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BRUSSELS-CAPITAL REGION

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Brussels

Feuille de route Energie 2050

Vers des feuilles de route Energie locales et régionales

Synthèse du séminaire IMAGINE 2011

BRUSSELS-CAPITAL REGION

(2)

 

   

Feuille de route Energie 2050 

Vers des feuilles de route Energie locales et régionales   

6ème séminaire IMAGINE   

9 novembre 2011, Bruxelles   

Organisé en partenariat avec l'Intergroupe Urban du Parlement Européen. 

     

Sommaire 

 

PARTICIPANTS ... 2 

PARTENAIRES ... 2 

RESUME ... 3 

SYNTHESE ... 5 

LES STRATEGIES ET FEUILLES DE ROUTE EUROPEENNES ... 5 

LE ROLE DES TERRITOIRES. ... 6 

ARTICULER LE LOCAL ET LE GLOBAL. ... 7 

VISIONS DE PARTIE PRENANTES INDUSTRIELLES ... 7 

Euroheat & Power ... 7 

Union internationale des transports publics (UITP) ... 8 

EURIMA ... 8 

COGEN Europe ... 9 

EREC ... 9 

FEUILLE DE ROUTES LOCALES ET DEMARCHES INTEGREES ... 10   

   

   

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 PARTICIPANTS 

European Parliament – URBAN Intergroup | European Commission  ‐ DG ENER, DG Regio, DG AIDCO |  Euroheat & Power | Bruxelles Capitale | Energy Research Center Netherlands | City of Växjö | EREC |  EURIMA | ADEME | UITP | Cogen Europe | World Future Council | Friends of the Earth | City of Munich |  City of Delft | Energy Cities | BEUC | City of Grand Lyon | Dalkia | Schneider Electric | City of Figueres |  Wageningen University | Johnson Controls International | European Building Automation and Controls  Association (eu.bac) | CECODHAS | City of Lille | City of Figueres | Danfoss District Energy | European Trade  Union Confederation | Veolia Environment | Heinrich Böll Foundation | Philips 

 

   

 

 PARTENAIRES 

 

 

BRUSSELS‐CAPITAL REGION

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 RESUME 

   

Le séminaire IMAGINE 2011, qui s’est tenu à Bruxelles le 9 novembre 2011, a réuni une cinquantaine de  représentants de villes du réseau Energy Cities, des institutions européennes (Parlement et Commission),  de différents secteurs industriels et de la société civile organisée. 

Les participants ont été invités a partager leur vision à l’horizon 2040‐2050 de leur action et d’une ville  ayant accompli sa transition énergétique, une ville à la fois durable et désirable. 

Les échanges, spontanés et inspirants, ont porté sur les questions suivantes : 

» Quel est et quel devrait être le rôle du niveau local dans la feuille de route « Energie » de l’Union  européenne ? 

» Et si les autorités locales européennes définissaient leur propre feuille de route « Energie 2050 » ?  

» Par quelles politiques locales et régionales les acteurs sociaux et économiques peuvent‐ils contribuer à  atteindre les objectifs européens ?  

» A quelles conditions le concept de ville à basse consommation et à haute qualité de vie pour tous est‐il  pertinent ? 

 

Le dialogue a permis de dessiner les contours d’une vision partagée globale. Il est une étape dans l’émergence d’une dynamique collective européenne qui donne aux territoires un rôle majeur dans la transition énergétique.

   

Au terme de cette journée, et dans leur grande diversité, les participants ont convergé sur les points clé  suivants :  

» A l’instar des institutions européennes, les territoires doivent se doter d’une vision à long terme sans  laquelle il est impossible de donner du sens à l’action, de mobiliser l’ensemble des acteurs et de  prendre les bonnes décisions à court terme. 

» De notre efficacité dans l’utilisation des ressources à nos politiques d’approvisionnement, la relation  énergie‐territoire représente un défi démocratique majeur. 

» Si de nombreuses technologies sont déjà disponibles, il reste à les intégrer de manière à ce que les  citoyens puissent satisfaire leurs besoins et exercer leur pleine responsabilité vis‐à‐vis de leur  consommation. 

» Les stratégies énergétiques doivent contribuer à relever de nombreux défis locaux : cohésion sociale et  territoriale, emploi et développement économique, protection de l’environnement, qualité de vie. Pour  cela elles doivent s’élaborer en partant de ceux qu’elles sont sensées servir : les habitants. 

» L’interaction des politiques locales, régionales, nationales et européennes peut et doit accélérer la  transition énergétique des territoires pour peu que les actions innovantes menées localement  bénéficient de cadres réglementaires dans lesquels elles puissent se déployer à plus grande échelle. 

 

   

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En savoir plus :  

 La Feuille de route vers une économie compétitive à faible intensité de carbone à l’horizon 2050 1 

 La Feuille de Route Energie 2050 2 

 La Feuille de route pour un espace européen unique des transports – Vers un système de transport  compétitif et économe en ressources 3 

 La Feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources 4 

 Le rapport de la Commission Cities of Tomorrow: Challenges, visions, ways forward 5   

 

 

 

      

http://eur‐lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:52011DC0112:FR:NOT   http://ec.europa.eu/energy/strategies/consultations/20110307_roadmap_2050_en.htm   http://eur‐lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:52011DC0144:FR:NOT   http://www.energy‐cities.eu/La‐Commission‐trace‐la‐voie‐vers  

http://www.energy‐cities.eu/Cities‐of‐tomorrow‐Challenges  

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 SYNTHESE 

Ce sixième séminaire IMAGINE a réuni une cinquantaine de participants, représentants de villes du réseau  Energy Cities, des institutions européennes (Parlement et Commission), de différents secteurs industriels et  de la société civile organisée.  

Les participants ont pu partager : 

» leur vision à l’horizon 2040‐2050 de leur action, 

» leur vision d’une ville ayant accompli sa transition énergétique, une ville à la fois durable et  désirable. 

Ils ont été également invités à : 

» discuter  les  diverses  feuilles  de  route  de  la  Commission  européenne  (énergie,  transports,  ressources, etc.) dans leurs dimensions locale et régionale, 

» discuter du rôle des autorités locales et des territoires dans la transition énergétique et de la  nécessité de définir des feuilles de route locales, 

» ouvrir des pistes de travail sur la ville durable et désirable et réfléchir aux conditions d'émergence  d'une ville à basse consommation et à haute qualité de vie. 

Les échanges, spontanés et inspirants, ont permis de dessiner les contours d’une vision partagée globale.  

 

 

 

Les stratégies et feuilles de route européennes  

Par ses engagements de réduction de ses émissions de gaz à effets de serre l'Europe s'engage à :  

» lutter contre le changement climatique, 

» sécuriser son approvisionnement en énergie.  

Cela passe par : 

» une réduction de sa dépendance vis‐à‐vis des énergies fossiles et fissile, 

» le développement substantiel des énergies renouvelables, 

» la diminution de la consommation via des mesures d’efficacité énergétique.  

Pour cela l'Union s'est dotée : 

» d'une stratégie 2020, 

» de feuilles de route à l'horizon 2050.  

Or si cette stratégie 2020 marque une réelle ambition, les objectifs quantitatifs associés ne sont pas alignés 

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sur la vision post‐carbone 2050. Cela signifie que même si les objectifs affichés pour 2020 sont atteints (ce  qui est aujourd'hui tout à fait incertain), il faudra ensuite redoubler d'efforts pour pouvoir respecter les  engagements à 2050. Hélas, les progrès étant toujours plus faciles à réaliser au début qu'à la fin d'un  processus d'optimisation, le défi du passage de 2020 à 2050 s'annonce d'autant plus grand. 

Les différentes feuilles de route (transports, énergie, ressources) procèdent de démarches prospectives et  conduisent à une Europe éco‐compatible, inclusive et prospère. Mais elles comportent un paradoxe. Les  sujets abordés sont très concrets et sont indissociables de la gouvernance locale : énergies renouvelables  locales, efficacité énergétique, acceptabilité/acceptation des nouveaux concepts de mobilité, planification  urbaine, infrastructures, bâtiments, modes et standards de vie, qualité de vie, eau, déchets, biodiversité,  etc. Pourtant dans ces différents écrits, le niveau local n'est jamais explicitement reconnu et désigné comme  un acteur majeur. C'est une caractéristique de ces approches et préconisations quelque peu « top‐down ». 

De ce point de vue, le rapport « Cities of tomorrow: challenges, visions, ways forward » qui émet des  propositions faites à partir des objectifs affichés dans la « feuille de route vers une économie à faible  intensité de carbone à l’horizon 2050 » se distingue à plus d'un titre : 

» ce rapport a été élaboré avec des villes et des experts selon des méthodes collaboratives qui vont au‐

delà d'une consultation traditionnelle. Cet effort de co‐construction, fort bien animé par la Commission,  est suffisamment rare pour être souligné. 

» Dans ce travail qui assume la complexité du sujet, les villes y sont considérées dans leur rôle crucial.  

» En soi, la réduction du CO2 n'y est pas vue comme un objectif isolé qui se suffit à lui‐même. L'approche  se veut transversale et holistique et les questions énergétique et climatique y sont abordés sous des  angles multiples (sociaux, urbanistiques, économiques, industrielles, démocratiques, etc.) : on y parle  de métabolisme urbain, de filières de recyclage, de circuits courts, de qualité de vie, de cohésion.  

» Le rapport montre aussi comment la prospective peut aider les différents acteurs à dépasser les  contradictions voire les conflits et se rassembler sur un objectif commun.  

» Enfin ce travail se distingue des publications officielles en abordant la question de la nécessaire  articulation des échelles de gouvernance. La subsidiarité y est vue comme un principe dynamique. La  mettre en œuvre c'est reconnaître que personne ne peut régler les problèmes à son seul niveau et ça  renvoie la pratique des relations et de la coopération entre les différents niveaux bien au‐delà d'une  traditionnelle et problématique répartition des compétences. 

 

Le rôle des territoires.  

Tout indique qu'il faut sans délai accélérer la transition énergétique en Europe. C'est ce que la Convention  des maires propose aux villes signataires à travers l'engagement de dépasser les objectifs 2020. Face à la  raréfaction des ressources et face à la menace du changement climatique, l'autonomie énergétique des  villes est la clé de la réussite. Cette autonomie, fruit d'une véritable politique territoriale de l'énergie, doit  permettre de s'affranchir de pays exportateurs qui surestiment souvent leurs réserves et dont la demande  intérieure croit inexorablement. L'Union doit sans attendre aider les territoires à produire une énergie  renouvelable locale et doit le faire en tenant compte des spécificités de ces territoires. La bataille du climat  se gagnera dans les villes ! 

A leur tour, ces villes doivent se doter d’une vision à long terme et de feuilles de route sans lesquelles il est  impossible de donner du sens à l’action, de mobiliser l’ensemble des acteurs et de prendre les bonnes  décisions à court terme. Elles sont de plus en plus nombreuses à le faire et elles doivent tirer au maximum  parti des mesures d'incitation de la Commission6.  

      

Par exemple, 20% des enveloppes nationales du FEDER sont dédiés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Ces  nouveaux règlements financiers marquent une rupture importante avec ce qui s'est fait dans le passé dans le cadre de la  politique régionale de l'Union. Pourtant, alors qu'il reste deux ans pour engager les dépenses, les moyens n'ont été utilisés qu'à  28% par les territoires ! Ne pas utiliser les moyens disponibles dégraderait la crédibilité du pouvoir local et sa capacité à être  entendu dans ses demande de moyens. 

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De son côté le secteur privé se livre également à des exercices de prospectives. Globalement l'horizon 2050  s'impose  progressivement  comme  repère  commun  dans  la  construction  de  ces  différentes  visions  territoriales, européennes et industrielles.  

Dans le même mouvement, le memorandum IMAGINE rédigé conjointement avec des représentants de  villes, de grandes entreprises et d'ONG propose une vision partagée d'une ville basse énergie et à haute  qualité de vie pour tous. Le concept de ville basse consommation à haute qualité de vie n’est pas une vérité  révélée mais l’expression d’un désir de se rassembler pour agir ensemble. 

Il faut résolument privilégier les approches qui cherchent à optimiser les systèmes (bâtiments, quartiers,  villes) dans leur globalité et leur complexité, et qui mettent les individus au cœur du problème. La  technologie doit être un outil de cette optimisation et doit donc aider la ville à maximiser ses outputs  désirables et minimiser ses inputs et ses outputs indésirables. L’idée est finalement de lier et optimiser les  réponses technologiques, sociales et économiques à la crise énergétique et climatique.  

La question climatique demeure la clé de voûte de la politique européenne. Toute cette dynamique a été  très importante pour faire bouger les mentalités et les organisations. Mais les accords internationaux sur le  climat restent difficiles à obtenir, surtout aujourd’hui. Et si la clé de voûte s’écroule c’est toute la dynamique  qui est potentiellement en péril. Pourtant les défis sont là, il faut les relever sous peine d'effondrement. Il  faut se donner d’autres objectifs et trouver le point de rencontre entre objectifs locaux et objectifs globaux. 

 

Articuler le local et le global.  

Les feuilles de route s'adressent à tous ceux qui se sentent concernés par les défis à relever. Elles lient les  avantages  de  systèmes  centralisés  capables  d'apporter  des  réponses  d'ensemble  et  de  systèmes  décentralisés fondés sur les spécificités locales. Au niveau européen, la politique de cohésion dispose de  budgets importants via l'ESF, le FEDER et les fonds de cohésion. Fidèles à l'idée que la question énergétique  est une question éminemment démocratique, ces budgets vont en priorité aux pays les plus nécessiteux. 

C'est ensuite aux Etats de mobiliser les acteurs locaux dont le rôle est déterminant dans la préservation du  modèle de ville européenne.  

Ce modèle est basé sur des valeurs : qualité des services, accès aux soins, éducation, qualité de vie, etc. Ce  modèle est en danger, à cause notamment du vieillissement de la population, de flux migratoires difficiles à  gérer et du fait qu'une part grandissante de la population souffre d'exclusion. Ces décrochages sociaux,  économiques, techniques sont à terme très critiques et doivent trouver des solutions au niveau local. Il faut  développer la capacité d'analyse et d'invention des acteurs du territoire. Cela passe par une plus grande  expertise  technique,  une  plus  grande  visibilité  sur  les  options  technologiques  à  retenir  et  par  le  développement d'approches holistiques.  

 

Visions de partie prenantes industrielles 

Euroheat & Power7  

« Pour les professionnels des réseaux de chaleur et de refroidissement, la vision à 2050 doit être transposée  en objectifs et en plans d'action. Il faut à la fois voir loin et agir tout de suite. Deux axes :  

une meilleure utilisation des ressources disponibles, 

une intégration des technologies et des approches disponibles, 

une mise en réseau approfondie. 

 

Le chauffage et la climatisation peuvent être décarbonés avant 2050 :        

http://www.euroheat.org/ 

(9)

Beaucoup  de  sources  de  chaleur  sont  actuellement  inutilisées. 

50% de l'énergie électrique est perdue lorsqu'elle est utilisée  pour le chauffage.  

Une meilleure utilisation des ressources disponibles peut offrir  de vraies opportunités pour les économies locales :  

nous gaspillons aujourd'hui l'équivalent de 5 à 600 milliards  d'euros chaque année, 

nous dépensons entre 350 et 400 milliards par an en importations d'énergie. »8   

Union internationale des transports publics (UITP)9 

« L'UITP a produit un document explicitant sa vision à 2040. La mobilité y est pensée sur la base d’un réseau  multi‐modal, intégré, aisé d'accès et d'usage : 

un seul ticket, 

un système d'information qui permet de choisir à tout moment le moyen de transport approprié, 

une généralisation de la mutualisation de type « bike & car sharing ».  

On assiste à un changement de paradigme du côté de l'habitant  qui n'est plus propriétaire d'un moyen de transport mais client  ou  locataire  d'un  service  de  mobilité  performant.  Bien  sûr  atteindre  une  telle  vision  demande  des  changements  de  comportements. La ville doit aussi changer et l'aménagement du  territoire est un élément clé de l'émergence de cette nouvelle  mobilité. L'espace en ville et l'allocation de cet espace sont des  points clé de cet aménagement10.  

 

Quant à l'énergie consommée, la part de la voiture individuelle doit fortement diminuer si l'on veut  décarboner le transport, réduire les accidents et préserver la qualité de l'air.  

Le changement passe par des politiques d'incitations et de contraintes. »11   

EURIMA12 

« D'un point de vue global on sait que l'on doit faire mieux avec moins de ressources et de meilleures  ressources. D'un point de vue économique on doit être plus compétitif et garantir une croissance qualitative  compatible avec les enjeux environnementaux. Du point de vue des habitants, le prix de l'énergie menace la  population, le danger est celui de l'insécurité énergétique. Mais nous ne saurons pas quoi faire si nous ne  savons pas où aller. Nous avons des caps et des objectifs, ceux fixés par les différentes feuilles de route mais  nous ne connaissons pas encore le modèle énergétique futur. L'industrie a besoin  de perspectives  d'investissements, a besoin d'une vision claire pour s'engager à long terme dans un certain nombre  d'options.  

      

Sabine Fröning  http://www.uitp.org/ 

10 A titre d'exemple, à Paris, les rues sont occupées à 30% par les piétons et 70 % par les véhicules. Sur ces 70% de voirie occupés  par les véhicules, 60% sont consacrés aux parkings, 40% au trafic et 5% aux transports publics (TP) terrestres. Or la proportion  de transports effectués à pied, en vélo ou via les transports publics terrestres est très importante. Il y a une distortion entre  l'allocation des espaces dédiés aux  différents modes de transports et les proportions relatives des modes utilisés.  

11 Brigitte Ollier 

12 http://www.eurima.org/ 

(10)

On a besoin de feuilles de route aux niveaux européen, national  et local et on a aussi besoin de feuilles de route au niveau  sectoriel. Nous savons qu'avec les technologies actuelles et le  savoir faire des PME implantées dans nos territoires, on peut  d'ores et déjà diminuer de 25% les consommations d'énergie  dans les bâtiments. Le bâtiment, c'est‐à‐dire l'ensemble du parc  bâti est crucial pour développer l'emploi, relancer l'économie  locale et bien sûr pour diminuer nos consommations d'énergie. 

Il y a là autour de 1,1 millions d'emplois à la clé. Mais a‐t'on  seulement les moyens de lancer tout ça ? La réponse est oui. 

100 milliards d'investissements public par an correspond à 0.5 % ‐ 0,8% du PIB des pays de l'Union. Et il faut  considérer l'effet levier de ces investissements. »13 

 

COGEN Europe14 

« Se projeter à 2050 est souhaitable, mais ne doit pas occulter la nécessité d'agir maintenant et de se  concentrer sur les objectifs 2020. Il faut d'abord redonner à la chaleur (aux différents types de chaleur) sa  juste place, quantitative mais aussi économique si l'on considère ses nombreuses sources industrielles,  c'est‐à‐dire toutes ces entreprises qui portent l'économie et l'emploi.  

COGEN se concentre sur l'approvisionnement en électricité et en  chaleur et promeut une production/distribution locale intégrée  de ces énergies. On peut faire entre 10 et 25 % d'économie  d'énergie primaire grâce à l'intégration et la cogénération. 

Une  planification  intégrée  de  la  demande  en  électricité  et  chaleur  est  très  importante  et  il  faut  investir  dans  la  compréhension de la demande. Cela demande de la coordination  et de l'échange d'information entre les parties prenantes. Cela  demande une intégration des niveaux de planification européens  et régionaux de l'énergie. 

L'efficacité énergétique n'est pas une notion encore très excitante, pourtant, dans le contexte de crise  actuelle, c'est très intéressant et très prometteur, car bien sur c'est de l'argent investi localement qui  alimente l'économie locale et reste dans l'économie locale. »15 

 

EREC16 

« Notre  vision  coïncide  avec  celle  de  la  ville  à  basse  consommation et à haute qualité de vie. EREC prône aussi un  changement de paradigme, la décentralisation de l'énergie, la  mise  en  place  de  politiques  territoriales  de  l'énergie,  des  réponses basées sur la demande et une optimisation par le  citoyen de sa consommation.  

Cette possibilité de piloter au plus juste sa consommation est une  source  de  motivation  pour  investir  dans  les  énergies  renouvelables. Face aux défis, aux risques, aux angoisses du    

      

13 Jan te Bos 

14 http://www.cogeneurope.eu/ 

15 Fiona Riddoch  16 http://www.erec.org/ 

(11)

siècle, la durabilité représente un vrai projet de société, une belle porte de sortie de l'ancien paradigme  devenu impasse. »17 

 

Feuille de routes locales et démarches intégrées 

L'exercice de vision, la démarche qui consiste à inventer le futur renvoient à des réalités très concrètes et  ont des conséquences tout aussi concrètes. Les feuilles de route doivent traduire un vrai changement de  paradigme,  proposer  de  réelles  alternatives  aux  pratiques  habituelles.  Ainsi  par  exemple,  face  à  l'accroissement de la demande en énergie, la réponse doit consister non plus à accroître l'offre mais à  diminuer la demande en augmentant l'efficacité énergétique. Car l'efficacité énergétique est (et sera de  plus en plus) un véritable levier de croissance. 

Les feuilles de routes locales doivent être mises en œuvre par un maximum de parties prenantes, toutes  celles qui ont un intérêt au changement mais aussi celles pour qui la transition implique une perte. Le fait  que le plus grand  nombre possible d'acteurs  du territoire se retrouve  en situation d'assumer une  responsabilité, de faire un choix et de s'engager démultiplie les possibilités de changement. Enfin ces  feuilles de route ne doivent jamais oublier que l'homme de la rue est au final le bénéficiaire. C'est à partir  de ses modes de vie, de ses besoins et de ses désirs qu'il faut conduire le changement. 

Le succès de ces stratégies collectives reposent sur : 

» l'existence d'une vision partagée, 

» l'unanimité des forces politiques et la stabilité des politiques menées, 

» le maintient des richesses locales allouées à l'énergie sur les territoires, 

» la valorisation des idées nouvelles et des signaux faibles, 

» la puissance de la dynamique face à la naturelle résistance au changement des institutions,  

» des incitations et des politiques/réglementations nationales et européennes claires, 

» une communication substantielle, 

» une expertise sur les spécificités du territoire, ses forces et ses faiblesses, 

» une bonne compréhension des tendances dominantes de la population et une prise en compte des  particularismes, 

» des processus d'apprentissage et des outils de suivi et de capitalisation, 

» une vraie détermination, 

» des objectifs et des symboles forts. 

 

 

   

      

17 Eleanor Smith 

(12)

                   

   

                     

Rédaction : Hervé Maillot   

Photos : Blandine Pidoux   

Equipe d’organisation du séminaire : Alix Bolle, Stéphane Dupas, Sylvie Lacassagne, Gérard Magnin, Hervé  Maillot, Nathalie Moroge, Blandine Pidoux, Sadhbh Suarez, Ian Turner 

         

CONTACT : Energy Cities 

Stéphane Dupas (coordinateur IMAGINE)  +49 781 919 712 79 

stephane.dupas@energy‐cities.eu  www.energy‐cities.eu/imagine   

(13)

Brussels

Energy Roadmap 2050 Towards regional and local energy roadmaps

IMAGINE Seminar 2011

BRUSSELS-CAPITAL REGION

(14)

Energy Roadmap 2050:

Towards regional and local energy roadmaps 6

th

IMAGINE Seminar

9

th

November 2011, Brussels

Organised in collaboration with the European Parliament Urban Intergroup

Table of contents

PARTICIPANTS ... 3

PARTNERS ... 3

BACKGROUND ... 4

SUMMARY ... 6

EUROPEAN ROADMAPS AND STRATEGIES... 6

THE ROLE OF THE TERRITORIES ... 7

LINKING LOCAL AND GLOBAL LEVELS ... 8

VISIONS OF INDUSTRIAL STAKEHOLDERS ... 8

Euroheat & Power ... 8

International Association of Public Transport (UITP) ... 9

EURIMA ... 9

COGEN Europe ... 10

EREC ... 10

LOCAL ROADMAPS AND INTEGRATED APPROACHES ... 10

(15)

PARTICIPANTS

European Parliament – URBAN Intergroup | European Commission - DG ENER, DG Regio, DG AIDCO | Euroheat & Power | Bruxelles Capitale | Energy Research Center Netherlands | City of Växjö | EREC | EURIMA | ADEME | UITP | Cogen Europe | World Future Council | Friends of the Earth | City of Munich | City of Delft | Energy Cities | BEUC | City of Grand Lyon | Dalkia | Schneider Electric | City of Figueres | Wageningen University | Johnson Controls International | European Building Automation and Controls Association (eu.bac) | CECODHAS | City of Lille | City of Figueres | Danfoss District Energy | European Trade Union Confederation | Veolia Environment | Heinrich Böll Foundation | Philips

PARTNERS

BRUSSELS-CAPITAL REGION

(16)

BACKGROUND

The 2011 IMAGINE Seminar held in Brussels on 9th November 2011 united around fifty representatives from Energy Cities network member cities as well as representatives from the European Parliament and the Commission, various industrial sectors and civil society organisations.

Participants were invited to share their visions of their action by 2040-2050 in a sustainable and desirable city, having achieved its energy transition.

The spontaneous and inspiring discussions that followed broached the following questions:

» What is and should be the role of the local level in the EU Energy Roadmap?

» What if European local authorities were to develop their own “Energy 2050” roadmaps?

» What local and regional policies can social and economic players use for contributing to achieving European targets?

» Under what conditions is the “low energy cities with a high quality of life for all” concept relevant?

The debate helped outline a shared, global vision as a step towards European collective dynamics giving territories a major role in energy transition.

At the end of the day, participants from very different backgrounds converged on the following key points:

» Like European institutions, territories must develop a long-term vision, failing which they will be unable to take meaningful action, mobilise players and make the right decisions in the short-term.

» The energy-territory relationship, from efficient energy use to supply policies, is a major democratic challenge.

» Although a number of technologies are already available, they still have to be integrated so that citizens can satisfy their needs and become fully accountable for their energy use.

» Energy strategies must help meet a number of local challenges: social and territorial cohesion, employment and economic development, environmental protection and quality of life. To do so, they need to be designed taking those they are supposed to serve, i.e. citizens, into consideration.

» The interaction between local, regional, national and European policies can and must accelerate the territories’ energy transition providing that regulatory frameworks make it possible for innovative local actions to be deployed on a large scale.

(17)

For further information:

A Roadmap for moving to a competitive low carbon economy in 2050 1

Energy Roadmap 2050 2

Roadmap to a single European Transport Area – Towards a competitive and resource efficient transport system 3

Roadmap to a Resource Efficient Europe4

 Commission’s report “Cities of Tomorrow: Challenges, visions, ways forward” 5

1 http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:52011DC0112:EN:NOT 2 http://ec.europa.eu/energy/strategies/consultations/20110307_roadmap_2050_en.htm 3 http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:52011DC0144:EN:NOT 4 http://www.energy-cities.eu/La-Commission-trace-la-voie-vers

5 http://www.energy-cities.eu/Cities-of-tomorrow-Challenges

(18)

SUMMARY

The 6th IMAGINE seminar united around fifty representatives from Energy Cities network member cities as well as representatives from the European Parliament and the Commission, various industrial sectors and civil society organisations.

Participants shared their visions of:

» their action by 2040-2050,

» a sustainable and desirable city, having achieved its energy transition.

They were also invited to:

» discuss the various European Commission’s Roadmaps (Energy, Transport, Resources, etc.) in their local and regional dimensions,

» discuss the role of local authorities and territories in energy transition and the need for local roadmaps,

» explore new avenues to a sustainable and desirable city and reflect on the prerequisites for the emergence of a low energy and high quality of life city.

The spontaneous and inspiring discussions helped outline a shared, global vision.

European roadmaps and strategies

When committing to reducing its greenhouse gas emissions, the EU also committed to:

» fighting climate change,

» securing its energy supply.

This involves:

» reducing its dependence on fossil and fissile energies,

» developing renewable energy on a significant scale,

» reducing energy use via energy efficiency measures.

To this end, the European Union defined:

» a strategy for 2020,

» roadmaps for 2050.

(19)

Although the strategy for 2020 is truly ambitious, its associated figure-based targets are not aligned with the 2050 post-carbon vision. This means that even if we reach the 2020 objectives (which is not a certainty) we will have to redouble our efforts in order to meet our commitments by 2050. And the fact that progress is always easier to make at the beginning of an optimisation process makes the challenge of changing gear from 2020 to 2050 all the more difficult.

The various Roadmaps (Transport, Energy and Resources) stem from foresight analyses and draw an eco- compatible, inclusive and wealthy Europe. But they reveal a paradox. The subjects broached are extremely practical and cannot be separated from local governance issues, such as local renewable energy, energy efficiency, the acceptance of new mobility concepts, urban planning, infrastructures, buildings, lifestyles and standards of living, quality of life, water, waste, biodiversity, etc. The local level, however, is never explicitly acknowledged or referred to as a major player, which is typical of these “top-down” approaches and recommendations.

In this respect, the “Cities of tomorrow: challenges, visions, ways forward” report and its proposals based on the objectives set in the “Roadmap for moving to a competitive low carbon economy in 2050” differ in many ways:

» It was designed by cities and experts using collaborative methods that go well beyond conventional consultation processes. This co-construction effort, perfectly managed by the Commission, is rare enough to be highlighted,

» It assumes the subject’s complexity and considers cities in their most crucial role,

» CO2 reduction is not presented as an isolated, self-sufficient target. The holistic, cross-cutting approach considers energy and climate issues from multiple angles: social, urban planning, economic, industrial, democratic, etc. Urban metabolism, recycling sectors, short circuits, quality of life and cohesion are examples of the subjects discussed,

» The report also shows how foresight can help stakeholders overcome contradictions, and even conflicts, and work together towards a common objective,

» It also differs from official publications in that it considers the linking of the various levels of governance. Subsidiarity is seen as a dynamic principle. Applying subsidiarity means recognising that problems cannot be solved on just one level and that co-operation between the various levels goes well beyond the traditional and problematic split of competences.

The role of the territories

Everything seems to point to a faster energy transition in Europe. This is what the Covenant of Mayors is proposing to signatory cities with its commitment to exceeding the 2020 objectives. In a world threatened by climate change, where resources are becoming increasingly scarce, the key factor of success lies in making cities energy-sufficient. Achieving self-sufficiency, which requires implementing territorial energy policies, should help reduce our dependence on exporting countries who often overestimate their reserves and whose domestic demand is bound to increase. The Union must help territories produce local renewable energy, taking their specificities into account. The climate battle will be won in cities!

Cities, in turn, must develop long-term visions and roadmaps, failing which they will be unable to take meaningful action, mobilise players and make the right decisions in the short-term. An increasing number of cities have taken action to this end and must take advantage of all the Commission’s incentives6.

The private sector is also carrying out foresight activities. The 2050 deadline is gradually becoming the common milestone for the construction of territorial, European and industrial visions.

6 By way of example, 20% of the ERDF budget is dedicated to energy efficiency and renewable energy. These new financial regulations mark a clear break with the way the EU regional policy was handled in the past. However, two years before the end of the financial period, only 28% of the resources have been used! Not using available resources will degrade the credibility of local authorities and their legitimacy in demanding more resources.

(20)

In the meantime, the IMAGINE memorandum, prepared in collaboration with representatives from cities, large firms and NGOs, proposes a shared vision of a low energy city with a high quality of life for all. The low energy and high quality of life city concept is not a revealed truth but the expression of a desire to work and take action together.

Approaches aiming at optimising systems (buildings, neighbourhoods and cities) in their entirety and complexity, whilst placing individuals at the heart of the problem are to be given priority. Technology must be used as an optimisation tool and can help cities maximise their desirable outputs and minimise their undesirable inputs and outputs. The idea is, therefore, to link and optimise technological, social and economic solutions as regards the energy and climate change crisis.

Climate change remains the cornerstone of European policy. These dynamics have proved to be of pivotal importance in changing mentalities and organisations. But international climate agreements are still difficult to reach, especially nowadays. If the cornerstone was to fall, the whole dynamics would be threatened. But the challenges are here, and we must take them up if we want to prevent this fall. We must set ourselves other targets and find a meeting point between local and global objectives.

Linking local and global levels

The roadmaps are meant for all those who feel concerned by the upcoming challenges. They link the advantages of centralised systems capable of providing global solutions and those of decentralised systems based on local specificities. The European Cohesion policy benefits from significant budgets via the ESF, the ERDF and the cohesion funds. In line with the idea that energy is a highly democratic issue, these budget lines go first to the countries most in need. It is then up to the States to mobilise local players who play a crucial role in preserving the European city model.

This model is based on a number of values: quality services, access to healthcare, education, quality of life, etc. But the ageing of the population, the difficulty in handling migratory flows and the increasing number of people suffering from exclusion are putting it in jeopardy. These social, economic and technological disengagements are potentially highly critical and solutions must be found on a local level. The analysis and invention capacity of territorial players must be developed. This means increasing their technical expertise, giving possible technical solutions greater visibility and developing holistic approaches.

Visions of industrial stakeholders

Euroheat & Power7

“The 2050 vision for heating and cooling network professionals must be transposed into objectives and action plans. We must look ahead but we also have to take action now. Three proposals:

» Better use of available resources,

» Integration of available technologies and approaches,

» Improved networking.

Heating and cooling can be decarboned before 2050:

» many heat sources are still unused.

» 50% of the electricity used for heating is lost.

7 http://www.euroheat.org/

(21)

Better use of available resources would lead to local savings:

» We currently waste the equivalent of 5-600 billion euros each year,

» We spend between 350 and 400 billion a year on energy imports”.8

International Association of Public Transport (UITP)9

“UITP has produced a document explaining its vision by 2040. Mobility is based on an easily accessible and user-friendly integrated multimodal network:

» one ticket,

» information system for choosing the most appropriate means of transport at any time,

» general mutualisation of “bike & car sharing” systems.

We are witnessing a change of paradigm amongst citizens, from car-ownership to the purchasing or renting of efficient mobility services. Of course, achieving such a vision means changing behaviours. Cities also have to change and urban planning is a key condition to the emergence of new mobility patterns. Urban space and how it is allocated are key planning issues10.

As for energy use, the share of private cars must be significantly reduced if we want to decarbon transport, reduce accidents and preserve air quality. Incentives and binding measures are needed to produce this change”.11

EURIMA12

“We know that we must do better on a global level with fewer and better resources. From an economic point of view, we must be more competitive whilst ensuring qualitative growth compatible with environmental constraints. From the point of view of the citizens, energy prices are threatening the population, energy insecurity being the main threat. But how can we know what to do if we do not know where to go. We need goals and objectives, those set by the different roadmaps, but we do not yet know our future energy model. Industry needs investment perspectives as well as a clear vision in order to engage in long-term options.

We need roadmaps on European, national and local levels and we need roadmaps per sector. Current technologies and the expertise of SME established on our territories have made it possible to reduce energy use in buildings by 25%. The building trade, that is, the whole building stock, is crucial for creating jobs, boosting the local economy and, of course, reducing energy use. Around 1.1 million jobs are at stake here. But can we afford to do it? The answer is yes. 100 billion euros of public investment per year represent 0.5%-0.8% of the EU member States’ GDP. The leverage effect of these investments also has to be factored in”.13

8 Sabine Fröning 9 http://www.uitp.org/

10 By way of example in Paris, 30% of the streets are occupied by pedestrians and 70% by vehicles, of which, 60% are used for parking, 40% by motorised traffic and 5% by surface public transport (PT). However a high number of trips are made on foot, by bicycle or using surface public transport. There is, therefore, a discrepancy between the way space is allocated to the various modes of transport and the actual modal shares of these modes of transport.

11 Brigitte Ollier

12 http://www.eurima.org/

13 Jan te Bos

(22)

COGEN Europe14

“Looking ahead at 2050 is certainly desirable, but we must not forget that we have to take action now and concentrate on the 2020 objectives. We need to give heat, in all its various forms, the place it deserves from a quantitative and also economic point of view, if we consider the many industrial heat sources, that is, all these companies that support the economic fabric and labour market.

COGEN focuses on heat and power supply and promotes an integrated, local production/distribution. Integration and CHP can save up to 10-25% of primary energy.

Integrated planning of power and heat demand is also important and we must invest in better understanding this demand. This requires stakeholders to co-ordinate and share information as well as integrating European and regional energy planning levels.

Energy efficiency is not a very exciting notion. However, it is very interesting and promising in the context of the current crisis as money invested locally is re-injected and remains in the local economy”.15

EREC16

“Our vision is in line with the low energy and high quality of life city concept. EREC is also promoting a change of paradigm, energy decentralisation, the implementation of territorial energy policies, answers based on demand-side and the optimisation of energy use by the end-user.

This possibility of optimising one’s own energy use is a source of motivation for investing in renewable energy. Faced with the challenges, risks and anguishes of this century, sustainability constitutes a genuine societal project and a good way of getting rid of the old paradigm that has reached a stalemate”.17

Local roadmaps and integrated approaches

The vision exercise consists of inventing the future; this means considering very practical realities that have equally practical consequences. The roadmaps must translate a real change of paradigm and propose real alternatives to current practices. For instance, the solution to increased energy demand does not lie in increasing the offer as we used to do but in reducing the demand by increasing energy efficiency because energy efficiency is and will continue to be a driver of growth.

Local roadmaps must be implemented by a maximum of stakeholders, that is, all those interested in changing the paradigm as well as those for whom transition implies a loss. The more territorial players will be ready to assume responsibilities, make choices and commit themselves, the more possibilities we will have in terms of change. These roadmaps must never loose sight of the fact that the beneficiaries are the citizens and that their lifestyles, needs and desires have to be factored in.

14 http://www.cogeneurope.eu/

15 Fiona Riddoch 16 http://www.erec.org/

17 Eleanor Smith

(23)

The success of these collective strategies depends on:

» the existence of a shared vision,

» unanimous political forces and stable policies,

» the continuous allocation of local resources to energy on a territorial level,

» the promotion of new ideas and weak signals,

» a strong dynamic movement as opposed to the institutions’ natural resistance to change,

» incentives and clear European and national policies/regulations,

» substantial communication,

» knowledge of territories’ specificities, strengths and weaknesses,

» a good understanding of the trends prevailing amongst the population and the integration of specific situations,

» learning processes and monitoring/capitalisation tools,

» true determination,

» strong objectives and signals.

(24)

Author: Hervé Maillot

Photographs: Blandine Pidoux

Seminar organisation team: Alix Bolle, Stéphane Dupas, Sylvie Lacassagne, Gérard Magnin, Hervé Maillot, Nathalie Moroge, Blandine Pidoux, Sadhbh Suarez, Ian Turner

CONTACT: Energy Cities

Stéphane Dupas (IMAGINE co-ordinator) +49 781 919 712 79

stephane.dupas@energy-cities.eu www.energy-cities.eu/imagine

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