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Génération entrepreneur EXTRAIT DE PRESSE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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CENTRE D´AFFAIRES REGIONAL ANOSY (CARA) En face de BNI Bazaribe

Fort-Dauphin 614-MADAGASCAR

cara.anosy@gmail.com +(261) 34 05 146 03

EXTRAIT DE PRESSE

- HEBDOMADAIRE -

Génération entrepreneur

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- 1 - SOMMAIRE

I-ECONOMIE AGRICOLE ET ENVIRONNEMENT ... - 2 -

1 - Riz hybride : Mise en place d’un centre de production de semences à Madagascar ... - 2 -

2 - “Malagasy Miara-Miainga” : Forte mobilisation des militants pour la préservation de la nature ... - 2 -

3 - La Gastronomie Pizza : 25 000 arbres plantés sur 10ha à Imerintsiatosika ... - 3 -

4 - Otiv Tana : Engagé dans la préservation de l’environnement ... - 3 -

6 - Reboisement : Les étudiants d’IT University aussi ... - 3 -

7 - MAE : « Diplomatie verte » ... - 4 -

II-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALE ... - 4 -

1 - Aides d’urgence dans le Sud : Andry Rajoelina occupe le terrain ... - 4 -

2 - Nouvelle offre de couverture santé : Distribution des cartes d’adhésion par la CNaPS et l’AFAFI ... - 5 -

3 - CNDV : Accompagnement des étudiants universitaires non-voyants ... - 5 -

4 - KRAOMA : Un plan de redressement en vue ... - 6 -

5 - Association Voahary Maitso : Développement des AGR au niveau des écoles ... - 6 -

6 - Informatique en milieu scolaire : Le Consulat de Monaco remet des ordinateurs à 87 établissements publics ... - 7 -

7 - Technologie digitale : Besoin croissant de capacité de centres de données ... - 7 -

8 - Concours de création d’entreprise : Un groupe d’étudiants de l’IMT primé ... - 8 -

9 - Projet « Akoho Nakà » : 30 bénéficiaires reçoivent leur financement ... - 8 -

10 - Traitement du nouveau coronavirus : La chloroquine affiche des signes d’efficacité ... - 9 -

11 - Formation des communes : GUGA veut apporter de l’espoir ... - 9 -

12 - Le KAIZEN, une autre solution pour l’entreprise ... - 10 -

13 - Fonds National Foncier : Nouvelle institution pour faciliter les réformes foncières ... - 11 -

14 - TOLIARA : La bonne gouvernance pilier du développement ... - 11 -

15 - Connectivité par satellite : Le nouveau système O3b mPower lancé par Orange et SES ... - 12 -

16 - “Operation smile” : La STAR renouvelle son appui au projet ... - 13 -

III-FINANCEMENT ET COOPERATION ... - 13 -

1 - Pont Mangoky : Un financement supplémentaire de 20 millions USD du Fonds Saoudien ... - 13 -

2 - Projet « Akohonakà » : Un financement de 530 millions Ar remis par le président Andry Rajoelina aux 30 éleveurs ... - 14 -

3 - Coopération : 250 millions de dollars de l’IFC pour le secteur privé malgache ... - 15 -

4 - Approvisionnement en eau à Tana : 73 millions d’euros de l’Union Européenne ... - 16 -

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- 2 - I-ECONOMIE AGRICOLE ET ENVIRONNEMENT

1 - Riz hybride : Mise en place d’un centre de production de semences à Madagascar

Le PDG de STOI, Tovonanahary Rabetsitonta expliquant la rentabilité du reboisement de « Paulownia », à part le riz hybride. (Photo : Yvon Ram)

La Grande île n’importera plus de semences de riz hybride en Chine qui est le propriétaire de cette technologie scientifique de pointe reconnue dans le monde.

La culture de cette variété rizicole est maintenant développée à Madagascar grâce à la vulgarisation menée par la Société Trading de l’Océan Indien (STOI) en partenariat avec une société chinoise et le ministère de tutelle. En fait, « une superficie totale de près de 700 ha est maintenant cultivée en riz hybride dans les régions de Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Menabe, Atsimo Andrefana et SAVA, et ce, dans le cadre de l’agriculture contractuelle. Nous prévoyons une amélioration du rendement de productivité de l’ordre de 7 à 10 tonnes par hectare si la moyenne nationale est d’environ 2 tonnes à l’hectare. D’autant plus, nous appuyons les paysans contractants en matière d’intrants agricoles notamment l’engrais biologique « Taroka » qui est très prisé par les exploitants agricoles et la fourniture de semences, sans compter leur encadrement technique », a expliqué Tovonanahary Rabetsitonta, le Président directeur général du groupe STOI lors de la campagne de reboisement effectuée à Isahafa Lazaina samedi dernier.

Besoins de 12 millions T/an. « La récolte qui sera prévue vers les mois d’avril et mai, s’annonce bonne pour cette année. En plus, nous avons décidé de mettre en place un centre de production de semences de riz hybride à Madagascar. On n’en importera plus ainsi en Chine qui est le propriétaire de cette technologie de pointe. Ce qui permettra de réduire le prix de cet intrant au profit des paysans », a-t-il enchaîné. Notons que l’Etat a en même temps distribué près de 300 tonnes de semences de riz hybride en vue de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à Madagascar. Il faut savoir que certaines régions dans lesquelles intervient la STOI peuvent même pratiquer trois cultures rizicoles par an. « L’objectif consiste à produire en tant que grenier rizicole pour non seulement satisfaire à la demande locale mais aussi pour pouvoir exporter. En effet, les besoins en riz de l’Afrique se chiffrent actuellement à plus de 12 millions de tonnes par an. La culture rizicole devrait de ce fait contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la prospérité de la nation si l’on y investit davantage», a soulevé cet opérateur économique.

L’unité à 60 000 ariary. Par ailleurs, il a sollicité tous les acteurs économiques à se lancer dans le reboisement de jeunes plants de variété « Paulownia ». « Nous, le personnel du groupe STOI y compris l’hôtel Havana Resort, avons mis en terre 4 000 jeunes plants de « Paulownia » à Isahafa Lazaina, afin de contribuer au projet Rakotr’Ala i Madagasikara de l’Etat. Pour ce faire, nous travaillons en collaboration avec les communautés locales qui se chargeaient de la trouaison et de l’épandage d’engrais biologique « Taroka » jusqu’au suivi de la croissance des plantes. C’est une espèce à croissance rapide qui peut être exploitable dans cinq ans. Le reboisement de cette plante constitue également une autre source de revenu non négligeable pour les ménages car l’unité se vend à 60 000 ariary. Le « Paulownia » est notamment utilisé pour la fabrication de meubles, des bois d’œuvres et des produits artisanaux », a-t-il conclu.

Navalona R.

Midi Madagasikara Lundi 24 février 2020

2 - “Malagasy Miara-Miainga” : Forte mobilisation des militants pour la préservation de la nature

Refaire de Madagascar une île verte. Telle a été la devise du parti “Malagasy Miara- Miainga”, hier, dans la commune rurale de Fiaferana, District d’Antananarivo Avaradrano, où ses membres ont mis en terre 2.600 jeunes plants et 300 arbres fruitiers. Les cadres et les militants du parti se sont donné rendez-vous dans cette commune périphérique de la Capitale pour une journée de reboisement « afin de préserver la nature et contribuer à la lutte contre le changement climatique » mais également « afin de marquer son soutien à la vision du président de la République et au programme du gouvernement actuel qui veut faire de Madagascar une île recouverte de forêts » a souligné la députée Marie Thérèse Volahaingo, élue sous les couleurs du parti. Le parti “Malagasy Miara-Miainga”

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ne change donc pas d’un iota sa position sur l’échiquier et confirme, de ce fait, son soutien au président de la République. Chaque année, le parti organise, pour ses membres, une journée nationale de reboisement, mais pour cette année 2020, « elle est marquée par une forte mobilisation des militants qui manifestent leur solidarité et leur engagement afin de laisser un héritage écologique pour la génération future » martèle un membre du parti venant de Fénérive-Est.

Rija R.

Midi Madagasikara Mardi 25 février 2020

3 - La Gastronomie Pizza : 25 000 arbres plantés sur 10ha à Imerintsiatosika

Journée de reboisement du Groupe International Gastronomie Pizza à Imerintsiatosika le 23 février 2020.

Le Groupe IGP (International Gastronomie Pizza) est connu pour sa bonne performance dans le domaine de la restauration rapide; mais dimanche 23 février dernier, il a démontré qu’il a également un rôle à jouer dans la protection de l’environnement. Tel est l’objectif fixé lors de la journée de reboisement où la grande famille d’IGP et ses partenaires ont planté 2 000 jeunes oliviers et eucalyptus à Imerintsiatosika. « Avec la réalisation de ce jour, le Groupe IGP a, au total, planté 25 000 arbres sur une surface de 10 hectares, depuis l’année 2014. Des suivis réguliers sont assurés par nos collaborateurs et l’on constate que 85% des arbres que nous avons plantés poussent très bien », a affirmé le PDG du Groupe IGP, Ambinintsoa Arson Randrianaivo ou Chef Mbinina. D’après ses dires, la Gastronomie Pizza compte encore planter, cette année, de nombreux arbres fruitiers dans d’autres zones. A noter que les collaborateurs du Groupe IGP dans les autres régions comme Toamasina et Mahajanga ont également participé aux journées de reboisement organisées par les autorités locales. Pour la société, chaque citoyen devrait contribuer à la reforestation de Madagascar.

Antsa R.

Midi Madagasikara Mardi 25 février 2020

4 - Otiv Tana : Engagé dans la préservation de l’environnement L’équipe de l’Otiv Tana en pleine reboisement.

Cela fait plus de 13 ans que l’institution de microfinance Otiv Tana s’engage dans la préservation de l’environnement. Étant consciente des effets néfastes du réchauffement climatique, la dégradation de la qualité environnementale, elle s’engage à effectuer un reboisement chaque année, et ce, depuis 2008. Les dirigeants de cette institution ont ainsi sensibilisé tous leurs collaborateurs sur l’importance vitale de prendre soin de l’environnement pour éviter la désertification. Dernièrement, les dirigeants de l’Union de l’Otiv Tana et de ses agences aux alentours d’Antananarivo accompagnés par leur personnel, ont mis en terre plus de 1000 jeunes plants à Tsimahabeomby Imerintsiatosika. Ce sont notamment des espèces d’eucalyptus robusta, de frêne et d’acacia. Les autres agences réparties dans les régions, participent également à ce reboisement mais dans leurs zones d’intervention respectives. Notons que l’Otiv Tana compte actuellement plus de 300 000 membres. Elle va célébrer ses 20 ans d’existence cette année. A cette occasion, elle prévoit de changer de dénomination avec un nouveau logo et slogan, ainsi qu’une nouvelle couleur. L’amélioration et le développement de nouveaux produits et services au profit des membres, et ce, suivant leurs besoins, ne sont pas en reste.

Navalona R.

Midi Madagasikara Mercredi 26 février 2020

6 - Reboisement : Les étudiants d’IT University aussi

On a tous compris que sauver la planète est l’affaire de tout le monde. Conscient de l’enjeu du changement climatique actuel, les étudiants d’IT University n’ont pas manqué de participer à la campagne de reboisement. A Ambatomiranto-Ambohijanaka, ces jeunes ont planté 1000 dans une colline bien propice pour la pousse. « C’est

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notre participation active face à l’objectif de reboisement de 60 millions d’arbres pour les 60 ans d’indépendance de Madagascar », a confié une étudiante, le sourire aux lèvres et visiblement animée par l’ardeur de sauver son pays des aléas climatiques dus à la déforestation. Le Recteur, lui, a montré l’exemple qu’être un bon informaticien n’exclut pas l’obligation d’être humain et citoyen, le reboisement est une preuve vivante de cette contribution. Fondé en 2011, l’institut offre une formation en informatique jusqu’au diplôme de Master avec une collaboration avec l’université de Nice. Malgré la météo un peu clémente, le reboisement suivi d’un pique-nique s’est déroulé dans une ambiance conviviale.

D.R

Midi Madagasikara Vendredi 28 février 2020 7 - MAE : « Diplomatie verte »

A l’instar des autres départements ministériels, la grande famille du ministère

Des Affaires étrangères ont effectué un reboisement hier à Imerintsiatosika. Des représentants des Organisations non gouvernementales étrangères (ONGE) ont également apporté leur concours à cet acte citoyen. Près de 2 500 plantes ont été mises en terre à cette occasion. Etant donné que le ministre Tehindrazanarivelo Liva a été retenu dans ses obligations, ce fut le Secrétaire général, Tahirimiakadaza Ratsimandao, qui a été à la tête de l’équipe du MAE. Ainsi lors d’une courte allocution, ce dernier n’a pas manqué de rappeler l’importance de cette initiative qui s’aligne à la vision présidentielle de « Reverdir Madagascar ». « Au-delà de l’accomplissement de notre devoir de citoyens, le fait de prendre soin des arbres constitue également le gage d’un meilleur avenir pour nos enfants et pour la génération future », a indiqué le secrétaire général. Sur le plan international, la diplomatie malgache s’aligne au principe d’une « diplomatie verte ». Notons au passage que le ministère des Affaires étrangères a apporté un soutien matériel aux élèves de l’école primaire publique « Fonenako » d’Imerintsiatosika, entre autres une vingtaine de tables-bancs et des pots de peinture. Et pour cause, ces élèves assurent régulièrement le suivi des plantations du ministère dans cette localité.

Recueillis par Dominique R.

Midi Madagasikara Samedi 29 février 2020

II-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIALE

1 - Aides d’urgence dans le Sud : Andry Rajoelina occupe le terrain Andry Rajoelina, des aides d’urgence dans le Sud.

Le numéro Un d’Iavoloha persiste et signe sur la nécessité d’apporter des solutions durables et pérennes aux « kere » qui frappent le Sud depuis des décennies.

« C’est dans les moments difficiles que l’on connaît les vrais amis ». C’est ce qu’a martelé le président Andry Rajoelina tout au long de sa descente dans la partie Sud de la Grande Île. Conformément à la décision qu’il a prise mercredi dernier au cours du Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a visité durant le week-end, les communes et districts des régions Androy, Anosy et Atsimo Andrefana touchées par la sécheresse. Une véritable occupation de terrain du Chef de l’Etat afin d’apporter des aides d’urgence à la population du Sud. Il a percé le fin fond du pays pour aller aux contacts des victimes du « kere », et aller à leur chevet.

Une foule immense. Son périple de samedi a débuté à Amboasary Sud, dans la Commune de Sampona et a été clôturé au Faux Cap, dans le District de Tsihombe, en passant par Maroalipoty et Maroalimainty, dans le District d’Ambovombe Androy. Hier, Andry Rajoelina a poursuivi son déplacement dans le District de Beloha, Commune Kopoky, à Ankaranabo, District de Bekily, dans l’Androka, “Fokontany” Ankalangasa, District d’Ampanihy, et à Tameantsoa, District de Betioky Sud. Lors de son arrivée dans la capitale de la Région Atsimo Andrefana, à Toliara hier, le Chef de l’Etat a été accueilli par une foule immense. Apparemment, sa cote de popularité reste intacte dans la partie Sud de la Grande Île.

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Aux contacts de la population. Une ferveur humaine a été constatée. « Hetsika vonjy aina ». Telle est l’appellation de cette tournée présidentielle dans le Sud. En effet, apporter des aides d’urgence et venir aux contacts de la population locale pour leur soutenir en ce moment difficile. C’était notamment l’objectif de la descente. Le numéro Un d’Iavoloha persiste et signe sur la nécessité d’apporter des solutions durables et pérennes aux « kere » qui frappent le Sud depuis des décennies. Mais en attendant, des solutions d’urgence ont été apportées. Andry Rajoelina a lancé la distribution de produits de première nécessité, entre autres, du riz, du sucre, de l’huile alimentaire et des légumes secs. Les populations des communes visitées ont également eu droit à des repas chauds, ainsi que des compléments alimentaires pour les enfants. Par ailleurs, un système de suivi va être mis en place pour contrôler leur croissance. Depuis une semaine, des camions-citernes assurent gratuitement l’approvisionnement en eau des communes de Sampona, Maroalimainty et de Maroalimpoty, ainsi que des six autres communes environnantes. Cette initiative se poursuivra pour les quatre mois à venir, c’est-à-dire jusqu’au mois de juin.

Soutien financier. Le Président Andry Rajoelina a tenu à préciser qu’à terme, des points de captage du pipeline seront mis en place afin d’approvisionner en eau les communes des régions touchées par la sécheresse. Des points de forages seront également construits où des techniques d’ultrafiltration et de désalinisation d’eau y seront appliquées. Dans le cadre du projet « Fiavota », plusieurs milliers de ménages vont bénéficier d’un soutien financier chaque mois pendant les quatre prochains mois. Durant cette tournée, le président Andry Rajoelina a été accompagné par la Représentante de la Banque mondiale, Marie- Chantal Uwanyiligira, le Représentant du Programme Alimentaire Mondiale, Moumini Ouedraogo et l’Ambassadeur de l’Union européenne Giovanni Di Girolamo. Ces partenaires techniques et financiers contribuent pleinement à ce « Hetsika vonjy aina ». La Banque mondiale a débloqué cinq millions d’euros pour appuyer le relèvement des ménages touchés par la sécheresse. A noter aussi la participation active de la Direction des Affaires Sociales et Politiques de la Présidence, l’Association FITIA de la Première Dame Mialy Rajoelina, ainsi que les ministères de la Population, de l’Eau.

Davis R

Midi Madagasikara Lundi 24 février 2020

2 - Nouvelle offre de couverture santé : Distribution des cartes d’adhésion par la CNaPS et l’AFAFI Pour permettre aux adhérents à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) de bénéficier d’une couverture de santé abordable, la caisse a signé une convention de partenariat avec la mutuelle de santé AFAFI au mois d’août 2019. A travers cette collaboration, les deux entités ont développé une nouvelle offre de couverture santé qui sera proposée à toutes les personnes inscrites à la CNaPS dans tout Madagascar. Une campagne de sensibilisation a ainsi été menée par le Centre d’écoute et d’orientation de la CNaPS durant les mois précédents dans le but de faire connaître cette nouvelle offre. Et vendredi dernier, les 150 personnes inscrites à ce programme ont pu obtenir leurs cartes d’adhésion dans les bureaux de la CNaPS à 67 ha.

Selon les explications du Directeur général de la CNaPS, Mamy Rakotondraibe, cette couverture sera vulgarisée sur l’ensemble du pays mais le projet pilote sera d’abord appliqué à Antananarivo sur une durée d’un an. Et par ailleurs, lors de cette première distribution de cartes, l’équipe de l’AFAFI a dispensé une séance d’informations aux adhérents dans le but de leur présenter leurs droits ainsi que les différentes offres proposées dans ce programme.

Anja RANDRIAMAHEFA Midi Madagasikara Lundi 24 février 2020

3 - CNDV : Accompagnement des étudiants universitaires non-voyants

Ces étudiants non-voyants en poursuivant des études universitaires, font preuve d’une grande solidarité entre eux.

Six étudiants universitaires non-voyants bénéficient depuis l’an dernier des services d’un centre numérique mis en place, à leur demande, par l’ONG Mampitasoa Handicap Madagascar ou MHM.

Au Centre numérique aux déficients visuels ou CNDV, sis à Antaninandro, des étudiants, poursuivant des études supérieures, bénéficient d’appuis numériques, utiles dans leurs parcours universitaires respectifs. Un informaticien

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formateur assure l’encadrement des six étudiants non-voyants du centre dans l’utilisation des logiciels usuels et la recherche des données sur internet. Des soutiens qui ont eu des répercussions positives sur ces étudiants au terme de l’année 2019 dans la mesure où deux d’entre eux ont déjà pu trouver un emploi, tandis qu’un autre effectue un stage dans le cadre de son mémoire de Master 2 en sociologie ; un étudiant est admis en deuxième année de Licence en géographie et un autre effectue son stage de Licence en communication. Un seul a redoublé sa première année universitaire. « Ces étudiants non-voyants nous donnent une leçon de vie. Ils symbolisent la foi, le courage et la détermination », a affirmé Martial Rahaririaka, de l’ONG MHM, à l’occasion de la remise de plusieurs ordinateurs portables à ces étudiants du CNDV, la semaine dernière. Une dotation fruit d’une coopération de MHM avec plusieurs partenaires pour la fourniture de laptops, de dictaphone et de machine à écrire en braille.

« Les étudiants aveugles qui en bénéficient n’auraient jamais imaginé être un jour dotés, individuellement, de tels matériels… Leur courage et leur détermination méritent un tel accompagnement », ajoute Martial Rahaririaka.

Notons, par ailleurs, que toujours dans le cadre de l’accompagnement des personnes déficientes visuelles, l’ONG MHM a mis en place une classe primaire multi niveaux destinée aux enfants vulnérables en situation de handicap visuel à l’EPP Antsahavory, dans la commune d’Antehiroka depuis 2016. Ce projet pilote peut être déployé dans tout le pays suivant une convention auprès du ministère de l’Éducation Nationale.

Hanitra R.

Midi Madagasikara Lundi 24 février 2020

4 - KRAOMA : Un plan de redressement en vue

Le ministre de tutelle remettant directement les dons aux employés de la KRAOMA.

La société d’Etat, Kraomita Malagasy (KRAOMA) a rencontré des difficultés depuis ces trois dernières années. Les dettes de l’entreprise s’élèvent actuellement à plus de 101 milliards Ar sans compter les pertes se chiffrant à plus de 39 milliards Ar. Face à cet état de fait, le ministre des Mines et des Ressources Stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a évoqué qu’un plan de redressement de la KRAOMA est en vue. « La contribution de toutes les parties prenantes, la confiance mutuelle entre les dirigeants et les employés et la transparence, sont également de mise

», a-t-il souligné lors de la remise de dons au profit du personnel de cette société d’Etat, la semaine dernière à Brieville. Il s’agit notamment d’une aide d’urgence promise par le ministre de tutelle, composée de 25 tonnes de riz, de 500 litres d’huile, de bougies et de savons. Si les dirigeants actuels de la KRAOMA ont avancé qu’une solution de redressement de l’entreprise est désormais trouvée après avoir identifié les sources de blocage, les employés, de leur côté, réclament que l’Etat doit en même temps se pencher notamment sur l’amélioration de la gestion des ressources humaines et logistique.

Navalona R.

Midi Madagasikara Lundi 24 février 2020

5 - Association Voahary Maitso : Développement des AGR au niveau des écoles

L’association Voahary Maitso met en œuvre un programme intitulé « Education for life » en collaboration avec son partenaire « Money for Madagascar » basé en Angleterre.

« L’objectif consiste à mener des projets de développement socio-économique au niveau de 34 écoles publiques pilotes dans nos régions d’intervention, notamment à Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania et Analamanga », a expliqué Roland Razafiarison, le président de cette association lors de son entrevue avec la presse. Il s’agit notamment des AGR (Activités Génératrices de Revenus) permettant de soutenir les parents d’élèves. En effet, « ces derniers ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants en raison de la faiblesse de leur niveau de vie surtout durant la période de soudure. C’est pourquoi, nous avons développé ces AGR au niveau des établissements scolaires. Ce qui permet, en premier lieu, d’assurer la cantine scolaire des enfants via la mise en place des cultures maraîchères entre autres. Entre-temps, ces sites serviront de parcelles de démonstration pour les parents d’élèves à adopter les techniques de production les plus appropriées pour ne citer que le

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développement des cultures bio. Le transfert de technique en matière de bonne conduite d’élevage n’est pas en reste », a-t-il enchaîné.

Pérennisation. Notons que l’association Voahary Maitso travaille en étroite collaboration avec le ministère en charge de l’Education nationale ainsi que ses services déconcentrés à tous les niveaux pour ce faire. « Ce qui a permis d’améliorer non seulement les sources de revenu des parents d’élèves mais aussi la qualité de l’enseignement au niveau de ces établissements scolaires pilotes. En effet, l’association apporte également des appuis en matière d’infrastructures et d’équipements pédagogiques à part le renforcement de la capacité du personnel enseignant. Parmi les activités génératrices de revenu lancées, on peut citer, entre autres, le développement de la lombriculture ou la production d’engrais biologiques. Ce, dans le but d’améliorer la production agricole dans les écoles et celle des parents d’élèves. Ceux-ci peuvent en même temps vendre le surplus de production », a-t-il évoqué. Et pour une meilleure pérennisation de ces activités, un système de fonds de revolving et de grenier communautaire est mis en place. « Ce qui permet en même temps de mieux motiver le personnel enseignant », a-t-il conclu.

Navalona R.

Midi Madagasikara Mardi 25 février 2020

6 - Informatique en milieu scolaire : Le Consulat de Monaco remet des ordinateurs à 87 établissements publics

Même si la population des grandes villes de Madagascar est de plus en plus connectée, la maîtrise des outils informatiques ne concerne qu’une partie infime des Malgaches. Pour remédier à cela, de nombreuses entités se sont lancées dans la promotion de l’informatique auprès des enfants depuis quelques années. C’est dans ce sens que le Consulat de Monaco a équipé les EPP et CEG de matériels informatiques depuis 2006 jusqu’à ce jour.

Le programme du Consulat de Monaco « Dotation en matériels informatiques » a été lancé en 2006 en partenariat avec l’association Développement et Solidarité. L’objectif est de promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu scolaire. En effet, pour l’instant, très peu d’écoles peuvent se procurer des matériels informatiques surtout en milieu rural où le mot « informatique » lui-même ne signifie encore rien pour les enfants. A travers ce programme, le Consulat de Monaco a donc apporté sa contribution à hauteur de 409 ordinateurs pour 87 écoles publiques depuis le début de cette action.

Dons pour l’année 2020. Ce programme se poursuit cette année 2020. La série de distributions a débuté à la fin de l’année 2019 et a permis de doter cinq collèges et lycées situés dans la périphérie d’Antananarivo de vingt ordinateurs complets et d’une imprimante par établissement. Les cinq écoles bénéficiaires pour cette année sont les CEG Antanetibe, Andranovelona Ilafy et Ambohidrapeto ; en plus des lycées Ampanefy et Alatsinainy Bakaro.

Il faut également noter que cette liste d’écoles n’a pas été dressée par les donateurs mais par la Direction Régionale de l’Enseignement Technique et Professionnel (DRENETP) d’Analamanga selon des critères de nécessité.

Puis, il ne suffit pas d’équiper les établissements de kits informatiques, il faut aussi apprendre aux enfants comment se servir de ces ordinateurs. Des cours d’informatique seront ainsi dispensés aux 2183 élèves bénéficiaires de ces dons.

Anja RANDRIAMAHEFA Midi Madagasikara Mardi 25 février 2020

7 - Technologie digitale : Besoin croissant de capacité de centres de données

L’accélération du développement numérique nécessite davantage d’infrastructures pour stocker et centraliser les données, selon les résultats de l’enquête « Data Center » par Forbes, Insights et Vertiv.

71% des enquêtés affirment que leurs Centres de données actuels ne répondent plus à tous leurs besoins.

Seulement 29% des décideurs affirment que leurs installations de centres de données actuelles répondent à leurs besoins, et seulement 6% disent que leurs centres de données sont mis à jour avant que le besoin ne se fait sentir.

Les résultats de l’enquête indiquent un manque inquiétant de planification et de préparation pour l’écosystème de

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données, aujourd’hui en évolution. « Un examen plus approfondi des résultats révèle un contraste frappant entre les cadres et les ingénieurs : 11% des cadres disent que leurs centres de données sont mis à jour avant les besoins actuels, tandis que seulement 1% des ingénieurs confirment ces propos », a indiqué le rapport.

Décalage. Alors que les Data Centers d’aujourd’hui évoluent pour incorporer les ressources d’entreprise, de cloud et de périphérie, une planification et une prévoyance approfondie sont nécessaires pour répondre aux exigences informatiques organisationnelles et aux objectifs commerciaux», a déclaré Martin Olsen, vice-président de Global Edge Systems pour Vertiv.

« Il est clair, cependant, que de nombreuses organisations sont à la traîne sur ce front. Dans cet esprit, nous prévoyons des investissements et une activité considérables parmi les entreprises qui tentent de rattraper leur retard, et d’anticiper les changements », a-t-il noté. La sécurité (priorisée à 45%) et la bande passante (43%), sont les deux domaines qui ont le plus besoin de mise à niveau, selon le rapport. « La sécurité, la sauvegarde et la préparation aux situations d’urgence (33%), la capacité à mettre en œuvre de nouvelles technologies (28%) et la bande passante (27%) étaient les caractéristiques les plus couramment identifiées qui donneront aux entreprises un avantage concurrentiel », indique le document. Bref, les investissements dans les infrastructures de stockage et de centralisation de données sont désormais indispensables, surtout pour les pays comme Madagascar, qui sont dans la phase de la dématérialisation des documents administratifs.

Antsa R.

Midi Madagasikara Mercredi 26 février 2020

8 - Concours de création d’entreprise : Un groupe d’étudiants de l’IMT primé Le groupe d’étudiants primé soutenu par l’IMT et ses partenaires. (Photo : Yvon Ram)

L’université privée chrétienne IMT (Institute of Management and Tourism) a organisé le concours de meilleure création d’entreprise au sein de son établissement. Et c’est un groupe d’étudiants âgés en moyenne de 20 ans, issu de la 3e année en Management des Affaires, qui est le lauréat. « Il a été primé avec une somme de 1 million d’ariary provenant de notre partenaire, la société Art Original Pro Immo. La fondatrice de cette entreprise n’est autre qu’une étudiante sortante de l’IMT », a déclaré Raharisoa Bako Alphine, la directrice générale de l’IMT, lors d’une conférence de presse hier à Antanimena. Notons que cette université forme des étudiants à créer leurs propres entreprises. « Notre objectif est de contribuer à la réduction du taux de chômage et au développement économique du pays. En effet, de nombreux jeunes diplômés ont du mal à trouver d’emploi », a-t-elle ajouté. Ce groupe d’étudiants primé entend ainsi ouvrir un « Biblio Café » en octobre prochain. Parlant de la société Art Original Pro Immo, elle connaît un succès depuis ses dix ans d’existence en créant en ce moment plus de 250 emplois. « Spécialisée dans les domaines de l’immobilier et de l’événementiel, et bientôt dans l’hôtellerie, on a décidé de soutenir ce groupe d’étudiants en lui partageant nos expériences en vue de l’aider à se développer. En fait, le développement du partenariat et de la communication, ainsi que la qualité de service personnalisé offert aux clients, constituent la clé de notre réussite », a expliqué Nirina Andriantsarafara, responsable de communication de cette entreprise.

Navalona R.

Midi Madagasikara Mercredi 26 février 2020

9 - Projet « Akoho Nakà » : 30 bénéficiaires reçoivent leur financement

Encourager l’esprit entrepreneurial. C’est l’objectif du président Andry Rajoelina à travers le programme Fihariana.

Dans ce sens, 30 projets dans le domaine de l’élevage de poulets ont reçu hier un crédit de financement pour leurs promoteurs. L’évènement y afférent s’est déroulé au Palais d’Etat d’Iavoloha, en présence du président de la République. Cette initiative entre dans le cadre du projet « Akoho Nakà », sous la tutelle du programme Fihariana.

30 bénéficiaires issus des régions Analamanga, Boeny et Atsinanana ont donc reçu leur financement à Iavoloha.

Un financement qui sera remboursé à un taux d’intérêt de 5% seulement. Par ailleurs, 40 000 jeunes poussins ont également été distribués par le Chef de l’Etat. « Akoho Nakà » est un projet destiné aux éleveurs de poulets de

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chair qui veulent élargir leurs activités. D’après Andry Rajoelina, l’objectif à long terme est d’améliorer la qualité et de varier l’alimentation des Malgaches. Les 30 premiers du projet « Akoho Nakà » ont bénéficié d’un soutien financier allant de 9 à 36 millions d’ariary suivant l’envergure de chaque projet et des infrastructures en place.

Davis R

Midi Madagasikara Jeudi 27 février 2020

10 - Traitement du nouveau coronavirus : La chloroquine affiche des signes d’efficacité La chloroquine, une piste sérieuse, selon des scientifiques chinois.

Si depuis trois mois, les autorités chinoises, sur tous les fronts, tentent de mettre tant bien que mal un coup d’arrêt à l’épidémie de coronavirus, les scientifiques en Chine et ailleurs dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un traitement véritablement efficace, ainsi qu’un vaccin contre le Covid-19.

Des scientifiques chinois ont affirmé avoir trouvé un traitement efficace contre le Covid-19. Il s’agit de la chloroquine, un médicament antipaludique bien connu et utilisé pendant près de 70 ans. Pour le traitement du paludisme, la chloroquine est aujourd’hui abandonnée au profit d’un autre traitement. Mais elle serait, selon cette équipe de chercheurs chinois, efficace pour soigner, en une dizaine de jours, la pneumonie causée par le Covid- 19. En effet, selon l’étude menée par les professeurs Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l’université de Qingdao et de l’hôpital de Qingdao, la chloroquine « a montré des signes d’efficacité contre le coronavirus ».

Publiés dans une revue scientifique, les résultats de cette étude sont basés sur un essai clinique mené dans une dizaine d’hôpitaux chinois, dont à Wuhan, à Shanghai et à Beijing. Les essais en question visaient alors à mesurer l’efficacité de la chloroquine sur le traitement des infections au Covid-19. Ces chercheurs ont pu noter que la chloroquine agissait sur le nouveau coronavirus. Les sujets dépistés positifs et qui ont été traités par la chloroquine ont manifesté une amélioration jugée « spectaculaire ».

500 mg. Une centaine de patients ont été suivis dans le cadre de l’essai clinique. La conclusion des chercheurs est claire : le phosphate de chloroquine utilisé sur les patients en question, montre plus d’efficacité en comparaison avec un groupe de patients qui n’en ont pas reçu, en termes d’amélioration de l’état des poumons des patients atteints de pneumonie à Covid-19. Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine deux fois par jour pendant dix jours serait suffisant pour obtenir un excellent résultat chez le sujet traité.

Dans la parution de ces résultats d’études dans la revue scientifique, il a été avancé que les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer un rôle dans cette efficacité dans le traitement de la pneumonie à Covid-19.

Prudence. Faut-il alors croire que l’on est en train d’assister à la naissance d’un moyen efficace pour venir à bout du coronavirus à travers une « simple chloroquine » ? Un médicament qui, de surcroît, a l’avantage d’être bon marché ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer. De nombreux scientifiques préfèrent jouer la carte de la prudence.

Le nombre de 100 patients ayant été concernés par l’essai clinique, ne semble pas être suffisant pour tirer une conclusion définitive. Par ailleurs, le volet des effets secondaires notamment l’atteinte rétinienne pouvant conduire à la cécité, n’a pas été suffisamment explorée. Or, la dose recommandée par les chercheurs chinois auteurs de cette étude, s’approche de la dose à risque. Le Vidal indique un maximum de 20 mg/kg/jour. Autrement dit, 1200 mg pour un sujet de 60 kg et 1500 mg pour une personne de 75 kg. Dans tous les cas, cette trouvaille chinoise mérite d’être prise au sérieux, selon des scientifiques européens, les virologues chinois étant parmi les meilleurs au monde.

Recueillis par Hanitra R.

Midi Madagasikara Jeudi 27 février 2020

11 - Formation des communes : GUGA veut apporter de l’espoir

Le projet Gouvernance Urbaine du Grand Antananarivo financera la formation des communes de l’agglomération d’Antananarivo. L’amélioration des services sociaux de base assurés par les collectivités sera le grand défi de sa mise en oeuvre. Mais les initiateurs du projet veulent être optimistes.

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Focus sur le renforcement des capacités de chacune des 27 communes de l’agglomération du grand Antananarivo, dont entre autres, celle d’Ambohimanambola, Ambohimanga Rova, Fenoarivo, Andoharanofotsy, ainsi que des arrondissements 2,3,5 et 6 de la Commune urbaine d’Antananarivo. Tel sera l’objet du projet Gouvernance urbaine du Grand Antananarivo (GUGA) initié par l’Agence française du développement, et dont l’opérationnalisation sera à la charge de l’Institut national de décentralisation et de développement local rattaché au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. Pendant trois ans, ces collectivités devront ainsi bénéficier des formations nécessaires dans le cadre de l’amélioration de la gestion de ses ressources humaines, de la gestion financière et comptable, de la planification et du suivi évaluation, de l’ingénierie de formation et de la mise en place d’un système de certification et de labellisation.

Nouvelle vision. Le défi est énorme étant donné le niveau de certaines communes concernées. Mais pour faire face aux nouveaux défis liés au développement des collectivités urbaines, « il fallait développer une nouvelle vision des choses », a affirmé Célestin Rasolomaholy Rakotozanany, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, hier lors de la cérémonie de lancement du démarrage du projet à l’espace Yandy à Ankadindratombo. « Il faut aborder les problèmes des communes avec une vision d’ensemble », a-t-il poursuivi.

C’est dans ce sens que le projet GUGA a ainsi visé le « package » de 27 communes et de quatre arrondissements de la ville d’Antananarivo. Ces communes sont « interconnectées », selon Célestin Rasolomaholy Rakotozanany, et le développement au niveau local devra passer par « le renforcement de la gouvernance locale », affirme Jérôme Hardy.

Espoir. On y voit déjà à travers ce projet une lueur d’espoir pour ces collectivités qui devront faire face aux contraintes démographiques, aux aléas climatiques, ainsi qu’au manque d’infrastructures. A l’issue des formations

« les services sociaux de base devront être améliorés », estime Ahmad Djaffar Said, directeur général de l’institut national de décentralisation et du développement local. Et le projet arrive à son terme, « les collectivités devront en tirer profit en étant capables d’assurer les services fournis, entre autres, en matière d’eau et d’électricité, santé, logement, éducation » lance Jérôme Hardy, directeur de l’agence française de développement ».

Démarche innovante. A travers le projet GUGA, l’Institut national de décentralisation et de développement local compte gagner aussi la mise. « L’INDDL va procéder à un redéploiement de ses capacités et à une amélioration de ses pratiques et procédures » selon son directeur général. En somme, « une meilleure maîtrise du développement urbain du Grand Antananarivo » sera alors le principal objectif du projet. Aussi, « la démarche sera innovante », promet Ahmad Djaffar Said. Grâce au financement du projet GUGA, « l’institut va appuyer les communes dans l’élaboration d’un plan de renforcement de capacité qui servira de document de base pour la recherche d’autres partenaires techniques et financiers, venant conforter leur développement ».

Rija R.

Midi Madagasikara Vendredi 28 février 2020

12 - Le KAIZEN, une autre solution pour l’entreprise

Le mot kaisen (改善?) est la fusion de deux mots japonais qui signifient respectivement « changement » et « meilleur », mais la traduction courante en français est « amélioration continue » et par extension « analyser pour rendre meilleur ».

Le KAIZEN ? Au début est une démarche utilisée dans la gestion de la qualité de l’entreprise puis, par la suite fut étendue dans les autres domaines. Et Toyota a été le premier à l’appliquer c’est grâce à son application que cette firme est devenue le premier constructeur d’automobiles dans le monde. La philosophie du KAIZEN se traduit comme une conception d’une progression graduelle et en douceur du changement dans l’entreprise et s’oppose au concept brutal du type « On jette tout et on recommence… » Il peut se résumer par les 3P (Petits ateliers et Petits Projets). Son avantage ? Il ne nécessite pas de gros investissements et encore pas de gros moyens ; il demande seulement l’implication de tout le personnel des directeurs aux simples opérateurs, des simples astuces et du bon sens est quelques balises comme ne pas juger, ne pas blâmer mais accorder le droit à l’erreur.

Cet état d’esprit a comme objectifs : La simplification des flux de biens et des informations ; L’amélioration des délais d’attentes et de livraisons ; L’amélioration des performances et des conditions de travail et enfin des relations internes.

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En résumé, c’est toute la culture d’entreprise qui est à reformer y compris l’attitude du travailleur.

Des formations et des ateliers sur le Kaisen ont été déjà entrepris à Madagascar où l’on décelé qu’il s’adapte bien à la culture malgache. Cette fois-ci, le 05et 06 Mars au CCIFM (Chambre de Commerce et de l’Industrie France Madagascar) à Androhibe, il sera question du « KAISEN et les

5 S : La voie de l’amélioration continue ».

M.Ranarivao Midi Madagasikara Vendredi 28 février 2020

13 - Fonds National Foncier : Nouvelle institution pour faciliter les réformes foncières

Cérémonie d’inauguration du Fonds national foncier (FNF) par le ministre Hajo Andrianainarivelo et son équipe, en présence du Conseil d’administration, de la direction générale, du personnel du FNC, de représentants des services fonciers et des autorités locales.

Le FNF (Fonds national foncier) a été inauguré hier à Ambodimita, par le ministre Hajo Andrianainarivelo et son staff. Cette structure est déjà opérationnelle avec son siège, son conseil d’administration, sa direction générale et son personnel.

Le développement du secteur foncier nécessite des actions à long terme. Pour cela, les partenaires techniques et financiers doivent comprendre la situation et avoir les mêmes visions que l’Etat “Malagasy”, selon le ministre de l’Aménagement et des travaux publics, Hajo Andrianainarivelo, lors de l’inauguration du siège du FNF, hier à Ambodimita. Selon les explications, le Fonds national foncier est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle technique du ministère de l’Aménagement du territoire et des travaux publics (MATP) et sous la tutelle budgétaire et comptable du ministère de l’Economie et des finances. Il est institué suivant le décret n°2012-752 du 7 août 2012 mais n’est opérationnel que depuis fin 2019. Selon le MATP, le FNF est mis en place par le gouvernement en tant que dispositif de financement pour pérenniser la réforme foncière à Madagascar prescrite par la lettre de politique foncière adoptée en 2015. C’est ainsi que le FNF est chargé de mobiliser des fonds, de les coordonner et d’assurer le suivi de leur utilisation dans le cadre de l’appui à la réalisation du Programme national foncier.

Mobilisations. Selon le ministre Hajo Andrianainarivelo, le FNF a pour rôles, entre autres, de mettre en place le schéma directeur des réformes à entreprendre, au niveau des services fonciers et, bien évidemment, de réunir les fonds pour financer ces réformes. « Outre les ressources internes, les ressources extérieures comptent également parmi les fonds à mobiliser par le FNF. Depuis son opérationnalisation, le FNF a déjà initié la collaboration avec quelques partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale à travers le Projet Pic et le projet Casef, ou aussi le Programme ARSF financé par l’Union européenne et l’AFD (Agence française de développement) et le Projet Picas financé par la BAD (Banque africaine de développement) », ont indiqué les représentants du FNF lors de l’inauguration d’hier. A noter que le FNF travaille de concert avec la Direction générale des services fonciers pour définir les activités de réforme foncière à appuyer.

Dématérialisation. Pour démarrer les activités du FNF, la dématérialisation de quelques services fonciers, l’appui à la mise en place des zones d’émergence ainsi que le renforcement de la lutte contre la corruption sont programmés pour cette année 2020. Sur le long terme, le “FNF” ambitionne de financer la réalisation des activités de réforme foncière prévues par la lettre de politique foncière 2015-2030. Parmi les challenges du FNF figurent le déploiement des appuis en vue de la mise en synergie de la déconcentration et de la décentralisation foncière, la valorisation du métier du Foncier, la couverture progressive du territoire en titres fonciers et en certificats fonciers, la mise en place d’un système d’information foncière consultable à distance ainsi que le basculement vers la numérisation « zéro papier », et enfin l’engagement vers la transparence et la redevabilité.

Antsa R.

Midi Madagasikara Samedi 29 février 2020

14 - TOLIARA : La bonne gouvernance pilier du développement

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« La bonne gouvernance, c’est le pivot de l’Emergence». Pour un Etat de droit, la bonne gestion des affaires publiques est le meilleur chemin, pour améliorer la vie de la Nation. Cela ne convient pas à certains, habitués aux magouilles.

Il s’agit d’un atelier régional pour la Région Atsimo Andrefana, tenu le 25 février 2020. « Tous les anciens Chefs- lieux de Provinces seront consultés » dixit Brice Lejamble, secrétaire exécutif du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), (aidé par son équipe) qui a fait réunir la cinquantaine de participants à l’Hôtel Le Palétuvier. Un atelier national terminera la consultance, vers le mois d’avril.

La rencontre a permis de se rendre compte que l’administration publique est encore loin de la décentralisation effective. Ce fait handicape les fonctionnaires régionaux qui n’arrivent pas à donner des informations fiables, sans se référer à leurs supérieurs hiérarchiques à l’administration centrale. D’autre part, plusieurs cas vécus ont été soulevés et demandent prochainement des rectifications. Le système administratif lui-même semble obsolète et pointé du doigt. Les déficits étant identifiés, les participants ont été conviés à proposer des recommandations appropriées pour résoudre et faire marcher la machine administrative en adéquation à l’attente des citoyens pour la réalisation de la Politique Générale de l’Etat, pour une Émergence effective, en attendant les synthèses des résolutions nationales.

Charles RAZA Midi Madagasikara Samedi 29 février 2020

15 - Connectivité par satellite : Le nouveau système O3b mPower lancé par Orange et SES

Avènement d’une nouvelle ère d’innovation en matière de connectivité par satellite. C’est ainsi qu’Orange et SES décrivent le lancement du O3b mPower, un nouveau système de solution qui fournira des solutions à haut débit et à faible latence, intégrables de manière transparente et fiable aux réseaux terrestres existants. En effet, Orange sera le premier opérateur mondial de télécommunication à intégrer dans son réseau ce système. Ce, pour répondre à la demande croissante de connectivité en Afrique. En effet, Orange va mettre à la disposition des 18 pays d’Afrique où elle est présente le système de communication par satellite en orbite terrestre moyenne (MEO) et de nouvelles générations de SES, pour accroître son offre auprès des particuliers et des entreprises sur le continents.

Actuellement en cours de développement, O3b mPOWER est le seul système à large bande en orbite non géostationnaire (NGSO) dans le monde entier. « Située à seulement 8 000 kilomètres de la surface de la Terre, le système fournira des solutions à haut débit et à faible latence, intégrables de manière transparente et fiable aux réseaux terrestres existants. Lorsqu’il sera opérationnel en 2022, O3b mPOWER fournira des débits de plusieurs térabits pour favoriser la transformation numérique et l’adoption du Cloud partout dans le monde », ont indiqué les promoteurs du nouveau système.

Innovant. La constellation O3b mPOWER, très flexible, comprend des satellites MEO de très grande capacité, à faible latence et à haut débit, ayant chacun jusqu’à 5000 faisceaux entièrement configurables et orientables. Ces satellites peuvent être positionnés et orientés en temps réel pour répondre aux demandes des utilisateurs. Selon les explications, le système est parfaitement adapté aux applications de liaison pour les réseaux cellulaires domestiques et pour les applications internationales simultanées de “trunking IP”. A noter qu’Orange est l’un des premiers clients SES à avoir adopté, en 2017, les services gérés de première génération O3b MEO. Orange est un partenaire stratégique pour SES avec une forte présence en Afrique et au Moyen-Orient, et des “gateway”

satellitaires dans plusieurs pays du continent. Avec O3b mPOWER, Orange augmentera considérablement ses capacités MEO à faible latence afin de soutenir la croissance de la demande en bande passante. Cette évolution est stimulée par l’augmentation constante de la clientèle, les nouveaux usages numériques et les services financiers. Ce système révolutionnaire permettra à Orange d’offrir une connectivité haut débit tout en étendant sa couverture géographique. « Ce nouvel accord marque une étape très importante pour nos deux entreprises et aussi pour l’industrie au sens large. Avec le système innovant O3b mPOWER, Orange et SES révolutionnent le marché des télécommunications et la manière dont les réseaux peuvent être étendus et améliorés », a déclaré JP Hemingway, CEO de SES Networks. A noter que la Centrafrique sera la première à bénéficier du système et sera suivie des autres pays où Orange est présente.

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- 13 - Antsa R.

Midi Madagasikara Samedi 29 février 2020

16 - “Operation smile” : La STAR renouvelle son appui au projet

La mission de l’ONG “Operation Smile” à Madagascar qui consiste à redonner le sourire aux enfants malgaches présentant des fentes labiales ou palatines se poursuit. Partenaire de cette cause depuis 2007, la STAR a renouvelé son engagement pour la troisième année consécutive en signant une convention de partenariat avec cette organisation le jeudi 27 février, en faveur des prochaines vagues d’opérations. Rappelons que l’ONG internationale “Operation Smile” offre une chirurgie gratuite à des enfants présentant une fente labiale ou une fente palatine. Les opérations ont lieu chaque année dans plusieurs pays et à destination des enfants défavorisés qui ne peuvent accéder à ce type de soins. Si ce programme mobilise plus de 6.500 volontaires dans le monde, chaque mission à Madagascar est assurée par 130 volontaires locaux et internationaux. Depuis le début de la mission, 7.400 enfants malgaches ont été dépistés dont plus de la moitié ont pu bénéficier d’une chirurgie réparatrice gratuite.

Le programme de cette année. “L’Opération Smile” 2020 débutera à Antsirabe au mois de mars et s’étalera sur une semaine. L’ONG se déplacera ensuite à Toamasina en juin avant de venir à Antananarivo en septembre. « Appuyer ce type d’actions est primordial pour la STAR. Savoir que chaque année des centaines d’enfants retrouvent le sourire grâce à cette contribution et ces opérations est essentiel pour nous » a déclaré le chef du département “communication corporate” de la STAR, Karine Razafindrakoto. En effet, toutes les trois minutes, un enfant naît dans le monde soit avec une fente labiale, soit avec une fente palatine, soit les deux. D’où la raison d’existence de cette mission initiée par “Operation Smile”.

Anja RANDRIAMAHEFA Midi Madagasikara Samedi 29 février 2020

III-FINANCEMENT ET COOPERATION

1 - Pont Mangoky : Un financement supplémentaire de 20 millions USD du Fonds Saoudien

Le ministre de l’Economie et des Finances a négocié d’autres financements avec le Fonds Saoudien.

Mission accomplie pour le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto qui a procédé à la pré-signature d’un accord de financement d’un montant de 20 millions USD avec le Fonds Saoudien de Développement à Riyad, en Arabie Saoudite.

La délégation malgache a été reçue, à cette occasion par le Vice-président Directeur général de cette institution, le Dr Khalid S. Alkhudairy et le Président du Conseil d’Administration de la BADEA.

Quatre bailleurs

Une mission d’une importance particulière dans le domaine des infrastructures, quand on sait qu’avec cet accord la boucle est désormais bouclée pour le financement du pont Mangoky. On rappelle, en effet, que la construction de ce pont bénéficie du soutien de quatre bailleurs à hauteur de 60 millions USD, dont 20 millions par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), 10 millions USD par le Fonds Koweïtien, 10 millions USD par l’OFID et enfin les 20 millions USD du FSD qui viennent donc d’être pré-signés à Riyad. Les financements de la BADEA, du Fonds koweïtien et de l’OFID (Fonds de l’OPEP pour le Développement International) ont déjà été ratifiés par le Parlement. Pour sa part, l’Etat malgache apporte 4,28 millions USD. Situé au PK 199 + 800 de la RN9, Mangoky sera le pont le plus long de Madagascar avec une longueur totale de 880 mètres.

Confiance

Un pont qui aura une double fonction économique puisque la structure servira à la fois de franchissement et d’ouvrage d’irrigation. En plus, le projet comprend la construction d’ouvrages connexes, comme la réhabilitation de

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10 kilomètres de pistes rurales, la construction de postes de gendarmerie, les forages pour l’adduction d’eau potable, la construction de centres de santé et d’écoles. Ce financement témoigne, en tout cas, de la confiance de plus en plus forte des bailleurs vis-à-vis de la Grande Ile. Et la quête de fonds ne s’arrêtera pas là pour la partie malgache. En effet, le ministre de l’Economie et des Finances a profité de sa mission à Ryad pour exprimer le souhait du gouvernement de Madagascar de solliciter de nouveaux financements du Fonds Saoudien. Celui-ci ne finance pour le moment que deux projets : la réhabilitation de la RN43 ; et celle de la RN5. Le FSD est ainsi sollicité pour le financement de deux tronçons de routes majeures de la RNT 12A reliant Vangaindrano-Fort Dauphin ; et de la RN9 de Manja à Dabara pour que le corridor sud de Madagascar soit entièrement bitumé. Le FSD est prêt à soutenir financièrement d’autres projets entrant dans le cadre du Plan Emergence Madagascar: l’agriculture, la santé, l’énergie solaire, l’eau. Notons, par ailleurs, que Madagascar est invité à assister au sommet arabo-africain et celui organisé par l’Arabie Saoudite à Ryad au mois de mars 2020 prochain. Ce sera une occasion de discuter de ces financements.

R.Edmond.

Midi Madagasikara Mardi 25 février 2020

2 - Projet « Akohonakà » : Un financement de 530 millions Ar remis par le président Andry Rajoelina aux 30 éleveurs

Le président Andry Rajoelina encourageant les premiers bénéficiaires du projet « Akohonakà » à être professionnels. (Photo : Yvon Ram)

Ces 30 aviculteurs provenant des régions d’Analamanga, de Boeny et d’Atsinanana, sont les premiers bénéficiaires de ce projet présidentiel.

Le projet « Akohonakà » constitue un volet du programme national Fihariana. C’est dédié aux citoyens malgaches intéressés par l’aviculture. Après sélection des dossiers de candidature, 30 éleveurs provenant des régions d’Analamanga, de Boeny et d’Atsinanana sont les premiers bénéficiaires de ce projet. Le président de la République, Andry Rajoelina, a remis hier un financement total de 530 millions d’ariary au profit de ces éleveurs avicoles à Iavoloha.

Package pour un cycle. Le financement accordé à chaque éleveur varie entre 9 millions Ar et 36 millions Ar. En fait, le programme Fihariana fournit tout le package permettant à ces bénéficiaires de démarrer leurs activités pour un cycle de production de 42 jours. Il s’agit notamment de la mise à disposition de 500 poussins à 2.000 poussins d’un jour par éleveur, et ce, selon sa capacité technique d’exploitation. Chaque bénéficiaire aura, en même temps, toutes les alimentations animales ainsi que les produits phytosanitaires et vétérinaires nécessaires servant à bien mener à terme son élevage durant le premier cycle. En tout, 40.000 poussins d’un jour sont remis à ces 30 éleveurs bénéficiaires. L’objectif consiste à développer la filière poulet de chair et la filière poule pondeuse à travers la professionnalisation de ces éleveurs soutenus par l’Etat via le projet « Akohonakà ».

Professionnels. « Nous avons priorisé ces filières à cycle court suite à la demande de nombreux citoyens désirant bénéficier d’un financement dans le cadre du programme Fihariana. Nous allons ainsi vulgariser l’aviculture dans tout Madagascar et ce, afin d’améliorer la sécurité alimentaire de la population malgache tout en développant l’entrepreneuriat rural. Pour l’heure, nous consommons 2,5 kg de viande de poulet par personne par an contre 28 à 30 kg par personne par an pour les Mauriciens. Mais avant cela, il faut que ces 30 éleveurs soient bien professionnels afin d’améliorer leur production et de créer par la suite d’autres emplois. Et des résultats palpables doivent être perçus à la fin de ce premier cycle », a évoqué le président Andry Rajoelina, lors de cette cérémonie.

Et lui d’ajouter que l’élevage avicole extensif sera, cette fois-ci, promu si d’habitude on développe l’élevage de poulet en cage.

Eleveur méritant. Notons que ces 30 aviculteurs vont commencer à rembourser ce financement à compter de 60 jours d’exploitation. Plus précisément, ils rembourseront à chaque cycle de production, et ce, sur une période de 18 mois. Avant le démarrage de leurs activités, le programme Fihariana prodigue également diverses formations telles que la formation en matière de conduite d’élevage et la formation sur la gestion simplifiée de leur exploitation.

« Après six mois, nous allons effectuer une évaluation de chaque éleveur avicole bénéficiaire de ce financement.

Un nouveau projet sera ensuite mené au bénéfice de l’éleveur méritant pour cette première vague du projet «

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Akohonakà ». Il s’agit notamment de la mise à disposition d’un terrain et d’un local permettant de faire une extension de la ferme d’élevage de l’éleveur méritant. Ainsi, ce dernier doit montrer son professionnalisme concernant la gestion de son exploitation, l’augmentation de sa production et sa solvabilité financière », a déclaré le chef de l’Etat.

Prix incitatif. Pour Rakotoniaina Andriantsalama, un aviculteur dans le district d’Avaradrano, qui est l’un des bénéficiaires de ce projet « Akohonakà », il prévoit d’étendre sa ferme comprenant actuellement 2.500 poulets de chair, grâce à l’acquisition de 2.000 nouveaux poussins d’un jour. « Nous maîtrisons la conduite d’élevage mais c’est au niveau du débouché qui pose problème. Le prix du kilo vif d’un poulet varie entre 6.500 Ar à 8.000Ar. A chaque fin de cycle, ce prix a connu des fois une baisse. Par contre, c’est plus incitatif après les périodes de fêtes

», a-t-il confié.

Navalona R.

Midi Madagasikara Jeudi 27 février 2020

3 - Coopération : 250 millions de dollars de l’IFC pour le secteur privé malgache

Faisant partie du groupe de la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (IFC) est la plus importante des institutions mondiales d’aide au développement et dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les marchés émergents

La visite de David Malpass président de la Banque mondiale à Madagascar en avril 2019 continue de porter des fruits. Hans Peter Lankes, vice-président Economie et Développement du secteur privé de l’IFC a effectué cette semaine une importante visite de travail dans le pays. « Ce voyage fait suite à la récente visite du président Malpass et du Vice-président Sérgio Pimenta en avril 2019. Elle s’inscrit dans la volonté de l’IFC d’apporter son engagement et son soutien au développement de Madagascar et de faire avancer de nombreux dossiers d’investissement dans des secteurs prioritaires tels que l’énergie, les infrastructures et l’agro-industrie » annonce un communiqué de la représentation résidente de la Banque mondiale à Madagascar.

Interventions

Une visite qui renforcera davantage les interventions de l’IFC à Madagascar. « Depuis 2003, l’IFC est présente sur l’île et a investi environ 250 millions de dollars pour soutenir la filière agricole, les infrastructures, l’énergie, le secteur bancaire et l’entrepreneuriat. Notre souhait le plus cher est que chaque projet de l’IFC apporte des avantages aux femmes, aux hommes et aux jeunes de Madagascar, qu’ils cherchent à créer une entreprise, à vendre leurs récoltes, à acheter une maison ou simplement à mener une vie digne, » a déclaré Peter Lankes qui a rencontré des hauts responsables étatiques, dont le président de la République Andry Rajoelina, le Premier ministre Christian Ntsay, le gouverneur de la Banque centrale Henri Rabarijohn ainsi que plusieurs ministres responsables de secteurs stratégiques pour l’IFC. A savoir : le ministre de l’Economie et des finances, le ministre de L’Energie et des hydrocarbures, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat et le ministre du Transport, du tourisme et de la météorologie.

Stratégie

Ces entrevues ont permis à ce technicien de la Banque mondiale d’aborder les sujets relatifs au secteur privé, notamment dans les secteurs du transport aérien, de l’énergie et de l’agriculture. Des séances de travail qui semblent fructueuses puisque le vice-président Lankes a aussi abordé les grandes lignes de la stratégie de l’IFC pour Madagascar, en cours de finalisation, et qui présentent des axes communs avec le Plan Emergence Madagascar. Les acteurs du secteur privé n’étaient évidemment pas en reste durant cette mission. En effet, Hans Peter Lankes a également rencontré des représentants du secteur privé et des bailleurs de fonds intervenant à Madagascar pour échanger sur les défis et opportunités de développement du secteur et sur les axes de coopération éventuelle. Enfin, en compagnie de Fanomezantsoa Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, et de Valery Ramonjavelo, Secrétaire général de la Présidence, le vice-président Lankes s’est rendu à Fort-Dauphin pour visiter le projet BOVIMA (Bonne Viande de Madagascar), financé en partie par l’IFC et qui a comme objectif de construire un abattoir moderne aux normes internationales. Cet abattoir permettra de développer la chaîne de valeur de la filière bovine. En guise de démonstration un test des nouvelles boucles électroniques visant à assurer l’identification et la traçabilité des zébus a été réalisé.

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- 16 - Recueillis par R.Edmond

Midi Madagasikara Jeudi 27 février 2020

4 - Approvisionnement en eau à Tana : 73 millions d’euros de l’Union Européenne

Hier, l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Giovanni Di Girolamo a rendu visite à la ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelo Manantsoa.

Au beau fixe. C’est ainsi que l’on peut qualifier de la relation actuelle entre l’Union Européenne et le Gouvernement malgache. Bruxelles s’implique entièrement dans la mise en œuvre du Plan Emergence Madagascar. Hier, l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Giovanni Di Girolamo a rendu visite à la ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelo Manantsoa. Une occasion de faire le tour d’horizon de tous les projets socio-économiques financés par l’Union Européenne. Le Diplomate européen a notamment fait part de la contribution de 73 millions d’Euros de l’Union Européenne dans le financement de l’approvisionnement en eau potable à Antananarivo. La capitale sera particulièrement gâtée puisque mis à part ce financement, l’Union Européenne va aussi débloquer un budget de 34 millions d’Euros dans le cadre du programme intégré d’assainissement d’Antananarivo. Au total donc, la Ville des Mille bénéficiera d’un budget de 107 millions d’Euros pour la mise en œuvre de différents projets de développement social. Pas plus tard que le 23 janvier dernier, une cérémonie de protocole d’accord pour le financement du projet « Tana Water III » s’est déroulée au Palais d’Iavoloha. Un projet qui consiste au déblocage de 65 millions d’Euros pour la JIRAMA, pour financer l’approvisionnement en eau potable à Antananarivo. Ce financement est composé d’un prêt de 35 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement, et d’un don de 30 millions d’euros de l’Union européenne à travers la plateforme d’investissements pour l’Afrique.

100 forages. La poursuite du « Hetsika vonjy aina » dans le Sud de la Grande île a également été évoquée durant la rencontre d’hier entre la ministre Voahary Rakotovelo Manantsoa et l’Ambassadeur de l’Union Européenne Giovanni Di Girolamo. En effet, l’Union Européenne apporte aussi une contribution dans le combat contre le « kere

». Aussi, dans le cadre du programme AFAFI Sud, l’Union Européenne financera-t-elle la construction de 100 forages dans cette région. Tous ces appuis confirment l’implication directe de l’Union Européenne dans la mise en œuvre des différentes actions visant au développement de Madagascar.

Davis R

Midi Madagasikara Vendredi 28 février 2020

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