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La contribution de Philippe Michel à l'économie publique

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Économie publique/Public economics 

15 | 2004/2 Varia

La contribution de Philippe Michel à l'économie publique

Bertrand Wigniolle

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/economiepublique/190 DOI : 10.4000/economiepublique.190

ISSN : 1778-7440 Éditeur

IDEP - Institut d'économie publique Édition imprimée

Date de publication : 15 juin 2005 ISBN : 37-53-20-U

ISSN : 1373-8496 Référence électronique

Bertrand Wigniolle, « La contribution de Philippe Michel à l'économie publique », Économie publique/

Public economics [En ligne], 15 | 2004/2, mis en ligne le 12 janvier 2006, consulté le 12 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/economiepublique/190 ; DOI : https://doi.org/10.4000/

economiepublique.190

© Tous droits réservés

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publiceconomics

économie publique

Revue del’Institut d’Économie Publique Deux numéros par an

n o 15

– 2004/2

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économiepubliquesur internet : www.economie-publique.fr

©Institut d’économie publique – IDEP Centre de la Vieille-Charité

2, rue de la Charité – F-13002 Marseille Tous droits réservés pour tous pays.

Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé en France.

La revueéconomiepubliquebénéficie du soutien du Conseil régional Provence-Alpes- Côte d’Azur

ISSN 1373-8496

Dépôt légal juin 2005 – noimprimeur 375320U

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recherches

articles Apports récents à l’économie publique

A Tribute to Recent Contributions in Public Economics

La contribution de Philippe Michel à l’économie publique

Bertrand Wigniolle

1. Introduction

Une part importante de l’œuvre économique de Philippe Michel se situe à l’in- tersection de deux domaines : la macroéconomie et l’économie publique. Lorsque l’on consulte la longue liste de ses contributions dans ce domaine, on est tout d’abord frappé par la diversité des sujets abordés, qui vont des problèmes d’équité intergénérationnels à la gestion des écrevisses « Procambarus Clarkii », en pas- sant par l’analyse des systèmes de retraites, la pollution et les droits à polluer, la taxation optimale ou encore la croissance optimale de la population. En réalité, regardant l’oeuvre dans sa globalité, on est au contraire frappé de la constance des préoccupations, et de la cohérence qui se dégage de l’ensemble des travaux.

Le cadre de référence est le modèle de croissance, interprété comme la suc- cession de générations successives, éventuellement imbriquées. Dans ce cadre, se pose en premier lieu le problème du choix du critère de bien-être social permet- tant de définir l’optimum social. L’optimum social étant caractérisé, il s’agit alors d’envisager sa décentralisation, dans des environnements pour lesquels différents types de frictions peuvent exister. Outre les sources d’inefficacité propres au cadre à générations imbriquées, des externalités peuvent être liées à l’environnement, à l’éducation, à l’obligation de détenir de la monnaie, etc. Enfin, le problème de la mise en oeuvre de la politique économique se trouve posé, à travers notamment deux difficultés : d’une part, le problème de l’incohérence temporelle des politiques économiques ; d’autre part, la question de la neutralité des transferts intergénéra- tionnels, dès lors que les agents ont des comportements altruistes, et peuvent ainsi contrecarrer les transferts publics par des transferts privés dans le sens opposé. A tous ces aspects qui occupent une place prépondérante dans l’œuvre de Philippe Michel, l’on pourrait également en ajouter un dernier, que je n’aborderai pas ici

∗. EUREQua Université de Paris I. Maison des Sciences Économiques, 106-112 boulevard de l’hôpi- tal, 75647 Paris Cedex 13, France. E-mail : wignioll@univ-paris1.fr.

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car il est davantage d’ordre méthodologique : la résolution mathématique des pro- blèmes d’optimisation dynamique en horizon infini, notamment des problèmes de croissance optimale. Tous les économistes ayant été confrontés à ce type de problèmes savent que les deux articles Michel (1982 et 1990a) leur apportent les méthodes dont ils ont besoin.

Notre présentation des contributions de Philippe Michel reprendra donc suc- cessivement ces trois faces de son œuvre.

2. Une réflexion sur le critère de bien-être social

Les réflexions de Philippe Michel sur le critère de bien-être social ont porté sur deux aspects : en premier lieu, le choix du taux d’escompte du planificateur social ; en second lieu, de manière plus fondamentale, la construction d’un critère de bien-être social à partir d’axiomes généraux sur les préférences.

Le document de travail du CORE (1990b) mène une réflexion sur le critère de bien-être social. La méthode habituelle consiste à poser un critère prenant en compte les utilités de chaque génération, en les pondérant par un terme d’es- compte exponentiellement décroissant : le poids accordé aux générations futures est donc de plus en plus faible, à mesure qu’elles sont éloignées de nous. Philippe Michel propose de revenir sur cette hypothèse, dont les seules justifications sont l’analogie avec la préférence pour le présent des agents privés, et la facilité tech- nique. Il estime qu’il est arbitraire d’admettre que le planificateur social privilégie les générations présentes. Il propose la solution suivante au problème du choix du taux d’escompte du planificateur : comme celui-ci détermine directement l’état de long terme de l’économie, il faut le choisir tel qu’il assure la réalisation à long terme de la règle d’or, soit le meilleur état de long terme possible.

Il me semble important d’insister sur ce travail, bien qu’il n’ait pas donné lieu à une publication dans une revue. En effet, Philippe Michel tenait beaucoup à cette analyse, et regrettait qu’elle n’ait pas réussi à s’imposer dans la littérature.

Le fond de la controverse peut être résumé ainsi : pour la littérature dominante, la définition du critère de bien-être social doit être assurée par des axiomes indépen- dants des technologies de production de l’économie. Philippe Michel au contraire estimait que le critère de bien-être social devait prendre en considération l’envi- ronnement technologique.

Philippe Michel a également mené, en collaboration avec Marc Fleurbaey, plu- sieurs travaux consacrés à la construction d’un critère de bien-être intertemporel, à partir d’axiomes généraux. L’article Fleurbaey-Michel (2000a) propose ainsi des

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extensions du critère de Ramsey, en partant des axiomes d’efficacité et d’impar- tialité. L’efficacité repose sur le critère habituel de Pareto. L’impartialité concerne l’indépendance du critère de bien-être social à une permutation des générations.

Ces deux propriétés, qui semblent naturelles, se révèlent en réalité souvent incon- ciliables. L’article de (2001) est consacré à la prise en compte des inégalités. Il montre qu’une hypothèse d’aversion envers les inégalités entraîne des restrictions sur le critère de bien-être intertemporel, qui influencent la détermination de la trajectoire optimale de croissance.

3. Taxation optimale dans les modèles de croissance

Le problème de la taxation optimale dans un cadre de croissance est un im- mense sujet, qui peut donner lieu à des applications dans de multiples domaines.

J’ai choisi plus particulièrement d’aborder trois thèmes, pour lesquels les contri- butions de Philippe Michel sont nombreuses : les politiques de transferts intergé- nérationnels, et en particulier l’analyse des systèmes de retraites ; les problèmes liés à la démographie, et à la taille optimale de la population ; enfin, les exter- nalités environnementales et plus particulièrement la relation entre croissance et pollution.

3.1. Les politiques de transferts intergénérationnels

L’analyse des politiques de transferts intergénérationnels et de dette publique occupe une place importante dans l’œuvre de Philippe Michel. L’ouvrage réalisé avec David de la Croix en 2002 offre sur ce domaine une synthèse irremplaçable, et englobe en particulier nombre de travaux antérieurs. En ce qui concerne l’ana- lyse du système de retraites par répartition, j’ai choisi de retenir deux aspects. Le premier concerne l’analyse d’un système de retraite lorsque l’âge de retraite est en- dogène. Ce problème est particulièrement actuel, à une époque où l’allongement de la durée de vie active apparaît comme un remède nécessaire au problème de fi- nancement des retraites. A travers différentes contributions (cf. Michel et Pestieau, 1999a, 2000 et 2003b), Michel et Pestieau définissent un cadre de référence, per- mettant de faire varier l’âge de départ à la retraite. Ils montrent notamment que la décentralisation de l’état stationnaire optimal nécessite à la fois des transferts forfaitaires entre générations et un choix optimal de la date de l’âge de départ à la retraite. Ils étudient également la politique optimale dans le cas de transferts distorsifs. Dans ce contexte, la possibilité de recourir à la dette publique comme

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instrument de politique économique joue un grand rôle dans la définition des instruments optimaux, puisqu’il s’agit du seul instrument non distorsif.

Le deuxième aspect concerne le débat sur la transition d’un système de retraites par répartition vers un système de retraites par capitalisation. L’article Belan, Mi- chel et Pestieau (1998a) a pour premier mérite de poser clairement le débat : si la transition vers la capitalisation peut être Pareto-améliorante, c’est parce qu’elle est associée à la correction d’une distorsion. Mais, elle n’apporte en elle-même aucun gain de bien-être. La distorsion qu’ils envisagent afin d’illustrer leur propos porte sur une externalité dans un modèle de croissance endogène proche de celui de Romer (1985). Dans un tel cadre, le capital exerce une externalité positive sur la production : l’équilibre décentralisé conduit par conséquent à une accumulation insuffisante. La présence d’un régime de retraite par répartition accentue encore cette accumulation insuffisante. Au contraire, la transition vers la capitalisation peut permettre de corriger l’externalité lorsqu’elle est associée à une subvention de l’épargne. On obtient ainsi un passage à la capitalisation qui améliore la situation de toutes les générations.

3.2. Démographie et économie

L’analyse des systèmes de retraites est naturellement reliée à la démographie, domaine auquel s’est également intéressé Philippe Michel. Une première question qu’il a abordée concerne le lien entre croissance optimale et démographie. Dans le modèle à générations de base de Diamond, il est bien connu que l’on peut définir un état stationnaire optimal appelé la règle d’or. L’article de Michel et Pestieau (1993a) se demande alors ce que devient cet optimum dans le cas où les taux de croissance de la population varient. Il montre que l’on peut définir une notion de règle d’or généralisée.

En faisant de la variable démographique un paramètre endogène, on peut même se demander s’il n’y aurait pas un taux de croissance optimal de la popula- tion, qui permettrait de réaliser la règle d’or « la plus dorée », selon la terminologie introduite par Samuelson. On sait que Samuelson, qui le premier aborda cette question, en a donné une solution « approximative », puisque dans certains cas, la solution qu’il propose est en fait un minimum et non un maximum. L’article de Michel et Pestieau (1993b) a repris ce problème en fournissant une réponse exhaustive à la question.

Enfin, les liens entre système de retraite par répartition et chocs démogra- phiques ont fait l’objet de deux contributions. Dans l’article de Marchand, Michel, Pestieau et alii (1996), les auteurs placent leur analyse dans un cadre de croissance endogène. Dans un tel cadre, comme nous l’avons déjà mentionné, un système de retraites par répartition a un effet négatif sur l’accumulation du capital et donc

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tenda priorià nuire au bien-être des agents. Toutefois, les auteurs montrent que, dès lors que des chocs démographiques peuvent advenir, des transferts intergé- nérationnels ascendants peuvent être Pareto-améliorants. Un système de retraites par répartition peut donc trouver sa justification. L’article de Docquier et Michel (1999c) peut alors être vu comme une généralisation du précédent, avec la prise en compte de l’éducation comme moteur de la croissance.

3.3. Croissance et environnement

La relation entre croissance et pollution a été un thème important de re- cherches pour Philippe Michel. L’article Michel et Rotillon (1995) est une contribu- tion de référence dans ce domaine. Il introduit un cadre de croissance endogène proche de Romer (1986), dans lequel la production accroît le stock de pollution.

Le stock de capital induit ainsi deux effets externes : une externalité positive de « learning-by-doing » comme chez Romer ; une externalité négative de pollu- tion. La consommation et le stock de pollution interviennent simultanément dans l’utilité de l’agent représentatif. Les auteurs montrent alors que les propriétés de l’équilibre intertemporel et de l’optimum sont reliées à l’interaction de la consom- mation et de la pollution dans l’utilité des agents. L’équilibre intertemporel conduit dans tous les cas à une croissance illimitée de la production, du capital et de la pollution. En revanche, dès lors que la pollution diminue l’utilité marginale de la consommation, l’optimum social est associé à un niveau de consommation, de capital et de pollution constants. Enfin, si la pollution augmente l’utilité margi- nale de la consommation, l’optimum social peut ne pas conduire à une situation stationnaire.

Afin de lutter contre la pollution, un instrument particulier est de plus en plus utilisé : les permis de pollution. Le document de Jouvet, Michel et Rotillon (2004) étudie la manière d’utiliser ces permis afin de réaliser la trajectoire optimale, dans un cadre de croissance. D’une part, il est montré que les permis favorisent l’internalisation par les agents de l’externalité environnementale. D’autre part, la vente de ces permis aux enchères apparaît comme la seule manière de mettre en oeuvre l’optimum social. Ce résultat peut avoir des conséquences pratiques intéressantes : il s’oppose en effet à la pratique courante consistant à distribuer gratuitement les droits à polluer.

4. Les écueils de la politique économique

Sous ce troisième thème, j’évoque deux domaines dans lesquels les contri- butions de Philippe Michel sont nombreuses : le problème de l’incohérence des politiques économiques, et l’altruisme.

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4.1. L’incohérence temporelle des politiques économiques

Les travaux de Philippe Michel sur l’incohérence temporelle ont été réalisés dans la lignée de l’article de Kydland et Prescott (1977), et s’inscrivent donc da- vantage dans des débats de politique macroéconomique, plutôt que de taxation optimale. En même temps, la contribution la plus importante en ce domaine – l’article de Cohen et Michel (1988) – se place sur un plan essentiellement mé- thodologique. Ses enseignements peuvent ainsi être appliqués dans des contextes variés. Le problème étudié concerne le calcul de la politique temporellement co- hérente. Les auteurs montrent que différents concepts sont envisageables, selon que le gouvernement dispose ou non de la possibilité de jouer avant les agents.

Ils développent alors les méthodes permettant de calculer chaque type de solu- tion, tout en rapprochant celles-ci des concepts existant dans le domaine de la théorie des jeux différentiels. Ce dernier aspect est important : dans les premiers travaux sur le thème de l’incohérence temporelle des politiques économiques, les concepts de théorie des jeux employés restaient relativement flous, et un travail de clarification était nécessaire.

4.2. Altruisme et neutralité des politiques économiques

Enfin, le dernier thème concerne l’altruisme et la neutralité ricardienne. Depuis Barro (1974), de nombreux travaux ont étudié les conséquences de l’altruisme in- tergénérationnel, et les transferts privés qui peuvent en résulter. Le résultat de base est la propriété bien connue de neutralité ricardienne : les transferts intergénéra- tionnels publics sont inopérants puisque les agents peuvent les annihiler par des transferts privés en sens contraire. On retrouve ainsi les propriétés du modèle à agent représentatif avec durée de vie infinie. La macroéconomie disposerait alors de deux modèles aux propriétés radicalement opposées : le modèle avec agents égoïstes, dans lequel les politiques de transferts intergénérationnels sont efficaces, et le modèle avec agents altruistes, dans lequel ces politiques sont neutres.

Dans une série d’articles (1998b, 1999b), Philippe Michel et Pierre Pestieau ont proposé un nouveau cadre de référence, avec des agents qui diffèrent par leur altruisme. Comme l’a souligné Mankiw (2000), ce cadre paraît tout à fait adapté à l’étude des transferts. Il introduit en effet une hétérogénéité entre agents, cer- tains détenant et transmettant un capital de génération en génération, et d’autres consommant intégralement la richesse sur leur cycle de vie. Le niveau de capital de long terme est alors entièrement déterminé par le degré d’altruisme des agents al- truistes. Une politique de dette publique n’a donc pas d’impact macroéconomique sur l’accumulation, mais elle redistribue les richesses des non-altruistes vers les altruistes. Lorsque l’on considère le court terme, les politiques de transferts inter-

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générationnels ne sont plus neutres. On obtient ainsi des résultats intermédiaires, par rapport aux deux modèles de référence.

Ce modèle peut être considéré comme un nouveau cadre de référence pour étudier les conséquences des politiques de transferts.

5. Conclusion

Les contributions de Philippe Michel à l’économie publique sont nombreuses, et abordent une multitude de thèmes et de problématiques. Il y a donc une certaine frustration, au moment de conclure, devant la masse des travaux négligés ou trop hâtivement résumés. D’autres choix auraient pu être privilégiés. J’espère toutefois avoir donné une idée fidèle de cette œuvre, qui pourra inspirer de nombreux travaux ultérieurs.

Références

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