Ne 131 «!• A. 12">* onnéa Promlor Journal illustré Frlbourgoois L« numéro 60 cts S*pt*mbr*-Octobr* 1957
ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS
ON CAMBRIOLE Depuis le mois de juin, une vingtaine de cambriolages ont été enregistrés sur territoire fribourgeois. L'opinion publique a été émue par cette recru¬
descence de crimes, à juste titre d'ailleurs, car l'audace avec laquelle certains de ces vols ont été perpétrés ne laisse pas d'être extrêmement in¬
quiétante. De plus, si les cambrioleurs ne chôment en général pas, il est rare de constater qu'ils déploient une telle activité dans un si court laps de temps.
La police, naturellement, fait ce qu'elle peut avec les hommes dont elle dispose, avec les moyens qu'elle a.
Elle a réussi à identifier les auteurs djune dizaine de cambiiolages, ce qui n'est en soi pas mal du tout.
Mais il semble bien que les cas élu¬
cidés soient ceux dont les auteurs sont de mauvais amateurs de chez nous, inspirés peut-être par la réus¬
site de ceux qui se sont attaqués aux gros morceaux ...et les ont avalés.
Quand on cherche à connaître le pourquoi de ces crimes, il ne faut pas oublier, justement, de faire la diffé¬
rence entre les amateurs et les pro¬
fessionnels. Chez les amateurs, c'est un mal occasionnel qui peut se guérir sans tragédie. Les mauvais imita¬
teurs ont existé de tout temps, et leur activité n'est pas nécessairement l'indice d'une baisse générale de la moralité publique.
Ce sont les professionnels qui sont dangereux et c'est à des professionnels qu'il semble bien que l'on ait affaire en l'occurrence. Ce sont ces profes¬
sionnels qu'il convient de châtier dure¬
ment, tant il est vrai que rien n'est aussi salutaire que des peines très lourdes pour décourager ceux qui se sentiraient une vocation naissante.
Mais pour les châtier, ces profession¬
nels, il faudrait d'abord les attraper.
Après, on pourra philosopher.
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rîfrr'-- 'SV, V :
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^rupère Läs voilà, les armaillU de l'abbé Bovet
(voir en pages intérieures notre reportage sur l'inauguration du monument Bovet, à Bulle)
2 FRIBOURG-ILLUSTRÉ Septembre-Octobre 1957 M. Auguste Egger
Droguiste extrêmement connu à Fribourg et particulièrement dans le Bourg dont il était une des figures caractéristiques, sportif, photographe, M. Egger s'en est allé à l'âge de 63 ans.
Commerçant avisé à l'intégrité absolue, citoyen apprécié en rai¬
son de ses multiples qualités, M. Egger n'a laissé que des regrets.
M. Charles Monney
Né en 1894, M. Charles Monney avait passé 42 ans au service du chemin de fer Fribourg- Morat. Il était à la veille de prendre sa retraite quand la maladie l'enleva à l'affection des siens. Aimé de ses supé¬
rieurs, de ses collègues et des usagers, il laisse le souvenir d'un homme gai, serviable et dévoué. (Photo V. Lorson)
M. Angelo Rusconi
Tessinois venu s'établir à Fri¬
bourg vers les années 20, M.
Rusconi, à force de travail, avait réussi à monter une entreprise de carrelage floris¬
sante, à la direction de laquelle il venait d'associer son fils. H était très connu et aimé dans le monde sportif auquel il avait rendu maints services. Il avait 54 ans. (Photo H. Schmid)
M. Albert Jordan
Fils de M. le professeur Jordan, le jeune défunt était à l'aube d'une carrière qui s'annonçait prometteuse. Pour se reposer de ses études universitaires, il passait quelques jours en Espa¬
gne, et c'est là-bas qu'il trouva une mort brutale et inattendue qui a plongé dans le désespoir tous ceux qui l'ont connu.
M. Georges Bise M. Paul Rosset M. Sylvain Maillard Mme Vve Spielmann
Quand on le rencontrait, si aimable, si jovial, si serviable, si entreprenant, si dynamique, on s'imaginait que jamais la maladie n'aurait d'emprise sur lui. C'était un des hommes les plus populaires de la ville et du canton. Et brusquement, il s'en est allé, et maintenant sa silhouette si réconfortante man¬
que à chacun.
Né à Prez en 1894, M. Paul Rosset avait été, sa vie durant, fidèle à la région qui l'avait vu naître. Il fut pleinement dé¬
voué à la chose publique, fonc¬
tionnant principalement comme juge au Tribunal de la Sarine et administrateur de la caisse d'épargne de Prez. Il avait éle¬
vé une belle famille de cinq enfants. (Photo Rast)
Syndic et Président de pa¬
roisse, tertiaire de St. François, M. Sylvain Maillard est mort à Rueyres-St-Laurent après une vie admirable d'honnêteté et de dévouement. Il avait élevé une belle famille et avait eu la joie de voir deux de ses fils prêtres, et deux de ses filles religieuses.
(Photo P. Macherel)
Mme Vve Charles Spielmann, née Amey, avait passé une grande partie de sa vie au quartier de la Neuveville, à Fribourg, puis s'était retirée chez l'une de ses filles, au Schœnberg. Elle avait élevé une belle famille et laisse le souve¬
nir d'une femme de grand cœur à tous ceux qui l'ont connue et appréciée.
M. Georges Bochud M. Fritz Mäder Mlle Judith Lambert Mme Jeannette Cuennet
Ouvrier au service de l'entre¬
prise Sateg S.A., M. Georges Bochud roulait en jeep lorsque sa voiture se renversa sur lui et l'écrasa, le tuant sur le coup.
Il était particulièrement aimé dans la région de Posieux, où il habitait. Sa brusque dispari¬
tion, à l'âge de 47 ans, a plongé sa famille dans l'affliction.
C'est à l'âge de 68 ans, après une vie qui fut toute de travail et d'affection pour les siens, que s'est éteint à Gempenach M. Fritz Mäder, aubergiste.
Citoyen connu et aimé dans tout son district, M. Mäder avait mis son dévouement au service de maintes causes. Il est décédé après une courte maladie.
Mlle Judith Lambert, habitant Sâles, a succombé après une courte maladie, dans sa 87me année. Originaire de Châtel- St-Denis, la défunte était une personne intelligente, vive, ac¬
tive et surtout très bonne. Elle jouissait du respect de toute la population de Sâles dont elle était la doyenne.
Mme Jeannette Cuennet habi¬
tait à Fribourg, à la rue de 1,'Abbé Bovet. Ce fut une terri¬
ble surprise, pour ceux qui la connaissaient, vive et enjouée, d'apprendre son décès. Elle laisse d'unanimes regrets. Trop tôt disparue, Mme Cuennet n'était âgée que de 47 ans.
(Photo P. Macherel)
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Septembre-Octobre 195V FBIBODKG-ILLUSTRÊ 3 Jße. défilé tie motle tleA gzatulé mcitfaéiuA
„o4ux ((ycoid <75auté" ounce La àaiéoit d'automne C'est devant une assistance dou¬
blement record, puisque le défilé a été présenté deux fois, que s'est ouverte, dans la grande salle admi¬
rablement aménagée de la Gre- nette, la saison automne-hiver 1957-58. Et, une fois de plus, ce sont les grands magasins « Aux Trois Tours », que dirigent MM.
Nordmann, qui ont ouvert les feux de la mode.
De ravissants mannequins ont prêté leur grâce à cette présenta¬
tion des modèles qui indiquaient les tendances actuelles. Rien de bouleversant, d'ailleurs, dans la mode de cet automne, mais beau¬
coup de jeunesse et de fraîcheur.
Evénement très apprécié, ce ne sont pas seulement de sveltes jeu¬
nes filles qui ont défilé, mais aussi des personnes moins minces, ce qui a permis à chacun, où plu¬
tôt à chacune, de constater qu'il y a, dans les rayons de mode des Trois Tours, de quoi satisfaire pleinement toutes les silhouettes.
Naturellement, tous les acces¬
soires de la toilette, chapeaux, gants, sacs, etc. ont été également présentés au cours de ce défilé qui était commenté par Raymond Colbert. La mode de la saison fraîche et de la saison froide est bien appétissante, Mesdames. Al¬
lez-vous rester sur votre faim ?
Non, Messieurs, n'est-ce pas ?
Vous ne permettrez pas cela.
FRIBOURG-ILLUSTRÉ Septembre-Octobre 1957
La ville et
la campagne se sont unies pour fêter
la Béntehon
Chaque année, on pense que la Bénichon va perdre de son impor¬
tance, parce qu'on a à la campa¬
gne, maintenant, de multiples oc¬
casions de s'amuser toute l'année, alors qu'autrefois on ne se déten¬
dait vraiment qu'à la fin des gros travaux, à la Bénichon. Cepen¬
dant, la fête continue et, cette année encore, elle a été parfaite¬
ment réussie partout. Et la Béni¬
chon a été aussi la fête des enfants tant en ville (photo du haut) qu'en campagne (photo du bas).
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Septembre-Octobre 1957 F8IBOVBG-ILLCSIBÊ 5 ä I?
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En dépit du grand nombre de salles qui ont été aménagées en campagne — et il en est de fort belles — le bon vieux pont de danse a conservé tous ses droits, et les gens de la ville adorent y aller faire un petit tour de valse (photo du bas). Et en ville, au son d orchestres plus ou moins bruyants, on se presse dans les arrière-salles de café pour en < tourner une > en l'honneur des rudes travailleurs de la campagne (photos du
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FRIBOURG-ILLUSTRÊ Septembre-Octobre 1957
10.000 spectateurs ont applaudi le nouveau moto-cross
du bois de la Glâne
A droite : 1-e départ spectaculaire de la course des 250 ccm. ; ci-dessous : à leur tour, les bolides de 500 ccm. s'élancent ; en bas, à gauche : il y avait même un sympathique capucin parmi les spectateurs ; en bas & droite : le Bälois Habler, vain¬
queur des 500 ccm. nationaux, passe le tremplin.
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Eil haut & gauche : Un stand de ravitaillement bienvenu ; à droite : Rapln, le meilleur sauteur de la Journée ; ci-dessus à gauche : Le champion
suisse Albert Courajod s'impose une fois de plus dans la catégorie 500 ccm. internationaux ; ci-dessous : M. Gaston Sauteur, président de
l'organisation, félicite les 2 premiers de la catégorie 250 ccm., C ruchet et Jegge.
8 FRIBOUBG-ILLDSTRfi Septembre-Octobre 1957
Le traditionnel marche-concours de Bulle
a connu un grand succès
Septembre-Octobre 1957 FRIBOVBO-ILLITSTRÉ 9
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C'est en face du Marché Couvert, au quartier du Tirage, qu'a été aménagée la nouvelle place de foire de Bulle.
La nouvelle école de Pérolles n'a pas été inaugurée mais les écoliers en ont pris possession. C'est l'essentiel.
il y a longtemps qu'on l'attendait, cette école de Pérolles. Ce quartier est en effet l'un des plus riches en enfants. Mais la difficulté majeure résidait dans l'absence de terrains propices. Ou plutôt, il existait des terrains, mais la Commune ne pou¬
vait pas les acquérir. Finalement, un arrangement a pu être trouvé, et c'est à la rue du Botzet que la nou¬
velle école de Pérolles a été édifiée.
Malheureusement, le terrain était un peu petit, et il a fallu toute l'ingé¬
niosité des architectes Cuony et Hack, secondés par les ingénieurs Bruderer et Hefti, pour élever une construc¬
tion contenant un nombre de classes suffisant, avec une place de jeu dont la surface répondit aux normes fixées en la matière.
L'école se compose de deux bâti¬
ments : le A, que l'on voit à droite, avec la loge du concierge, et le B, au fond à gauche, les deux bâtiments étant celîés ppr un préau couvert où les enfants peuvent se tenir à l'abri en cas de mauvais temps.
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10 FRIBOURG-ILLUSTRË Septembre-Octobre 1957
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La nouvelle école de Pérolles n'a pas été inaugurée, mais les écoliers en ont pris possession. C'est l'essentiel
Le bâtiment B est orienté plein sud, avec les corridors au fond, côté nord, tandis que le bâti¬
ment A est orienté est-ouest, avec accès aux salles au centre pour permettre une pleine utilisation de la lumière.
Le bâtiment A comprend 10 salles conçues pour pouvoir rece¬
voir 40 à 44 élèves. On y trouve en outre la salle des instituteurs, des institutrices et du médecin.
Quant au bâtiment B, il y a 8 sal¬
les de classe, plus une grande salle de chant et de travaux manuels, plus la salle de gymnastique.
Naturellement, les sous-sols sont prévus comme abris, ce qui est malheureusement une nécessité à notre époque.
La Commune, qui s'occupe de tout l'aménagement de la cour, a eu l'heureuse idée de confier la décoration de ces constructions à des artistes de chez nous, et l'on verra là des œuvres de Schorderet, Aeby, Yoki et Claraz.
Lorsque vint la rentrée des classes, le bâtiment n'avait pas encore été officiellement inauguré, étant en voie d'achèvement. La direction des écoles pensa, avec raison, que l'instruction des en¬
fants était plus importante qu'une cérémonie apéritive et c'est pour¬
quoi la nouvelle école sera, pro¬
chainement, très simplement re¬
mise aux autorités communales.
Naturellement, la nouvelle école n'a pas réussi à résoudre complè¬
tement le problème du placement de tous les enfants du quartier.
Mais la Commune n'a pas encore utilisé toutes ses possibilités.
D'ores et déjà, les habitants de Pérolles ont témoigné de leur pro¬
fonde satisfaction et de la recon¬
naissance qu'ils ont à l'égard de la Commune, des ingénieurs et architectes et de tous les maîtres d'état qui ont contribué par leur travail à la réussite de cette belle œuvre.
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Il y a un peu plus de deux ans, il n'y avait là qu'un jardin en friche et un ravin miteux.
Quand des audacieux firent savoir qu'ils avaient l'intention d'utiliser ce terrain pour y construire un grand immeuble locatif, les Fribourgeois hochè¬
rent la tête. Aujourd'hui, les mêmes Fribourgeois hochent toujours la tête ; mais d'admi¬
ration. Car l'immeuble est ter¬
miné. Il a pris le nom de Beau- lieu, justifie admirablement ce nom, et il comprend les numé¬
ros 32 et 34 du boulevard de Pérolles.
C'est une des réalisations l'es plus belles que l'on connaisse à Fribourg, et tous les maîtres d'état qui ont collaboré à cette réussite méritent notre admira¬
tion. Beaulieu est un bâtiment dont on peut dire qu'il a été réalisé jusque dans ses moin¬
dres détails avec ce qui se fait de mieux. Il se présente sous forme d'un bloc harmonieuse¬
ment audacieux et ne donne, sous aucun angle de vue, cet
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aspect de lourdeur que l'on peut toujours craindre quand il s'agit d'ensembles de cette en¬
vergure.
On pourrait presque dire que Beaulieu est une cité dans la cité. Les commerces les plus divers, en effet, occupent les mille mètres carrés réservés aux magasins, et l'on compte également mille mètres carrés de bureaux. Les locataires des quatre vingts appartements peuvent pratiquement vivre sans sortir de l'immeuble, puis¬
qu'ils y trouvent presque tout ce qui est nécessaire à l'entre¬
tien d'une famille, de l'alimen¬
tation à l'habillement, en pas¬
sant par le coiffeur et le labo¬
ratoire dentaire.
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Naturellement, l'édification d'un immeuble de ce genre ne va pas sans complications. Les architectes, l'ingénieur, les en¬
trepreneurs, en ont connu.
Mais toutes les difficultés ont été surmontées les unes après
les autres et Beaulieu, complè¬
tement achevé, est une œuvre qui fait honneur à ses réalisa¬
teurs, en même temps qu'elle est une source de fierté pour la ville embellie.
Pérolles s'est enrichi d'un
bâtiment de huit étages sur rez- dans un oubli nécessaire d'au- de-chaussée, avec immenses très constructions qui, hélas ! salles au sous-sol et garages, n'ont rien ajouté à l'élégance Pérolles en est reconnaissant d'un quartier qui s'est déve¬
aux constructeurs qui ont réus- loppé trop vite, sans grâce et si, en faisant quelque chose de sans logique,
très beau, à repousser un peu
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Dans le bel écrin du nouvel immeuble Beaulieu, un joyau: Eleganty
Dans ce nouvel et splendide immeuble de Pérolles 32 \ que chacun s'est déjà habitué à nommer Beaulieu, s'est ouvert ce magasin qui manquait à Fribourg ; ce maga¬
sin tout entier consacré à la mode, à l'élégance et à la beauté ; ce magasin où les hommes et les femmes trou¬
vent à coup sûr ce que les grands couturiers créent sans cesse pour leur plaisir ; ce magasin où seul le meilleur goût a droit de cité ; ce magasin où chaque costume, chaque toilette, peuvent agréablement se compléter des accessoires qui mettent la dernière touche d'élégance à une silhouette ; ce magasin où, malgré la splendeur des modèles, on peut jouer sur toute la gamme des prix ; ce magasin dont l'ambiance paisible vous met à l'aise en toutes circonstances ; ce magasin où seul un personnel très qualifié est jugé digne de vous servir ; ce magasin idéal ; en un mot, ce magasin si bien baptisé Eleganty.
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Oui, c'est dans l'immeuble Beaulieu que s'est ouvert le mois passé le nouveau magasin dirigé par M. Gabriel Angéloz qui s'est depuis longtemps taillé une place en vue dans le monde de l'élégance vestimentaire. Et M. Angéloz a su s'assurer le concours, pour votre satisfaction, des fournis¬
seurs les meilleurs et du personnel de vente le plus aimable et le plus compétent.
Onze vitrines, sans cesse renouvelées, sont pour vous le catalogue permanent et vivant de la mode et de l'élégance.
Et le magasin lui-même, vaste et ingénieusement conçu, semble lui aussi une immense vitrine, tant il est vrai que toujours se trouve devant vos yeux ce qui pourrait vous tenter.
Alors, laissez-vous tenter. Elles sont rares, les tentations auxquelles on succombe et qui ne vous amènent que des satisfactions. Le plaisir que procure la certitude d'avoir fait une bonne affaire, voilà ce que vous éprouverez chaque fois que vous sortirez du magasin Eleganty.
Le premier grand gala fribourgeois de judo C'est au Livio qu'a été organisé le premier grand gala inter¬
national de judo qu'ait mis à son actif le Club de Judo de Fribourg, que préside avec compétence et dynamisme M. Panchaud, directeur de l'Institut du même nom.
Ce fut une réussite complète, particulièrement en ce sens que, grâce à des explications simples et claires, le public put se familia¬
riser avec les divers vocables souvent obscurs qui accompagnent la pratique de ce sport noble entre tous.
La venue sur scène des ceintures noires les plus célèbres du moment offrait évidemment un attrait supplémentaire, mais les combats que se livrèrent les ceintures de moindre rang furent également pleins d'intérêt et emballèrent un public nombreux qui fut conquis par ce sport à base d'équilibre et surtout de «fair play».
M. Panchaud commente au micro les divers combats.
MM. Paillard et Panchaud au cours d'un spectaculaire combat.
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se poursuit heureusement
Poursuivant sa politique de rénovation constante, la direction des grands magasins « Aux Trois Tours » a fait supprimer l'entrée principale du magasin, qui se trouvait au milieu de la façade de la rue de Romont, et qui se révélait de moins en moins pratique en raison de l'extension prise par les divers rayons du rez-de-chaussée. Cette entrée a été remplacée par une autre qui se trouve à l'angle de la façade rue de Romont, côté gare. Cette nouvelle entrée est admi¬
rablement réussie et présente cet avantage d'être chauffée en permanence par les rayons infra-rouges qui, comme on le sait, dispensent de la chaleur. Ainsi, plus n'est besoin d'ouvrir et de fermer les portes des milliers de fois par jour, C'est toujours ouvert et, de la rue on pénètre sans autre forme de procès dans le magasin.
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Le 22 septembre, la ville de Bulle en liesse a inauguré le vrai monument de l'abbé Bovet
Alors que le monument érigé à Fribourg en mémoire de l'abbé Bovet avait donné lieu à un mé¬
contentement quasi général, c'est avec une profonde joie que chacun a vu le nouveau monument de Bulle, œuvre du sculpteur fribour- geois Antoine Claraz. L'inaugura¬
tion de ce monument a été une véritable fête populaire dont nous vous donnons quelques aperçus en pages 19, 21, 22, 23, 24.
A gauche : L'écusson de la ville de Bulle ouvre le grand cortège.
En bas: En ce Jour de fête, pas de place perdue dans la cité gruérienne.
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Un nouveau magasin de fleurs à Fribourg : FLEUR ANDRÉ
Département autonome de la maison A. Murith S. A. Du point de vue juridique : branche de la maison A. Murith S. A. Du point de vue commercial : magasin de fleurs indépendant, possédant son propre établissement horticole (au Palatinat) et dirigé par un maître fleuriste diplômé. On peut compa¬
rer « Fleur André » à la greffe d'une joyeuse variété sur un vieux tronc austère, mais vivace.
La maison A. Murith S.A., à Genève et Fribourg, est une entre¬
prise familiale, fondée en 1888, M. Auguste Murith, administra¬
teur de la maison à Fribourg, y représente la seconde génération.
Son fils, M. André Murith, fleu¬
riste titulaire de la maîtrise fédé¬
rale, auquel est confié le magasin
« Fleur André », y représente la troisième génération (elle est également représentée au siège
FBIBOUR6-ILLUSTBÊ Septembre-Octobre 1957
de Genève par M, Paul Murith).
Ce n'est pas d'aujourd'hui que la famille Murith, de Morion et Gruyères, s'intéresse aux fleurs.
Outre des générations de monta¬
gnards gruériens, traditionnelle¬
ment voués à la nature, son ami¬
tié particulière pour la flore s'est déjà manifestée au 18me siècle par Laurent-Joseph Murith (1742- 1816), chanoine du Grand-Saint- Bernard, auteur d'un « Guide du botaniste en Valais » et l'un des fondateurs de la « Société helvé¬
tique d'histoire naturelle ». C'est en son souvenir que la « Société valaisanne des sciences naturel¬
les » porte le nom de « Murithien- ne ».
Aujourd'hui, le magasin « Fleur André » manifeste, sous une autre forme, ce même attachement aux beautés de la nature et veut les mettre, en tout temps et à toute occasion, à disposition de tous.
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