• Aucun résultat trouvé

Agapes de juin Florilège de poésie et photos d André-Guy Robert

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Agapes de juin Florilège de poésie et photos d André-Guy Robert"

Copied!
17
0
0

Texte intégral

(1)

Tous droits réservés © Société littéraire de Laval, 2015 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.

https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/

Cet article est diffusé et préservé par Érudit.

Document généré le 13 mars 2021 13:07

Brèves littéraires

Agapes de juin 2008. Florilège de poésie et photos d’André-Guy Robert

La SLL a 30 ans ! Numéro 90-91, 2015

URI : https://id.erudit.org/iderudit/79700ac Aller au sommaire du numéro

Éditeur(s)

Société littéraire de Laval ISSN

1194-8159 (imprimé) 1920-812X (numérique) Découvrir la revue

Citer cet article

(2015). Agapes de juin 2008. Florilège de poésie et photos d’André-Guy Robert.

Brèves littéraires, (90-91), 156–171.

(2)

QUINZE PHOTOGRAPHIES D’ANDRÉ-GUYROBERT, JUMELÉES À LA POÉSIE DE MEMBRES DE LASOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DELAVAL, AVAIENT ÉTÉ PRÉSENTÉES À SAINTE-ROSE EN 2008, LORS DUNE ACTIVITÉ GASTRONOMIQUE, ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE: LESAGAPES DE JUIN.

« ... plus je photographie, plus je vois à quel point le monde visible offre de possibilités d’émerveillement. » Pendant un voyage au parc du Bic à la fin des années 1990, André-Guy Robert a découvert à quel point l’abstraction existe à l’état brut dans la nature. Découvrir cela allait changer sa façon de prendre des photos : « Il suffit de changer d’angle ou d’échelle, explique-t-il, pour que des mondes insoupçonnés surgissent, me faisant découvrir ce que je n’aurais pas “vu” sans cet effort délibéré. »

« Marcher dans le monde avec l’œil du photographe, c’est marcher heureux, croit-il. Car le monde est rempli de beauté et de surprises qu’on a l’impression de découvrir pour la première fois.

Et c’est peut-être là qu’est le véritable travail du photographe : voir et faire voir comme si c’était la première fois. »

Brèves littéraires82, page 114 – extrait

ANDRÉ-GUYROBERT a été lauréat du Prix de la bande à Mœbius 2003. Il a publié des textes littéraires en revue : Brèves(65, 80), Écrits du Canada français, XYZ, Art Le Sabord, Mœbius, Solaris, de même que dans l’ouvrage collectif Une île en mots Laval se Les auteurs des textes extraits de la revue Brèves littéraires sont, dans l’ordre de présentation :

•Patrick Coppens

•Louise Deschênes

•Lise Florence Villeneuve

•Andrée Dahan

•Anne Guilbault

•Diane Landry

•Danielle Forget

•Monique Joachim

•Fernand Ouellette

•Claude Hamelin

•Jean-Philippe Dupuis

•Aurélie Le Blanc Le Pestipon

•Pierre Charland

•José Acquelin

•Leslie Piché.

(3)

Patrick Coppens membre d’honneur de la SLL

Brèves77

je reviens sur mes pas pour cette précision heureuse

et la fleur n’est pas morte

de n’être pas connue

par son véritable nom

(4)

Louise Deschênes Brèves75

Le silence

absorbe lumière et tremblements récite à son insu

l’oraison du temps qui fuit

(5)

Lise Florence Villeneuve (1941-2005)membre d’honneur de la SLL

Brèves71

exorcise l’oubli ta lumière trop vive

ne peut s’éteindre

(6)

Tes pas courent au soleil levant Tu implores l’étoile du jasmin Tu souffles des orangers

Andrée Dahan Brèves67

(7)

Anne Guilbault Brèves77

... la distance ne compte pas, ni l’absence...

il suffit d’avoir la mémoire des chemins

pour se retrouver là où le vent ne souffle pas

et où le vacarme s’éteint.

(8)

Diane Landry Brèves77

la rumeur du temps sur mes paupières des feuillets de mots

pour tout lire

à perte de vue

(9)

j’approche l’horizon mer et ciel inversés des connivences pavoisent

dans l’angle joue la coïncidence

Danielle Forget Brèves77

(10)

Monique Joachim Brèves77

Alors que j’attendais la neige M’est venue la nuit

La nuit et ses gestes de voiles

(11)

Fernand Ouellette Brèves68

Ainsi les mots les plus lourds de lumière Se lancent-ils parfois sur la piste du soleil.

Ou effleurent-ils les pensées de la mer...

(12)

Claude Hamelin Brèves50

je tangue et dérive

dans tous les vents du jour je plonge et remonte

dans toutes les tempêtes de l’homme

(13)

Jean-Philippe Dupuis Brèves77

champ vu par la fenêtre du chalet la vallée se couvrait de fleurs jusqu’au flanc des montagnes

et le vent de la mer...

(14)

Aurélie Le Blanc Le Pestipon Brèves69

renaître de sa mémoire et à nouveau

vivre le danger

de la parole

(15)

Pierre Charland Brèves71

Le vent tombe et s’installe le guet

mes sens se taisent

(16)

José Acquelin Brèvesvol. 10 no 1

Les oiseaux nous reviennent

comme ils nous ont quittés

parce qu’ils sont du pays du ciel

parce que le ciel n’est d’aucun pays

s’il n’a pas pied en soi

(17)

Leslie Piché Brèves76

Retrouver

la fragile offrande du silence entre les bruits du cœur

et ces mots fidèles qui nous ont suivis...

Références

Documents relatifs

, A w parcourus dans l'ordre ci-dessus ou dans l'ordre inverse; il en résulte que quatre points, par exemple, définissent trois paires de points brocardions et trois

Notre ciel a plus d’étoiles. Plus de fleurs ont

Les bras ostensiblement posés sur le dossier, une jambe pointant vers l’est et l’autre vers le sud (autant du moins que le permet la fourche basse du pantalon), la tuque

Bientôt le ronron s’étouffe dans l’aubier puis dans le duramen, et le bois part en une sciure fine, le temps pour le soleil d’y glisser un bras doré.. Celle-ci garde

Les contributions pourront alors : questionner la place et la présence des textes d’auteurs africains francophones dans les anthologies ; interroger comment les anthologies

Après la guerre, il réalise de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province

« la visée même de la traduction Ŕ ouvrir au niveau de l’écrit un certain rapport à l’Autre, féconder le Propre par la médiation de l’Étranger Ŕ heurte de front

Mais si le genre policier reste constitué par des auteurs masculins, la littérature policière africaine a déjà sa « reine du crime » 247 en la personne d’Aïda Mady Diallo