S. Malacarne C. Paoli
J. Philippe
Important of off loading in the treatment of foot diabetic ulcers
Foot ulcers are a frequent complication and develop in 15% of patient with diabetes. Ulce
ration is caused by several factor including neuropathy, arterial insufficiency and infection.
Neuropathy results in a loss of the protective sensation and foot deformation. Off loading is an important part of the treatment permit
ting to reduce pressure and improve healing.
Total casting is the gold standard and healing is observed in 90%, but there are several con
traindications and limitations. Alternatives include removal devices that must be evalua
ted to improve offloading and patient obser
vance. Prevention with specific followup and shoes adaptation is recommended to prevent recurrent ulcer.
Rev Med Suisse 2011 ; 7 : 1267-72
L’ulcère aux pieds est une complication fréquente survenant chez 15% des patients diabétiques. L’origine est souvent mixte, secondaire à la neuropathie, qui associe une perte de sensibi
lité et des déformations, à laquelle peut participer une insuf
fisance artérielle ou une infection. La décharge est un point important du traitement en diminuant les hyperappuis et en favo risant les processus de guérison. La botte plâtrée est le goldstandard avec une guérison dans 90% des cas. Cette technique présente des contreindications et limitations qui doivent être évaluées. Les alternatives doivent permettre une décharge et une observance optimales pour obtenir la guéri
son. La préven tion secondaire avec un suivi spécifique et une adaptation du chaussage est recommandée.
Importance de la décharge dans le traitement des lésions du pied diabétique
le point sur…
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8 juin 20111267
introductionL’ulcération du pied chez la personne diabétique est une com
plication fréquente survenant chez 15% des patients. L’origine de ces ulcères est mixte s’inscrivant dans le contexte de la neuropathie, associant une perte de sensibilité et des défor
mations, à laquelle peuvent participer une insuffisance artérielle ou une compo
sante infectieuse. Comme 85% des amputations chez les diabétiques sont précé
dées d’un ulcère, la reconnaissance des facteurs de risque (tableau 1) ainsi que la prise en charge spécifique sont primordiales.
L’objectif de cet article est de revoir les principes de prise en charge des lésions neuropathiques et d’axer la discussion sur les différentes modalités de décharge.
casclinique
M. M. est un patient diabétique insulinorequérant, suivi depuis plus d’un an pour un ulcère récidivant en regard de la tête distale du premier métatarsien gauche. Cet ulcère s’inscrit dans le contexte d’une neuropathie sévère. Il y a six mois, le patient a été hospitalisé pour une autre raison et suite à un alitement et à la poursuite des soins locaux, l’ulcère a guéri. Une chaussure orthopédi
que de série a alors été prescrite mais non utilisée par le patient pour des rai
sons d’inconforts.
Le patient présente une récidive de l’ulcère (figure 1) quelques semaines après la sortie de l’hôpital. Il est extrêmement réticent à toute forme de dé
charge en raison de troubles de l’équilibre en lien avec la neuropathie. Après plusieurs mois de négociation et en raison d’une nouvelle aggravation, nous réalisons une décharge avec une botte de résine. L’évolution est rapidement favora ble. Comme complication, on note une dermabrasion en regard de la malléole interne qui sera gérée par un renforcement du rembourrage.
neuropathiedupieddiabétique 1-2
La neuropathie est une complication microvasculaire fréquente du diabète. La prévalence est de 8,3% lors du diagnostic et de 42,9% après dix ans d’évolution
du diabète. Son installation est souvent insidieuse ; le dé
pistage est donc vivement recommandé. On dispose, comme outil de dépistage, du test du monofilament de 10 g de SemmesWeinstein pour l’évaluation de la sensibilité tac
tile, la mesure de la pallesthésie par le diapason de 128 Hz, la recherche des réflexes achilléens, et l’évaluation de la sensibilité thermique.
La neuropathie favorise la survenue d’un ulcère par plu
sieurs mécanismes :
1. la perte progressive des signaux nociceptifs et proprio
ceptifs par une atteinte respective des fibres de petits et de gros calibres ;
2. l’atteinte axonale motrice induit une atrophie des muscles intrinsèques avec un déséquilibre entre les muscles exten
seurs et fléchisseurs des orteils. En résulte une modification de l’architecture du pied avec un déplacement des appuis sous les têtes des métatarses et une déformation des orteils en griffe ou en marteau et la rétraction des muscles gas
trocnémiens. On observe une diminution de la mobilité et une augmentation du temps d’appui sur les zones de con
traintes.3 La complication la plus sévère est l’affaissement de la voûte plantaire conduisant au pied de Charcot.
3. L’atteinte neurovégétative entraîne en plus :3
a. une altération de la régulation de la microvascularisa
tion avec défaut de vasoconstriction posturale et vasodi
latation augmentée favorisant l’apparition d’un œdème ; b. une dysfonction des glandes sudoripares avec séche
resse cutanée.
Le mécanisme de défense est le développement de callosités en regard des hyperappuis, qui exercent une pression supplémentaire. Le cisaillement répété et l’hyper
pression favorisent l’apparition de phlyctènes sérohémor
ragiques qui s’extériorisent en formant une ulcération (figu
re 2). L’ulcère neuropathique est donc fréquemment loca
lisé dans des zones de contraintes mécaniques : le talon, les têtes distales des métatarses et les phalanges distales (figure 3).
évaluation del
’
ulcère neuropathiqueEvaluation de la neuropathie
2-3La neuropathie est recherchée par la réalisation d’au moins deux des tests de dépistage décrits précédemment.
On recherche les déformations qui sont associées à des hy
perappuis. Comme l’ulcère est favorisé par des traumatis
mes ou frottements répétés, il est primordial de rechercher des sources de traumatismes : chaussures (pantoufles y com
pris), malpositions répétées ou surcharge du talon lors d’un alitement prolongé (tableau 2).
Evaluation d’une infection
L’effraction de la barrière cutanée favorise une colonisa
tion pouvant évoluer vers une surinfection de l’ulcère. L’éva
Tableau 1. Facteurs de risque de développement d’un ulcère
• Antécédent d’ulcère ou d’amputation
• Insuffisance artérielle
• Neuropathie périphérique
• Déformation des pieds
• Troubles visuels
• Tabagisme / alcoolisme
• Mauvais contrôle glycémique
Figure 1. Récidive d’ulcère
Figure 2. Genèse d’un ulcère diabétique
1. Callosité
3. Ecorchures
de la peau 4. Infection
ostéomyélite 2. Hémorragie
sous-cutanée
Figure 3. Zones à risque
luation est clinique et une antibiothérapie, idéalement pré
cédée d’un prélèvement bactériologique, sera conduite en présence de signes évocateurs. L’ostéomyélite doit être recherchée par une radiographie en cas de contact osseux (valeur prédictive positive de 90% en cas de contact osseux).
Celleci est souvent normale si la lésion évolue depuis moins de trois semaines ; en cas de suspicion d’ostéomyé
lite ou d’absence d’évolution favorable, l’IRM avec une sensibilité et spécificité de 90% est l’examen de choix.4
Evaluation de l’insuffisance artérielle
5On recherche des symptômes de claudication ou de douleurs au repos. La présence des pouls et l’absence de claudication ne permettent pas d’exclure formellement une insuffisance artérielle mais rendent une limitation de la ci
catrisa tion, d’un point de vue artériel, moins probable. La mesure de l’index ABI (ankle-brachial index) est d’une fiabilité limitée en raison de la médiacalcinose fréquente chez les patients diabétiques. La mesure de la pression partiel le d’oxy gène transcutanée permet d’évaluer la perfusion. Une valeur en dessous du seuil d’ischémie critique de 30 mmHg parle pour un mauvais pronostic de guérison en l’absence d’une revascularisation.
Cette évaluation permet de classifier la lésion selon l’échelle de San Antonio University of Texas. Celleci permet d’apprécier la sévérité, d’évaluer le pronostic et de planifier la prise en charge (tableau 3).
déchargedans lapriseen charge de l
’
ulcèreneuropathiquedegrade1
aà2
aNous nous limitons dans cette partie de l’article à la prise en charge des ulcères neuropathiques de stade 2 sans argu
ment pour une infection ou une insuffisance artérielle.
La prise en charge de ce type de lésion comprend trois axes :
1. le débridement de l’hyperkératose pour diminuer les
contraintes (diminution de la pression de 30%) et stimuler la granulation ;
2. le pansement pour contrôler un climat propice à la cica
trisation et diminuer le risque d’infection ; 3. la décharge adaptée.
Pour 90% des ulcères des pieds diabétiques dont l’ori
gine est neuropathique, la guérison est obtenue grâce à une décharge et des soins locaux appropriés. L’efficacité de la prise en charge va dépendre de la diminution des contrain
tes mécaniques et l’adhérence du patient au type de dé
charge.
Des auteurs se sont intéressés à l’évolution histopatho
logique de ces ulcères en comparant les prélèvements effectués sur deux groupes de patients suivis dans une consultation spécialisée.6 Ceuxci présentaient un ulcère neuropathique avec des caractéristiques similaires et un contrôle métabolique comparable. Dans le groupe 1, l’ulcère était excisé chirurgicalement. Les patients du groupe 2 bé
néficiaient d’une décharge plâtrée pendant vingt jours puis l’ulcère était excisé de la même manière.
Ils ont observé une diminution de la taille de l’ulcère si
gnificative et des différences histopathologiques marquées : les ulcères du groupe A montraient des signes d’inflamma
tion marqués tandis que ceux du groupe B montraient des signes de granulation (néovaisseaux, fibroblastes).
Les contraintes mécaniques semblent entretenir l’inflam
mation et freiner la phase de guérison.
Botte plâtrée ou en résine
Le goldstandard de la décharge dans l’ulcère neuropa
thique est la botte plâtrée qui permet une guérison rappor
tée de 73 à 100%, plus rapide en comparaison des autres dispositifs de décharge (entre 30 et 63 jours).79 Les avan
tages sont une répartition des points d’appuis même en cas de déformation du pied et l’immobilisation de la che
ville. Son inamovibilité améliore l’observance et la diminu
tion du nombre de pas.1012
Les contreindications sont la présence d’une infection, d’une insuffisance artérielle, d’œdèmes des membres infé
rieurs, d’ulcères multiples ou bilatéraux ou d’ulcère talonnier.
Le contrôle régulier des plaies est limité à 1 x/semaine. Pour l’équipe, l’accès à cette technique est consommateur de temps et nécessite une expertise. Enfin, le pa tient peut pré
senter des troubles de l’équilibre, ou une limi tation concrète
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8 juin 2011Tableau 2. Triade étiologique de l’ulcère neuropa- thique
• Neuropathie
• Déformations
• Traumatismes répétés dus à un chaussage mal adapté
Degré Stade
0 1 2 3
A Lésions pré-/postulcéreuses Ulcère superficiel Ulcère profond jusqu’aux Ulcère profond avec
Os/peau intacts tendons et à la capsule pénétration dans l’os et les
articulaire articulations
B + Infection
C + Ischémie
D + Infection et ischémie Pronostic défavorable
Conséquences Contrôle par le médecin de famille : Groupe de spécialistes :
pour la Débridement/antibiotiques, mesures orthopédiques. Diabétologue, angiologue, chirurgien/orthopédiste, thérapie Collaboration avec le personnel qualifié dans le diabète infectiologue, bottier orthopédiste
et podologues
Tableau 3. Classification des ulcères diabétiques (San Antonio University Texas)
comme celle d’habiter à un étage élevé sans ascenseur. Une prophylaxie de la thrombose est requise.
Le taux de récidives d’ulcères neuropathiques s’élève de 30% jusqu’à 70% à cinq ans. On peut répéter la décharge plâtrée avec des temps de guérison similaires suggérant une capacité de régénération cutanée préservée.13
Botte amovible
La botte amovible est équivalente à la botte plâtrée en termes de décharge, mais ne peut être appliquée en cas de déformation importante des pieds. En raison de son caractère amovible, l’adhérence au port de cette botte est inférieure à la botte plâtrée. Une étude rapporte un port effectif pour 28%
des pas effectués.11 Afin d’améliorer l’observance, des au
teurs se sont intéressés à fixer la botte par une bande de ré
sine. Ce dispositif est appelé instant removable cast. L’effica
cité comparée à l’immobilisation plâtrée semble similaire (guérison chez 91% avec un délai moyen de 34 jours) avec une gestion plus simple pour les thérapeutes.9,14
Chaussures de décharge plantaire
Les chaussures de décharge sont couramment utilisées en première intention. Ces chaussures sont parfois mal to
lérées car elles entraînent une inégalité de longueur de jambe. Elles déchargent de manière efficace selon l’obser
vance avec un taux de succès de guérison variant de 58 à 90% selon le dispositif. Des données prospectives sont né
cessaires pour mieux apprécier leur efficacité : les pratiques sont différentes selon les centres et il n’existe pas de prise en charge codifiée.15
Chaussures orthopédiques de séries/chaussures thérapeutiques
Ce type de chaussures n’est pas recommandé pour le traitement des ulcères. Leur port présente un bénéfice dans la prévention secondaire d’ulcère et la réduction des hyper
appuis plantaires.9
Chirurgie
La chirurgie représente une alternative dans des situa
tions choisies (déformation statique ou dynamique). Le ral
longement du tendon d’Achille, une arthroplastie de l’arti
culation métatarsophalangienne ou une résection de la tête
métatarsienne apportent un bénéfice par rapport à un trai
tement conservateur avec une diminution de la durée de guérison. Une ténotomie des tendons rétractés permet la correction des orteils en griffe.9
Alternatives
Les principes de la décharge sont convaincants, cepen
dant la réalité de la pratique nous amène souvent à un compromis avec le patient. Il faut alors rechercher le dispo
sitif adapté au patient qui permet une décharge maximale, comme la chaussure de décharge ou l’adaptation d’une chaussure thérapeutique avec une décharge par apposition de feutrine.9 Cependant, en l’absence d’une évolution favo
rable, le dispositif de décharge doit être réévalué et/ou re
négocié.
Nous utilisons dans certaines situations l’orthèse en silicone souple pour la décharge des ulcères des orteils. Ce matériau modelable s’applique de manière individuelle et permet une décharge en association avec le pansement.
Son utilisation nécessite une surveillance rapprochée afin d’éviter des complications comme une macération ou une lésion sur frottement. Elle nécessite de la part du patient un certain degré d’autonomie ou l’aide d’un tiers pour la mise en place et la surveillance (figure 4).
prévention 9
Quelques principes de prévention doivent être impéra
tivement transmis aux patients :
1. enseignement spécifique : on recommande aux patients une inspection des pieds quotidienne et de ne pas marcher pied nu.
2. Suivi pédicure pour traitement de l’hyperkératose.
3. Adaptation des chaussures :
a. des chaussures thérapeutiques doivent être prescrites chez le patient présentant un pied à risque avec un an
técédent d’ulcère. Certains patients portent préféren
tiellement des pantoufles qui doivent être également adaptées.
b. Un baropodomètre permet d’évaluer les points d’hy
perappuis selon une variable de temps. Cet examen dynamique est réalisé pied nu ou chaussé et permet d’apprécier le déroulement du pas. Cet outil permet la réalisation de semelles de décharge des zones d’hyper
Figure 4. Décharge par orthèse en silicone souple
Figure 5. Exemple de mesures podobarométriques sur un patient présentant une hyperpression (en rouge) sur la deuxième tête métatarsienne (image 1) Même examen du patient réalisé avec une semelle de décharge.
appuis et la redistribution des charges par un renforce
ment ou évidement de la semelle (figure 5).
conclusion
La prise en charge des lésions du pied diabétique né
cessite une évaluation précise de la neuropathie, des dé
formations ainsi que des complications vasculaires ou in
fectieuses qui peuvent être associées. La décharge est un point important pour la guérison et le patient doit adhérer au traitement. Elle doit être la plus complète afin de favo
riser les processus de guérison.
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* à lire
** à lire absolument
Bibliographie
Dr Sarah Malacarne Pr Jacques Philippe
Service d’endocrinologie, de diabétologie et nutrition HUG, 1211 Genève 14
sarah.malacarne@hcuge.ch Jacques.philippe@hcuge.ch Christophe Paoli
Ecole supérieure de podologie de Genève Bd de la Cluse 16
1205 Genève
paolipodologie@bluewin.ch
Adresses
Implications pratiques
Il est important de dépister la neuropathie pour instaurer les surveillances adéquates et adapter le chaussage
La décharge fait partie intégrale de la prise en charge et doit être la plus complète, tenant compte des contre-indications et des limites
Un suivi conjoint avec un podologue permet de renforcer la surveillance et prévenir la formation des ulcères par une prise en charge régulière de l’hyperkératose et une décharge des hyperappuis par une semelle adaptée
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Remerciements
A la Dr B. PeterRiesch pour sa relecture de l’article et ses conseils.