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NOTE * DU MARCHÉ DE LA MADELEINE,, A PARIS, CHEZ CARILIAN -GGEURY, LA CHARPENTE EN FER PA B. M. MA HT,, *, QUAI DES AüGüSTINS, H 4*.

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NOTE

*

'

.

LA CHARPENTE EN FER

DU MARCHÉ DE LA MADELEINE,

,

« construit

par M.

Veügky,architecte;

* *

«

P A

B.

M. MA HT,

, * ,

»

INGÉNIEUR EN CHEFDESPONTSET CHAUSSÉES-

»

(Extrait desAnnalesdespontset chaussées.)'

A PARIS, CHEZ CARILIAN -GGEURY,

LlJBRAlRIDBICORPSROYAUXDISPORTS STCHAUSSE»«TDUMIRES, QUAIDESAüGüSTINS,H° 4*.*

i

838.

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(7)

NOTE

*

SDK

•j»

LA CHARPENTE EN FER

DU MARCHÉ DE LA MADELEINE

,

construit

par M.

Yeugny,architecte.

Quoique

l'architecture soitpresque en dehors

du

cadre desAnnalesdefepontsetchaussées,on ne peut considé- rer

comme

etrangers a ce recueillestravauxde bâtiment danslesquels semanifeste

un

progrèsréeldansl'artdes constructions.

A

ce titre,lacharpente enfer

du marché

delaMadeleine mérite defixerl’attentiondesingénieurs.

Ce

marché,construiten1835 par

M. Yeugny,

archi- tecte

,pourlavente des comestiblesetdesobjetsde con- sommationusuelle,a io8m.oode longueursur 20™.00 de largeur,sanscompterlesboutiquespercéesdansles

murs

latéraux,et

un marché au

poissonplacédans une cour

adjacente. j?<

Sursacoupe entraversilprésentetroistravées:relie

du

milieuforme uneespècede nef dei2ra.oodelargeur, à laquelle se rattachentlesdeuxbas-côtésde 4™.00 chacun,

qui forment appentis de partetd’autre, PI.

CXXXIX,

/‘S-1-

Dans

lesens longitudinal,lemarchéestdiviséenvingt- cinqtravées,dont vingt-une de 4

“oo,

etquatre de

6

m.00 par vingt-quatre fermesenfonte et fer forgé,supportant lacouverture enzincqui recouvretoutl’édifice.

Les échopes ou espèces de comptoirsréservésaux mar- chandssontadosséesdeuxàdeux,etoccupent surla argeursixentre-axesde2m

.oo,desorte qu’il restepour lesacheteursquatre passagesdea"1.00, placés, lesdeux

(8)

4 MÉMOIRESET DOCUMENTS,

extrêmes,lelongdesboutiquesétablies

au

delàdesbas- côtés,les deuxautresdanslanef

ou

travée

du

milieu, depart et d’autredesdoubles comptoirs quisontadossés l'un à l’autre

,suivantlaligned’axe

du

marché.

Les fermes qui soutiennentlàcouverturesont,

comme

onvoit,lapartie principaledecet édifice, et cellesur laquellenous nous proposons de donner quelquesdétails.

Chacune

decesfermes,/ig.iet2

,se

compose

dedeux colonnesenfonte,servantde support àlacharpente

du

comble,laquelle est

composée,

pourlanef, de deux arbalétriers,d’unentrait,d’unpoinçon,dedeux contre- fiches etdedeux faux poinçons

;pourlesBas-côtés,d’un * simplearbalétrierde 6m.35de hauteur;Les colonnesre- posentàleurpied surdesdésenpierre

de

o®.4o de saillie

,solidement fondéset encastrésdansledallage

du marché

;à leur partiesupérieureellessupportentlesarba- létriersdelanef, et sont reliéesdanslesensde chaque ferme parl’entrait.

Les colonnes d’une fermeserattachenten outre àcelles desfermesvoisines,fig.a et 3,pardeuxentre-toises, composées chacuned’une pièce horizontale,renforcée en dessous par

une

autre piècearquée

,à laquelleelleest reliéepartroisbagues formant moises. Cesentre-toises

ou

armatures enferforgé sont placées,l’une à4®-75 au- dessus

du

sot,àlahauteurd’oùpartentlesarbalétriers desbas-côtés, l’autre àlapartiesupérieuredescolonnes.

La

premièresertdefaîteauxtoitsdesappentis

;laseconde sertdesablièreau comble delanef,etc’estafindeleur donnerlaroideurnécessairepour remplirces dispositions qu’ellessontrenforcéespardesarcs.

Pour

éviterladifficultéquel’onauraiteueà coulerles colonnes d’unseulmorceau

,ellesontété faitesendeux piècesquiseplacentl’unesur l’autre;lejoint estau- dessus

du

chapiteauinférieur.

La

réuniondes deux pièces sefaitau

moyen

d’un goujon enferforgé

que

l’on

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CHARPENTEENPER. 5 /

fait pénétrer également danslevidedesdeux colonnes

,

etquel’on fixe ensuiteau

moyen

de quatregoupilles ri- vées,fig.8 et 9.

Le

comble delanefa i"*.8ode montée pour iî“.oo de longueur;lesarbalétriersonto"'.o6ysur o”.oi3,ilssont enferforgé,etnecomportentd’autreajustement qu’un tenon rapporté 15,versleurextrémitéinférieure, etdisposé pours’emboîterdanslamortaise pratiquée à l’extrémitédel’entrait.Cetteréuniondel’arbalétrierà l’entrait fait

que

l’effortd’écartement

,produit parla poussée desarbalétriers,agitdirectementsur l’entrait au moyen, d’uneclavette,etsans l’intermédiairedela fontedelacolonne,qui porte au-dessus de son chapiteau deuxoreilles

,entrelesquellesviennentse loger ces

deux

pièces,etnesertplusainsi

que

de support.

Cependant

la clavfette traverseles deuxoreillesdonton vientde parler,afin

que

l’entraitrelieen

même

tempslestêtes des deux colonnes d’une

même

ferme.

A

leurpartiesupérieurelesdeux arbalétriersd’une

même

ferme viennents’engager entrelesoreillesopposées d’unepièceenfontepréparée pourlesrecevoir,^/Σ.

i3 etaa;elles

y

sontfixéespar desgoupilles.

Lescontre-fichesde o“.o 54suro™.oi3 partent

du

milieu desarbalétriers etaboutissentau pied

du

poinçon principal

, fig.i,yetii

;desorte

que

cellequi serat- tacheàun des pans

du

toitestparallèle à l’arbalétrier

du

pan opposé.

Au

pointde jonction del’arbalétrieretde la contre-fiche,aboutit

un

fauxpoinçonenferforgé;

on

relieces trois pièces entre ellesau

moyen

de deuxoreilles adaptéesàlapartiesupérieure

du

fauxpoinçonetgou- pillées à l’aibalétrier.

A

leursextrémitésinférieuresles

deux

contre-fichesviennents’emboîter,fig.10,dans

un

sabot enfer forgé

,quireçoiten

même

tempslepied

du

poinçon,etsetrouvetraverséparl’entrait.

L’entraitestenfer rond, de om.0»8 de diamètre,

(10)

6 MÉMOIRESET0OCDM£NTS.

fig.i, 10, 11 et12;iln’exige d’autretravail

que

celui qu’entraîne l’exécutiondesxüortaises ouvertes,parles- quellesilsetermine

comme

onl’a

vu

précédemment.

Les poinçonssontenferrond,de om.oi8de diamètre, fig.i,y,to,iiet ta.Celui

du

milieupénètreà sa partie supérieure dans unedouilleadaptéeà la piècedefonte quireçoitlesarbalétriers,

fig.4.

A

sapartieinférieureil s’assemble,

comme

onl’a

vu

,danslesabot enferforgé placé àlajonctiondescontre-fiches.

On

a

vu comment

lespoinçonslatéraux sontfixés

du

haut:

du

bas ils sontreliésà l’entraitpar descroupièresqui embrassent cet entrait etauxquellesilssont goupillés.D’aprèscela ces diverspoinçons necomportent

que

letravailnéces- sairepourfairelesassemblagesà leurs abouts.

Le

faîteala

même

dimension

que

lesarbalétriers

;il est fixé àchaque ferme

au moyen

desoreillesadaptéesà la

même

pièceenfontequireçoit lespartiessupérieures desarbalétriers:desgoupillesenferforgé, traversant àlafoislesdeuxoreillesenfonte etlefaîte,établissent laliaisonentre ces pièces.

Les pannessont fixées sur les arbalétriers

au moyen

d'anneaux enfontequiembrassentlesarbalétriers, fig. 5,

et quiportentlatéralementdes mortaises ouvertes

du

haut,etdanslesquelles s’engagentles aboutsdeces pannes.

La

panneinférieurefaitseuleexceptionàcette règle;elleestrecourbéeàsesextrémités,et fixéepar

un

rivetaux abouts des deuxarbalétriersquellerelie.

Les chevrons qui soutiennentlacouverturedansles videsquelaissentles pannesetlesarbalétriers,ont om.oi35de grosseur en quarré; ils s’assemblent àmi- épaisseur surlespannesetsurlefaîte;maissur celui-ci ilssontdisposésàqueue d’ardnde,yîg.19,afin qu’ilsne puissentglisser;leurécartementestdeim.oo.

Ilssont croisésperpendiculairement par destraverses depii-grosseur,espacéesde o™.34lesunes desautres, et

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CHARPENTEENFER.

T

7 servant à retenirlésardoisesenzincquiformentlacou- verture.

A

ceteffeton a soudé,souslesardoises,etào™

.

1o deleurextrémitéinférieure,deuxcrochetsqui embrassant ces faussespannes,fixentlesardoisesdelàmanièrelaplus solidesurle treillisquilessupporte,fig.21.

Les^armatures quirelient lescolonnesdanslesensde l’axesontforméeschacune,

comme

onl’a

vu,

de

deux

pièces, l’unehorizontale, l’autrearquée, de ora.35de flèche,reliéespar desbagues quilesrendentsolidaires au

moyen

derivets,traversant àlafois lesdeux branches desbagues, etlespièces droites etcourbes.Cespièces ontom.o54 surom.oi3,elless’adaptentaux colonnes au

moyen

d’oreillesenfonte,qui,

comme

toutes celles

que

nous avonsdécrites,ont om.o,j2de longueur,etom.oi3 d’épaisseur.

Tout

l’artificedelacharpenteque nous venons de dé- crireconsiste,

comme

onlevoit,àréduireautant

que

possibleletravail

du

ferforgé,enexécutantenfonte toutes les piècesd’assemblage.

On

gagneainsinon-seule-

ment une

grandepartiedelamain-d’œuvre,mais encore toutledéchet qu’éprouvelefer lorsqu’ilfautletravailler à la forgepour façonnerlesassemblages.

On

remarquera encore

que

lesdimensionsetlesformes desdifférentes piècesontété choisiesdetellesorte

que

leur résistance soitlaplusgrandepossiblepourladestination qu’ellesavaientà remplir.Ainsilespièceschargéessont méplates,etontleur

champ

perpendiculaireàladirection del’effortquelles supportent,tandisquecellesquitirent sontrondes.

Aussilavue decet édifice,satisfait-elleàla fois la raison etlegoût,tantpar l’apparencedesoliditébien entenduequ’ilprésenteàl’œilque par son éléganceet sa légèreté.

PARIS IMPRIMERIEET FONDERIE DEFAIN, Rue Racine, n° 4>placedel'Odéon-

£78457

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