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Entreprises multinationales africaines (EMA) : planification collective et coopération économique

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(1)

- - -

.

-_

..

_ -

_.... --_..-..,,-_.... ...•._.

NATiONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Quatrieme Sess ion de 1a Conf~rence Commune des Planif ic at eurs , des Statistici ens

et des D~mographes af r i ca i n s Addis-Abeba , Ethiopic, 3-12 mars 1986

::i:::t r . :

LIMIT@

"2.1 ECAI

PSD.

4/9

28 1986

FRENcHioriginal:ENGLISH

ENTREPRISES MULTINATIONALES AFRICAINES (EMA) PLANIFICATION COLLECTI VE ET COOPERATION ECONOMIQUE

(2)

·Et

EGA

I

pso.4/9

ENTREPRISES MULTINATIONALES AFRICAINES (EMil) PLANIFICfiTIO:-1 COLLECTIVE ,: ET COOPERA'rION ECONOMIQUE

Lepresent document traite des appr-ocbe s possibles

a

1a creation ,,:d' EIitrcprises Mult tnatLonaI ca Africaines (EMf.) pr t.vees, publiques ou

. , .

,;mJxtes, Toutefnis, etant donne Ie stade de developpcment des pays africains,

'et leur or-gantsat t on sociale, poJ.ttf.quc et ec oncmf que ," I' initiative de

12 crentiCJn de ces entrepri.ses r-el eve : dans uno grande mesure de leurs

gouver-nement.s , au niveau indivtduel 'ou coL'le ct Lf", de f'acon directe ou

indjr ectc . Le8 gouver-nements ont non acu l emcrrt pouvotr de lancer des cntrcpriS08 de tr~nsport public mais ils peuvent egalement considerable- menr enccurngcr 1 'entreprise publique ct prLvee en raison de son pouvoir en mntiere reglementaire et en matt~re de politiqhee.

Le cadre propose dans Le present document pour Le lancement des

EMA est celui de La Communatrte Economique Africaine dont la creation est r-ccommandee dans Le Plan d ' Action de Lagos. L~ thesE' sout enue dans

Le pre-cent document est que cette Communaute do It etre mise en place

irI1.'1(~diatcm(;nt puisquIi1 est tres' peu pr obe.bLe quIe11e soi t I' aboutisse-

; ...',':

ment de li~volution des regroupements de coop~ration economique sous r eg t.onaux actucts ; c et te Communaute devr-a cnsuite prendre une nouvelle

oricnt.~tionl qui consistera

a

lancer des EMA p-utonomes et

a

mettre l'accent sur 1a production contrairement nux dispositions 0ctuelles qui s'appuient sur leB organismes intergouvernementaux qctuellement en place et sur la IjberRlis8tion des ~changes. Nous montrcront que cette derni~re approche nc peut 6trc qu'un complement A 1a premi~rc,

Pour 1a realisation des objectifs fixes dans Ie present document, notre approche consistera ~ combiner une analyse du developpement econo- mique en Afrique et une tvaluation de la cooperation at de l'organisation industrielle dans la region. Cette approche fait ressortir Ie r61e poten-

tLoI d0B EMA dans la cooperation et Le d6veloppement futur en Afrique.

(3)

. BI

ECAI PSD.4/9

Page 2

Le preaent document comport e .deu x paritfea0 La prem iere partLe

d~crit la st r u c t ure de croissanc e macr o ~c onbmique et structur ell e de l'6co nomie af r i ca ine I pa r tir du d~but de s an n~ CD 1970 . Le ral cn tiss e ment de la cro i ss anc e et l 'accentuation des d6s equ i libr e s intern es et ex te r n e s

a un nive au insQuten abl e ~~nt soulign es; Une re or ienta ti on profon d e s 'im- pos e plus que jamais. A ce t egar d il es t sugger-e qu'un r-eLe v e ment du r61.e et de la contribution de s march es Lnt er-Lc u r-a dan s la :cr-oi aaa n ce

e~on omique global e s'imposent. Mais etant donne la structure des econom ie s africain es, leur petit e taill e, leurs dotatinns en ressources ,' leur comple- ment ari t 6, et c ., la co operati on sous-r egi onnl e et regi nn ale es t 18 base

m~me de la re alisati on de l ' o bj ectif ci-dessus.

Dans la deuxieme partie, une etude des groupements sousregionaux et reg ionaux et de leurs realisa tions passees et pr o b a b l e s es t e f fe c t u ee.

Dans la conclusion, l 'accent est mis sur leur in a deq u a ti o n inherente et sur la nec es sit e d'un e reor i en tation et d'uoo nouvel le approche comple- merr tad.r e ba ae e sur des entrepris es.. conjointes et la cooperation dans la product ion grac e

a

la creation d'E¥~ .

Vient .cn s u i te une discussion eval ua t i on des sourc es po t e n t i e l le s ges tion de cos EMA.

des EMA pr-econ aeeea ainsi qu'u ne de financc mcnt et. des ayatemes de

(4)

E/ECA/PSD.4/9

Page 3

I - PESEQUILIBRES MACROECONOMIQUES ET TRANSFORMATION STRUCTURELLE

:-._---.

----

Toute analyse valable du developpement economique en Afrique doit

ise situer dans une perspective g l oba Le , ~iAfrique est un continent jeune composevdc nombreux Et ats qui n i ont accede

a

I' :i-ndependanceque r-ec emment . Ce n'est~ par consequent, pas seulement Ie ~0ctaur de production qui subit des tr-ansf'or-mat.Lons , mai.s aussi les aystemca politiques '. scciaux et eta- tiques et ces transformations ont des consequences importantes au plan de l' organisation ao c Lo-e ec onomd que de 12_ production et , en consequence, au plan des politiques economiques.

Etant donne que de nombreux pays africctins ont ac c ed e a l i inde- pendence dans les ann6cs 1960 ~t que Ie ~eveloppement de leurs superstruc-

;1

.tur-e s a ete b l oque et aouven t r-e t ar de par r-appor-t

a

celui des infrastruc- tures materielles et de product ion du secteur primaire, les annee s qui ant suivi les annees 1960 ant tte caracteriS8CS par une acceleration des transformations socio-politiques, ce qui a naturellement ~ffecte l'economie etexplique: 1es Lacunes occasionnelles au plan des poli tiques et de la performcnce economique en general.

Les donnees statistiques relatives ala croissance passees montrent que de pu i.s Le debut des annee s 1970, Le taux de croissance du produi t reel baisse de f'a con cons t ant e . Le taux de croissance de base qui etai t de plus de 5,0 % pendant la per-Lode de 1960-73, cst tombe 2 une moyenne de' 3,08 en 1973--79 et

a

un peu moin s de 1 % au .' -vur-nant des annee s 1980, alors que Le taux de croissance d emogr-aph fque en hausse constante depaa- sait Ie chiffre de 3 %au tournant des annecs 1980.

Cette bad asc du taux de croissance de La production a

ete

accom- pagnee d 'uneaggravation des desequilibres internes et externes. Au cours de In per-Lode 1970-;-1982, La balance commer-c La l e qui avai t enregistre un excederit de 1,0 milliard de dollars en .1970 enregistrait un deficit de

(5)

E/ECA/PSDo4/9

Pag e\'4, '

15 milliards de dollars en 1982. Lc desequilib p.3 intern e s 'est accr-u au meme taux que I? balance ext erLeur-e' du fe,it 'd'uno baisse de I' e par-gne , La part de l'epargne nationale dans Le PIE ca t tombee de plUS de 13 % au debut des ann ee s 1970

a

moins de 7 %ces der n i e re s ann e e s.

Les deficits 'i n t e r ne s etexternes ont ete r irianc eee par" diffe- rentes combinaisons dIemprunt ext er-Leur et de deficit aystemattque . En consequence la 'dette exterieurepublique

a

long ter-me s eu Le sIest: accrue de moins de 10,0 milliards de dollars en 197} A 127 milliard~ d~ dollars en 1982 et a 118 milliards de dol1ars en 1983;' De service de la dette attcignait , estime-t-on, 'I e ni veau de 17 milliards de dollars lam~me

annee .

Au plan des transformations structurell cs , l'evolution vcrs la diversification de 1a production et des echanges n' est 'gu ere marquee. La pr-oduct dorrTpr-dmai.r-e continue de domincr et r-opr-eaente pres de ,50 % du PIB alors que la part de l' j ndustric manuf' actur-Ler-e est de moins de 10 %. La structure de produciion se refle tc sur la st r u c t u re des ex po r t a - tions ct res ex po r t a t i o n s pr tma Ir-ea represen t ant plus des deux tiers des exportations tot ales a I or s que les 'expori:2.tion s c' art i c le s manufactures representent moins de 10 %des ex por t a t.ion s tot 01es.

La

structure spatialc de croissance ' cst- un el~ment tout aussi important. Llun des probJemes majeurs des pa y s africains resulte du desequj- libre dela structure spatiale de product jon et de la repartition spatiale de leur population . La' forte concentration de ]<:1 population a en parti- culier ont.r-atne la cuLr.ur'e intensive des ter r-ca ag r -Lc oLes , I' erosion des sols et une baisse de la pr-oducttvt te des 'te1'ires agr i c o l e s dans Lea zones sous culture al or s que les nouvelles ter-r-es cultivables sont Lai aaees en jach er e . C'est ce qui, avec leB fac t-curs climatiques defavorables, est

a

la bas e de la tendance constante

a

une bai ss e de 1a product ion et

2_urie ac ce n t ua t i o n de ladependance i;! }' egard des i mpor t n t i o n s al i me nta i r e s . L'evolution des quinze derni~res annees nle pas crintribue de faeon sensible

a

l ' amel i or ~ tion de l'aff ectatj on ge ogr ~phiquc de8 rcssourc es

et

de l 'u tj-

lisation de la cnp acit e dans ce doma in e.

(6)

E/ECA/PSD.4/g

Page 5

On pour-r-ait , dans une perspective retrospective, d ecr-Lr-e brieve- merrt , comme suit, la base macr-o econom tque des structures de croissance et de· t.r-ans I'or'mat Lon structurel1e decrites plus haut . La mantee des prix petrolj'ers en 1973 a coincide avec I 9elevation de s coursmondiaux des produits alimentaires et avec un courant inflationiste, ce qui a entraine une haue se aans precedent des prix d ' importation et une deterioration des t e rme s de 19echange externes des pays af'r-Lcat ns0 L9effet de revenu de cette detc,rioration des termes de 19echange ext e r-ne a ete att enue , ce qut a cnt.r-a tne des haus ae s des prix internes, une baisse des niveaux des revenus et de la consommation ~t une elevation des coOts de production et des prix. Dans certains cas Ie niveau qe vie et In consommation auraient du ~tre r cduf ts de moIt ie , ce qui n'etait pas politiquement souhat t ab Le , Les gouvernements ont amorti ce choc exterieur par Ie biais d'un programme massif de sUbventicnnement, qui a naturelle~ent ~bouti ~ une multiplication des deficits du compte des operations courantes et a une baisse de l'epargne globale.

L8 situation a ete diff~rente pour les pays africains expartateurs de petr01e qui setrouvent en majorit~ en Afrique du Nord~ a l'excepticn du Nigeria et du Gabon qui se tr.ouvent au sud du sancr-a. La hausse des prix dqImpor-t at.Lon a ete plus que compenace par' 1velevaticm des prix et des g a ine

a

I' exportation de petno Le.. Toutefcis, bien que 1Iexc edent du secteur petrrlier ait permis une acceleration de lafnrmation de c~pital,

i1 C', egnlemerrt ent r-a rne une hnus se des .salai~es r ace

a

10. bat sae de 10.

productivite de 13 main-d'oeuvre, Ie conscmmationismc'l 1a hausse des impor- tations et une foule de gculots d' et r-ang Lement dans 1a production, si bien que les balances ,cxterieures de ces pays ont E~t(; r-apf.demerrt a nouveau deficitaires.

La major It e des pays tmpor-tat eur-s de pet r o l e vet autres d ' Afrique ont eu recours a des ressources exterieures pour Ie financement des nouveaux desequilibres externes et Lnt e nne s , Les cxc edcnt s en petro-dollars des pays cxportateurs de petrole ant ete recycles a travers Ie systeme financier international banques commerc iales inc 1uses - en vue du financement

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E/ECA/pSD.4/9

Pa8e 6 ,'.:

des def i c i t s exterteur-s des pays les moins devc Lo pp e s , pays africains compris. Ce rec y cl a ge a ete complete par une assistanc e fin anci ere publique ,ac c r ue au dev eLoppement et dans une moin dr e me sur-c, par l 'inv es t i ss ement

direct et.r-a nge r , ce qui a eu pour r(isui t a t un accroissement ex ce s s i f de 1a dett e ex tar ieur e qui a finalementrebres en t e plus de 50 %du PNB global

..du continen t .

!-'. ,.L 'evo l utioh Mcrite ci-d e ssus a ~abou·t'i

"

a l'app ~rition d' u n nouvel ordre ec o n omi qu e af r i c a i n et

a

une ser-Le do; pol i tiq uc s insouten ables . -Dea ,s t ru c t Ul~es de production.

,

de dist r ibu ti o n de revenu at de corisomma t ton ain s i qu 'u ne seri e depolitiques sont ap p ar-ues qui etaien t basecs sur de s appo r t s ma s s i f s dE ressource s ext6rie ures. Les di st or s ion s intern es impo rta nte s appar u es ent re d'une part la productivite. less al ajres et 108 rev enus et d' aut r e s part In conaomma t t.on , 1;invest issem ent et les rcssourc es Lntcr' ne s ont .rendu ce nouvcL vor-dr-e economf. que insoutenable .

La crisc de l ' eco nomie intern ati on al c a ent r".i ne une baiss e des af' f'e ct at Lons de credits au x pay s les moins develcpp(is, don c a certains pay s af ri ca i n s . La rec essi on dans les pay s de l'OCDE ui n s i Qu'une rAnrien-

tat Lon r egr-es stve des pol tt.Lques ant r~ duit I ';:-i de pu bLi.que 'au'dev eLoppe >

merrt (du .mains en ter mes r-e elel . Le tartsecment des surplus petr-oLde r a a egalement entrafne un tarissement parall ~lede l 'a i de de l 'OPEP. En f i n , 1a crise ~conomique en Afrique et les incert i tudes QUi obscurcissent l'hcri- zon des economies africaines ont eu pour resuIta t des bais s es en termes abso]us, de l 'in vestiss ement etrang er direc t.

Pour un renv ers ement neg a t i ves

des tendanc es decrit e s ci-d essus , tendanc es qui no pe uv en t plus persist er comme nous l'a vons dit plus haut , il faudrait pr-oc eder-

a

une reorientation c cmpLete de l'ec on omic af r i cai ne au nive au tan t globa l. que structur e l .A cet ef fe t, des: ef f ort s importants devront

~tre necess a irement faits pour la mobilis a t ion de res s our ce ~ tan t internes

qu'cxtc~n es ct la ration alisation des po1it i quos e conomiques conformement aux obj oc t if s.

(8)

E/ECA/pSn~:4/9

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II acmbte que, en ce qui concerne 11au gmcnt ation des apports de ressources externes, l'envi~onnement interna tion nlne soit pas favorable.

Rien ne semble anno ncer une fin proche de La recession dans lcs pays de l'OCDE, notamment en Europe.D'ailleurs, Les ob je c t i f s de ces pays au plan des politiques semblent ne plus etre une nouvelle in~latton, qui risque d'avoir des consequenc es inflationnistes, ma is plut6t une croissance

modere~.

On peut par consequent conclure que Le poids de cet ajustement aux nouvelles conditions internes et externes qui confrontent lea pays africains devra t r ~. attenue par des ajustements des politiques internes plut6t que par une augmentation.des apports de res sources exter-nes . C' est

::. -' .'j :L.; :" , : . . -. ~r;, . .

co qUi sera certainement fait - du moins

a

court ct moyen terme. II semble

finalemen t que ce soit la meilleure solution etant donne I'at t a c h eme n t pr-oc Lame du contin ent

a

I 'autod ependance ac c r-u e rec omma n dee dans Le Plan d'Action de Lagos ,et d8ns d'autres declarations africaines.

II - ENTREPRISES MULTINATIONALES AFRICAINES ET COOPERATION ECONOMIQUE

Lc Plan d'Action de Lagos a defini cer tains ' ob jec t i f s de croissance pour l 'e c o nomic con tinental e af r i c a i ne. Ce sont ;

!~~~~~.~~~iss2nc e_ann~~!_i~l (aux prix constants)

4,0 Sect curs

i\.gricultu re Industrie

Export~tions

Importation s

PIB total

9, 5 7,0 8,2

11.-?

(9)

E/F£A/PSD.4/9

Pag e 8

......

.."

. ...

II a insist~ ~ga le me n t sur deux pri nc ipes et orien t~ tions de base, '<1 sav oir 'l'aut od~pe n dance national e et coll ec t i ve et l~ coo per ation regi o- ' na'le , ,II v ~ sans dire qu e cett e der-nter-e

v -

1'1 cCI,p e r~ti on - est

un

elemen t

et Lin instrument de La re alis <1t i on de l ' obj ectif 'd ' ''.ut od()pend2.nc'e' coll ec- tive et que In real f.aat Lon de ce s deuxobJcctifs est In conditibn pr eaLabl e req~is e pou r la re alis ation des ob j e c ti f s de croiss nnc ~. '

L~ pl an a egalemen t defin i cert a ins principes directeurs pour la realis ation de ses objectifs et la mis e en oeuvr e de aee po li ti q ue s

' g enerale8~ II a en vi sag e un pr6'cessus aou ple perrnettarrt aux pays af ri c a i n s de re alis er progressiv ement 'Tes objectifs du' Plan soIt ind i vi due llement soit coLlectfvement . Pour La 'c o o p eratio n r egfona Ie, i l a vpr-econ Lae In cr-eat.Ion ' au nive au continent al d 'une "Commu na ute Economique Af r i ca i ne "

rivant l ' an 2000.

t"ana l y se ef'f'ectuee dans 1<1 premi ere partLe > montr-e'q u e 10'. perfor-

mance de ' croissanc e d' ec o n omic afrf.caIne va , depu is 1980, a I'enc o n t re des dictn ts du Plan de Lagos. Ell e a ega l ement montr e qu 'une r-eLanc e ou une ac ce lerat io n de la croiss anc e ex i gc des aj u s t cments et une restruct u - rat ion subst an t i cls .

Les principaux obstacl es

a

cet ajustemcnt cont lies

a

In peti t e tnill c' ,dc..La pl u par t des marchee des pays :if r i ca i n e et

a

I ' abse n ce de res sourc e s complementnires. La maj orit ~ des pays nf ri cai n s ant une popula- ti c n de moins de 5 milli ons d' ha b i t~ n t s - nnmbr e de ces pays n'atteignent memo pas Ie mil l i on - et ils appart i e nne nt, dan s l'cnse~bl e , a Ie ca t egori e des pays:' Les moin s dev eLoppee du moride don t Le r-cv enu par hab i tant est in·- fei-i eur,,'300 dollars. Par ailleurs, leurs ex po r tations de produ its de base, leur sou rc e principal e de devises, diminuent en tcr-mes tant' de -qu a nt itea que de prix.

(10)

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Compte tenu de cette situation, tout 'espoir diacc~l~ration signi- ficative de la croissance et d'ajustementrepose sur , - · . . . . : i

les resul tats en matiere de cooperation 'regionale. La quasi unan irnLte est fadterc'epend ant

sur Ie fcit que 12 performance passee en mDtierc de cooperation economique

irttraf~icrtine au niveau tant ~6gional que sous-regional n'a ete en nucune mani er-e aatt s ra taant e . II se pose done 13. question de snvoir pourquoi

- - " [

11 en a ete af.ns.t . Cet te performance paas ee mediocre peute-e Tl e etre ren-

v~~see ~ Si oui, par quels moyens ?

. '1/

Dans une etude anterieure- , une evaluation desgroupements regio- naux et sous-regionaux existant en Afrique ainsi que de leurS,-obfect tf'a , de leurs structures, de leurs procedures et de leur ration.a'l,itte avait ete presentee, Cette etude f'ais a It ressortir certaines lacunesde .La philo- sophie ,sous -·jacente, de leurs mec an t.emes et poli tiques qui expliquent leur Lnef'f'd.cac Lt e , Elle sugg er-att egalement une approche comptement a tr-e basee sur Ie creation d'entreprises transnationalcs nfriceines.

S'agissant de la gen~se et de la .philosophic des accords regionaux existants, l'etude faisait les ,remarques suivantes :

1. Leurs infrastructures de base dur-ab l e s et non durables visent plus a relier les pays membres a Leur-s met r-opo Lea eur-o pee nnee qu ' ales relier entre. eux , Des reorientations importnntes sIimposcnt sion veut repondre aux objectifs tels qu'ils sont actuellement redefinis.

2. L,'approche dominante actuelle ~ 18 cooperation regionale est basee sur La liberalisation des ec hange s . Bien: que les accords relatifs a des groupements sOlls-regionaux comportent, presque tous des articles concernant

La planification, 1<1 programmation et l,'·entr(:prise conjointes de .projets,

ceux~ci ont rarement et~ mis en oeuvre. La theorie sous~acente A 1Iapproche

._---

_...:.-"-:'-'__~_'

-

1/ Voir Essam Montasser, ~~abli8~emen~£~ne ~~~munaute Economique Africaine,

Dakar~ Institut Africain des N.D. pour Ie Developpement Economique et 18 Planification (IDEP), 1982.

(11)

E/0CA/PSD.419

Page 10

par In libernlisztion des ec hnnges est que In suppression dC3 droi ts de douane trrtr-a-r-egtona ux e r 1•e Lar-g Lasement des marches, qu'elle entraine creeront des stimulations accrues nux e6hanges et A l ' i~vcstiss eme~t.

II n' est pns bes oin de preCis er q~e In theor ie suppo~cu~ syst~me

neo-classique et est par consequent bas ee sur Les hypotheses aous -jacentes A un tel syst~me, hypotheses qui, daris l 'enscmble, ne sont pas applicables A 1 'Afrique, 1.,'3. theorte La plus pertinen te dans Le cas de l 'Afrique est celIe du dev el.oppemenf qui met I'ac c e nt sur une evoLut ion structurelle dynam Ique de la production et des echange s, Los unionsdouani~res, les marches communs et autres mode les de Lf ber-aLf.s at.Lon dcsechanges n.e,.peuvent aboutir A aucun resultat positif en contexte af r i c a i n , sans (a) un~ crois- sance et une diversification substantielle de La production en vue de la creation d'un ex c e de n t exportable ; et (b) une harmonisation des regle- mentntions

et

des politiques en matiere de change , de monnaie at de fisca- lite et aut.r-es, pour ne pas parler de la neceastte de I' etabli,ssement

, ,

de rela tions politiques stables et harmonieus cs . En ra i s on de la non reali- sation de scs condi tions prealables , les chang ements instaures en matiere de droits de douanc et leur impact sur les prix et profits relatifs et par cons equ en t SU1,' les decision s d ' Lnveet.Laecmont no pourront se coricr-et d>- ser quiA tres long terme .

La

plupart des marches africains sont cx i.gua et embr y o n na i r e s . Ll a sont 'f or tement proteges et sont or-gantaea sur unobas e monopolistique, en raison justcment de leur cx i g u i t e et dOG bar-r-der-e s tarif ?ires impor- tantes . Par ai l le ur s , les structures institutionn ell es des pays africains sont LncompI etes at leurs politiques macr-o ec cn omi.q ucs domtne ce par leurs

, ' ,

reiatio~s avec les pays industrialises. On nc peut pas parler actuellement, en co qui les conc erne, d'exc edent exportable at leur production est des- t i nee soit

a

In eubstat ance locale soit aux marches internationaux. Les

, ,

infrastructures mat 6rielles lcs reliant en t re eux sunt en c ore rudimentaires de m0me que leurs r6seaux d'institutions et de pol i t i qu e s .

(12)

E/ECA/PSDo4/9

Page 11

Dans cette conjoncture queI Impact pourrait avoir,

a

court et

a

moyen termc, une reduction des draits de douane au niveau intra-regional?

On peut egalement ajouterque flux commerciaux ct fihanciers vont de pair.

La pl upe rt; des paya: at'rtcams ne sorit pas cxportateurs de cap"!taux et ne disposcnt pas de ~urplus financiers ou de reseauxinstitutionnel~ pou- vant financer 7 dans une mesure ~onsiderable, les echrnges intra-regionaux.

Enfin les prix sont souvent fausses, instable~ et les processus de change- mept4eces prix ne sont pas bien ~~finis. TGute transformation des struc- tures d' investissement, en vue de T'integrgtion r eg f.oneIe , baaee sur des modifications m?rginales des prix relatifs doit pour Ie moins @tre cons i- deree comme une hypothese heroIque.

3. Enfin, pource qui est des nbjectifs (fins)] des irts~ruments (mayens) et des mecanismes (organisations) de ces dive~s grnupe~~hts, ils pres~ntent des lacunes majeureso Lea objectifs sont ambiticux rGr rapport aux moyens at lIs sent definis en termes g ener-aux V3:gUCS si bien que leur realisation devientillusoire. Les secretariats de CGS diff~rents groupements ne sont dotes ni de la capacite ni des ressources riecessaires rour 1a programmation ,ou ,la realisati0n des objectifs, enonc es . Ces 'organfsntions sont egalement

de type intergouvernemental avec tout ce que CC12. impliq14e, notamment l'influcnce de consid6ratinns politiques A court terme.

A Ie', Lumter-e de ce qui prcc ede, il (1, par- consequent et~ sugger-e dans 1i etude de In "Communaute Economioue AfricaineVi oue (a) c ette commu- naute devait @tre cr~ee immediatement puisqui e l 1 e ne sera pas l'aboutisse- ment d 'une evolution dee accords soua-c-egt onaux act.ue I'Lemcrit en vigueur.

(b) Cette communaute pourrait jouer un role dans La reorientation des r-egr-oupement s soua-z-eg t onaux actuels et aasur-cr une ccrt.ame coordination.

(c) Cette communaute devra ega.l ement adopt er une approche et une concept ion plus oper-at tonnetIcs, bas ee e principalement sur cbs projets 7 des entreprises (con.io rnt.es ). et de facon gener-a Ie sur la cooperation en matiere ·de prodUC- tion. L2. ba$cd "une liber?lisationfructueusc e t effective des echange s . serait ainst crefc.

(13)

..

-- -_

...

-.-_._---

~..,

EIJJ,CA/psD.4/g

pa.ge 12

B - ~a Commu!!.~l1te EC~£IE.iqu e ~!:ri£ain~_~!..._~~~_Entrepris~

Transnationales Africaines

L'~pproche et la conception preconisees d8nG Ie cadre de 12. nouvelle Communfut e Econ omique· Africaine sont essentiell em.:m t best es sur Le fait

qu'eLl.e cat coricue comme une base et une rampc de Lan c e me rrt d ' une nouvelle

..,

rac e d'«ntr-cprtse, 1i savoirles .en t r c pr i scs t.r an a na f ionales af'r-Lc'ai ne s . .c e s en t re pr i s e s cer-arent compteme'ntaf.r-cs Les unes dos au t .r-e s et cbnsti- tuern.ient 10.. b8.SC: d 'un tr-otsteme -a ecteu r- de l ' econo mde at' ricafne Le sccteur r-egtona 'l GU sous-er-eg f.ona I intra-afric a in . La Commur.aute c omme ses projets satellites serait autonome et fonctionnelle.

Compte tenu de cet te orientation d' en semble , Le modele sugg er-e de Communaute..avec ses entrepris es est base sur }es el eme n t s fondamentaux conncxes suivants :

1. Au plan de 1a h I er-ar-c h Le organisationnel1c de la communaut e , 11 est prevu qu'ellc serait placee sous l'egide dc1'OUA et en constituerait en fait Le pr-ol ongement ec onomf que. Outre Le PreGident, 1es or g anes de la Communaute consisteraient en un ConseiJ ex e c u t i f et un Conseil de veri- ficateurs aux :comptes. Le President , les mcmbr e sdu Consei1 ex e c u t Lr et Les verificateurs seraient nommes par Le Samme t de 1fOUA. Toutefois, ce s per-aonnc c seront choisies parmi d' emd.nenta at'rtcaina f.>s qua Ltte , c'est-

:'..

A-dire p~s en tant Que representant des gouve~nemGnts. Elles dcv~ont apssi rendre compte A Ie Conference des Ministre~ at ~u Samm et de l'OUA.

2. Au plan ope r-a t Lonnet , la communaute agit par deux or-ga n e s ; une unit! de p1anific ation des politiques et des proj ets at une unite chargee des oper a t io ns. Le premier or g a ne sera dote dlun ~crsonricl de planification peu nombr-eux mads hautement qua ltCLe, II aur~ principalemen~ pour ~dche de definir les entreprises communes multfLater-aLca dans tous les secteur-s de I' economie af r i c a i ne et .de pr-epar-er les' et u de s de pneLnve sttaaemerrt neceooaires . II pr0par era egalement les et u des de ba se n~tion~les et sccto- riel les et fer a des suggesti ons Quant auxmay ens pnlitiques de coordination et de r-enf' or-c eme nt de La cooper-atLrn regionnl c et ec us-r-egtc-n a fe.

(14)

E/ EC,\/PSD~4/9 'Page-

13

L "or g anc charge (i,::C o per-at t cns ser a , quant

a

lui, constitue par un Fonds dIinvestissement-holding dont les objectifs seront la creation et Ie lance~snt d!EM~. Cet ~rsane sera abilite ~ constituer et promouvoir

;.,

toutes en tr-e pr-a ae s affiliee3 ou c.SE:~OCLeee . Le capital de ces entrepri ses sera souscrit p~r les Etat8~ des inotitutions parapubliques et des societes

(publiques et pciv6es) afrlcains, ainsi que par des particuliers et l'unit~

chargee des ops-t-at ion s (Ie t'ondc ) ser-ai t leur societe holding. Des ent t te s exterieures, y cornpric lcr lliultinationales internatianales, seraient auto- risecs !l acqu er'iI' dC8 ac~ie-i.;; juacuI

a

concur-r-ence de 49 %.

Le ·..:ap:ttal uoctaI ces aocLe t e s holding sera it souscrit par les Etats nfricains - du Doins par ceu:- qui Ie vQudront. Les pays souscripteurs percevraient dc.c :(2VenUU [;;'::' let~,l',':; Lnvcet taeemente de capitaux . Le cout ot Le budget .ie f'onctLonneme nt de La Commuriaute seraient finances sur les gains ds l'unite charg§~ des op~rations et non par des contributions annuelles des pays L,:'::1U"'CR, c om.ne c ' est Le cas des regroupements r egtonaux et sous-regionaux actuels.

3. Les profits dea e~treprises affiliees seraient repartis camme suit les actionnaireu b0n6fi~i~raient d'un certain pourcentage SOUS

forme de d::i.vide:1des. Le l"CC':!'( .ir ai t

a

La societe holding pour reinvestisse-

Ce sera 121 Lncer-r.e ~'accumul2.tion de ca pL tC'11 et de

croissance de :,2. ~~ommunaute. Cette structure de croissance et dIinvestte - sement vise 3, met tr-e ell place Je8 basco du ncc tcun regional intra-africain recherche dnno Ie secteur t~~t de production que d1 i n f r a s t r u c t u r e , commerce incluso

4. Le; mode.le decrit plus' haut. pour 12, Communaute Economique Africaine est base. sur u.ie apj.r-cche ,:::;"Lcbi..'.le ct pz-ogrammee

a

la creation dIEMA dans un cadre de cornpleme:li~x,'j,t\~ cvlH:~rence0 C~est par cet aspect que les EMA se distLnguez-on t c',c::; differcntes ent.re pr-Lse s conjointes qui appa- raissent

ea

et

la

sans lienc o~ rapports particuliers. La t~che de coopera- tion reg f.ona l e et r:,)us-regjonc1.lc en sera non acul ement facilitee mafs ac c e l er ee de f'acon 8tgniris::'.tive .

(15)

----,-- - --_

... .

- _ ._-- - -- - - - - -

.E/ 0CA/ PSD. 4/ 9

:Page

14

5. Si La demarche ci-dessus es t impossible une autre approche

a

la

creation r-eg LonaIe et au lancement d'EMA exLste qui consisterait

a

ren- 'ver ser l'ordre c

a

-deesus . Le proccssus pourr-ai t demnr-r-er- par La creation d'EMA sur une base eoua-r-egronai e b t.Lat er-aLc au muLti Later-a Ie. En fait le8 groupes 80us-regionaux ct regionaux en pl ~c e pourrai ent servir de bas e aux transnationales soua-c-eg Lona Ic s . Mnis pour cola il f'aut que les ap proc he s de ces groupes scient reorien te es et que leur organisation soit restructur ee et renforcee. On pourr ~it dans ce cas env i s a ge r un processus de coordination puis de convergenc e de ces transn ation ales au en t r e pr i s e s conjointcs soua-z- egt.onare s qui, au moment r-equLe , constitueron t 13 bas e de realisation ef f e c t i v e d'une Communaute Econ omique Africaine.

Cet t e sec onde approche ser a ev Ldemmen t. lente. D'at Ll eur s , etant

donne sori car actere fragmentaire et progress if , cl le sera moins equ i t a b l e et equilibre e que la premiere en terme des distributions spatiales et

sectoriclles.

6., Dans notre analyse, nous faisons la dist inction entre les entre- prises multLnat Lona'l e s , qui nous interess en t principalemen t ici, et les entr-epr-Laea natronaje s transformees en tr-annnat JonaLoa par la cr-eat ion

, . . .

de filiales

a

I' exter I eur- sous forme d\ entr-cpr-daes conjoi nte s selon une structure de type "cycLe-e du - jir-o du I t ". Les mu J. tin2.tional es dont il est question ici sont cree~s en tant que multina tionHles d~B Ie depart.

7. Uno relation mutuellement avant ageua e en t re EMA at multinational es

internation~les peut atre considerablement fructu euse, en particulier dans des domai nes tels que les finances, 12. -[.(,c hn o l og ie (soft et hard), Le comme rce, etc. En fait il est difficilc de conc cvotr que Les EMA re- .pondront

a

l 'espoirde pr cgr-ea sans arriver f:\. un certain IE.0d~~.2jv~!2di

minimum, avec les transnationale s en place qui det ienn ent La technologic et les ,r e s s ou r c e s financieres requi.ses .

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E/ECA/PSD

.'4/9

Page

15

Dans Le passe (et , dans certains cas, meme maintenant) Le bilan des multinationales a ete parfaitement negati.f0 D<:: nombr-eux faits Le prouvent et de nombreuscs theories Ie montrent etont ~t6 m~me fondees sur ce fait.

L' equ I Lf br'e du pouvoir a ne anmoms con sd der-ab l.ernent evolue0 II revient A nombre d'institutions, pays et entreprises africains d'exploiter A leur profit leur rapport avec les transnationales0 Le ralentissement de la croissance dans les pays industrialises, les potentialites de developpe- mcnt cone Lder-abtes des pays les moins deve Loppea s au plan tant des res- sources que des marches, ainsi que leur influence et leur pouvoir croissants au niveau global, engendrent une situation nouvelle considerablement diff~-

rente de l~ situ~tion anterieure. Les multinationales trouvent leur interet dans cette cooperation.

Les mul tinationales pourraient eg a.l emerrt representer une source importante de financement. Elles pourraient trouver interessant, entre 0utres choses, de contribuer au financement des E~4, non seulement parce qu'ellcs pourraient tirer un revenu direct de leurs investissementsr mais aue st parc e qu ' e Ll e s pourraient y trouver de a avant age s indirects par leo possibilite s qui leur seraient ainsi of'f'er-t c s diexporter des biens et services9 de sIassurer des sources d~approvisionnement en mat ter-e s premieres, de par-tIc iper

a.

de s travaux de construct ion, etc.

8. En ce qui concerne Le ayst eme de gesticn ct les principes qui regissent lea ElYJA, on peut souligner cequi suit :

- Lea entreprises fonctionneront selon dee regles economiques.

Le~ actionnairca majoritaires dcvrcnt dtrc, en principe, des Etats, des' institutions et des particulicrs africains. Cette condition est essentielle pour que les EMA puissent jouer Ie role d'instrument d'autodependnnce coll0ctive et de creation dieconomies regionales et sous-regionales nutanomes.

(17)

I / !

E/OCli. P.SDol.j./ 9 Page 16

- Les nouvelles ent r e pr i.s e s , au rnoLns au debut, ae conc entr-er-atent. sur 10 devcloppement des 'secteurs primaires, en pnrticulier des sectcurs alimentaire et agricnl c.

- Le revenu des entreprises devra et r e dnns sa plus grande partie

r~investi.

CONCLUSION

Pour conclure, lea E~ representent 10 meillcure approche permcttant

d'~llier develcppement et cooperation comme il es t preconise dans ie Plan de LDgoD. Cette approche permet d' evt ter- tous If;8 obs t a c l e s auxque Ls se heurte In realisation de ces deux obj~ctifscomplementaires, que ces obs- tacles soient de nature politique au economique cc'mrn e pnr exemple In distri- bution des gains du commerc~, la difference des nivcaux de dfveloppement, de taille, 12. ncrr-compLementar-Lte des r-es sour-cea es s e nt i e l le s , La r-ar-etc des financements et l' insuffisnnce do: La capa ctte de gesti on , etc. Elle consti tu c egalement un mecanisme de transfert de technclogie et de mobili- sation de rcssource s financieres.

Toutefois, une croissance heureuse des EMA cxige des transforma- tionsau plan des politiq~es inte~ne~et ext~rrie~. Au plan interne, l'accent a ete mis plus haut sur la necessit~ de politiques d'ajustement appropriees et d'une cert af.ne stabilite. Au plan exter-ne , 11 faut que s'exprime une vo l.onte plus grande de soutenir et promouvoi:r cctt.c nouvelle approche.

Ce soutien pourrait se traduire par 1 "af't'ectata.on d'une part plus grande de l'aide pUblique au developpement, au.financem cnt d'cntrepriscs du genre preconise.

Nous sommes fortement convaincus qU8 Lo modele deer I t ci-dessus en vue de 1t etablissement d' une Communaute Economique Africaine pourrait deboucher sur une nouvelle structure de deveLcppement ct de cooperation.

II pourrait r-epr-eae nt er- eg~]ement un pas dmportant dans La rec'lisaition de l'autocepend ancc collective interne et de l'int c~ind~pcndance au niveau

Lnt er-nat Lonri'l,

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