui ont enregistré une hausse de 7,58% pour atteindre 7,90 mds de dinars en mars dernier et par rapport au mois de février de l’année en cours. Par ailleurs, les autres transferts des recettes douanières ont reculé.

Ainsi, les recettes affectées au budget se sont évaluées à 81,52 mds de dinars (- 6,03%), celles destinées à la CGSCL ont atteint près de 7,95 mds de dinars (-1,66%), celles orientées aux CAS ont totalisé 484,58 millions de dinars (-20,57%) et enﬁn celles destinées aux communes qui ont reculé de - 7,11% pour atteindre 79,60 millions de dinars.

R. E.

Établies à 270,35 mds de dinars durant le 1er trimestre 2020

Légère hausse de 1,13%

des recettes douanières

L

es enseignants et inspecteurs chargés de l’élaboration des sujets d’examens nationaux des deux paliers scolaires BEM et Bac, au titre de l’année scolaire 2019 / 2020 ont été convo- qués par le biais de l’Ofﬁce national des examens et concours (Onec), et ceci en prévision des examens qui seront organisés durant le mois de septembre.

Il est prévu que les enseignants chargés de l’élabora-

tion des sujets d’examens nationaux, comme chaque année, vont vivre le tradition- nel huis clos aﬁn de se consa- crer à l’élaboration des sujets et cela à partir de la mi-août pour achever le processus d’impression.

Selon des sources du ministè- re, environ 160 cadres, enseignants et inspecteurs de l’édu- cation, spécialisés dans diffé- rentes matières, ont été mobi- lisés pour l’élaboration des sujets du baccalauréat session

2020. Dans ce cadre, le ministre de l’Education nationale, Ouadjaout Mohamed, a donné de fermes instructions pour le choix des enseignants et inspecteurs chargés de l’élaboration des sujets. Un choix qui exige, entre autres, le facteur expérience comme critère déterminant, outre une qualiﬁcation en la matière. Le ministre a également souligné la nécessité de respecter les normes pédagogiques dans la formulation des questions des

épreuves qui doivent êtres puisées du programme ensei- gné au cours de l’année scolaire 2019/2020. L’examen du baccalauréat et du BEM se tiendront cette année dans un contexte qui exige de tout un chacun de déployer tous les efforts pour sa réussite », l’Onec a précisé que « toutes les conditions sont réunies pour réaliser cet objectif en faveur de nos enfants pour préserver la crédibilité du bac- calauréat algérien ». Y. H.

Bac et BEM session 2020

Le staff chargé du choix des sujets désigné

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5 Actualité 0

Mardi 9 Juin 2020

maghrebinfo.dz

Info Coronavirus en Algérie

111 nouvelles contaminations 82 guérisons et 8 décès enregistrés

Les messages

des médecins aux citoyens

Effectivement, le bilan est passé à 10.265 cas confirmés et 708 morts, suite à l’enre- gistrement de 111 nouvelles contaminations et 8 nouveaux morts, selon le dernier bilan annoncé hier par le porte-parole du Comité scientifique, Dr Djamel Fourar.

En outre, 82 nouvelles guérisons ont été enregistrées ces dernières 24 heures. Le bilan total des rétablissements atteint ainsi 6.799 cas dans le pays depuis l’adoption du traitement thérapeutique à base de chlo- roquine en Algérie. Par ailleurs, le nombre de patients ayant été placés en réanimation s’élève à 30 malades, en date du 7 juin, précise la même source.

• CRA reçoit un don d’équipements médicaux offerts par BNP Paribas La convention a été signée par la présiden- te du Crossant-Rouge algérien, Saïda Benhabyles, et le directeur général adjoint de BNP Paribas El Djazaïr, Youcef Ghoula, lors d’une cérémonie organisée au siège du CRA.

« Ce don, composé d’électrocardio- grammes et de monitors, intervient dans le cadre du renforcement des capacités du CRA d’accomplir sa mission humanitaire particulièrement en cette période marquée par la propagation de la pandémie de Covid-19 », a indiqué Mme Benhabyles, dans une déclaration à la presse, tout en exprimant ses « remerciements à BNP Paribas pour cette initiative qui consiste à offrir un équipement médical hospitalier d’une valeur de 17 millions de dinars, des- tiné aux structures de santé dans les zones d’ombre et les régions déshéritées ». Ainsi,

« ce don est susceptible d’aider le personnel médical de ces régions à faire face à la propagation du Covid-19 », a-t-elle soute- nu. Mettant en avant « la volonté du CRA de contribuer dans le domaine sanitaire », Mme Benhabyles a souligné que l’objectif du CRA est de « renforcer les capacités des structures médicales des zones d’ombre et de prouver aussi que le Croissant-Rouge algérien est un auxiliaire des pouvoirs publics puisqu’il complète leurs efforts ». De son côté, M. Ghoula a précisé que, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, BNP Paribas El Djazaïr a fait don d’équipements et matériels médicaux aux hôpitaux algé- riens, qui servira à « doter un certain nombre d’hôpitaux de moyens et matériels nécessaires aux personnels de santé et aux patients, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ». « Nous sommes fiers d’appor- ter notre soutien aux efforts déployés par les autorités sanitaires pour endiguer la

propagation de la pandémie », a-t-il affir- mé, soulignant qu' »à travers ce geste, BNP Paribas El Djazaïr espère contribuer au renforcement des capacités de prise en charge des personnes malades dans les hôpitaux algériens ». Cette opération s’ins- crit dans le cadre d'« un plan d’urgence mondial #BNPPAidPlan du Groupe BNP Paribas, mis en place dès le début de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 pour venir en aide aux hôpitaux et aux populations fragiles et défavorisées dans pas moins de 30 pays ».

• Les professionnels de santé face à la pandémie de coronavirus: Les mes- sages des médecins aux citoyens La continuité du service dans les établisse- ments hospitaliers, en particulier ceux recevant des patients atteints de Covid-19, sous pression depuis l’apparition des premiers cas, reste tributaire du respect des mesures barrières par les citoyens, pré- viennent les professionnels de santé. Pour le Dr. Rabiha Hamiche, spécialiste des maladies infectieuses à l’Etablissement public hospitalier (EPH) de Boufarik (Blida), malgré tous les efforts déployés par le corps médical dans le cadre de la prise en charge des patients atteints de Covid-19, « l’atténuation de l’épidémie reste tributaire du respect des mesures bar- rières par les citoyens ».

Elle a, à ce propos, rappelé les efforts consentis par les personnels de santé, mis sous pression dès l’apparition des premiers cas de coronavirus en Algérie, soulignant que beaucoup d’entre eux avaient dévelop- pé des troubles du sommeil et des angoisses à cause de cette épidémie. Si les cas commencent à baisser et que les personnels de santé peuvent un peu souffler, il n’en demeure pas moins que le risque reste bel et bien présent, a-t-elle prévenu, regret- tant que « certains citoyens, inconscients du danger qu’ils courent, s’obstinent à sortir dehors et à se regrouper, s’exposant et exposant les autres au risque de contamination ». Aussi, a-t-elle exhorté les citoyens à respecter les mesures et gestes barrières préconisés par le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandé-

mie du Coronavirus, notamment la distanciation sociale et le port du masque.

La spécialiste qui réside à Alger et exerce à l’EPH de Boufarik a dit qu’elle n’a eu aucun moment de répit depuis le début de l’épidémie, mais que le plus dur pour elle était d’être tout ce temps éloignée de ses parents qui présentent des comorbidités de crainte de les contaminer.

Pour sa part, le Dr Amel Zertal, spécialiste des maladies infectieuses à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en maladies infectieuses Lâadi-Flici d’El Kettar (Alger), a évoqué la panique et l’angoisse qui se sont emparées du corps médical dès l’apparition des premiers cas.

Confronté assez rapidement à un très grand nombre de patients, le personnel de l’EHS d’El-Kettar a « accusé le coup psy- chologiquement et physiquement », a-t- elle dit, appelant les citoyens à « respecter scrupuleusement les instructions des pouvoirs publics afin d’endiguer la propagation de cette épidémie et de desserrer l’étau sur les personnels de santé ».

Dr. Zertal a déploré, toutefois, « l’indiffé- rence affichée par certains citoyens quant aux mesures de prévention en affluant en grand nombre sur les marchés de fruits et légumes et les commerces sans aucun respect des conditions de protection ». Ces gens là viennent, ensuite, « en foule à l’hô- pital +El-Kettar+ pour se faire tester, alors que le respect du confinement et le port du masque dehors demeurent le meilleur dia- gnostic pour tous les individus ».

Pour sa part, Dr. Adlane Kandil clinicien au service infectiologie et médecine pré- ventive à Staoueli a évoqué les activités qu’entreprend son équipe de travail en collaboration avec les quatre communes rele- vant de la circonscription administrative de Zéralda en l’occurrence Mehalma, Rahmania, Souidania et Staoueli, afin de dispenser des recommandations et des orientations médicales aux citoyens parmi ceux qui sont en contact avec des cas confirmés.

L’équipe en question effectue des visites aux établissements hôteliers où sont reçus les Algériens qui étaient restés bloqués à l’étranger, à savoir 122 passagers à l’hôtel

El Riadh et 205 autres au centre de thalas- sothérapie à Sidi Fredj. Le but étant de constater l’apparition d’éventuels signes et de sensibiliser ces personnes quant à l’importance de respecter les règles de préven- tion une fois qu’ils auront quitté les lieux.

Afin d’éviter tous autres risques de contamination, Dr. Rachida Merad, psycho- logue, exhorte les citoyens à agir « avec prudence et circonspection afin d’écarter toute éventuelle contamination et de son- ger également à éviter aux corps de la santé de subir le stress et l’épuisement pro- fessionnel afin qu’ils continuent à assurer leur mission une fois la pandémie éliminée

». Les hautes autorités avaient salué à maintes reprises les efforts consentis par les corps médicaux et paramédicaux qui veillent à la prise en charge des cas positifs et grâce à leur dévouement et aux mesures de prévention la situation épidémiologique a été sous contrôle en Algérie ».

• Vers l’interdiction des tunnels de désinfection

De nombreuses entreprises se lancent dans la fabrication de tunnel de désinfection amovible dans le but de lutter contre la propagation de la Covid-19. D’autres en proposent actuellement. Cependant, quelle est l’efficacité réelle de ces tunnels ? Hier, une instruction du ministère de la Santé a été envoyée aux directeurs des hôpitaux et aux institutions publiques en leur deman- dant de retirer les tunnels de désinfection de leurs portes en raison de leur risque pour la santé des citoyens. « Il a été consta- té ces derniers jours l’utilisation des tunnels de désinfection à l’entrée de certains établissements de santé, institutions et grande surfaces. Ces tunnels dont le fonc- tionnement est basé sur l’aspersion de pro- duits qui sont toxiques et extrêmement irri- tants pour la peau et peuvent être à l’origine de bronchospasmes dû à l’irritation et égaiement d’effets gastro-intestinaux tels que diarrhée et vomissements » , lit-on nous dans la correspondance du ministère de la Santé. A cet effet, le Comité national de prévention et de lutte contre les infec- tions a appelé à retirer les tunnels de désinfection. Pour sa part, l’APOCE a met en garde contre les tunnels désinfection des passages semblait dangereuse et toxique pour la santé des citoyens. Dans le même sillage, l’OMS a récemment indiqué que la pulvérisation de désinfectant sur une personne dans un tunnel ou dans une chambre n’est en aucun cas recommandée, au vu danger physique et psychologique.

Vu qu’actuellement, il n’y a pas d’études fiables attestant la viabilité des tunnels de désinfection, ces derniers sont, selon lui, inefficaces et déconseillés. Les moyens les plus efficaces pour briser la chaîne de transmission demeurent le port du masque, une bonne hygiène des mains et la distanciation sociale.

Yasmine H. / Maissa Ben

L

e nombre total des personnes contaminées par le coronavi- rus en Algérie poursuit sa progression, tandis que le nombre de victimes ayant succombé des suites du Covid-19 a dépassé hier lundi, les 708 décès.

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Mardi 09 Juin 2020

maghrebinfo.dz

Campagne moisson-bat- tage a Aïn Témouchent

Plus d’un million de quintaux de céréales attendues cette saison

U

ne récolte de près d’un million et 80.000 quintaux de céréales est attendue dans la wilaya d’Aïn Témouchent durant la campagne moisson-battage de la saison agricole actuelle, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles (DSA).

La superficie céréalière emblavée durant cette saison s’élève à 116.700 hectares, dont 59.800 ha de blé dur, 5.900 ha de blé tendre et 49.000 ha d’orge, ainsi que 2.000 ha d'avoine, soit une augmentation de 1.500 ha par rapport à la saison écoulée, selon la même source. La DSA a mobilisé plus de 630 moissonneuses-batteuses, dont 32 appartenant aux

Coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS)) des communes de Hammam Bouhadjar et Aïn Témouchent, ainsi que 120 camions de transport de la production aux magasins de stockage et 1.000 tracteurs, a-t-on indiqué, soulignant qu'un taux de 50% de la production prévue, ce qui équivaut à 550.000 quintaux, a été réceptionné par les dépôts de stockage. Les capa- cités de stockage mobilisées pour la saison actuelle prévue sont de 820.000 quintaux, dont 700.000 quintaux au niveau des CCLS, en plus des autres magasins loués chez des particuliers d’une capacité de 120.000 quintaux.

Malgré une pluviosité limitée durant la saison agricole actuelle, les responsables du secteur agricole de la wilaya ont affirmé que la production prévue a réussi à préserver son niveau en comparaison avec l’année écoulée.

R. R.

Cette récolte, moissonnée en grande partie par la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS), a porté sur plus de 56.461 qx de blé dur, de 13.625 qx de blé tendre et de 2.339 qx d’orge, sur une pré- vision de 100.000 qx attendue au terme de la campagne, a précisa la DSA en signalant que la superficie jusque là mois- sonnée est de 2.190 ha sur une superficie globale emblavée de 2.967 ha.

Dans le but d’assurer la réussite de cette campagne, devant prendre fin au terme du mois de juin en cours, il est fait état de la mobilisation de 12 moissonneuses-batteuses, 40 tracteurs, en plus de trois (3) points d’ensilage des récoltes au niveau d’Ouargla, Hassi-Messaoud et Touggourt, d’une capacité globale de stockage de 140.000 qx.

La céréaliculture est concentrée dans la wilaya d’Ouargla au niveau des daïras de Hassi-Messaoud (1.038 ha), N’goussa (769 ha), Sidi-Khouiled (535 ha),

Ouargla (180 ha), El-Hedjira (155 ha) et Touggourt (20 ha, première expérience).

Occupant 61 agriculteurs, ce segment

cultural stratégique est développé à travers la mobilisation de 114 pivots d’irri- gation, selon les services de la DSA.

L

es services de la Sûreté de wilaya d’Ouargla ont enregistré, depuis la mise en place des mesures de confinement, de multiples violations réitérées qui ont conduit à la mise en fourrière de 753 véhicules et motocy- clettes, selon le communiqué de la Sûreté d’Ouargla qui nous a été transmis hier.

Le bilan révélé a également fait état de 4 236 personnes soumises à un contrôle d’identité et 693 cas étudiés. Outre, 1 640 autres ont fait l’objet de poursuites judiciaires diverses. Ces efforts déployés

par les services de sécurité ont pour objectif d’assurer la mise en œuvre des mesures de confinement sanitaire partiel, imposé pour lutter contre la propagation de l’épidémie du Coronavirus, à l’instar des autres wilayas du pays. Des mesures strictes sur terrain sont déployées confor- mément aux lois en vigueur à travers un contrôle de sécurité accentué au niveau de tous les barrages de sécurité dans le territoire de compétence, ainsi que la mise en place de points de contrôle fixes sur les grands axes de la ville en multi- pliant les patrouilles piétonnes et mobiles

dans les quartiers pour s’enquérir de l’application réelle des mesures de confinement. Les services de sécurité de la wilaya d’Ouargla appellent tous les citoyens et citoyennes, ainsi que les pro- priétaires de véhicules, à l’importance de respecter les mesures de confinement pour empêcher la propagation de la Covid-19, en restant chez soi et en ne sortant que par l’extrême nécessité. Les numéros verts 104 et 1548 ont été mis à la disposition de tous ainsi que la ligne de secours police 17.

R. R.

U

ne production de plus de 72.400 quintaux (qx) de céréales a été récoltée à ce jour à travers la wilaya d’Ouargla, au titre de la campagne moisson-battage entamée en mai dernier dans la wilaya,

a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles (DSA).

Campagne moisson-battage a Ouargla

Plus de 72000 qx de céréales récoltées

L

es services de la Sûreté nationale ont enregistré près de 37.000 infractions liées à l’environnement et à l’urbanisme durant la période s’étalant du 1er avril 2019 au 30 avril 2020, selon un communi- qué de la DGSN publié, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement.

18.675 infractions liées à l’environnement ont été enre- gistrées contre 18.196 autres liées à l’urbanisme, soit un total de 36.871 infractions enregistrées durant la période précitée, indique la même source, ajoutant que les services de la Sûreté nationale ont pris 37.265 mesures en

coordination avec les autorités compétentes dans chaque domaine contre les contrevenants.

Ces infractions concernent le dépôt anarchique des ordures et des déchets de constructions sur la voie publique et dans les espaces verts, en sus des constructions anarchiques sans permis ou les constructions non- conformes aux normes légales, précise la même source.

Les équipes de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement travaillent en collaboration avec les services techniques des communes et la justice à l’application de la loi sur l’environnement et à la pro-

motion du cadre de vie du citoyen, à la faveur d’actions pédagogique et de sensibilisation visant à protéger les fondements d’un environnement sain et à prévenir les maladies et les épidémies, à l’instar de la crise sanitaire que vit le pays en raison de la propagation du nouveau coronavirus. En plus de ses actions de proximité et de terrain, la DGSN met ses supports médiatiques, en l’occurrence son site officiel et ses comptes Facebook et Twitter à la disposition des citoyens 24h/24h, en sus du numéro vert 48.

R. R.

Alger

Près de 37.000 infractions liées à l’environnement et à l’urbanisme

Ouargla

753 véhicules et motos mis en fourrière

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7 Régional 0

Mardi 09 Juin 2020

maghrebinfo.dz

Un plan d'urgence pour l'éradication des dépotoirs sauvages

Tizi Ouzou

U

n programme d'éradication des dépotoirs sauvages s'étalant tout au long de ce mois de juin est tracé par les services de la wilaya de Tizi-Ouzou, a-t-on appris du directeur local de l'environnement, Mbarek Aoudia, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement.

Tiaret

Le braconnage continue dans

L

'Association «Essalam El Akhdar» de Tiaret vient, encore une fois, de tirer la sonnette d'alarme sur le phénomène du braconnage de la gazelle de Cuvier qui est menacée d'extinction dans la wilaya de Tiaret. En effet, en dépit des mesures de prévention et de lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), des prédateurs connus continuent à s'adonner à la chasse illicite de cette espèce rare et protégée par la réglementation en vigueur, dénonce l'association écologiste

«Essalam Al Akhdar» dans un com- muniqué. L'Association Essalam El Akhdar de Tiaret signale l'urgence de cesser le massacre de la faune dans les localités de Sidi Hosni, Torriche et Oued-Lilli et demande aux autorités locales de mettre tous les moyens réglementaires en œuvre pour proté- ger cette espèce en particulier, et la biodiversité d'une manière générale.

Depuis longtemps, des «prédateurs connus et identifiés continuent à s'adonner dans l'impunité à la chasse illicite de cette espèce rare et protégée par la réglementation de protection de l'environnement, notamment le décret présidentiel N° 83/509 du 20 août 1983 relatif exclusivement à la protection des espèces animales non domes- tiques et aussi par les conventions internationales ratifiées par l'Algérie»

alerte l'association écologiste. Des appels ne cessent d'être lancés par la même association aux différents responsables afin de prendre des mesures appropriées pour protéger ces espèces naturelles vivant dans des régions caractérisées par un relief accidenté et une couverture végétale très dense. La gazelle, dont il faut préserver l'espèce, vit avec plusieurs autres espèces fau- nistiques évoluant en écosystème végétal et animal nécessitant des mesures draconiennes pour protéger la biodiversité et contrer la prédation préjudiciable à l'écosystème et la bio- diversité de la région.

R. R.

«Ce programme impliquant différents services, structures et autorités locales et mouvement associatif, s'étalera tout au long de ce mois de juin et même au-delà si nécessai- re», a-t-il expliqué, précisant que «ses services ont recensé quelque 1393 points de décharges sauvages à travers la wilaya».

D'ores et déjà, plusieurs assemblées locales ont entamé le travail d'éradication de ces points de décharge au niveau de leurs territoires, à l'exemple des communes de Mekla, Tizi-Rached et Tadmait, a relevé M.

Aoudia, qui a également souligné «la parti- cipation des villageois qui procèdent aux opérations de débroussaillement durant cette période». Aussi, à cette occasion, un lot de bacs à ordures sera distribué au profit des communes côtières de la wilaya pour

«contribuer à l'effort d'amélioration du cadre de vie des citoyens», notamment en prévision de la saison estivale, a fait savoir le même responsable. Plusieurs initiatives traitant de la problématique environnemen- tale et incitant à la valorisation du rôle de la biodiversité et l'impact de l'environnement sur le cadre de vie des citoyens seront orga-

nisées tout au long de ce mois dédié à l'environnement, a-t-on ajouté.

«Nous devons changer nos comporte- ments vis-à-vis de l'environnement et revoir tout ce qui est agression contre la nature qui

assure et impacte notre vie, que ce soit à travers ces décharges de déchets ou toute sorte d'activité polluante», a conclu la même source.

R. R.

L

a Société des eaux et de l'assainis- sement d'Alger (SEAAL) a annon- cé la mise en place un programme d'approvisionnement en eau potable au profit des citoyens de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, Mahelma, les hautes et basses régions de Zéralda, Staouéli et

Ain Benian, et ce suite aux actes de van- dalisme ayant ciblé d'importantes structures de transfert des eaux dans ces régions. Dans le but de garantir l'approvisionnement de sa clientèle en eau potable, SEAAL a mis en place le programme suivant :

La nouvelle ville de Sidi Abdellah, Mahelma et les hautes régions de Zéralda de 00h00 à 08h00 du matin.

Les basses régions de Zéralda, Staouéli et Ain Benian à partir de 08h00 à 00h00, a précisé le communiqué.

R. R.

L

’agence de la Caisse nationale des assurances sociales de Béjaïa a transmis un questionnaire aux employeurs via le portail télé déclaration, pour une meilleure connaissance de leur situation économique et afin d’étudier l’impact du Covid-19 sur leurs activités.

Ce questionnaire comprend quatre étapes liées à la situation de l'employeur et à ses salariés depuis le mois de mars 2020. En

premier lieu, il est ouvert une enquête sur l'impact de la pandémie sur l'organisme employeur.

Une autre enquête porte sur le gel de l'ac- tivité économique totale ou partielle en indiquant le motif et en précisant si l’employeur a procédé à la réduction des effec- tifs. Une fiche détaillée relative aux infor- mations sur les salariés doit être fournie par l’employeur.

L'enquête porte aussi sur le paiement des cotisations avec possibilité d'établir un échéancier.

Ce questionnaire donne également aux employeurs la possibilité d'inclure des observations et des suggestions ainsi que la possibilité de demander une date de paiement en spécifiant le mois au cours duquel il peut reprendre les cotisations sur base d'un échéancier. A travers cette pro-

cédure, la CNAS vise à trouver le moyen le plus efficace d'accompagner les employeurs et de développer des relations en dehors du cadre habituel qui se limitait au recouvrement des cotisations. Ainsi, l‹es employeurs auront la possibilité de s’acquitter des cotisations en fonction des propositions qu’ils soumettront à la CNAS.

R. R.

SEAAL

Un programme d'approvisionnement de communes d'Alger-Ouest

Béjaïa :

Questionnaire de la CNAS aux employeurs via le portail

télé déclaration pour établir un état des lieux

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8 0 Dossier Mardi 09 Juin 2020

maghrebinfo.dz

1 La Maison du Millénaire Construite en 1930 par l’architecte Léon Claro, elle est la réplique exacte des maisons traditionnelles de la Casbah : patio, squifa, vasque en marbre, colonnes torsadées en marbre…

2 Djamaâ Sidi Ramdane

Erigée au 11e siècle, c’est la plus ancienne mosquée de la Casbah.

Tuiles rouges, minaret quadrangulaire et fontaine adossée à sa façade.

3 Zaouia de Sidi Abderrahmane

Construite en 1696, elle est coiffée d’une koubba qui abrite le tombeau de Sidi Abderrahmane At-Thâalibi (1387-1471), le saint patron d’Alger.

4. Dar Mustapha Pacha

Bâti par le Dey Mustapha Pacha en 1797. Ce palais d’une superficie de 709 m² est richement décoré de deux corridors (skiffas), colonnes de marbre, boiseries sculptées, faïences hollandaises (Delft) et italiennes.

5 Dar Khdaoudj El Amia C’est l’ancien palais de Salah Raïs, construit en 1572, devenu propriété

d’une des filles du Dey Hassan Pacha (Khdaoudj). Il a abrité la première mairie d’Alger. On y admire des boiseries ouvragées, des moulures de plâtre et des faïences. Aujourd’hui, c’est le Musée National des Arts et Traditions Populaires.

6 Dar Aziza

Somptueux palais avec une jolie cour de marbre ornée d’un jet d’eau, de faïences et claustras colorés. Dar Aziza servait de résidence aux hôtes de prestige lors de leur passage à Alger.

7 Djamaâ Ketchaoua

Ancienne cathédrale Saint-Philippe, bâtie entre 1845 et 1860 sur l’empla- cement de la mosquée Ketchaoua (1612). A l’indépendance, elle fut rendue au culte musulman sous son ancienne appellation ketchaoua (pla- teau des chèvres en turc). La façade, flanquée de deux tours s’inspire de l’architecture byzantine.

8 Djamaâ Safir

La première mosquée turque d’Alger érigée en 1534 par le Raïs Safir Ben Abdallah. Restaurée par Hassan Pacha en 1791, puis Hussein en 1818.

Minaret octogonal (type ottoman) et

colonnes anciennes.

9 Zaouiet Sidi-Ben-Ali

Oratoire et tombeau avec un petit cimetière où sont enterrées les filles de Hassan Pacha, les princesses Fatma et Nefissa.

10 Djamaâ Betchine

Mosquée construite en 1622 par un corsaire d’origine italienne, Piccinino. Converti à l’islam, il devint Raïs Ali Bitchin. En 1843, la mos- quée se transforma en église-cathé- drale sous le nom ‘Notre Dame des Victoires’.

11 Djamâa El Kebir

Construit à la fin du 11e siècle par les Almoravides. Cinq portes donnent accès à l’intérieur de la mosquée. Le minbar remonte à l’an 490 (qui cor- respond à 1098), ainsi que les arcs lobés.

12 Palais des Raïs (Bastion 23) Magnifique complexe bâti sur le front de mer de l’ancien quartier de la mari- ne. Il est constitué de plusieurs palais et d’une dizaine de maisons de pêcheurs. Aujourd’hui, il abrite une kyrielle d’activités culturelles.

bonnes raisons de visiter la Casbah 12

L a Casbah, forteresse située à 118 mètres du niveau de la mer, est une citadelle

chargée d’histoire. L’ancienne médina est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1992. Voici 12 monuments à voir absolument lors d’une visite à la Casbah :

L’Algérie est l'un des plus beaux pays du monde

E

ntre spécialités culinaires, architectures à couper le souffle, nature à couper le souffle, l'Algérie est un pays pas assez mis en avant pour sa richesse culturelle et naturelle.

Voici donc 14 preuves que la "Terre des

Berbères" est une destination à faire au moins une fois dans sa vie...

Sept phares d’Algérie à découvrir Équipés d’un système d’éclairage, les phares d’Algérie guident les marins la nuit. Ces phares ont été construits en bord de mer ou sur une île durant la période coloniale. Dotées de tours car- rées, cylindriques ou octogonales, ces vigies sont des petites merveilles.Gérées par l’Office national de signalisation maritime, ces sentinelles sont éga- lement considérées comme des monuments histo- riques. L’Algérie possède le phare le plus haut du monde : Cap Carbon (Bejaïa). Il culmine à 235 mètres au-dessus de la mer. Florilège de phares d’Algérie aussi beaux les uns que les autres.

1 Phare du Cap Rosa

Situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’El Kala, le Phare du Cap Rosa se dresse sur un épe- ron rocheux. Flanqué d’une tour cylindrique de 15 mètres en maçonnerie de pierre, ce phare a été érigé en 1906.

2 Phare de Cherchell

On l’appelait aussi phare du Fort Joinville. Il fut construit en 1881 avec des pierres ramenées des carrières de Marseille. Le phare de Cherchell a une tour cylindrique qui culmine à plus de 40 m au-dessus du niveau de la mer.

3 Phare du Cap Caxine

Ce phare d’atterrissage situé du côté d’El Hammamet a été édifié en 1868. Accessible par route, il se dresse sur une petite falaise. Le phare du Cap Caxine possède une tour carrée de 37,4 m de hauteur, avec encorbellement à la partie supé- rieure. Il abrite le musée de l’Office national de signalisation maritime que l’on peut visiter.

4 Phare des Îles Habibas

Phare de jalonnement situé sur la plus grande île de la côte algérienne, à l’approche du port d’Oran.

Constitué d’une tour circulaire en maçonnerie lisse, le phare des ÎIles Habibas, ‘Les 100 derniers cailloux perdus de la Méditerranée’ selon le com- mandant Cousteau, date de 1878.

5 Phare du Cap Carbon

C’est le plus haut phare naturel au monde. Il culmine à 235 m au-dessus de la mer. Construit en 1889, le phare du Cap Carbon (Bejaïa) est situé sur un éperon rocheux à l’extrémité de la presque île du Cap Carbon, dans le prolongement du Parc national de Gouraya. Il est constitué d’une tour cylindrique en verre reposant sur la terrasse d’une bâtisse en maçonnerie.

6 Phare du Cap Ras El Hadid

Il se trouve à Skikda. Le Cap de fer – Ras El Hadid – doit son nom à la mine de fer qui s’y trouvait autrefois. Édifié sur un rocher en 1907, il est coiffé d’une tour cylindrique en maçonnerie lisse.

7 Le Cap Ras El Afia (le Cap du feu) Phare de jalonnement utilisé pour la navigation des bateaux accostant au port de Jijel.