• Aucun résultat trouvé

Redressement partiel d'un courant alternatif par une cellule au sulfure de cadmium éclairée non uniformément. Application à la mise en œuvre d'un capteur de déplacements micrométriques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Redressement partiel d'un courant alternatif par une cellule au sulfure de cadmium éclairée non uniformément. Application à la mise en œuvre d'un capteur de déplacements micrométriques"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00243160

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243160

Submitted on 1 Jan 1969

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

cellule au sulfure de cadmium éclairée non

uniformément. Application à la mise en œuvre d’un capteur de déplacements micrométriques

Jean Lochet

To cite this version:

Jean Lochet. Redressement partiel d’un courant alternatif par une cellule au sulfure de cadmium

éclairée non uniformément. Application à la mise en œuvre d’un capteur de déplacements mi-

crométriques. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (1),

pp.87-91. �10.1051/rphysap:019690040108700�. �jpa-00243160�

(2)

87.

REDRESSEMENT PARTIEL D’UN COURANT ALTERNATIF

PAR UNE CELLULE AU SULFURE DE CADMIUM ÉCLAIRÉE NON UNIFORMÉMENT

APPLICATION A LA MISE EN 0152UVRE D’UN CAPTEUR

DE DÉPLACEMENTS MICROMÉTRIQUES

Par JEAN LOCHET,

Laboratoire de Physique Expérimentale, Faculté des Sciences de Bordeaux.

(Reçu le 14 janvier 1969.)

Résumé. 2014 Une cellule commerciale au CdS recevant un éclairement localisé entre ses

électrodes présente des courants de photoconduction différents selon le sens de la tension continue qui lui est appliquée.

Sous tension alternative, et dans les mêmes conditions d’éclairement, la cellule redresse

partiellement le courant alternatif qui la traverse. L’intensité du courant redressé dépendant

très sensiblement de la position de la zone éclairée, on a pu réaliser un capteur permettant

la détection de déplacements de l’ordre du 1/25 de micron.

Abstract.

2014

A CdS photocell illuminated in a narrow zone located between its electrodes is crossed by a current, the absolute intensity of wich changes when the polarity of the applied voltage is reversed.

So that when the photocell is illuminated as above and an alternating voltage applied, a rectifying effect occurs. Any small change in the position of the spot causes a very large change

in the intensity of the rectified current. A detector measuring displacements of about

0.04 micron has been constructed.

I. Introduction.

-

En 1964, V. F. Lysov signa-

lait [1] qu’un monocristal de CdS soumis à une d.d.p.

constante est traversé par des photocourants différents

suivant que l’on éclaire le voisinage de l’une ou l’autre

des électrodes en indium déposées à sa surface.

Indépendamment de cet auteur, nous avons cons-

taté qu’une aire lumineuse localisée entre les électrodes d’une cellule commerciale au sulfure de cadmium

produit des photocourants distincts selon le sens d’ap- plication d’une tension continue de valeur déterminée.

Cette observation laissant prévoir un phénomène de

redressement lors de l’application d’une tension alter- native, nous nous sommes proposés d’étudier la réponse

d’une telle cellule à ce mode de polarisation.

II. Cellule photoconductrice utilisée.

-

Nous avons employé la cellule au sulfure de cadmium ORP 90 de la Radiotechnique. Cette cellule consiste essentielle- ment en une plaquette photoconductrice obtenue par

compression d’une poudre de CdS convenablement

dopé; cette plaquette (30 X 10 X 0,8 mm) traitée thermiquement (frittage) allie une grande photosensi-

bilité à une résistance mécanique suffisante.

La figure 1 montre la disposition des électrodes

FIG. 1.

La plaquette photoconductrice et son réseau d’électrodes.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:019690040108700

(3)

métal (or, cuivre ou argent) vaporisé sous vide [2].

Tous nos essais ont été réalisés sur la plage de photo-

conducteur comprise entre deux barres métalliques

successives dont l’écartement est de 1 mm. Afin de fixer les idées quant au flux lumineux reçu par la plage étudiée, précisons que les aires lumineuses ont été réalisées grâce à un objectif de 35 mm de focale ouvert à f : 3,5 et placé environ à 1 m d’une lampe opaline

à incandescence de 100 W devant laquelle sont dispo-

sés les caches convenables.

III. Éclairement de la plage par une barre lumi-

neuse parallèle aux électrodes.

-

Des caches adéquats

nous permettent de réaliser sur la plage considérée une

barre lumineuse haute de 1 mm et large de 1/20

de mm; la position de cette barre, assujettie à se déplacer transversalement en demeurant parallèle aux électrodes, est repérée par sa distance x à l’une des électrodes prise comme référence ( fig. 2).

FrG. 2.

Position de la barre lumineuse entre les électrodes.

111.1. RÉPONSE DANS LE CAS DE L’APPLICATION D’UNE d.d.p. CONSTANTE.

-

Nous avons opéré en

lumière blanche en soumettant la plaquette à une

tension de 15 V délivrée par une pile. En série avec

la pile et la cellule, un microampèremètre nous per- met, par ses indications, de tracer la caractéristique

I

=

f (x) . On obtient ainsi les courbes A et B de la

figure 3 a :

-

la courbe A étant relative à une polarisation

donnée : + 15 V,

-

la courbe B étant relative à la polarisation inverse :

-

15 V.

Nous constatons que le courant diffère suivant le

sens de la polarisation et ce jusqu’au voisinage des électrodes, ce qui recoupe l’observation de V. F. Lysov.

Signalons que la modification soit de l’intensité

lumineuse, soit de la valeur de la tension appliquée

ne change pas l’allure des courbes I = f (x), et on

observe notamment une conduction toujours plus éle-

vée près de l’électrode négative.

III.2. RÉPONSE DANS LE CAS DE L’APPLICATION D’UNE d.d.p. ALTERNATIVE.

-

Pour mettre en évidence le phénomène de redressement, prévisible à partir des

~IG. 3.

a) Variations de l’intensité du photocourant en fonc-

tion de la position de la barre : courbe A, polarisation

continue + V ; courbe B, polarisation continue

-

V.

b) Écart entre A et B pour chaque position de la

barre.

observations précédentes, nous avons employé un

circuit comprenant, disposés en série :

-

la cellule ORP 90,

-

un générateur B.F. délivrant une tension sinu-

soïdale symétrique,

-

une résistance aux bornes de laquelle un voltmètre

mesure la tension développée par le courant alter- natif traversant le circuit,

-

un galvanomètre permettant la mesure de la composante continue du courant alternatif parcou-

rant le circuit. Aux bornes du galvanomètre, on

a disposé une capacité de protection dérivant le courant alternatif dont l’intensité pourrait parfois

être dangereuse.

(4)

89

La barre utilisée a les mêmes dimensions que pré-

cédemment et on opère encore en lumière blanche.

Pour une tension sinusoïdale de 30 V cr-cr délivrée à la fréquence de 100 Hz, on a relevé les courbes 1", (x)

et I- (x) (fig. 4) respectivement relatives aux courants

FIG. 4.

-

Variations de l’intensité des courants alternatif et redressé traversant la cellule soumise à une tension alternative en fonction de la position de la barre.

alternatif et redressé traversant la cellule en fonction de la position de la barre. Si, qualitativement, le

courant redressé est bien conforme, dans ses variations,

aux déductions que nous pouvions faire à partir des

courbes A et B de la figure 3 a, nous constatons de

plus, quantitativement, la quasi-coïncidence de la

courbe donnant le courant redressé expérimental et de

celle donnant le courant redressé prévisible Io, déduit

de la différence graphique A des deux courbes A et B

(voir fig. 3 b) ; cette coïncidence devenant rigoureuse

si on substitue une tension en créneaux à la tension sinusoïdale.

La variation rapide du courant redressé pour de

petits déplacements autour de la position de redresse- ment nul permet alors d’envisager la réalisation d’un capteur de déplacements.

IV. Application de l’effet redresseur à la réalisation d’un capteur de déplacements.

-

IV .1. INFLUENCE

DE LA LARGEUR DE LA BARRE SUR L’EFFET REDRESSEUR.

-

Nous avons étudié le courant redressé en fonction

FIG. 5.

-

Repérage des barres lumineuses larges.

de la largeur 1 de la barre lumineuse ( fig. 5). Plutôt

que de travailler à éclairement constant, ce qui

entraînerait de trop grandes variations de courant

alternatif, nous avons réglé chaque fois le flux lumi-

neux afin d’avoir la même intensité alternative lors du redressement nul; la fréquence et l’amplitude de

la tension alternative demeurant les mêmes qu’aupa-

ravant. Ainsi nous avons tracé les courbes I- (x) ( fig. 6) en fonction de la distance x de l’axe médian de

FTG. 6.

-

Variations de l’intensité du courant redressé

pour différentes largeurs de barre.

(5)

suivantes de la largeur de la barre :

1

=

1/5 de mm

...

courbe (I)

1

=

3/5 de mm

...

courbe (II)

1

=

4/5 de mm

...

courbe (III)

1

=

14/15 de mm

...

courbe (IV).

On a représenté en trait plein les portions de courbes, E-E, relatives aux positions pour lesquelles

la barre est comprise entièrement entre les électrodes.

Nous remarquons que le courant redressé passe d’une manière de plus en plus abrupte par le zéro lorsqu’on augmente la largeur de la barre et la courbe (IV)

montre clairement la grande sensibilité du dispositif, alliée, dans ce cas, à une quasi-linéarité du phénomène.

IV. 2. EXAMEN PLUS DÉTAILLÉ DU CAS DES BARRES LARGES.

-

Lorsque la barre possède une largeur supérieure aux 4/5 de la distance interélectrodes, la

valeur algébrique du courant redressé décroît constam-

ment pour un déplacement de la barre d’une électrode

à l’autre : partie E-E des courbes (III) et (IV) ( fig. 6).

Nous allons préciser les caractéristiques de cette varia-

tion en fonction de la largeur de la barre lumineuse.

Pour cela, on procède au relevé des courants re-

dressé et alternatif en fonction de la largeur x d’une

bande lumineuse jouxtant la même électrode durant

toute l’expérience ( fi~. 7).

~G. 7.

Éclairement adopté pour l’étude des barres larges.

Conservant un éclairement constant, la tension a

été fixée à 10 V ef~ afin de ne pas donner à l’intensité alternative une valeur trop élevée. A la fréquence

de 100 Hz, on obtient dans ces conditions les cour-

bes I- (x) et I ~ (x) de la figure 8.

L’arc AMB de la courbe I-(x) est relatif aux lar-

geurs de barre qui nous intéressent, c’est-à-dire supé-

rieures aux 4/5 de la distance interélectrodes. A un

point E de cet arc correspond une barre de lar-

geur xE : lorsque cette barre se déplace d’une élec- trode à l’autre, la valeur algébrique du courant

redressé décroît quasi linéairement de la valeur + I(xE)

à la valeur 2013 ~(~E)’ On passe de la valeur + I(xE)

à la valeur 0 pour un déplacement d’une quantité,

mesurée en mm : 1/2(l - xE), on voit ainsi que le segment de droite EB donne une représentation gra-

phique de cette variation, mais avec une pente moitié

FIG. 8.

-

Variations des courants alternatif et redressé

en fonction de la largeur d’une bande éclairée partant

d’une électrode.

=

de la pente réelle puisque nous passons de la valeur + 1(xE) à 0 sur la distance XB - xE

=

1

-

XE.

E décrivant l’arc AMB, nous tirons directement de l’examen du segment EB les renseignements qui nous

intéressent :

-

EB a une longueur maximum pour une barre de

largeur 13/15 de la distance interélectrodes, donc

pour une telle barre l’amplitude du phénomène de

détection est optimum (point M). Remarquons de plus que le rendement 1_~IN en ce point est très voisin

de sa meilleure valeur

-

obtenue pour une largeur comprise entre les 12/15 et les 13/15 de la distance interélectrodes.

-

Pour xE supérieur à 13/15 de mm, la lon- gueur EB diminue rapidement : l’amplitude du phé-

nomène décroît et on remarque aussi une détérioration du rendement I=~h . Par contre, la pente de EB augmente, prouvant ainsi que la sensibilité de la détection s’accroît.

IV. 3. LIMITE DU POUVOIR DÉTECTEUR.

-

Pour déterminer la limite de détection autorisée par le

phénomène observé dans les conditions précédentes,

(6)

91

nous avons mesuré le bruit inhérent à l’ensemble détecteur dans la situation suivante :

-

Tension appliquée : 30 V eft., 100 Hz;

-

Intensité alternative au point de redressement nul : 250 [LA eff. ;

-

Barre lumineuse en lumière blanche : hauteur : 1 mm, largeur : 24/25 mm.

Le bruit observé est de : 1 /50 [LA; par ailleurs, un dé- placement de la barre de 1/25 mm entraînant une varia- tion du courant redressé de 20 ~,A, le plus petit déplace-

ment détectable s’évalue à: 1/25 X 1/50 X 1/20 de mm, soit : 1/25 de micron ou encore : 400 À.

V. Performances et utilisation du capteur.

-

Afin

de tester les possibilités de ce capteur, nous avons tenté de mesurer les déflections aléatoires du spot d’un galvanomètre

-

en circuit ouvert

-

dues à l’agitation thermique et, ce, en l’endroit même où il éclaire l’échelle de lecture [3]. Nous avons réalisé cette

mesure en utilisant un galvanomètre Sefram à cadre immergé, protégé, en outre, des vibrations mécaniques

extérieures susceptibles d’être transmises par son bâti à l’aide d’un simple empilement de journaux sur lesquels il reposait. Les résultats obtenus ont très exactement vérifié la théorie du mouvement brownien,

ce qui montre la facilité avec laquelle un galvanomètre

à cadre immergé peut donner sa précision limite.

Au point de vue utilisation pratique, signalons que la définition optique du spot peut être très ordinaire et que le parallélisme des électrodes et de ce spot n’a pas besoin d’être très rigoureux pour que le capteur

Fie. 9.

-

Position du spot au point de redressement nul :

a) Dans le cas de l’application d’une tension alter- native symétrique.

b) Dans le cas de l’application d’une tension alter- native dissymétrique.

BIBLIOG

[1] LYSOV (V. F.), Soviet Physics Solid State, 1964, vol. 6, 6, 1511.

[2] DU GUIER (N. A.), VAN GOOL (W.) et VAN STAN-

TEN (J. G.), Revue Technique Philips, 1958-1959,

tome 20, 12, 365.

[3] LOCHET (J.), Thèse 3e cycle, 1966, Laboratoire de

Physique Expérimentale, Faculté des Sciences de Bordeaux.

atteigne de bonnes performances : détection possible

du 1/10 de micron. En contrepartie, et d"’après nos premiers essais, il ne semble pas que l’on puisse suivre

des déplacements dont la fréquence excède quelques hertz, tout au moins dans les conditions d’emploi précisées ci-dessus.

Signalons, enfin, que l’addition d’une très faible composante continue à la tension alternative appliquée

permet d’obtenir le point de redressement nul non

plus pour un spot centré entre les électrodes (fig. 9 a),

mais pour un spot déplacé à droite ou à gauche de

cette position suivant le signe de cette composante,

et cela jusqu’à venir empiéter sur l’une ou l’autre des électrodes. Ainsi, dans certains cas, il est possible de

détecter les déplacements d’une ombre portée (0) ( fg. 9 b).

VI. Conclusion.

-

Nous avons mis en évidence un

phénomène de redressement dans les cellules au CdS éclairées de façon non uniforme et nous avons montré que ce phénomène permet la réalisation d’un capteur de déplacements très sensible, de construction simple,

et peu onéreux, la fréquence des déplacements ne

devant néanmoins pas excéder quelques hertz.

Les expériences précédentes ont été reproduites

fidèlement sur toutes les cellules proposées sur le

marché par la Radiotechnique : séries RPY, LDR ou ORP, et, de plus, les phénomènes décrits sont encore

observables lorsque l’on peint, au dos de l’une des plaquettes photoconductrices, des électrodes d’Ag en laque.

Nos premiers essais, en variant la fréquence de la

tension alternative, montrent que le phénomène n’est pratiquement pas atténué, même pour des fréquences

de l’ordre du MHz. La persistance du redressement à de telles fréquences conduit à envisager un modèle

formé d’un réseau complexe de diodes et de résistances,

la structure granulaire de la surface étudiée se prêtant

naturellement à une telle hypothèse. Les propriétés

de ce réseau seraient modifiées par l’éclairement et,

comme le montrent nos expériences, ces modifications seraient particulièrement sensibles dans les régions

voisines des électrodes. Bien que nous ne puissions

encore donner des précisions dans ce sens et qu’il reste

à savoir notamment si la nature très particulière du

matériau utilisé (CdS fritté) est seule en cause, il nous a paru intéressant de signaler l’application que nous

avons tirée de nos observations.

GRAPHIE)

Références

Documents relatifs

 Faire les réglages nécessaires pour visualiser à l’oscilloscope au moins deux périodes d’une tension alternative sinusoïdale?. Tension mesurée avec le voltmètre en

- Si on lui applique une tension alternative de valeur maximale 325 V , la longueur de la tige ne va pas osciller comme la valeur de la tension, mais la tige va s'allonger

Répéter I'expérience l) et remplacer des appareils de mesure de courant continu par des multimètres en adaptant sur le calibre de AC (symbole -) pour mesurer

• L'oscilloscope est un appareil utilisé pour visualiser et étudier une tension continue ou variable en fonction du temps. • La courbe obtenue sur l'écran d'un oscilloscope

Oui, je crache dans la soupe et en même temps, je vis de la soupe puisque j’ai fait toute ma carrière dans les services à domicile, inscrits dans une politique vieillesse, tout

Dans ces conditions, le voltmètre n'accusera plus des déviations iden- tiques, le circuit n'étant

On réalise le circuit suivant avec un générateur de tension continue : on branche le générateur dans un sens puis dans l’autre :.

Mesurez la tension à l’aide d’un voltmètre (placez le sélecteur dans la zone courant continu en utilisant le plus grand calibre disponible!!) Noter la valeur de la tension toutes