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Le Président Issoufou Mahamadou avec le Président du Conseil Européen Charles Michel

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Academic year: 2022

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OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger

32ème ANNÉE

N°1928 Sahel Dimanche du 12 Février 2021

Prix : 250 francs

Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Bruxelles (Belgique)

« Il est temps de réévaluer la mise en œuvre des programmes par l’organisation d’un grand forum ….. afin de redéfinir les grands axes de la formation en santé »

Dr Boubacar Thiombiano, Directeur des études de l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey

l Ousseïni Yari / PRN

Na tion

Pour un débat politique serein et apaisé !

P 7

Le Président Issoufou Mahamadou a abordé plusieurs sujets avec des responsables du Conseil européen, dont la

sécurité et le partenariat pour le développement

Le Président Issoufou Mahamadou avec le Président du Conseil Européen Charles Michel

Edi tor ial

Inv ité

Réunion du Comité Interministériel de lutte contre la Covid-19

Recommandation relative à une large diffusion du décret déterminant les infractions et les sanctions applicables dans le

P 2

(2)

2 Nation

A

u terme d’une visite de travail et d’amitié de trois jours (du 09 au 11 février 2021) qu’il a effectuée à Bruxelles, en Belgique, sur invitation du président du Conseil européen, M.

Charles Michel, le Président de la Répu- blique, Chef de l’Etat, S.E.M Issoufou Ma- hamadou, a regagné Niamey, hier dans l’après-midi.

Il faut rappeler qu’à son arrivée, mardi dernier à l’Aéroport national de Zaventem de Bruxelles, le Chef de l’Etat a été cha- leureusement accueilli par l’ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Bel- gique, S.E.M Idé Alhassane, le Coordina- teur des ambassadeurs Afrique de l’Ouest, l’ambassadeur du Mali, S.E.M Mamadou Mondjou Bertho, et leur homo- logue de la République Islamique de Mau- ritanie, S.E.M Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khil. Etaient également présents à l’accueil le personnel de l’ambassade du Niger et les représentants de la diaspora nigérienne vivant en Belgique.

Comme on le sait, depuis l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du Prési- dent Issoufou, la coopération entre l’Union Européenne et le Niger a toujours été ex- cellente. Il est alors important de souligner les efforts du Chef de l’Etat durant ses deux mandats, concernant le raffermisse- ment des relations avec l’Union Euro- péenne, premier partenaire du Niger, notamment dans la lutte contre le terro-

risme au Niger et au sahel, la question mi- gratoire et la coopération au développe- ment.

Plusieurs rencontres étaient au cœur de la visite du Chef de l’Etat à Bruxelles.

Ainsi, SEM. Issoufou Mahamadou s’est d’abord entretenu avec le président du Conseil Européen, M. Charles Michel, au cours d’une réunion élargie aux deux dé- légations avec un respect strict des règles sanitaires en vigueur.

Le Président de la République a aussi rencontré le vice-président de la Commis- sion Européenne, Haut représentant de

l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M.

Josep Borell. Le Chef de l’Etat a égale- ment échangé avec la commissaire euro- péenne aux partenariats internationaux, Mme Jutta Urpilainen.

Les grands responsables de l’Union Eu- ropéenne ont dans un premier temps féli- cité et remercié le Président de la République pour tous ses efforts et son leadership en Afrique en général, et au Niger en particulier, durant ses mandats en vue de relever les défis régionaux.

Au cours des échanges, ils ont particuliè-

rement évoqué la question sécuritaire au Niger et au Sahel, la pandémie de la Covid-19, ainsi que le partenariat sur le développement économique et social du Niger. Ils ont également abordé le sujet relatif à l’examen du nouvel instrument de financement de la coopération au déve- loppement de l’Union Européenne après l’expiration de l’accord de Cotonou en 2020.

Dans le Cadre financier pluriannuel (CFP) de l’Union Européenne proposé pour la période 2021-2027, on retient que la coo- pération avec les Etats d’Afrique, des Ca- raïbes et du Pacifique sera financée sur le budget de l’UE par l’instrument de voi- sinage, de coopération au développement et de la coopération internationale en rem- placement du Fonds Européen de Déve- loppement (FED).

Cette visite du Président de la Répu- blique, SE. Issoufou Mahamadou est une opportunité pour le Niger, un pays bien écouté, qui donne des signaux très posi- tifs par rapport à la lutte contre le terro- risme et le changement climatique, à la démocratie et à la bonne gouvernance, pour ne citer que ces exemples.

Notons que le Président de la République était accompagné dans ce déplacement par le ministre d’Etat, ministre directeur de cabinet, M. Foumakoye Gado, et du mi- nistre des Finances, M. Mamadou Diop.

L

e ministre de la Santé Publique par Intérim M. Ahmed Boto, a présidé la réunion du Comité Interministériel de lutte contre la Covid-19, hier dans l’après-midi, dans la salle des réunions de l’Immeuble Ex ONAREM. C’était en pré- sence de plusieurs membres du Gouver- nement et des membres du Comité Scientifique de riposte contre la COVID 19. A cette occasion, les membres du co- mité ont examiné les points inscrits à l’or- dre du jour et formulé d’importantes recommandations.

Procédant à la présentation de la situa- tion, le ministre de la Santé Publique par intérim a assuré que tendance est actuel- lement à la baisse du taux d’attaque heb- domadaire. Ce taux est passé de 1,81/100 000 habitants à la semaine du 1er au 8 janvier à 0,43/100 000 habitants à la semaine du 5 février 2021.

Pour ce qui est de la situation au niveau de la sous-région ouest africaine, elle se présente, à la date de 8 février 2021, comme suit : le cumul des cas COVID 19 notifiés est de 347 585. Le Cumul des décès enregistrés est de 4 337 soit 1,25%. Le Total des cas guéris est de 298 949 soit 86%. Le total des cas actifs est

de 44 298 soit 12,7%, répartis comme suit : Niger 472 (10,2%), Nigéria 24 083 (17,2%), Burkina Faso 1 014 (9%), Mali 1 771 (21,6%) et le Bénin 575 (13,7). La si- tuation par rapport à la stratégie de la ri- poste à la date de 10 février 2021 se présente comme suit : total cas confinés 23 510, total cas sortis du confinement 23 154 et total cas en cours d’auto confine- ment 356. Quant à la situation de la stra- tégie de la prise en charge, les données se présente ainsi : un total de 76 575 tests ont été réalisés à la date de 10 février 2021 répartis comme suit : 4 656 cas confirmés, 4 007 cas guéris, 167 décès enregistrés, 482 patients actifs et 32 en hospitalisation. Cette situation présente une baisse importante du taux de positi- vité parmi les voyageurs demandeurs de PCR passant de 9,18% au mois de dé- cembre 2020 à 4,8% en janvier 2021.

Pour les cas suspects, le taux de positivité est passé de 29% en novembre 2020 (pé- riode de pic) à 19% en janvier 2021.

Le ministre a évoqué un certain nombre de difficultés liées entre autres, à la né- cessité d’une large diffusion du décret dé- terminant les infractions relatives à la lutte contre la propagation de la COVID et les

sanctions applicables ; la prise des actes d’application du décret pour une applica- tion effective des sanctions ; les insuffi- sances des crédits inscrits sur la ligne Covid dans le budget 2021 ; le retard dans le paiement des motivations des équipes de riposte, l’accompagnement des sites de prise en charge et les investigations ; l’introduction dans le bref délais des vac- cins contre la Covid-19 au Niger pour ren- forcer la prévention et la lutte contre la

pandémie et enfin l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication ro- buste sur l’introduction de la vaccination contre la Covid-19.

Le comité a noté avec satisfaction une avancée dans les démarches pour l’acqui- sition des vaccins. La réunion a formulé d’importantes recommandations qui se- ront transmises au prochain Conseil des Ministres pour adoption.

Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Bruxelles (Belgique) Le Président Issoufou Mahamadou a abordé plusieurs sujets avec des responsables du Conseil européen, dont la sécurité et le partenariat pour le développement

l Aboubacar Abzo/ONEP

Le Président Issoufou Mahamadou avec le Haut-représentant de l’UE, Josep Borrell Fontelles Par Saadi Sanda, AP/Ambassade du Niger à Bruxelles

l Issa Moussa / ONEP

Le Ministre Ahmed Boto (turban) présidant la réunion du comité

Réunion du Comité Interministériel de lutte contre la Covid-19

Recommandation relative à une large diffusion du décret déterminant les infractions et les sanctions applicables dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19

Par Ali Maman et Hassan Hama Rachida

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Nation 3

PARTI NIGÉRIEN POUR LA DÉMOCRATIE ET LE SOCIALISME

PNDS-TARAYYA

PORTRAIT DE CAMPAGNE DU CANDIDAT MOHAMED BAZOUM

Né en 1960 à Bilabrine près de N’Gourti dans la région de Diffa, Mohamed BAZOUM eût un parcours scolaire brillant, de l’école primaire de Tesker au Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder en passant par les collèges de Maïné-So- roa et de Gouré.

Il entreprit ensuite des études supérieures de Philosophie à Dakar au Sénégal où il obtint une maîtrise en Philosophie politique et Morale et un DEA option Logique et Epistémo- logie.

Leader estudiantin ayant fait ses preuves avec ses qualités d’orateur remarquable au pays puis à Dakar au Sénégal, Mohamed BAZOUM, devenu enseignant, a été parmi les principaux acteurs qui ont donné toute sa vitalité au Syndi- cat National des Enseignants du Niger (SNEN) et à l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN).

Aussi a-t-il été parmi les initiateurs, avec Issoufou MAHA- MADOU et ses autres camarades de route, d’un groupe politique qui a donné naissance au PNDS Tarayya.

Démocrate convaincu, militant progressiste et farouche ad- versaire des inégalités sociales, Mohamed BAZOUM s’est bâti une réputation d’homme politique cultivé, sans déma- gogie, ayant un franc parlé notoirement reconnu et toujours proche des terroirs et des populations nigériennes.

De confession musulmane, Mohamed BAZOUM est marié et père de quatre (4) enfants.

Cinq (5) fois élu député au titre de la circonscription de Tes- ker et plusieurs fois ministre, Mohamed BAZOUM, qui a été porté à la présidence du PNDS Tarayya depuis 2011,

est candidat à la présidentielle de décembre 2020 au titre de ce parti. Il est porteur d’un programme dit de la Renais- sance Acte III qui vise à consolider les acquis des deux (2) mandats du Président de la République Issoufou MAHA- MADOU, et avancer.

Dans la phase d’élaboration de ce programme, Mohamed BAZOUM a quitté son statut de ministre d’Etat pour aller à la rencontre du peuple. Il a ainsi sillonné plus de deux cents (200) communes sur deux cent soixante-six (266) à travers le Niger profond pour prêter une oreille attentive aux aspi-

rations des nigériens des villes et des campagnes.

Polyglotte, à l’aise dans au moins quatre (4) langues du Ni- ger, il a échangé avec toutes les couches de la population.

Mohamed BAZOUM, candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) aux prési- dentielles de décembre 2020, reçoit, dès le premier tour, le soutien de quarante (46) partis politiques constitués en Coalition Bazoum 2021.

Arrivée largement en tête au Premier tour avec 39, 30%

des suffrages exprimés valables et plus d’un million de voix de plus que le deuxième, la Coalition Bazoum 2021 voit sa position davantage renforcée par l’arrivée massive de soutiens de formations politiques de premier ordre.

Dès lors, à la déjà très performante Coalition Bazoum 2021, s’ajoutent dorénavant le MNSD Nassara de M. Sey- ni Oumarou (arrivé 3ème au premier tour avec 8,95%), le MPR Jamhurya de M. Albade Abouba (arrivé 4ème avec 7,07%), l’ANDP Zaman Lahiya de M. Moussa Baraze (2,4%), le RPP Farilla de M. Alma Oumarou (2,47%) ainsi qu’une cinquantaine de partis politiques supplémentaire.

La coalition du Second tour ainsi constituée autour du can- didat Bazoum Mohamed représente d’ores et déjà une ma- jorité écrasante de plus de 129 députés (la majorité des deux-tiers (2/3) de l’Assemblée Nationale est fortement dé- passée), et 65% des résultats additionnés du premier tour.

Une Coalition solide pour un candidat solide.

Avec Bazoum 2021, Consolidons et avançons !

RENOUVEAU DEMOCRATIQUE ET REPUBLICAIN

R.D.R TCHANJI

PORTRAIT DE CAMPAGNE DU CANDIDAT MAHAMANE OUSMANE

UN HOMME D’ETAT PONDERE POUR SAUVER LE NIGER De Zinder, sa ville natale dans le centre-Est du Niger, où il fait le cycle primaire à l’école Birni, le jeune Ousmane décroche son bac- calauréat série C avec brio en 1969 au Lycée national de Niamey (actuel Lycée Issa Korombé). Il poursuit ensuite ses études su- périeures à l’université de Nantes (France), où il obtient un DEA en Economie monétaire et Financière et un diplôme d’ingénieur statisticien économiste à l’Université Paris IX Dauphine. Après quelques années de service, il repart compléter sa formation par des diplômes de Management des Administrations et entreprises publiques de l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Laval, à Québec, et du Centre de Perfectionnement des Hautes Etudes Commerciales de Montréal, au Canada.

Mahamane Ousmane a fait l’essentiel de sa carrière dans l’admi- nistration nigérienne où il gravit les échelons comme adjoint au di- recteur de la Statistique et des Comptes Nationaux, puis directeur de l’Informatique et en昀n directeur de la Statistique et de l’Infor- matique de 1978-1986. A ce titre, il pilote l’opération recensement général de la population, le 2éme du genre au Niger. En 1986, le très rigoureux président Seyni Kountché (1974-1987) lui con昀e, avec rang de conseiller du Premier ministre, la direction du Bu- reau d’Organisation et de Méthode (B.O.M), un outil conçu pour la performance et la modernisation de l’administration nigérienne. Il dirige avec tact et compétence cette institution jusqu’en décembre 1992.

De rassembleur social au leadership politique…

En 1991, dans la dynamique ayant précédé la Conférence na- tionale qui marqua l’ouverture du paysage politique, ses qualités de meneur d’hommes et de rassembleur le porte à la tête d’une formation politique, la Convention Démocratique et Sociale : CDS- Rahama. Il est élu Président de la République suite aux premières élections post-conférence, grâce au soutien de la Coalition dite

Alliance des Forces de Changement (AFC). Arrivé au pouvoir dans un contexte de crises multiformes -mouvements de grèves récur- rentes des scolaires et des travailleurs, rébellions armées, crises au sein de la coalition des partis politiques au pouvoir-, le président Mahamane réussit malgré tout à sauvegarder l’essentiel : la paix sociale, la liberté d’expressions et d’opinions ; bref la démocratie.

C’est sous sa mandature que furent paraphés, à Niamey, les ac- cords de paix avec la rébellion armée, ce qui ouvre la voie à un re- tour à l’accalmie sur les différents fronts au Nord et à l’Est du pays.

Au chapitre des dif昀cultés liées à l’exercice démocratique du Pou- voir, il faut noter la Cohabitation, la première du genre, à laquelle était contraint le Président Ousmane. Le Président Mahamane Ousmane s’est aussi distingué comme un homme politique tolé- rant vis-à-vis des medias. Au plan économique, le Niger a renoué sa coopération internationale avec ses partenaires internationaux, Toujours dans le domaine, il s’est opposé, certes sans succès, à la dévaluation du franc FCFA en 1994.

Le 27 janvier 1996, il est renversé par un coup d’état militaire.

Après cet épisode, il continue sa carrière politique à l’Assemblée nationale qu’il dirige sous les deux mandats du président Tandja Mahamadou. A la tête de cette Institution, il a su conduire les dé- bats avec la tempérance et la modération dont seuls peuvent se prévaloir les hommes d’Etat. Au total, il aura donné l’image d’un homme pondéré, pétri d’une vaste culture, pendant sa prési- dence du Parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). En bon démocrate MAHAMANE OUSMANE a toujours mené un combat tant à l’intérieur de son Parti politique qu’au sein des Alliances politiques avec l’unique arme instaurée par l’ère démocratique et la Constitution du Niger.

Il s’est familiarisé avec les tensions et les pressions, les victoires et les revers. Pour lui, la grandeur d’un pays n’est ni dans la dé- magogie ni dans l’achat des consciences mais plutôt dans le cœur et l’âme de chaque citoyen. C’est cette conviction qui nourrit son engagement politique. Même au plus fort du concassage et de la déstabilisation de son parti par ses adversaires, le président Ousmane a toujours su déjouer les plans machiavéliques de ses vis à vis et garder un calme olympien, propre aux leaders avisés.

De fait, dépossédé de sa CDS RAHAMA originelle, c’est sous la bannière d’une formation d’emprunt qu’il se présente en 2016 aux différentes compétitions électorales. Dans le petit monde des hommes politiques nigériens, MAHAMANE OUSMANE occupe une place à part. Sa modération, ainsi que la constance de ses prises de position politique sur les questions de l’unité nationale, de la stabilité des institutions démocratiques, de la paix et de la concorde sur l’ensemble du territoire national sont pour lui le gage d’un développement économique, social et culturel harmonieux du Niger prospère,

Aujourd’hui, l’histoire va peut-être se répéter pour cet homme de 70 ans, premier président élu de l’ère du multipartisme au Niger.

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4 Annonces

Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a obtenu des fonds de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’Union Européenne (UE), pour financer la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement d’Activités Rurales et au Financement des Filières Agricoles dans les régions de Tahoua et Agadez au Niger (Pôles Ruraux).

Le MAGEL se propose d’utiliser une partie des fonds pour financer l’évaluation à mi-parcours du projet d’Appui au Développement d’Activités Rurales et au Financement des Filières Agricoles Tahoua- Agadez (Pôles Ruraux).

Les Services du Candidat auront pour objet de procéder à la réalisation de :

- l’évaluation à mi-parcours du projet d’Appui au Développement d’Activités Rurales et au Financement des Filières Agricoles Tahoua- Agadez (Pôles Ruraux).

Le Projet d’Appui au Développement d’Activités Rurales et au Financement des Filières Agricoles (Projet Pôles Ruraux) invite les Candidats à manifester leur intérêt à fournir les Services décrits ci-dessus.

Cet Appel à Manifestations d'Intérêt s'adresse aux :

☒ Bureaux d'études. ☐ Consultants individuels

☐ ONG. ☐ ONG et bureau(x) d'études en Groupement

Les critères d’éligibilité à un financement de l’AFD sont spécifiés à l’Article 1.3 des "Directives pour la Passation des Marchés financés par l’AFD dans les États étrangers", disponibles en ligne sur le site internet de l’AFD : http://www.afd.fr.

Les Candidats ne peuvent soumettre qu'une seule candidature en leur nom propre ou en Groupement. Si un Candidat (y compris le membre d'un Groupement) soumet ou participe à plusieurs candidatures, celles ci seront éliminées. En revanche, un même Sous-traitant peut participer à plusieurs candidatures.

Si le Candidat est constitué en Groupement, la Manifestation d’Intérêt doit inclure :

- une copie de l’accord de Groupement conclu par l’ensemble de ses membres,

ou

- une lettre d’intention de constituer un Groupement, signée par tous ses membres et accompagnée d’une copie de l’accord de Groupement proposé.

En l'absence de ce document, les autres membres seront considérés comme Sous traitants.

Les références et qualifications des Sous traitants ne sont pas prises en compte dans l'évaluation des candidatures.

Les Candidats intéressés doivent produire les informations démontrant qu’ils sont qualifiés et expérimentés pour réaliser les présents Services. A ce titre, ils justifieront qu’ils possèdent des références de prestations récentes et similaires.

Le caractère similaire des références sera analysé en fonction : - De l’ampleur des marchés ;

- De la nature des Services : Evaluation des projest/programmes

;

- Du domaine et de l’expertise technique : connaissance et expérience professionnelle en matière d'évaluation, une bonne connaissance des enjeux relatifs à la mise en place d’investissements agricoles, aux processus d’ingénierie territoriale, à la formation et l’insertion des jeunes, aux finances rurales, et à la décentralisation et déconcentration ; - Du contexte géographique : au Niger, ou dans les pays de l’UEMOA, et ou en Afrique.

Le Client examinera également la pertinence des Manifestations d’Intérêt au regard des critères suivants :

- Compétences et disponibilités internes en matière développement territorial, finances rurales et développement local

;

- Correspondants/partenaires locaux.

L’évaluation des Manifestations d’Intérêt vérifiera que les candidatures répondent aux critères suivants :

- Le Candidat possède au moins une expérience de prestations en zone à risque sécuritaire similaire, pour laquelle il fournira une preuve de mise en œuvre de mesures de sûreté (facture ou contrat avec prestataire sûreté, justificatifs de sensibilisation à la sûreté avant départ sur site, etc.).

- Le Candidat possède des procédures internes de gestion de la sûreté : il fournira la description de son dispositif de veille et de son dispositif de gestion des crises.

- Le Candidat dispose, pour des prestations réalisées à l’étranger, d’un contrat d’assistance et de rapatriement de ses collaborateurs : il fournira l'attestation le justifiant.

- Le Candidat décrira son processus standard de préparation au départ en mission dans des zones sensibles, et joindra des justificatifs de sa mise en œuvre (ordres de mission avec consignes associées, attestations d’actions de sensibilisation ou de formation, etc.).

En cas de Groupement, son mandataire ainsi que tout membre ayant son siège en dehors du pays du Client devront remplir chacun de ces critères.

Une candidature ne répondant pas à l'une quelconque de ces exigences sera écartée.

Le Projet Pôles Ruraux dressera une liste restreinte de cinq (5) Candidats maximum, présélectionnés sur la base des candidatures reçues, auxquels il adressera la Demande de Propositions pour la réalisation des Services requis.

Les Manifestations d’Intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-dessous, pour le 15/03/2021 à 17 heures 30 mn précises à la Coordination Nationale du Projet Pôles Ruraux Zone Industrielle, Niamey-NIGER auprès de la Secrétaire Mme Fatimata Ali Sala BP 12091 Niamey ; Téléphone : 00227 80 07 55 51 ; Courriel : f.sala@polesruraux.org

Les Candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous, aux heures suivantes : les jours ouvrables, du lundi au jeudi de 9h 00 à 17h00, et le vendredi de 9 h 00 à 12 h 00, à l'adresse mentionnée ci- dessous :

BP 12091 Niamey ; Courriel : c.hamissou@polesruraux.org ; Téléphone : +227 94 94 00 32

Annexe à la Manifestation d'Intérêt

(A fournir signée avec la candidature, sans modification du texte) Déclaration d’intégrité, d’éligibilité et de responsabilité environnementale et sociale

Intitulé de l'offre ou de la proposition (le "Marché") A : (le "Maître d'Ouvrage")

1. Nous reconnaissons et acceptons que l'Agence Française de Développement (l'"AFD") ne finance les projets du Maître d'Ouvrage qu'à ses propres conditions qui sont déterminées par la Convention de Financement qui la lie directement ou indirectement au Maître d'Ouvrage. En conséquence, il ne peut exister de lien de droit entre l'AFD et notre entreprise, notre groupement, nos fournisseurs, entrepreneurs, consultants et sous-traitants.

Le Maître d'Ouvrage conserve la responsabilité exclusive de la préparation et de la mise en œuvre du processus de passation des marchés et de leur exécution. Selon qu’il s’agit de marchés de travaux, de fournitures, d’équipements, de prestations intellectuelles (consultants) ou d’autres prestations de services, le Maître d'Ouvrage peut également être dénommé Client ou Acheteur.

2. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu'aucun des membres de notre groupement, ni de nos fournisseurs, entrepreneurs, consultants et sous- traitants, n'est dans l'un des cas suivants :

2.1 Être en état ou avoir fait l'objet d'une procédure de faillite, de liquidation, de règlement judiciaire, de sauvegarde, de cessation d'activité, ou être dans toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature ; 2.2 Avoir fait l'objet :

a) D'une condamnation prononcée depuis moins de cinq ans par un jugement ayant force de chose jugée dans le pays de réalisation du Marché, pour fraude, corruption ou tout délit commis dans le cadre de la passation ou de l'exécution d'un marché (dans l’hypothèse d’une telle condamnation, nous disposons de la possibilité de joindre à la présente Déclaration d’Intégrité les informations complémentaires qui permettraient de considérer que cette condamnation n’est pas pertinente dans le cadre du Marché) ;

b) D’une sanction administrative prononcée depuis moins de cinq ans par l’Union Européenne ou par les autorités compétentes du pays dans lequel nous sommes établis, pour fraude, corruption ou tout délit commis dans le cadre de la passation ou de l'exécution d'un marché (dans l’hypothèse d’une telle sanction, nous pouvons joindre à la présente Déclaration d’Intégrité les informations complémentaires qui permettraient de considérer que cette sanction n’est pas pertinente dans le cadre du Marché) ;

c) D'une condamnation prononcée depuis moins de cinq ans par un jugement ayant force de chose jugée, pour fraude, corruption ou pour tout délit commis dans le cadre de la passation ou de l'exécution d'un marché financé par l'AFD

;

2.3 Figurer sur les listes de sanctions financières adoptées par les Nations Unies, l'Union Européenne et/ou la France, notamment au titre de la lutte contre le financement du terrorisme et contre les atteintes à la paix et à la sécurité internationales ;

2.4 Avoir fait l’objet d’une résiliation prononcée à nos torts exclusifs au cours des cinq dernières années du fait d'un manquement grave ou persistant à nos obligations contractuelles lors de l'exécution d'un marché antérieur, sous réserve que cette sanction n’ait pas fait l’objet d’une contestation de notre part en cours ou ayant donné lieu à une décision de justice infirmant la résiliation à nos torts exclusifs ;

2.5 N’avoir pas rempli nos obligations relatives au paiement de nos impôts selon les dispositions légales du pays où nous sommes établis ou celles du pays du Maître d'Ouvrage ;

2.6 Être sous le coup d'une décision d'exclusion prononcée par la Banque Mondiale et figurer à ce titre sur la liste publiée à l'adresse électronique http://www.worldbank.org/debarr (dans l’hypothèse d’une telle décision d’exclusion, nous pouvons joindre à la présente Déclaration d’Intégrité les informations complémentaires qui permettraient de considérer que cette décision d’exclusion n’est pas pertinente dans le cadre du Marché) ; 2.7 Avoir produit de faux documents ou s’être rendu coupable de fausse(s)

déclaration(s) en fournissant les renseignements exigés par le Maître d'Ouvrage dans le cadre du présent processus de passation et d’attribution du Marché.

3. Nous attestons que nous ne sommes pas, et qu'aucun des membres de notre groupement ni de nos fournisseurs, entrepreneurs, consultants et sous- traitants, n'est dans l'une des situations de conflit d'intérêt suivantes : 3.1 Actionnaire contrôlant le Maître d'Ouvrage ou filiale contrôlée par le Maître d'Ouvrage, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l'AFD et résolu à sa satisfaction.

3.2 Avoir des relations d'affaires ou familiales avec un membre des services du Maître d'Ouvrage impliqué dans le processus de passation du Marché ou la supervision du Marché en résultant, à moins que le conflit en découlant ait été porté à la connaissance de l'AFD et résolu à sa satisfaction ; 3.3 Contrôler ou être contrôlé par un autre soumissionnaire ou consultant, être placé sous le contrôle de la même entreprise qu'un autre soumissionnaire ou consultant, recevoir d'un autre soumissionnaire ou consultant ou attribuer à un autre soumissionnaire ou consultant directement ou indirectement des subventions, avoir le même représentant légal qu'un autre soumissionnaire ou consultant, entretenir directement ou indirectement des contacts avec un autre soumissionnaire ou consultant nous permettant d'avoir et de donner accès aux informations contenues dans nos offres ou propositions respectives, de les influencer, ou d'influencer les décisions du Maître d'Ouvrage ; 3.4 Être engagé pour une mission de prestations intellectuelles qui, par sa nature, risque de s'avérer incompatible avec nos missions pour le compte du Maître d'Ouvrage ;

3.5 Dans le cas d'une procédure ayant pour objet la passation d'un marché de travaux, fournitures ou équipements :

a) Avoir préparé nous-mêmes ou avoir été associés à un consultant qui a préparé des spécifications, plans, calculs et autres documents utilisés dans le cadre de la procédure de passation du Marché ;

b) Être nous-mêmes, ou l'une des firmes auxquelles nous sommes affiliées, recrutés, ou devant l'être, par le Maître d'Ouvrage pour effectuer la supervision ou le contrôle des travaux dans le cadre du Marché.

4. Si nous sommes un établissement public ou une entreprise publique, pour participer à une procédure de mise en concurrence, nous certifions que nous jouissons d'une autonomie juridique et financière et que nous sommes gérés selon les règles du droit commercial.

5. Nous nous engageons à communiquer sans délai au Maître d'Ouvrage, qui en informera l'AFD, tout changement de situation au regard des points 2 à 4 qui précèdent.

6. Dans le cadre de la passation et de l'exécution du Marché : 6.1 Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) destinée à tromper délibérément autrui, à lui dissimuler intentionnellement des éléments, à surprendre ou vicier son consentement ou à lui faire contourner des obligations légales ou réglementaires et/ou violer ses règles internes afin d'obtenir un bénéfice illégitime.

6.2 Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas de manœuvre déloyale (action ou omission) contraire à nos obligations légales ou réglementaires et/ou nos règles internes afin d'obtenir un bénéfice illégitime.

6.3 Nous n'avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à (i) toute Personne détenant un mandat législatif, exécutif, administratif ou judiciaire au sein de l'Etat du Maître d'Ouvrage, qu'elle ait été nommée ou élue, à titre permanent ou non, qu'elle soit rémunérée ou non et quel que soit son niveau hiérarchique, (ii) toute autre Personne qui exerce une fonction publique, y compris pour un organisme public ou une entreprise publique, ou qui fournit un service public, ou (iii) toute autre Personne définie comme agent public dans l'Etat du Maître d'Ouvrage, un avantage indu de toute nature, pour lui- même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'il accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte dans l'exercice de ses fonctions officielles.

6.4 Nous n'avons pas promis, offert ou accordé et nous ne promettrons, offrirons ou accorderons pas, directement ou indirectement, à toute Personne qui dirige une entité du secteur privé ou travaille pour une telle entité, en quelque qualité que ce soit, un avantage indu de toute nature, pour elle-même ou pour une autre Personne ou entité, afin qu'elle accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte en violation de ses obligations légales, contractuelles ou professionnelles.

6.5 Nous n'avons pas commis et nous ne commettrons pas d'acte susceptible d'influencer le processus de passation du Marché au détriment du Maître d'Ouvrage et, notamment, aucune pratique anticoncurrentielle ayant pour objet ou pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence, notamment en tendant à limiter l'accès au Marché ou le libre exercice de la concurrence par d'autres entreprises.

6.6 Nous-mêmes, ou l'un des membres de notre groupement, ou l'un des sous-traitants n'allons pas acquérir ou fournir de matériel et n'allons pas intervenir dans des secteurs sous embargo des Nations Unies, de l'Union Européenne ou de la France.

6.7 Nous nous engageons à respecter et à faire respecter par l'ensemble de nos sous traitants les normes environnementales et sociales reconnues par la communauté internationale parmi lesquelles figurent les conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du travail (OIT) et les conventions internationales pour la protection de l'environnement, en cohérence avec les lois et règlements applicables au pays de réalisation du Marché. En outre, nous nous engageons à mettre en œuvre les mesures d'atténuation des risques environnementaux et sociaux lorsqu’elles sont indiquées dans le plan de gestion environnementale et sociale fourni par le Maître d'Ouvrage.

7. Nous-mêmes, les membres de notre groupement, nos fournisseurs, entrepreneurs, consultants et sous-traitants, autorisons l'AFD à examiner les documents et pièces comptables relatifs à la passation et à l'exécution du Marché et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par l'AFD.

Nom : ___________________________ En tant que : ________________

Dûment habilité à signer pour et au nom de : _________________________

Signature : ___________________________

En date du : ___________________________

Projet d’Appui au Développement d’Activités Rurales et au Financement des Filières Agricoles

SERVICES DE CONSULTANT

Manifestations d’Intérêt

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Société 5

O

n me reprochera peut-être de vouloir vivre au passé. Mais, avec les nouvelles technologies, les choses vont tellement vite qu’elles ont littéralement ‘’virussé’’ et transformé notre système traditionnel du vivre-ensemble. A titre illustratif, prenons le cas de la chaleur des rapports humains qui étaient très vivaces au sein des sociétés africaines. On se rendait visite à domicile, on passait des heures à parlementer, on fraternisait, bref, il y avait du contact.

Vous vous rappelez sans doute de cette époque où les amis se rencardaient à la place publique, dans les fadas, et autres cercles de causerie pour s’amuser, échanger, se taquiner, rigoler, bref, se distraire ! Cette vieille tradition, qui s’était beaucoup illustrée à travers notamment les groupes d’amis qui pullulaient dans les quartiers, au sein de nos villes et villages, avait tout pour plaire et faire le bonheur des jeunes filles et garçons.

C’était le temps des petits clubs d’amitié (ou d’affinité) entre jeunes filles et garçons qui entretenaient une ambiance particulière dans les quartiers. Il y avait aussi le dada des ‘’ghettos’’ très animés, avec la théière qui bouillonne en permanence, le boucan de la musique servie à fond la caisse, les longues parties de jeu de belote, le tout agrémenté de discussions interminables au ton tantôt plaisant, tantôt orageux, etc. Ces clubs de loisirs étaient des cadres propices pour donner aux jeunes des espaces de plein épanouissement. Mais tout ça, c’était une époque…

De nos jours, ces temps sont révolus. L’internet et les réseaux sociaux ont déjà fini de tourner la page des rapports humains directs et chaleureux. Leur apparition a gravement impacté les modes de vie au sein de notre communauté. Aujourd’hui, même quand, d’aventure, il arrive à des amis de se retrouver en groupe au sein de la fada, il leur manquera toujours cette chaleur humaine tant recherchée.

En effet, que constate-t-on ? Dans les fadas et autres cercles de causerie des jeunes, voire même des adultes, vous verrez certes des gens assis ensemble, mais en réalité aucun d’entre eux n’est réellement pas là. Vous constaterez plutôt que c’est le silence absolu, chacun étant accroché à son smartphone pour échanger avec d’autres interlocuteurs se trouvant à mille lieues de là. Pour d’autres, c’est le moment idéal pour visionner des vidéos ou écouter toute une litanie de messages vocaux alignés dans les différents groupes WhatsApp. D’autres encore préfèrent sacrifier ces instants censés être de retrouvailles entre camarades pour engager des discussions avec d’autres personnes se trouvant aux quatre coins du monde, mais réunies par le biais de la petite ‘’boîte magique’’ au sein des tumultueux groupes WhatsApp. Conséquence, les rencontres entre amis dégénèrent en de véritables rendez-vous ratés.

Que dire, sinon que les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont déjà gravement démoli les rapports humains, tels qu’on les appréciait par le passé. Et cette brèche béante, qui a gravement altéré notre tissu social, fait que désormais, nous sommes ensemble, mais séparément…

Assane Soumana

L’air du temps

Sous l’emprise du virtuel…

Initiative

Humour

Mme Habila Yahaya est une jeune entre- preneure de 35 ans native de Dogondout- chi, région de Dosso. Elle fréquenta, l’Institut Britannique de management et de la technologie IBMT de Niamey filière business administration dans l’optique d’entreprendre et avec l’ambition d’être indépendante et de servir les autres.

C’est dans cette perspective qu’elle a créé en 2018 une entreprise dénommée Manachraf.

Manachraf est une entreprise spécialisée non seulement dans la fabrication et la vente de nos produits locaux comme : le

‘’toukoudi’’, la pâte d’arachide, le ‘’fakou’’

et plusieurs variétés de jus naturels (à base d’hibiscus, de citron, gingembre, du souchet, du sodja, de mangue, de tama- rin, et du pain de singe), mais aussi dans la vente des ustensiles de cuisine, des pagnes-lèches et des vêtements prêt-à- porter pour les femmes. Outre cette acti-

vité, Mme Habiba s’est spécia- lisée dans la fabrication des sa- vons de gommage pour les dames et d’encens tradition- nels. Selon Mme Habiba, les prix sont compétitifs et à la por- tée de tout le monde. Ainsi, le sachet de toukoudi est vendu à 750 FCFA, le bidon du jus d’un litre est cédé à 1000 FCFA, celui de 0,5l à 500 FCFA et le petit bidon de 0,33l à 250 FCFA. Le sachet de la corète potagère (fakou) est cédé à 200 FCFA et la boite à 500 FCFA. Mme Habiba vend aussi la pate d’arachide. Ainsi la boite se négocie à 1250. On trouve aussi des pagnes-lèches et prêt-à-porter de diverses quali- tés.

La jeune dame explique que

son désir c’est d’être financièrement in- dépendante avec comme objectif princi- pal de se spécialiser dans l’entreprenariat. Bénéficiant du soutien fa- milial, Mme Habiba, est fière de son mé- tier qui lui permet d’être autonome et de participer activement dans la gestion de son foyer.

Lomé, Nigeria, Dakar, sont des endroits où Habiba s’approvisionne en ces di- verses marchandises produits pour venir les revendre au Niger. Par ailleurs, elle a confié qu’elle rencontre plusieurs défis notamment avec la fermeture des fron- tières et le non respect des engagements de certains clients qui accusent du retard dans le payement. Pire d’autres s’éclip- sent une fois pour toute.

Mme Habiba a lancé un appel à l’endroit de ses sœurs surtout celles qui ne sont pas encore dans l’entreprenariat de s’y investir car c’est une voie d’autonomisa- tion pour les femmes.

Adamou H. Dourbi Chérifatou

Mme Habila Yahaya

La patronne de l’entreprise Manachraf

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Mme Habila Yahaya

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6 Invité

M. le Directeur, le Niger compte aujourd’hui beaucoup d’écoles de santé publique, quels méca- nismes encadrent le fonctionne- ment de ces écoles ?

Effectivement depuis 2002 le foison- nement des écoles et instituts de for- mation en santé est devenu une réalité qui ne cesse de croitre au Niger. En réalité il faut distinguer deux (2) blocs : l’un qui regroupe les établissements publics et l’autre les établissements privés. En terme de fonctionnement chaque établisse- ment dispose d’un mécanisme in- terne qui lui est propre et qui concoure à l’atteinte d’un objectif, sous le contrôle bien sûr de certains Ministères, notamment de la Santé Publique (MSP), de l’Enseignement Secondaire et des Enseignements Supérieurs ,de la Recherche et de l’Innovation afin de mener à bien leur mission de formation initiale et conti- nue, de spécialisation et de re- cherche. Seuls les établissements du secteur public, gérés par un Prési- dent du Conseil d’Administration (PCA) et un Directeur Général (DG) nommés par Décret pris en conseil des ministres, ont pour unique tutelle le Ministère de la Santé Publique.

Chaque école doit disposer d’un cur- riculum adapté et spécifiquement conçu pour une formation qu’elle offre. Par exemple, pour le Centre d’excellence régional de l’Etat, l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey, la mise en œuvre des curricula est en parfaite cohérence avec la Politique Sanitaire Nationale, le Plan de Développement des Ressources Humaines du Minis- tère de la Santé Publique et les direc- tives de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS). Pour se financer, les écoles et instituts de santé utilisent leurs fonds propres générés par les frais de formation payés par les élèves et les étudiants.

Ils se financent aussi grâce à l’appui de certains partenaires et, pour le secteur public, a la subvention de l’Etat.

Avant la libéralisation du secteur, la formation en santé se déroulait ex- clusivement dans les ENSP de Nia- mey et de Zinder jusqu’en 2002 et exclusivement à la Faculté des Sciences de la Santé de l’UAM dans une certaine mesure. Cette libérali- sation a permis de mettre sur le mar- ché une grande quantité de ressources humaines en santé.

Comme vous le savez le secteur de la santé dans nos pays fait face à plusieurs défis dirigés essentielle- ment vers la lutte contre la maladie et la réduction de la mortalité mater-

nelle et néo natale. En terme d’opportunités les écoles et instituts de santé restent à promouvoir afin qu’ils puissent doter notre système de santé d’un per- sonnel motivé, disponible, compétent en nombre et en qualité en même capable de servir efficacement à tous les niveaux de la Pyra- mide sanitaire afin de rele- ver les défis.

Une réévaluation des cur- ricula enseignés dans les écoles de santé publique s’impose-t-elle au Niger ? Plusieurs rencontres pro- fessionnelles font effective- ment cas d’une révision des curricula au niveau des écoles et ins- tituts de formation pour tenir compte de nos besoins réels en santé pu- blique au Niger. Avec le recul, l’une des principales réformes initiées par le Ministère en charge de la santé publique remonte à 2008 avec le nouveau programme harmonisé por- tant sur la formation des Agents de Santé de Base, une création a l’époque, accessible à partir du BEPC, et pour le niveau supérieur, des Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE), Sage Femmes Diplômées d’Etat (SFDE), Laborantins Diplômés d’Etat (LDE) et Techniciens de Développe- ment Social Diplômé d’Etat (TDSDE), accessibles après l’obten- tion du baccalauréat. De mon point de vue, la réévaluation de ces curri- cula sous-entend l’implication à grande échelle de tous les acteurs de la formation en santé, tels que les dé- cideurs, les communautés bénéfi- ciaires, les diplômés, les parents d’élèves, les étudiants, les parte- naires, les institutions de soins, les écoles et instituts de formation, la FSS, les collectivités, etc. Une telle consultation jettera les bases d’une nouvelle conception du secteur avec comme objectif, de favoriser une for- mation qualitative des ressources hu- maines en santé publique.

C’est dans cette perspective que l’OOAS a initié à partir de 2007 au sein de ces pays membres franco- phones, en ce qui concerne la forma- tion initiale, un processus d’élaboration de curricula harmonisé dont la mise en œuvre est intervenue à partir de 2012 et qui porte sur la formation des IDE, SFDE et LBM selon le système LMD.

Il convient également de noter que, toujours dans la même logique, le mi- nistère de la santé publique est à pied d’œuvre quant à l’accompagne-

ment régulier des écoles et instituts de formation en santé car. il a une obligation d’un droit de regard. Ce- pendant, il est temps de réévaluer la mise en œuvre des programmes par l’organisation d’un grand forum qui regrouperait l’ensemble des acteurs afin de redéfinir les grands axes de la formation en santé dans notre pays.

Le comportement peu orthodoxe de certains agents de santé en fonction, surtout en matière de re- lation contact avec les patients, est-il lié à l’appauvrissement des contenus enseignés dans les écoles, comme le pensent les plus anciens du métier ?

Ne perdez pas de vue que plusieurs facteurs, intrinsèques ou extrin- sèques, rentrent en jeux dans ce cas précis. Notre prototype de modelage de comportement est basé sur l’assi- milation des compétences. L’appre- nant est suivi jusqu’à la maîtrise parfaite de compétences comme le savoir, le savoir-faire et le savoir être qui agissent sur les propres capaci- tés de l’étudiant. La maitrise de ces compétences est une condition es- sentielle pour l’obtention d’un di- plôme en santé.

Certes, les études comportementales ont révélé certaines anomalies dans la pratique. Ces errements profes- sionnels, qui sont d’ailleurs moindres, ne sont nullement liés aux contenus enseignés mais peut être au suivi et la qualité de la mise en œuvre des curricula. Le contexte de précarité joue également un grand rôle dans cet état de fait, pour des apprenants qui financent eux-mêmes leurs forma- tions dans le but de décrocher un boulot et non par vocation.

M. le Directeur, Malgré la ruée sans précédent des étudiants vers

les écoles de santé publique, on constate que peu d’entre eux ont l’amour d’exercer dans ce do- maine. Qu’est-ce qui explique

cette situation ?

Comme je l’ai dit plus haut, la voca- tion est l’une des premières qualités pour exercer la profession de santé, celle-ci est enseignée en déontolo- gie dès la rentrée en première année. Souvent les parents impo- sent à leurs enfants une formation sans demander leur avis. En pa- reilles circonstances, les établisse- ments de formation arrivent à convaincre certains parents d’élèves réceptifs, à accepter la réorientation de leurs enfants. Il s’agissait dans le temps, d’une orientation de l’Etat qui prend en compte la fiche de choix remplie et signée conjointement par l’étudiant et ses parents. Il va donc de soi que ceux d’entre eux à qui la famille a imposé un cursus, ne soient pas aussi puristes que ceux qui sont venus par choix personnel et par vo- cation.

La recherche de stages acadé- miques de qualité devient de plus en plus difficile eu égard au nom- bre élevé d’étudiants. Quelles sont les pistes de solutions à prospec- ter selon vous ?

Très difficile de répondre à votre question. C’est une réalité évidente.

Cependant je pense que le secteur privé doit s’impliquer aussi à accueil- lir ces apprenants parce que le de- voir de formation et d’encadrement des apprenants leur incombent aussi. En plus de cela, il faut aller vers la création de plusieurs Centres Hospitaliers Universitaires (CHU).

Les différents ordres créés çà et là sont-ils capables d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur de la santé publique ?

Absolument ! à présent on note plu- sieurs Ordres professionnels créés dans le secteur de la santé. Mais vous conviendrez avec moi que l’ef- ficacité d’une instance dépend de la dynamique des acteurs sensés la faire fonctionner mais, cela aussi est tributaire des moyens dont ils dispo- sent.

C’est une très bonne chose que de disposer de plusieurs Ordres profes- sionnels qui constituent des acteurs clés de promotion du secteur de la santé publique. Ils ont essentielle- ment pour rôle de veiller au strict res- pect de l’éthique et de la déontologie, toute chose qui permet d’améliorer significativement la qualité de l’ac- cueil, la prise en charge et la gouver- nance au sein du secteur de la santé.

Dr Boubacar Thiombiano, Directeur des études de l’Ecole Nationale de Santé Publique Damouré Zika de Niamey

« Il est temps de réévaluer la mise en œuvre des programmes par l’organisation d’un grand forum ….. afin de redéfinir les grands axes de la formation en santé »

l DR

Dr Boubacar Thiombiano Propos recueillis par Souleymane Yahaya

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Nation 7

«F

ace à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Ces phrases pleines de sagesse ont été pronon- cées par Jacques Chirac, ancien Président de la République fran- çaise, disparu en 2019.

Aujourd’hui, au Niger, à l’occasion de la campagne électorale pour le second tour de l’élection présiden- tielle du 21 février 2021, nous assis- tons à une polarisation excessive du climat politique national, qui devient de plus en plus tendu, électrique, au point d’inquiéter les uns et les autres sur l’issue finale de l’actuel proces- sus électoral. En effet, à la place du débat démocratique pour éclairer les électeurs sur leur choix de pro- grammes politiques des deux candi- dats – c’est là, assurément, le but ultime de la campagne électorale -, c’est plutôt une hystérisation de la présente campagne électorale que l’on a observée avec des passes d’armes indignes d’une démocratie respectable, non pas entre les deux protagonistes de ce second acte, mais bien entre de seconds cou- teaux des deux camps opposés.

Descendant dans les fins fonds des égouts politiques, ‘’ces soupapes d’occasion’’ n’ont pas fait dans la dentelle en se livrant à des attaques personnelles d’une bassesse inqua- lifiable dans une République. A vrai dire, à entendre ces insanités débi- tées par certains hauts responsables politiques, on se croirait dans une scène de ménage entre coépouses, et non dans une arène politique où doivent triompher les idées.

Pourtant, la démocratie véritable, telle que conçue par les ingénieux Athéniens de l’Antiquité, suppose toujours la confrontation des idées, des projets de société, mais pas des états d’âme, des humeurs ou autres ressentiments personnels. Le grand philosophe et penseur politique fran- çais du 20ème siècle, Paul Ricœur, ne s’y trompait pas d’ailleurs, quand il écrivait dans son ouvrage, ‘’L’idéo- logie et l’utopie’’ que : « Est démo- cratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traver- sée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’as- socier à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la déli- bération et l’arbitrage de ces contra- dictions. » !

Rien qu’à la veille de l’actuel proces- sus électoral, au moment de retirer sa carte électorale biométrique, le

Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, avait émis le souhait ardent que chaque candidat privilé- gie la force des arguments pour convaincre les électeurs sur la pertinence de son pro- gramme politique, de sa ca- pacité à mieux diriger le pays.

Et d’appeler de tous ses vœux à ce que la campagne électorale se déroule dans le calme, la sérénité, et dans un contexte de programmes contre programmes, projets contre projets ! Car, il est vrai, c’est par le débat d’idées que progresse la culture démocratique dans un pays. Tout au long de sa longue et riche carrière politique, le Président Issoufou Mahamadou a fait de la force des arguments (et non l’argument de la force) sa ligne de conduite politique, convaincu en cela que le salut du Niger contempo- rain ne saurait être trouvé en dehors de la démocratie.

Pendant ces trois (3) décennies de son engagement politique, il aura su toujours privilégier le débat contra- dictoire d’idées et faire preuve de beaucoup d’esprit de tolérance même envers ses adversaires poli- tiques. Personne au Niger, à moins d’être de mauvaise foi, ne l’a en- tendu proférer des injures, des in- sultes contre X ou Y parmi ses adversaires politiques ; tout ce qui comptait pour lui, c’était d’exposer sa vision politique, ses grandes am- bitions pour le Niger, quitte à y adhé- rer ou pas. C’est par cette sage méthodologie que patiemment, il se forgea une stature d’homme d’Etat qui lui permit d’avoir la confiance et l’attachement d’une majorité de concitoyens au point de lui confier les destinées du pays par deux fois.

C’est cette même démarche pro- grammatique qui lui aura permis d’avoir un leadership régional, conti- nental et international, qui aura valu aujourd’hui au Niger une place im- portante dans le concert des nations.

Aujourd’hui, face à l’exacerbation du débat politique à l’occasion de la présente campagne électorale pour le second tour, l’on ne peut être que sidéré et saisi de colère devant tant d’infantilisation des masses popu- laires avec ces dérives langagières qui n’honorent ni la classe politique nigérienne dans son ensemble, ni la démocratie nigérienne.

Au cours de cette même campagne, l’on aura aussi assisté au paroxysme du discours xénophobe, identitaire

qui met à mal la notion chère du vivre ensemble. Cela n’est pas sim- plement regrettable, mais pitoyable pour des gens qui aspirent à prési- der aux destinées d’un peuple.

En réalité, la polarisation excessive du débat politique actuelle n’est que la traduction de l’incapacité de camps politiques à s’en sortir autre- ment que par le recours facile à la violence verbale, aux invectives per- sonnelles et autres instincts pri- maires synonymes ahurissants d’une absence totale de démarche programmatique valable pour convaincre le peuple autour d’un projet de société viable et crédible.

C’est cette faiblesse programma- tique qui explique aujourd’hui, en profondeur, la migration vers l’ex- trême polarisation du débat politique national actuel. C’est aussi cela qui explique, sans doute, le refus injus- tifié d’une partie de participer au

‘’face à face’’ télévisé qui devrait

pourtant constituer le clou final de ce second round de l’élection présiden- tielle. Il est bien évident que ce débat télévisé aurait semblé redoutable pour certains, car cela reviendrait à tenir un discours responsable et ar- gumenté devant un parterre de jour- nalistes expérimentés triés sur le volet ! A cet exercice démocratique périlleux, visiblement, la politique de la chaise vide était l’option la plus

‘’censée’’, voire la plus facile ! Voilà, hélas, où nous en sommes au- jourd’hui, dans cette campagne de l’entre-deux- tours de l’élection pré- sidentielle. La place doit être au débat, sur un ton apaisé et démocra- tique, elle sera ensuite dans les urnes. Car, à l’évidence, nous ne saurions être en permanence dans une démocratie de la contestation et du règne des réseaux sociaux. En- core moins, nous ne saurions être dans une démocratie du dénigre- ment personnel, de la stigmatisation identitaire et du discours xénophobe, mais bien dans une démocratie ré- publicaine qui associe tous les ci- toyens sans exclusive ni distinction de leurs origines sociales, reli- gieuses ou autres.

Voyez-vous, le soleil se lève, inexo- rablement, à l’Est et se couche, im- manquablement, à l’Ouest, c’est à Allah Le Très Haut que revient la si- gnification de ce mouvement orbital.

Que Dieu, le Très Miséricordieux bé- nisse le choix des Nigériens le 21 fé- vrier prochain.

Amen !

Le Cercle Indépendant de Réflexions et d'Actions Citoyennes (CIRAC) a reçu du ministère de l'intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisa- tion et des affaires coutumières et re- ligieuses, l'arrêt de reconnaissance

Numéro 000055

MISPD/ACR/DGAPJ/DLP le 25 jan- vier 2021.

Par cet acte administratif de l'autorité de tutelle, le CIRAC est ainsi autorisé à exercer ses activités en tout lieu et en tout temps sur toute l'étendue du territoire national conformément aux lois et textes réglementaires en vi- gueur.

Le CIRAC est une association apoli- tique à but non lucratif avec pour ob- jectif de contribuer à ''Élever la conscience citoyenne sur les défis et

les enjeux qui interpellent la nation face à son devenir''.

Le CIRAC est dirigé par un comité de gestion présidé par Elh Idi Ango Omar, agronome de formation et an- cien ministre de la République.

Le CIRAC est ouvert à tous les nigé- riens des deux sexes soucieux du devenir de la nation dans le respect des textes fondamentaux de l'asso- ciation. Le CIRAC entend également œuvrer, à côté et en collaboration avec toutes les organisations de la société civile locale, régionale ou in- ternationale dans un partenariat sin- cère, à l’atteinte des objectifs qu'il s'est fixé.

Fait à Niamey le 10 février 2021 Le président

Pour un débat politique serein et apaisé !

Par Zakari Alzouma Coulibaly

Editorial

Communiqué de presse du CIRAC

Le Cercle Indépendant de Réflexions et d'Actions Citoyennes pour l’éveil d’une conscience citoyenne

l DR

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