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DÉBUT DE ROTATION VERS LA VALUE

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Academic year: 2022

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FLASH MARCHÉS :

DÉBUT DE ROTATION VERS LA VALUE

Le début de semaine a été marqué par une forte baisse des valeurs technologiques et un début de rotation vers la value. Le Nasdaq a perdu près de 11% en 3 sessions, mais affiche toujours une progression d’environ 30% depuis le début de l’année. Pour illustrer l’ampleur du mouvement, la perte boursière d’Apple à elle seule, sur 3 jours, est supérieure à la capitalisation boursière de 480 sociétés sur les 500 qui composent l’indice US S&P 500.

Il nous semble que ce mouvement de correction est technique car le volume d’achat sur les options à la hausse a été disproportionné par rapport au marché cash. Cela a engendré une amplification des mouvements de marché du Nasdaq par des ajustements des

positions dérivées. On note d’ailleurs avec intérêt la faible contagion aux autres actifs risqués, et l’absence de mouvement de repli sur les actifs refuge.

Côté sanitaire, la situation continue de se dégrader en Europe, mais toujours sans

dérapage pour le moment du nombre d’admissions en réanimation ainsi que du nombre de décès qui restent faibles. La prudence est de mise, mais les données économiques

hebdomadaires indiquent une poursuite de la normalisation au demeurant bien meilleure en Europe qu’aux USA.

La BCE s’est d’ailleurs montrée beaucoup plus confiante lors de sa réunion du 10 septembre, en remontant ses anticipations de PIB, mais surtout en rehaussant celles d’inflation. Ainsi, étonnamment, l’inflation sous-jacente HICP est prévue à 0.9% en 2021 et 1.1% en 2022, soit 0.2 point de plus qu’auparavant. Christine Lagarde a lié l’arrêt du programme PEPP à un redressement de l’inflation et jugé qu’il était fort probable que l’enveloppe de 1350 milliards d’euros soit utilisée en totalité. En revanche, si elle a mentionné que la valeur de l’euro était un facteur à prendre en compte, elle a clairement spécifié que ce n’était pas un objectif en soi pour la BCE.

Par ailleurs, la reprise des négociations sur le Brexit s’est soldée par un constat d’échec et une véritable perte de confiance mutuelle entre les parties. La volonté de Boris Johnson de revenir sur l’accord de divorce, notamment sur l’épineux problème de la frontière Irlandaise, a provoqué l’ire de Bruxelles. Difficile de savoir s’il s’agit d’une posture de négociation ou pas, mais la probabilité d’un Brexit dur sans accord augmente et se traduit par une baisse de la livre sterling.

Dans cet environnement incertain, nous restons légèrement prudents sur les actions, avec une surpondération des actions européennes dans une logique tactique de rattrapage. Sur le segment obligataire, nous sommes surpondérés sur la dette souveraine émergente qui reste attractive dans cet environnement durable de taux bas et de dollar faible.

ACTIONS EUROPÉENNES

Une semaine pour les marchés actions européens marquée du sceau des élans d’optimisme liés aux signes manifestes de reprise économique d’une part, et des évidentes incertitudes sur le front sanitaire, auxquelles viennent s’ajouter les tensions géopolitiques prégnantes entre les USA et la Chine.

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Les marchés sont aussi dirigés par la correction sévère des grandes entreprises du secteur de la technologie aux Etats-Unis, en lien avec des inefficiences de marché actuelles manifestes, et des niveaux de valorisation redevenus potentiellement forces de rappel.

En Europe, Christine Lagarde, attendue sur un discours volontariste sur le niveau de l’euro, a manifesté un certain attentisme. Elle a cependant confirmé l’utilisation de l’intégralité de l’enveloppe de 1350 milliards d’euros du programme d’achats d’actifs spécial, et appuyé sur le fait que l’arrêt de ce programme serait lié à un redressement de l’inflation ; ce qui laisse entendre qu’il pourrait durer plus longtemps qu’attendu.

Les tensions sur le front du Brexit ont également fait les gros titres de l’actualité, alimentant les pressions baissières sur la livre sterling. Le sujet des discordes commerciales entre l’Europe et les Etats-Unis pourrait également revenir sur le devant de la scène, alors que LVMH a annoncé envisager un report du rachat du joaillier américain Tiffany à la demande du ministre des Affaires étrangères français, et à la suite des menaces de Donald Trump quant à des taxes sur les produits français. Les nouvelles sur le plan sanitaire font également l’actualité, AstraZeneca ayant mis en pause ses essais sur son candidat-vaccin, en raison de problèmes de sécurité. Son efficacité devrait être cependant connu avant la fin de l'année, si la société est autorisée à reprendre les essais interrompus.

Au niveau des fusions et acquisitions, qui refontt l’actualité après les dernières annonces, les obstacles au rapprochement entre Nexi et SIA auraient été levées. Des difficultés

apparaissent néanmoins sur le projet de rapprochement entre Veolia et Suez.

ACTIONS AMÉRICAINES

Les indices américains clôturent les 5 dernières séances en négatif: -5.38% pour le Dow Jones, -6.75% pour le S&P500 et -9.43% pour le Nasdaq, illustrant la correction des valeurs technologiques.

Les Démocrates et les Républicains n'ont toujours trouvé aucun accord sur la suite de la relance, et si cela ne fait plus l'actualité depuis quelques jours, la problématique demeure.

Les ménages et PME pourraient se retrouver en difficulté si aucun compromis n'était trouvé.

Les chiffres de l'emploi publiés vendredi dernier ont été plutôt bons. Les 18 millions de licenciements temporaires observés en avril se sont réduits à 6 millions dans les derniers chiffres publiés. Toutes les créations d'emplois sont des salariés de retour au travail.

Les cours du baril passent sous les 40 dollars en début de semaine suite à l’annonce d’une baisse des prix de la production de brut de l’Arabie Saoudite à destination de plusieurs pays en Asie. Le prix du baril s'est ensuite repris, aidé par un dollar plus faible.

Le groupe financier japonais Softbank, qui aurait selon le FT accumulé d’importantes

positions dérivés sur les valeurs technologiques américains au mois d’août, recule de plus de 10% sur la semaine. AstraZeneca a annoncé mettre en pause les essais cliniques de son projet de vaccin contre le Covid-19 après qu’un patient a développé un effet secondaire grave. Les actions de Tiffany ont chuté après que le géant du luxe LVMH a annoncé qu'il reportait son rachat de 16,2 milliards de dollars.

Trois sociétés font leur entrée dans le S&P 500 : Teradyne, Etsy et Catalent en lieu et place de Coty, H&R Block et Kohl’s. A noter qu’à la surprise de beaucoup d’opérateurs, Tesla ne rentre pas dans l’indice à cause de retraitements d’éléments exceptionnels (crédits carbone) sur les résultats et en l’absence de réponse au critère de 4 trimestres bénéficiaires

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consécutifs. Cette décision a ajouté de la nervosité supplémentaire sur le titre, beaucoup de gestions indicielles s'étant positionnées en amont d’une prochaine inclusion, entraînant dans sa chute une grande partie des valeurs technologiques.

ACTIONS JAPONAISES

Le marché actions japonais a légèrement progressé au cours de la semaine. L’indice TOPIX s’est apprécié de 0,51%, tandis que le Nikkei 225 a gagné 0,13%. Les secteurs du transport maritime, du fer et de l’acier ainsi que du transport aérien sont repartis à la hausse après avoir fait l’objet d’un courant survendeur au cours de la pandémie de coronavirus. À l’inverse, celui de la technologie s’est replié dans le sillage du recul affiché par les actions

technologiques américaines. Les investisseurs semblent décidés à identifier des valeurs qui leur permettraient de faire une plus-value en cette période de reprise, compte tenu de la persistance de l’épidémie de Covid-19, mais également du redressement de l’activité

économique. La gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a décidé de baisser le niveau d’alerte de la situation sanitaire liée au coronavirus d’un cran – celui-ci étant auparavant maximal –, à l’issue d’une réunion du comité de suivi de la Covid-19.

Côté valeurs, Fanuc a vu son titre bondir de 9,47%, les investisseurs estimant que la société devrait tirer parti de la hausse des investissements des entreprises en faveur de technologies d’automatisation et d’économie de main-d’œuvre. En effet, le fabricant de machines

d’automatisation industrielle prévoirait selon certaines informations d’augmenter la

production de robots collaboratifs, lesquels ont été utilisés en complément des travailleurs au niveau des lignes de production pendant la pandémie, afin de réduire le risque d’infection face à la propagation de la Covid-19.

En revanche, SoftBank Group a reculé dans le sillage de la chute des valeurs technologiques à la Bourse de New York, la société d’investissement ayant prétendument souffert d’une forte activité de trading d’options sur le marché américain.

Le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga, qui fait figure de favori de l’élection pour succéder à l’actuel Premier ministre, a dévoilé les principales politiques économiques qu’il souhaitait mettre en œuvre. Il a de nouveau fait part de son intention de suivre le chemin tracé par Shinzō Abe sur le plan politique. Parmi ses principaux axes de travail figurent des réformes stratégiques visant à relancer le Japon : déréglementation accrue ; digitalisation du secteur public pour améliorer l’efficacité administrative en créant une « Agence de promotion de la digitalisation » ; réduction des tarifs de la téléphonie mobile, jugés trop élevés pour les utilisateurs ; et hausse du salaire minimum. Il devrait encourager l’adoption de politiques concrètes et populaires de manière régulière. Yoshihide Suga a également tenu à clarifier sa position en se déclarant favorable à un maintien d’une promotion du secteur touristique ainsi qu’à un export des produits agricoles japonais de qualité.

Par ailleurs, la politique d’assouplissement monétaire de la Banque du Japon devrait rester inchangée, car le secrétaire général du gouvernement apprécie les politiques ambitieuses du gouverneur Haruhiko Kuroda, dont le mandat court jusqu’à avril 2023.

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MARCHES EMERGENTS

L’indice MSCI Emerging Markets s’est replié de 1,3% (cours de jeudi à la clôture). L’Inde, la Corée du Sud et Taïwan se sont inscrits en territoire positif, tandis que la Chine et le Brésil ont sous-performé les autres régions. Sur le front de la guerre commerciale sino-américaine, Washington envisagerait d’imposer de nouvelles restrictions à l’encontre de SMIC, le

principal fondeur de semi-conducteurs de Chine. L’administration Trump réfléchirait également à interdire l’importation de produits contenant du coton en provenance de la province du Xinjiang. Bien que la vente de TikTok ne soit pas encore finalisée, ByteDance compterait investir massivement à Singapour, avec l’implantation d’un centre de données et la création de 200 emplois dans les secteurs des paiements et de l’e-commerce.

Les données macroéconomiques continuent de faire état d’une toile de fond dynamique. Les exportations et importations chinoises ont retrouvé leurs niveaux pré-Covid-19 – avec une hausse de 9,5% sur un an et une baisse de 2,1% en glissement annuel en août respectivement (contre des prévisions de +7,1% et +0,1%) –, ce qui a permis à la Chine d’afficher un excédent commercial de 59 milliards de dollars américains en août. Les chiffres de l’inflation sont restés globalement conformes aux attentes, l’indice des prix à la consommation est ressorti en hausse de 2,4% sur un an, tandis que celui des prix à la production a reculé de 2% (contre des estimations de -1,9%). Le crédit a enregistré sa croissance la plus importante depuis le mois de mars. Les financements se sont inscrits à 3 580 milliards de yuans en août, en hausse par rapport aux 1 700 milliards de yuans enregistrés en juillet, et ont dépassé les prévisions (2 590 milliards de yuans).

En Corée du Sud, Samsung Electronics a signé un contrat de 6,6 milliards de dollars américains pour la fourniture d’équipements 5G à Verizon. Selon certaines informations, l’entreprise aurait également remporté un autre contrat avec Qualcomm pour sa puce Snapdragon 4 qui sera utilisée dans les smartphones 5G bas de gamme. Par ailleurs, les prix au comptant des puces DRAM ont commencé à augmenter en raison de la recrudescence du nombre de commandes passées par Huawei avant l’entrée en vigueur de l’interdiction à son encontre le 15 septembre prochain, date à partir de laquelle Samsung et SK Hynix cesseront de fournir des puces au géant chinois.

En Inde, le gouvernement de Narendra Modi envisagerait de renforcer son initiative « Make in India », avec un programme visant à encourager les entreprises à implanter leur

production en Inde – à hauteur de 23 milliards de dollars américains –, notamment dans l’industrie automobile et le secteur du photovoltaïque, mais surtout dans celui de l’acier, lesquels pourraient ensuite être suivis par le textile, l’industrie agroalimentaire et les produits pharmaceutiques spécialisés. Du côté des entreprises, Reliance a annoncé que Silver Lake allait prendre une participation de 1,75% dans Reliance Retail, pour un montant 1 milliard de dollars américains, portant sa valorisation à 57 milliards de dollars. Amazon envisagerait également d’investir 20 milliards de dollars dans la filiale de Reliance, ce qui correspondrait à 40% du capital de l’entreprise.

En Indonésie, la décision inattendue d’instaurer à nouveau un confinement à Jakarta a entraîné une chute de 6,5%. En Thaïlande, la balance excédentaire des opérations courantes s’est contractée à 3,3% du PIB en raison de l’arrêt du tourisme et de la baisse des revenus liés aux exportations, lesquels ont été causés par la pandémie de Covid-19. Au Brésil, les ventes de détail se sont inscrites en hausse de 5,5% sur un an en juillet et ont dépassé les attentes (+2,4%).

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DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT

La tendance a été assez mitigée. Jeudi, la BCE a annoncé laisser sa politique monétaire inchangée mais elle a réaffirmé sa détermination à prendre de nouvelles mesures en cas de besoin. Les incertitudes autour du Brexit et les tensions sino-américaines sont tout de même restées des sources de pression. Dans ce contexte, l’indice Xover s’est resserré de 10 bps entre lundi et jeudi tandis que le Main s’est écarté de 2 Bps.

Cirsa a surperformé ; les résultats, malgré leur relative faiblesse, indiquent une reprise en Espagne et Italie. CMA CGM a publié de très bons chiffres au T2 2020. Le chiffre d’affaires est en baisse de 9% sur un an mais l’EBITDA progresse de 26,3% grâce à l’impact favorable de la chute des prix du carburant et au plan de réduction des coûts. Le groupe s’attend à ce que la rentabilité soit encore meilleure au T3. La reprise du trafic maritime de conteneurs observée depuis le mois d’avril devrait se poursuivre. Parts Europe a également annoncé de bons résultats au T2 2020. Le chiffre d’affaires baisse de 13,8% mais l’EBITDA ajusté ressort en baisse limitée de 15,4%. Le groupe a indiqué un effet de rattrapage en juin et reste confiant pour le reste de l’année avec une normalisation du taux de croissance vers les niveaux de pré-crise. Les résultats de Q-Park ont été comme attendu en net recul (chute du chiffre d’affaires de 46,5% au T2) et la reprise de l'activité depuis mai est encore mitigée.

Kiloutou affiche aussi des résultats T2 20 lourdement impactés par la crise avec une chute de revenus de 37% sur un an.

Les obligations Selecta ont été en forte hausse suite à la publication du plan de

restructuration jugé favorable aux porteurs. Les obligations Europcar 2024 et 2026 ont été sous pression. Le groupe a annoncé engager des discussions avec ses créanciers en vue de procéder à une restructuration financière envisagée dans le cadre d’une poursuite d’activité, y compris de la mise en œuvre du plan de transformation « Connect 2021 – 2023 ».

Face aux projets de consolidation qui s'accélèrent au sein du secteur bancaire espagnol, Banco Sabadell étudierait activement plusieurs options comme la vente du groupe, une fusion, des cessions d'actifs ou le rachat d'une structure plus petite.

Le marché primaire a été assez dynamique. Ford Motor a émis 750 millions d’euros à 5 ans (coupon de 3,25%) et ZF Finance a émis 1,5 milliards d’euros sur deux tranches à 5 et 8 ans (coupon de 3% et 3,75%). Côté financières, Commerzbank a émis une obligation AT1 de coupon 6,5% (500 millions d’euros) qui a été bien accueillie par le marché (carnet d’ordre environ 5x sursouscrit).

Banco BPM et Scor ont placé des obligations Tier 2 de coupon 5% et 1,375% pour 500 millions d’euros et 300 millions d’euros. Enfin, Ryanair a procédé à une émission obligataire de 850 millions d’euros avec un coupon de 2,875% afin de renforcer sa liquidité. Dans le cadre de cette opération, S&P a confirmé la notation du groupe à BBB, retirant son creditwatch négatif.

CONVERTIBLES

En Europe, l’actualité principale vient du leader français de la production et distribution d’électricité EDF. Cet opérateur ayant annoncé l’émission d’une OCEANEverte (des obligations vertes à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes) pour un montant de 2,4 milliards d’euros. Cette émission s’inscrit dans le

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financement d’installation de production d’énergies renouvelables afin de porter cette dernière à 50 gigawatts à l’horizon 2030.

Aux États-Unis, nous avons observé l’émission d’une obligation convertible pour un montant de 600 millions de dollars à échéance 2026 provenant de RingCentral. Cette société est actuellement le leader des solutions de communication collaborative tant sur la téléphonie que sur la messagerie. Cette émission permettra en outre de racheter partiellement l’obligation convertible de maturité 2023 actuellement en vigueur.

Côté actualité pour les émetteurs présents dans le gisement, notons la révision des prévisions du fabricant de semi-conducteurs nord-américain Microchip Technology qui prévoit désormais un resserrement de l’estimation du résultat net par action s’élevant à une fourchette de 1,20/1,30 dollar contre 1,14/1,36 dollar précédemment grâce au redémarrage des secteurs les plus cycliques tel que l’industrie ou l’automobile et en dépit du

ralentissement de la demande provenant des secteurs informatiques.

Achevé de rédiger le 11 septembre 2020

GLOSSAIRE

• Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s).

• Les titres «High Yield» sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé.

• La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées.

• La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.

• Tier 2 / Tier 3: segment de la dette subordonnée.

• La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).

• Le spreaddésigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.

• Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.

• Markit publie l'indice Main iTraxx (125 principales valeurs européennes), le HiVol (30 valeurs à haute volatilité), et le Xover (CrossOver, 40 valeurs liquides et spéculatives), ainsi que des indices pour l'Asie et le Pacifique.

• EBITDA est l'acronyme deEarnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement).

Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).

• Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.

• Un «stress test»est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.

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• L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur.

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