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Conductibilité des gaz à la pression atmosphérique sous l'influence d'une haute tension alternative

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241719

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241719

Submitted on 1 Jan 1911

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To cite this version:

A. Chassy. Conductibilité des gaz à la pression atmosphérique sous l’influence d’une haute tension alternative. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.737-744. �10.1051/jphystap:0191100109073701�.

�jpa-00241719�

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737

On amène le point de la graduation correspondant à 1z en regard

du point de la graduation 40 correspondant à t ; en regard du point

de la graduation correspondant à Ct,h, on lira sur la graduation

1° la valeur de Ca,76o. Un repère tracé sur la réglette et une gradua-

tion spéciale tracée au fond de la rainure de la règle fixe permet-

tront d’avoir, lorsqu’on voudra, à titre de renseignement auxiliaire,

le facteur de correction :

Avec les données fixées ci-dessus et avec un gaz ayant un pouvoir calorifique voisin du chiffre réglementaire (4.700), le poids d’eau qui

circule pendant une mesure, correspondant à 6 litres de gaz brûlé,

est de l’ordre de grandeur de 4 kilogrammes ; le poids d’eau conden- sée pendant la combustion de 60 litres de gaz est de l’ordre de gran- deur de 50 grammes.

La précision sur laquelle on peut compter est d’environ 1 0/0. Les plus grandes erreurs paraissent dues au compteur à gaz.

CONDUCTIBILITÉ DES GAZ A LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE SOUS L’INFLUENCE D’UNE HAUTE TENSION ALTERNATIVE ;

Par M. A. CHASSY.

L’appareil employé T (fig. 1) est un condensateur àgaz tout à fait ana- logue à un tube ordinaire pour ozone comme celui de Berthelot, mais le

gaz étudié est l’hydrogène. Avec l’air ou l’oxygène on n’obtient pas de résultats réguliers, car la formation d’ozone fait varier l’état du

gaz. Avec l’hydrogène au contraire, en maintenant une tension déter-

J. de Phys., 5e série, t. I. (Septemhre 1911.) 51

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100109073701

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verre servant de diélectriques et dont’l’intervalle contient de l’hydro- gène à la pression atmosphérique. Le cylindre de plus grand dia-

mètre est recouvert extérieurement d’une feuille d’étain servant d’armature. L’armature interne est formée par une feuille d’étain ou

mieux par de l’acide sulfurique contenu dans le cylindre intérieur.

Les points A et B sont réunis aux bornes d’un transformateur à haute tension. La fréquence du courant employé varie de 20 à 120 pé-

riodes par seconde.

FrG. i .

Un condensateur dont la capacité y est grande par rapport aux

autres capacités est en série avec le condensateur à gaz T. Un élec- tromètre à quadrants E mesure la différence de potentiel efficace aux

bornes de y par la méthode homostatique. En modifiant la valeur de y on fait varier la sensiblité, ce qui permet d’obtenir une grande

étendue dans l’échelle des mesures du débit. La charge prise par l’électromètre E est négligeable vu sa faible capacité relativement à y. Soit i au temps t l’intensité du courant qui alimente les conden- sateurs en série T et y. La variation de charge el q .- idt est la

même pour ces deux appareils. L’expression i dt montre qu’au

moment où le courant s’annule et chang e de signe la charge est

maxima. A chaque instant la charge de T est donc la même que celle du condensateur y alimenté par le même courant. Par charge

de T j’entends la valeur absolue de la charge de l’une des armatures

sans m’occuper des phénomènes intérieurs qui peuvent se produire

dans le gaz.

Soit Q la valeur efficace de la charge de T à chaque alternance.

(4)

739 C’est aussi celle de y, et elle se déduit des indications de l’électromètre

E par l’équation

en désignant par v la valeur efficace de la différence de potentiel aux

bornes de y,

,

Soit C la capacité du condensateur à gaz étudié T et V la dif’fé-

rence de potentiel efficace aux bornes de cet appareil. On a :

On peut donc calculer la capacité C, car la différence de potentiel

V est mesurée par un voltmètre électrostatique industriel S dont les bornes communiquent avec les points A et B. On tient compte du voltage v, qui est d’ailleurs très faible par suite de la grande valeur

de y par rapport à C. Trois types différents de voltmètre S furent

employés; mais, leurs indications n’étant pas concordantes ni même dans un rapport constant, il fallait les graduer à nouveau. Pour cela,

dans la méthode même de mesure indiquée ci-dessus, au condensa-

teur à gaz T on substitue un condensateur à diélectrique solide dont

la capacité, par conséquent, peut être regardée comme constante

dans les limites de fréquence utilisées. La charge étant alors pro-

portionnelle au voltage V, la mesure de cette charge permet de rec- tifier les indications du voltmètre.

En mesurant la capacité C du condensateur à gaz T pour des ten- sions croissantes, on constate l’existence de deux régimes. Dans le premier, qui a lieu pour les voltages inférieurs à une certaine

limite, le tube à gaz T se conduit comme un condensateur ordinaire

ne contenant pas de gaz. Quelle que soit la tension, pourvu qu’elle

soit inférieure à cette limite, la capacité C reste constante ; le gaz se conduit comme un diélectrique parfait. Cette capacité C ne dépend

pas en pratique de la nature du gaz.

L’intensité efficace du courant qui alimente le tube à gaz se déduit de l’équation :

en désignant par o la pulsation. Cette intensité est proportionnelle à

la fréquence, à la tension, et elle est également indépendante en pratique de la nature du gaz.

Quand la tension alternative V est suffisante, le gaz devient con-

ducteur. On le reconnaît comme dans les expériences de M. Boutty

(5)

Le gaz devenant conducteur dans ce second régime, le condensa-

teur T se charge davantage pour une même tension V. he rapport

C = Q/v v qui était constant dans le premier régime, g g va en augmentant

dans le second. Cela prouve, au moins en apparence, que le gaz devient de plus en plus conducteur. Je laisse de côté toute théorie

sur la nature de cette conductibilité.

Voici des exemples numériques :

Tue A.

-

Les diamètres intérieur et extérieur de la colonne gazeuse annulaire ont 22 et 24 millimètres. L’épaisseur de gaz tra- versée par la décharge est donc 1 millimètre approximativement,

car l’épaisseur n’est pas rigoureusement constante. L’épaisseur de chaque cylindre de verre est 2 millimètres. La hauteur des armatures est 184 millimètres environ. Le potentiel efficace V est évalué en

volts et la charge efficace Q en microcoulombs.

Dans le premier régime, g on a C = = v 0,000106.

Le second régime commence pour V = 2.040 volts.

Le tableau suivant donne la valeur de la capacité apparente dans

le second régime :

(6)

741 Tube B.

-

Les diamètres intérieur et extérieur-de la colonne gazeuse ont 22 et 36 millimètres. L’épaisseur de gaz traversée par la décharge est donc 7 millimètres. La hauteur des armatures est 216 millimètres.

Dans le premier régime on a C = 0,000029.

Le second régime commence pour V = 6.960 volts.

Représentons l’allure de ces différents résultats par une courbe

(fig. 2) en portant en abscisses la tension V aux bornes de T et en or-

données la capacité apparente C.

Fi c,,. 2.

A mesure que V augmente, on voit que le rapport pp 9, v dans le second régime, augmente rapidement d’abord, puis de plus en plus

lentement pour tendre vers une limite. En pratique, ce rapport devient

constant pour les potentiels suffisamment élevés ; c’est, il me semble,

ce qui constitue le fait le plus important.

Ces résultats modifient une partie de ma note des C01nptes

de juillet ~909. Mes expériences actuelles sont plus précisés, car j’ai

rectifié la graduation de mes voltmètres. Elles sont plus étendues,

car j’ai eu à ma disposition des potentiels plus élevés. En portant

en ordonnée Q ou bien le débit qui lui est proportionnel, le second

régime n’est pas représenté par une droite, mais par une ligne tour-

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ou apparente 9, ou du moins je n’ai pu la mettre en évidence. Aussi bien dans le second régime que dans le premier, pour une tension V donnée, la quantité d’électricité mise en jeu pendant chaque alter-

nance est indépendante de la fréquence, à l’approximation près de

ces expériences.

Considérons maintenant le débit dans le second régime. Pendant chaque alternance, comme la charge totale oscille entre les valeurs extrêmes + Qo et

-

Qo, il en résulte que le débit électrique moyen est proportionnel à Q, et au nombre d’alternances par seconde. Soit

oo la pulsation. Entre les valeurs efficaces du débit et de la charge,

on a la relation 1 = c,)Q. Cette formule, rigoureuse dans le premier régime, ne l’est plus dans le second. Par suite de la conductibilité

acquise par le gaz, le tube T ne se conduit plus comme un conden-

sateur parfait, et, en supposant que la tension V soit sinusoïdale,

la charge Q et le débit I ne le sont pas. Toutefois cette formule est suffisante pour donner une idée du phénomène. Elle me paraît justi-

fiée pour les grandes tensions, car la capacité apparente C étant alors sensiblement constante se conduit comme une capacité pro- prement dite. Posons donc :

La capacité apparente, pour une tension V donnée, étant indé- pendante de w, on conclut que, pour une même tension, le débit est proportionnel à la fréquence comme dans le premier régime. Comme

C est variable, le débit n’est pas proportionnel à V. Il présente la

même allure que Q et, pour les grandes tensions, il devient propor- tionnel à V, car C devient constant.

l,e gaz devenant de plus en plus conducteur, il est intéressant de voir si sa conductibilité, à la limite, c’est-à-dire pour les fortes ten-

sions, est comparable à celle d’un liquide peu conducteur comme l’eau ou l’alcool. Je ne considère ici que la conductibilité apparente.

Pour apprécier la différence entre les deux sortes de conducteurs,

(8)

743 il est nécessaire d’opérer sur des épaisseurs de gaz assez grandes.

L’expérience n’est pas assez sensible si l’épaisseur est faible. Je trouve toujours une capacité apparente plus petite avec le gaz qu’avec .

le liquide. J’attribuais autrefois cette différence au manque de préci-

sion et de sensibilité de l’expérience. En opérant avec de plus grandes épaisseurs de gaz, j’ai vu avec certitude que, même pour les plus

fortes tensions, la capacité apparente est inférieure à celle que l’on obtient avec un liquide. Voici un exemple pour l’épaisseur de gaz

assez grande de 7 millimètres. La capacité maximum avec le gaz est 0,000~~7 ; avec un liquide elle est 0,000720. Par suite de la grande

section et de la faible longueur de la colonne liquide, la résistance de celle-ci est négligeable, et on obtient la même capacité apparente

avec l’eau pure qu’avec un liquide bon conducteur. Il faut bien remarquer que la capacité apparente définie paru pour un courant

alternatif serait diminnée si la résistance du liquide devenait assez grande. Comme le gaz donne une capacité très sensiblement infé-

rieure, il faut conclure que la conductibilité du gaz est très petite par

rapport à celle de liquides aussi peu conducteurs que l’eau et l’alcool ; elle n’est pas du même ordre de grandeur. Malgré mes efforts, les expériences ne comportent pas une précision suffisante pour cher- cher des nombres définitifs. D’ailleurs le phénomène de conduction à travers le gaz, dans les conditions oû j’opère, n’est pas assez connu, pas assez défini, pour mesurer des constantes dont on ignorerait la signification physique.

Avec l’air, la marche des phénomènes est la même qu’avec l’hydro- gène, mais les résultats numériques diffèrent fortement. Le second

régime commence pour une tension plus élevée que dans le cas de

l’hydrogène. Le rapport de ces deux tensions est 1, 51 environ. Ainsi,

pour le tube B le second régime commence à 6.960 volts avec l’hydro- gène et à 10.500 volts avec l’air.

Dans le premier régime, la capacité est la même naturellement avec l’air qu’avec l’hydrogène ; mais, dans le second, l’air se conduit

comme moins bon conducteur. Pour les fortes tensions, avec le tube A, la capacité apparente vaut 0,000~40 pour l’hydrogène et 0,000415

pour l’air. Avec le tube B dont l’épaisseur de gaz est bien plus g rande,

les capacités maximums pour l’hydrogène et l’air sont 0,000~4 î et 0,000334. Il est vrai qu’avec l’air les résultats ne sont pas réguliers.

Si l’air n’est pas renouvelé, il s’enrichit rapidement en ozone ; c’est

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d’ozone par une opération antérieure. Ces nombres, par la nature même du phénomène, ne peuvent être qu’approximatifs.

En considérant successivement l’hydrogène, l’air, l’air ozonisé,

on voit : 1 ° que la cohésion diélectrique va en croissant du premier

gaz au dernier, et ~" que la conductibilité va au contraire en décrois- sant. Le second résultat est peut-être la conséquence du premier,

mais je ne veux faire ici aucun essai de théorie.

ÉTUDE DE L’AIMANTATION DES CORPS FERROMAGNÉTIQUES

AU-DESSUS DU POINT DE CURIE ( i)

Par MM. PIERRE WEISS et G. FOEX.

Magnétite.

-

Les expériences ont porté sur trois échantillons de

magnétite artificielle, préparée en grillant au chalumeau à oxygène

et gaz d’éclairage de l’oxyde de fer Fe203 chimiquement pur. A haute

température cet oxyde perd de l’oxygène en donnant de la magné-

tite.

On évite la réoxydation aux températures peu élevées en enfer- mant les échantillons dans des enveloppes de platine que l’on soude ensuite au chalumeau. Une tige soudée à l’enveloppe permet de fixer le tout au tube de silice.

Deux des échantillons (1 et 2), qui avaient probablement été main-

tenus en fusion pendant un temps trop court, pour chasser tout

l’oxygène en excès, ont donné des résultats irréguliers aux tempé-

ratures supérieures à 7000. On trouvait bien en apparence une courbe

unique pour représenter / en fonction de T, mais cette courbe se déplaçait d’une série d’expériences à l’autre.

Les résultats donnés par l’échantillon 2 qui, au-dessous de 700, se

placent sur une courbe unique et concordent avec ceux de l’échan- (1) Communication faite à la Société française de Physique, séance du

3 mars 1911, voir ce vol. p. 274.

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