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Théorie et instrumentation des techniques de LC-MS et LC-MS/MS applicables à la toxicologie

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Théorie et instrumentation des techniques

de LC-MS et LC-MS/MS applicables à la toxicologie

LC-MS and LC-MS/MS theory and instruments applicable to toxicology

Pierre MARQUET

Servicede Pharmacologie-Toxicologie,

CHU

Dupuytren -87042

LIMOGES

Cedex-

FRANCE

Tel : 0555 05 61 40-Fax: 05 55 0561 62-

E-mail

: marquet@unilim.fr (Reçule3

janvier

2005; acceptéaprèsmodificationsle23mars2005)

RESUME

Cetarticlepasse en revue lesprincipauxconstituants d'un spectromètrede massecoupléàlachromatographicliquide (sources d'ionisationàpression atmosphérique, cellulesde collision,filtres de masse) et, pour chacun, lesprincipales innovations des constructeurs, leurs avantages proclamés, leur intérêtetleursapplications potentiellesentoxicologie.

Sontégalement abordésles modesopératoires généralement utilisés pour les analyses qualitatives ou quantitatives en toxicologie, ainsique lesrares recommandations internatio¬

nales concernant le nombre d'ions ou de transitions de masse à enregistrer et les variations acceptables de leurs intensités relatives, permettantdeprofiter réellementde la spécificitéde laLC-MSetdela LC-MS/MSaucours d'ana¬

lyses quantitatives.

Il

est rappelé à cette occasion que des analyses toxicologiquesfiables reposentnon seulementsur unmatériel performant, mais aussisurdebonnespratiques techniquesetdesopérateurscompétents.

MOTS-CLÉS

Sourcesd'ionisation, cellules de collision,filtresde masse, bonnespratiquesde laboratoire.

SUMMARY

Thispaper reviews the mainparts ofa massspectrometer coupled to liquid chromatography (atmospheric pressure ionisationsources, collisioncells,massfilters)and,for each, the mainmanufacturers' innovations, theirclaimed advan¬

tagesandtheir potentialinterestandapplicationsintoxico¬

logy.

Theoperating procedures mostfrequentlyusedin toxicology for either qualitative or quantitative analysis aie also dis¬

cussed, as well as the rare international recommendations aboutthenumberofionsormasstransitionstomonitor and theacceptablevariabilityoftheirrelative intensity, in order to

fully

benefitfromLC-MSorLC-MS/MSspecificityduring quantitative assays. On this occasion, it is reminded tliat reliable toxicology analyses not only rely on high-perfor¬

mance devices, but also on good technical practices and skilledoperators.

KEY-WORDS

Ionisationsources, collisioncells, massfilters,good labora¬

torypractices

Théorie et instrumentation des techniques

de LC-MS et LC-MS/MS applicables à la toxicologie

LC-MS and LC-MS/MS theory and instruments applicable to toxicology

Pierre MARQUET

Servicede Pharmacologie-Toxicologie,

CHU

Dupuytren -87042

LIMOGES

Cedex-

FRANCE

Tel : 0555 05 61 40-Fax: 05 55 0561 62-

E-mail

: marquet@unilim.fr (Reçule3

janvier

2005; acceptéaprèsmodificationsle23mars2005)

RESUME

Cetarticlepasse en revue lesprincipauxconstituants d'un spectromètrede massecoupléàlachromatographicliquide (sources d'ionisationàpression atmosphérique, cellulesde collision,filtres de masse) et, pour chacun, lesprincipales innovations des constructeurs, leurs avantages proclamés, leur intérêtetleursapplications potentiellesentoxicologie.

Sontégalement abordésles modesopératoires généralement utilisés pour les analyses qualitatives ou quantitatives en toxicologie, ainsique lesrares recommandations internatio¬

nales concernant le nombre d'ions ou de transitions de masse à enregistrer et les variations acceptables de leurs intensités relatives, permettantdeprofiter réellementde la spécificitéde laLC-MSetdela LC-MS/MSaucours d'ana¬

lyses quantitatives.

Il

est rappelé à cette occasion que des analyses toxicologiquesfiables reposentnon seulementsur unmatériel performant, mais aussisurdebonnespratiques techniquesetdesopérateurscompétents.

MOTS-CLÉS

Sourcesd'ionisation, cellules de collision,filtresde masse, bonnespratiquesde laboratoire.

SUMMARY

Thispaper reviews the mainparts ofa massspectrometer coupled to liquid chromatography (atmospheric pressure ionisationsources, collisioncells,massfilters)and,for each, the mainmanufacturers' innovations, theirclaimed advan¬

tagesandtheir potentialinterestandapplicationsintoxico¬

logy.

Theoperating procedures mostfrequentlyusedin toxicology for either qualitative or quantitative analysis aie also dis¬

cussed, as well as the rare international recommendations aboutthenumberofionsormasstransitionstomonitor and theacceptablevariabilityoftheirrelative intensity, in order to

fully

benefitfromLC-MSorLC-MS/MSspecificityduring quantitative assays. On this occasion, it is reminded tliat reliable toxicology analyses not only rely on high-perfor¬

mance devices, but also on good technical practices and skilledoperators.

KEY-WORDS

Ionisationsources, collisioncells, massfilters,good labora¬

torypractices

Article available at http://www.ata-journal.org or http://dx.doi.org/10.1051/ata:2005032

(2)

Introduction

Le couplage entre la chromatographie liquide (LC) hauteperformance (ou haute pression) etla spectromé- trie de masse (MS, nécessitant un vide poussé) a tou¬

jours été le maillon faible de la LC-MS, qui permet théoriquement

d'allier

la quasiuniversalité de

l'une

et del'autre.

Il

s'agit,eneffet,derésoudredeux problèmes majeurs:éliminerde largesvolumesdegazet devapeur produits par la phase mobile et transformer les molé¬

cules en solution dans laphase mobile en ions ensus¬

pensiondansunephase gazeuse,sansdégradationther¬

mique (1). Les sources d'ionisation ou interfaces de couplagehistoriques, telles que

particle

beam, thermo¬

spray oumoving-beltayantétéabandonnées,nous nous intéresserons

ici

aux principes et aux évolutions des sources d'ionisationàpression atmosphérique.

Parallèlement à

l'histoire

naturelle de ces interfaces, différentstypes defiltres de masseontétéprogressive¬

ment développés, puis certainsontconnu une meilleu¬

refortuneque d'autres. Les filtres de massequadripo- laires ontététrèslargement diffusés etutilisés, enpar¬

ticulier

en toxicologie, du

fait

probablement de leur faible coût. Les couplages de la

LC

avec des systèmes à triple quadrupole, dits « en tandem »

(LC-MS/MS)

représentent aujourd'hui les plus fortes ventes dans

l'industrie

pharmaceutique (en particulier pour les études de toxicocinétique et de pharmacocinétique), ainsiprobablementquedans leslaboratoires detoxico¬

logie médicale ou de suivi thérapeutique pharmacolo- gique. Toutefois, avec l'avènementdela protéomique, on

voit

actuellement

fleurir

ourefleurir d'autres types de filtres de masse, de plus grande résolution, poten¬

tiellementapplicablesàlatoxicologie(en particulierà

l'identification

decomposés inconnus).

Cetarticleapour butdeprésenterlesprincipalestech¬

nologies de

LC-MS

et

LC-MS/MS

existanteset derap¬

peler leur mode

d'utilisation

habituel ou recommandé entoxicologie.

Les sources d'ionisation à

pression atmosphérique

Bienqueleurdescriptiondate dela

fin

desannées50, les premièresapplicationsentoxicologiedessourcesàpres¬

sion atmosphérique datent du début des années 90 (2).

Les applications plus récentes ont

fait l'objet

de plu¬

sieurs articles de revue de littérature ces dernières années (3-6). Les interfaces à pression atmosphérique regroupent différentes versions de sources : electros¬

pray,

APCI (Atmospheric

Pressure Chemical Ionisation) et, plus récemment, des sources de photo

ionisation ou APPI (Atmospheric Pressure Photo- Ionisation).Leurcaractéristique commune estla com¬

binaison

d'un

système

d'introduction

duliquide, d'une source àpression atmosphérique,

d'un

orifice d'entrée desionsdanslespectromètreetd'une interfaceentrela pression atmosphérique et le vide poussé du spectro¬

mètrede masse, chacunde cesélémentsprésentantdes spécifications propresàchaquefabricant.

Ces interfaces àpression atmosphérique et les sources d'ionisation correspondantespermettentde

couvrir

une très large gammedepolaritéetde massemoléculaire : les interfaces electrospray permettent la détection de molécules polaires àtrès polaires,

jusqu'à

des masses moléculairesdeplusieurs

milliers

dedaltons (peptides, protéines) ; la source

APCI

permet la détection de molécules"relativementapolaires et la source APPI la détectiondemolécules encoreplus apolaires(figure 1).

Ces interfaces sontgénéralementfacilementinterchan¬

geables surun même instrument, comme par exemple sur le système

LC-MSD

1100 Series

Agilent

(7), ou combinésenune seule sourcecommela«Dual-source»

de lasociétéApplied Biosystems-Sciex (8),combinant les modes d'ionisation electrospray et APCI, permet¬

tantainsiunpassage quasi instantanéde

l'un

à

l'autre

aucours d'une acquisition.

0)100kD

g 10kD o E

a>

m (A m

5

1kD

Steroids

APCI

Carbamates

Basse Haute

Polarité

Figure 1 : Domaines de polarité et de masse moléculaire compatibles avec les différents types de sources àpression atmosphériques[d'après (8)]. PAH's : hydrocarburespoly- aromatiques;steroids:stéroïdes;proteins:protéines.

Les sources de type electrospray pneu- matiquement assistées

La nébulisationet

l'ionisation

delaphasemobile chro- matographique sont effectuées simultanément, par application

d'un

champ électrique intense (plusieurs milliers de volts) entre

l'aiguille

de nébulisation et le

Introduction

Le couplage entre la chromatographie liquide (LC) hauteperformance (ou haute pression) etla spectromé- trie de masse (MS, nécessitant un vide poussé) a tou¬

jours été le maillon faible de la LC-MS, qui permet théoriquement

d'allier

la quasiuniversalité de

l'une

et del'autre.

Il

s'agit,eneffet,derésoudredeux problèmes majeurs:éliminerde largesvolumesdegazet devapeur produits par la phase mobile et transformer les molé¬

cules en solution dans laphase mobile en ions ensus¬

pensiondansunephase gazeuse,sansdégradationther¬

mique (1). Les sources d'ionisation ou interfaces de couplagehistoriques, telles que

particle

beam, thermo¬

spray oumoving-beltayantétéabandonnées,nous nous intéresserons

ici

aux principes et aux évolutions des sources d'ionisationàpression atmosphérique.

Parallèlement à

l'histoire

naturelle de ces interfaces, différentstypes defiltres de masseontétéprogressive¬

ment développés, puis certainsontconnu une meilleu¬

refortuneque d'autres. Les filtres de massequadripo- laires ontététrèslargement diffusés etutilisés, enpar¬

ticulier

en toxicologie, du

fait

probablement de leur faible coût. Les couplages de la

LC

avec des systèmes à triple quadrupole, dits « en tandem »

(LC-MS/MS)

représentent aujourd'hui les plus fortes ventes dans

l'industrie

pharmaceutique (en particulier pour les études de toxicocinétique et de pharmacocinétique), ainsiprobablementquedans leslaboratoires detoxico¬

logie médicale ou de suivi thérapeutique pharmacolo- gique. Toutefois, avec l'avènementdela protéomique, on

voit

actuellement

fleurir

ourefleurir d'autres types de filtres de masse, de plus grande résolution, poten¬

tiellementapplicablesàlatoxicologie(en particulierà

l'identification

decomposés inconnus).

Cetarticleapour butdeprésenterlesprincipalestech¬

nologies de

LC-MS

et

LC-MS/MS

existanteset derap¬

peler leur mode

d'utilisation

habituel ou recommandé entoxicologie.

Les sources d'ionisation à

pression atmosphérique

Bienqueleurdescriptiondate dela

fin

desannées50, les premièresapplicationsentoxicologiedessourcesàpres¬

sion atmosphérique datent du début des années 90 (2).

Les applications plus récentes ont

fait l'objet

de plu¬

sieurs articles de revue de littérature ces dernières années (3-6). Les interfaces à pression atmosphérique regroupent différentes versions de sources : electros¬

pray,

APCI (Atmospheric

Pressure Chemical Ionisation) et, plus récemment, des sources de photo

ionisation ou APPI (Atmospheric Pressure Photo- Ionisation).Leurcaractéristique commune estla com¬

binaison

d'un

système

d'introduction

duliquide, d'une source àpression atmosphérique,

d'un

orifice d'entrée desionsdanslespectromètreetd'une interfaceentrela pression atmosphérique et le vide poussé du spectro¬

mètrede masse, chacunde cesélémentsprésentantdes spécifications propresàchaquefabricant.

Ces interfaces àpression atmosphérique et les sources d'ionisation correspondantespermettentde

couvrir

une très large gammedepolaritéetde massemoléculaire : les interfaces electrospray permettent la détection de molécules polaires àtrès polaires,

jusqu'à

des masses moléculairesdeplusieurs

milliers

dedaltons (peptides, protéines) ; la source

APCI

permet la détection de molécules"relativementapolaires et la source APPI la détectiondemolécules encoreplus apolaires(figure 1).

Ces interfaces sontgénéralementfacilementinterchan¬

geables surun même instrument, comme par exemple sur le système

LC-MSD

1100 Series

Agilent

(7), ou combinésenune seule sourcecommela«Dual-source»

de lasociétéApplied Biosystems-Sciex (8),combinant les modes d'ionisation electrospray et APCI, permet¬

tantainsiunpassage quasi instantanéde

l'un

à

l'autre

aucours d'une acquisition.

0)100kD

g 10kD o E

a>

m (A m

5

1kD

Steroids

APCI

Carbamates

Basse Haute

Polarité

Figure 1 : Domaines de polarité et de masse moléculaire compatibles avec les différents types de sources àpression atmosphériques[d'après (8)]. PAH's : hydrocarburespoly- aromatiques;steroids:stéroïdes;proteins:protéines.

Les sources de type electrospray pneu- matiquement assistées

La nébulisationet

l'ionisation

delaphasemobile chro- matographique sont effectuées simultanément, par application

d'un

champ électrique intense (plusieurs milliers de volts) entre

l'aiguille

de nébulisation et le

(3)

corps de la source. L'axe de

l'aiguille

de nébulisation est généralement décentré par rapport à

l'orifice

du spectromètrede masse, de façonàéviterlepassage de liquideoudemoléculesneutresdanslevidede l'appa¬

reil.

Certains constructeurs ont ainsi proposé des sources orthogonales, dans lesquelles le spray et

l'axe

duspectromètre de masse sontàangledroit.

La

désol- vatationdesionsdanslasourceest assistéeparuncou¬

rant de gaz (air ou azote), concentrique à 1'effluent liquide, ainsi parfois quepar un courantde gaz(éven¬

tuellement chauffé) perpendiculaireauspray.Lesgout¬

telettesde phasemobile ionisée s'évaporent progressi¬

vement pendant le trajet dans la source, conduisant à uneaugmentation de ladensité descharges à leursur¬

face.Lesforcesélectrostatiquesdesurfacefinissentpar les faire exploser, libérant desions désolvatés, positifs ou négatifs, éventuellement polyatomiques (clusters) (6). Les ionsd'une seulepolarité (positifs ou négatifs) sont extraits du spray par un champ électrique dirigé vers le spectromètre demasse. Chezcertains construc¬

teurs,unrideaudegazséparelasourceduspectromètre de masse, permettant

d'éviter

l'entrée de molécules neutres ou

d'ions

parasites, ainsique defragmenterles ions polyatomiques (processusde « declusterisation ») ce qui présente l'avantage de favoriser les molécules protonées

plutôt

que les adduits sodium, potassium ou ammonium, classiquesdans le mode

d'ionisation

posi¬

tif.

Ce gazrideaupeutégalementparticiperauproces¬

susdefragmentationinduitedanslasource,utilisé pour générerdesfragments qui servirontàconfirmer l'iden¬

tité de l'espèce chimique àanalyser. Cette fragmenta¬

tion

s'opère essentiellement dans la zone de pression intermédiaire entre la source et le vide primaire, par accélération des ions à

l'aide

d'une tension électrique afin de provoquerdes collisions avec lesmolécules de

gazrésiduelles. Les systèmesélectroniquesutiliséspar tous les constructeurs permettentà l'heure actuelle de faire varier et donc d'optimiser, les différents para¬

mètres d'ionisation et de fragmentation pour chacun desionsutilisés enmodedequantification,cequiassu¬

re une sensibilité optimale. En effet, après fragmenta¬

tion, lesdifférents ions et fragments peuvent être identi¬

fiésenmode balayage(scan)ou serviràlamesuredela concentration des espèces chimiques dans 1'effluent chromatographiqueenmoded'ionssélectionnés(SIM): généralement un ion de quantification, majoritaire, et deux ions de confirmation par molécule étudiée.

La

figure 2 présente un schéma global d'ionisation, de fragmentationetde sélectiondesionsdans un

filtre

de massequadripolaire.

Les sources d'ionisation chimique à pression atmosphérique (APCI)

Dans une source APCI, 1'effluent chromatographique estnebulise et désolvaté par vaporisation àtravers un tube en quartz chauffé, ce qui provoquedans lemême temps uneionisationdouce(principe delasourcether¬

mospray, aujourd'huiabandonnée).Uneionisationchi¬

mique plus intense peut être obtenue à

l'aide

d'une déchargeélectrique (ou décharge corona) danslaphase vapeur. Ce sont alors essentiellement les molécules d'eau et de solvant qui sont ionisées, puis qui trans¬

mettentleurchargeauxmolécules àdoser(figure3).

Les sources

APCI

se distinguentdes sources electros¬

pray par

l'ionisation

de molécules plus apolaires, leur compatibilitéavec des débits dephases mobilesélevés (jusqu'à 1 mL/min)etleur moindre sensibilité auphé¬

nomènede suppressiond'ions

lié

àlamatrice.

Interface API

2Torr Guide

Région MS 8mT

d'ions

2xl05Torr

^ Sa¬

lons poly-

yîftS*

°

î t t t t

MBBIBaM

Focalisation

Gazde séchage

Gazrideau-

Fragmentation

induite

dans lasource

UàtMMMÉMi

mmm

Extraction Filtrage

Figure2:PrincipedelaLC-MSavecsourceélectrospray, collisioninduitedanslasourceetsélectiond'ions.

corps de la source. L'axe de

l'aiguille

de nébulisation est généralement décentré par rapport à

l'orifice

du spectromètrede masse, de façonàéviterlepassage de liquideoudemoléculesneutresdanslevidede l'appa¬

reil.

Certains constructeurs ont ainsi proposé des sources orthogonales, dans lesquelles le spray et

l'axe

duspectromètre de masse sontàangledroit.

La

désol- vatationdesionsdanslasourceest assistéeparuncou¬

rant de gaz (air ou azote), concentrique à 1'effluent liquide, ainsi parfois quepar un courantde gaz(éven¬

tuellement chauffé) perpendiculaireauspray.Lesgout¬

telettesde phasemobile ionisée s'évaporent progressi¬

vement pendant le trajet dans la source, conduisant à uneaugmentation de ladensité descharges à leursur¬

face.Lesforcesélectrostatiquesdesurfacefinissentpar les faire exploser, libérant desions désolvatés, positifs ou négatifs, éventuellement polyatomiques (clusters) (6). Les ionsd'une seulepolarité (positifs ou négatifs) sont extraits du spray par un champ électrique dirigé vers le spectromètre demasse. Chezcertains construc¬

teurs,unrideaudegazséparelasourceduspectromètre de masse, permettant

d'éviter

l'entrée de molécules neutres ou

d'ions

parasites, ainsique defragmenterles ions polyatomiques (processusde « declusterisation ») ce qui présente l'avantage de favoriser les molécules protonées

plutôt

que les adduits sodium, potassium ou ammonium, classiquesdans le mode

d'ionisation

posi¬

tif.

Ce gazrideaupeutégalementparticiperauproces¬

susdefragmentationinduitedanslasource,utilisé pour générerdesfragments qui servirontàconfirmer l'iden¬

tité de l'espèce chimique àanalyser. Cette fragmenta¬

tion

s'opère essentiellement dans la zone de pression intermédiaire entre la source et le vide primaire, par accélération des ions à

l'aide

d'une tension électrique afin de provoquerdes collisions avec lesmolécules de

gazrésiduelles. Les systèmesélectroniquesutiliséspar tous les constructeurs permettentà l'heure actuelle de faire varier et donc d'optimiser, les différents para¬

mètres d'ionisation et de fragmentation pour chacun desionsutilisés enmodedequantification,cequiassu¬

re une sensibilité optimale. En effet, après fragmenta¬

tion, lesdifférents ions et fragments peuvent être identi¬

fiésenmode balayage(scan)ou serviràlamesuredela concentration des espèces chimiques dans 1'effluent chromatographiqueenmoded'ionssélectionnés(SIM): généralement un ion de quantification, majoritaire, et deux ions de confirmation par molécule étudiée.

La

figure 2 présente un schéma global d'ionisation, de fragmentationetde sélectiondesionsdans un

filtre

de massequadripolaire.

Les sources d'ionisation chimique à pression atmosphérique (APCI)

Dans une source APCI, 1'effluent chromatographique estnebulise et désolvaté par vaporisation àtravers un tube en quartz chauffé, ce qui provoquedans lemême temps uneionisationdouce(principe delasourcether¬

mospray, aujourd'huiabandonnée).Uneionisationchi¬

mique plus intense peut être obtenue à

l'aide

d'une déchargeélectrique (ou décharge corona) danslaphase vapeur. Ce sont alors essentiellement les molécules d'eau et de solvant qui sont ionisées, puis qui trans¬

mettentleurchargeauxmolécules àdoser(figure3).

Les sources

APCI

se distinguentdes sources electros¬

pray par

l'ionisation

de molécules plus apolaires, leur compatibilitéavec des débits dephases mobilesélevés (jusqu'à 1 mL/min)etleur moindre sensibilité auphé¬

nomènede suppressiond'ions

lié

àlamatrice.

Interface API

2Torr Guide

Région MS 8mT

d'ions

2xl05Torr

^ Sa¬

lons poly-

yîftS*

°

î t t t t

MBBIBaM

Focalisation

Gazde séchage

Gazrideau-

Fragmentation

induite

dans lasource

UàtMMMÉMi

mmm

Extraction Filtrage

Figure2:PrincipedelaLC-MSavecsourceélectrospray, collisioninduitedanslasourceetsélectiond'ions.

(4)

Gazauxiliaire <S chaleur:

Liquide

=.==-,» ffl> « © ° *

*+

J Gaz

de nébulisation

chaleur

SAMPLETUBE WLErnrmo

M -4C- NI

écharge corona

/;'\.

^APCIIUWOU}

AUATUARYSASTUBE SHEATHSAS TUBE

*V ,,VAPORIZERFLAN3E

NOZZLE SAMPLETUBE

VAPORIZERTUBE NEATERCOL QUARTZ INSULATOR

VAPORIZERCA3MG HEATERRETAMER

Figure3 : Vueéclatée[d'après(9)]et schéma deprinciped'une sourceAPCI.

Les sources de photo-ionisation à pres¬

sion atmosphérique (APPI), ou photo¬

spray

Les sources photospraydifférentdes sources APCIpar lemoded'ionisationdusolvant:ladéchargecoronaest

ici

remplacée par une lampe

UV

qui permet d'ioniser unemolécule dopante photosensible, rajoutéeàlaphase mobile. Cettemolécule dopantetransfèreelle-mêmesa charge aux molécules à doser, soit directement soit en

ionisantd'abordlesmoléculesdesolvant. Unemolécu¬

le dopanteclassiquementutiliséeestle toluène.

Cette source d'ionisation bénéficie d'un très faible

bruit

de fond chimique, contrairement à

l'APCI.

Elle convientparticulièrementauxmolécules très apolaires, pour lesquelles sa sensibilité est supérieure à celle de

l'APCI

oude

l'

electrospray, mais elleest limitéeàdes molécules de 1000 à 2000 daltons. La nébulisation assistée par la chaleur peut induire, comme pour

l'APCI,

une décomposition des molécules thermola- biles. Son champ d'application se rapproche donc de celui du couplage chromatographicenphase gazeuse - spectrométriede masse. Les exemples classiquesd'ap¬

plications d'intérêt toxicologique concernent les sté- roïdes naturels ou exogènes, les hydrocarbures poly- aromatiques, les vitamines apolaires,etc.

A

noter enfinque

l'utilisation

systématiqued'unemolé¬

cule dopantealourdit l'étapechromatographiquedansla mesureoùsaconcentrationdoitrester constante,ycom

prissiungradientdephasemobileestappliqué, et oùsa présencepeut interférersur laséparation chromatogra¬

phique,enparticulier

lorsqu'il

s'agitdetoluène.

Les cellules de collision

Principe de la spectrométrie de masse en tandem de quadripoles (MS/MS)

Les sourcesd'ionisationàpressionatmosphériquepro¬

voquant une ionisation douce, sans fragmentation, et donc avecuneinformation structurale limitée, laspec¬

trométriede masse entandemutiliseunecellulede col¬

lision pour fragmenterlesions sélectionnésdanslepre¬

mier

filtre

quadripolaire.Cettecelluledecollisioncom¬

porte souvent elle-même un quadripole permettant de focaliser les ions ; elle est remplie

d'un

gaz neutre (généralement de l'argon, parfois de l'azote) àtravers lequelles ions sont accéléréspour provoquerunefrag¬

mentation par collisions. Les fragments ainsi produits sont admis dans un deuxième

filtre

de masse dans lequel ils peuvent être analysés séquentiellement en modebalayageou sélectionnés enmodedequantifica¬

tion (figure4).

Il

existe d'autres modes MS/MS, perte de neutre et recherche d'ions parents, essentiellement utilisés pour

l'identification

structurale. De multiples variantes existent sur labaseou en dehorsde ce sché¬

ma classique. Différentes configurationsde cellules de collision sont étudiéesdans lesparagraphes suivants.

Gazauxiliaire <S chaleur:

Liquide

=.==-,» ffl> « © ° *

*+

J Gaz

de nébulisation

chaleur

SAMPLETUBE WLErnrmo

M -4C- NI

écharge corona

/;'\.

^APCIIUWOU}

AUATUARYSASTUBE SHEATHSAS TUBE

*V ,,VAPORIZERFLAN3E

NOZZLE SAMPLETUBE

VAPORIZERTUBE NEATERCOL QUARTZ INSULATOR

VAPORIZERCA3MG HEATERRETAMER

Figure3 : Vueéclatée[d'après(9)]et schéma deprinciped'une sourceAPCI.

Les sources de photo-ionisation à pres¬

sion atmosphérique (APPI), ou photo¬

spray

Les sources photospraydifférentdes sources APCIpar lemoded'ionisationdusolvant:ladéchargecoronaest

ici

remplacée par une lampe

UV

qui permet d'ioniser unemolécule dopante photosensible, rajoutéeàlaphase mobile. Cettemolécule dopantetransfèreelle-mêmesa charge aux molécules à doser, soit directement soit en

ionisantd'abordlesmoléculesdesolvant. Unemolécu¬

le dopanteclassiquementutiliséeestle toluène.

Cette source d'ionisation bénéficie d'un très faible

bruit

de fond chimique, contrairement à

l'APCI.

Elle convientparticulièrementauxmolécules très apolaires, pour lesquelles sa sensibilité est supérieure à celle de

l'APCI

oude

l'

electrospray, mais elleest limitéeàdes molécules de 1000 à 2000 daltons. La nébulisation assistée par la chaleur peut induire, comme pour

l'APCI,

une décomposition des molécules thermola- biles. Son champ d'application se rapproche donc de celui du couplage chromatographicenphase gazeuse - spectrométriede masse. Les exemples classiquesd'ap¬

plications d'intérêt toxicologique concernent les sté- roïdes naturels ou exogènes, les hydrocarbures poly- aromatiques, les vitamines apolaires,etc.

A

noter enfinque

l'utilisation

systématiqued'unemolé¬

cule dopantealourdit l'étapechromatographiquedansla mesureoùsaconcentrationdoitrester constante,ycom

prissiungradientdephasemobileestappliqué, et oùsa présencepeut interférersur laséparation chromatogra¬

phique,enparticulier

lorsqu'il

s'agitdetoluène.

Les cellules de collision

Principe de la spectrométrie de masse en tandem de quadripoles (MS/MS)

Les sourcesd'ionisationàpressionatmosphériquepro¬

voquant une ionisation douce, sans fragmentation, et donc avecuneinformation structurale limitée, laspec¬

trométriede masse entandemutiliseunecellulede col¬

lision pour fragmenterlesions sélectionnésdanslepre¬

mier

filtre

quadripolaire.Cettecelluledecollisioncom¬

porte souvent elle-même un quadripole permettant de focaliser les ions ; elle est remplie

d'un

gaz neutre (généralement de l'argon, parfois de l'azote) àtravers lequelles ions sont accéléréspour provoquerunefrag¬

mentation par collisions. Les fragments ainsi produits sont admis dans un deuxième

filtre

de masse dans lequel ils peuvent être analysés séquentiellement en modebalayageou sélectionnés enmodedequantifica¬

tion (figure4).

Il

existe d'autres modes MS/MS, perte de neutre et recherche d'ions parents, essentiellement utilisés pour

l'identification

structurale. De multiples variantes existent sur labaseou en dehorsde ce sché¬

ma classique. Différentes configurationsde cellules de collision sont étudiéesdans lesparagraphes suivants.

(5)

SourceES

<v>

^ *

_,

*.:>. ©^

mmmrn**mm&mm

Nébulisation

Région MS

gaz decollision

O

" IV.*

<nA;0§>,

o

""".

o .::.:

. __ ..

Filt.Quad Cellulede Filt.Quad collision

MS-FUtration MS- FUtration Fragmentation

Figure 4:PrincipedelaLC-ES-MS/MSquadripolaire.

Solutions techniques des constructeurs

ChezThermo-Electron,

la

cellulede

collision

desspec- tromètres de masse en tandem de la série TSQ- Quantumdécritunquartde cercle (9), tandis quedans le système Variari 1200

L,

elle décrit un demi-cercle (10). Le butde ces deux configurations est

d'éviter

le passage de molécules neutres vers le deuxième

filtre

quadripolaire pour réduire le

bruit

de fond chimique parvenant au détecteur. Ces configurations présentent également

l'intérêt d'un

encombrement réduit et de

l'utilisation

d'une seule pompe turbomoléculaire à deux étages pour évacuer les deux filtres quadripo- laires, contrairement aux. systèmes classiques qui nécessitentgénéralementdeux pompes.

ChezApplied-Biosystems/Sciex (8), la cellule

LINAC

(linearly acceleratedion) estunquadripoledanslequel deux barres opposées sont convergentes et les deux autres barres opposées divergentes (figure 5).

L'intérêt

estde créer un gradient électrique entre l'entrée et la sortie de cette cellule de collision, permettant d'éva¬

cuer plus rapidement les ions générés et

d'éviter

un effetde traînage

d'un

ionparent sur le suivant, appelé effet cross-talk.

Lignedechamps centrale+5,75V

Lignedechamps centrale+4,25V

+1.5vfield gradient

Figure 5 : Cellule LINAC ("linearly accelerated ions"), Applied-Biosystems/Sciex[d'après (8)].

Chez Waters (11), l'évacuation de la cellule de colli¬

sion est encore plus rapide grâce à la technologie T- Wave réalisée par une succession de dizaines de len¬

tillesioniquesdélimitant lasourcedecollision,parcou¬

rues par un train d'ondes électriques qui chassent les ionsproduits devantelles (figure 6). Couplé àlachro¬

matographicàultra-hautepression(UPLC),cesystème permet de conserver une bonne résolution malgré les pics chromatographiques très fins obtenus avec des séparations de moinsd'une minute.

Les filtres de masse

Les filtres quadripolaires

La théorie des filtres de masse quadripolaires repose sur l'assemblage de 4 barreaux parallèles de section hyperbolique. En réalité, la plupart des quadripoles fabriqués, aussi bien pour les couplages GS-MS que

LC-MS,

sontdes montages de barreaux cylindriques, ce qui conduit à une perte de résolution en masse. La société Thermo-Electron (9) propose des quadripoles de section hyperbolique (HyperquadTM) qui permet¬

tent

d'obtenir

despicsde massemieux résolus(largeur

àmi-hauteurde0,2 oude 0,1 U)avecunetransmission satisfaisantedes ions(figure7).

La

SociétéApplied-Biosystems-Sciexaétéla première

àproposer un nouveau concept : latrappe d'ions qua¬

dripolaire(8), consistantà

utiliser

ledeuxième

filtre

de massequadripolairecomme une trapped'ions,parfer¬

meture de l'entrée et de la sortie par des barrières magnétiquesetconfinementdesionsaucentre du qua¬

dripole. Les ions ainsi piégés peuvent être accumulés pendantuncertain tempschromatographiqueet éjectés séquentiellementversle détecteur,sansperte(figure8).

La

résultante est une augmentation de la sensibilité dansle mode balayaged'ions fils (product ionscan ou daughterionscan), potentiellementutile pourle scree¬

ning d'inconnus en toxicologie (12, 13). Par ailleurs, SourceES

<v>

^ *

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Nébulisation

Région MS

gaz decollision

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Filt.Quad Cellulede Filt.Quad collision

MS-FUtration MS- FUtration Fragmentation

Figure 4:PrincipedelaLC-ES-MS/MSquadripolaire.

Solutions techniques des constructeurs

ChezThermo-Electron,

la

cellulede

collision

desspec- tromètres de masse en tandem de la série TSQ- Quantumdécritunquartde cercle (9), tandis quedans le système Variari 1200

L,

elle décrit un demi-cercle (10). Le butde ces deux configurations est

d'éviter

le passage de molécules neutres vers le deuxième

filtre

quadripolaire pour réduire le

bruit

de fond chimique parvenant au détecteur. Ces configurations présentent également

l'intérêt d'un

encombrement réduit et de

l'utilisation

d'une seule pompe turbomoléculaire à deux étages pour évacuer les deux filtres quadripo- laires, contrairement aux. systèmes classiques qui nécessitentgénéralementdeux pompes.

ChezApplied-Biosystems/Sciex (8), la cellule

LINAC

(linearly acceleratedion) estunquadripoledanslequel deux barres opposées sont convergentes et les deux autres barres opposées divergentes (figure 5).

L'intérêt

estde créer un gradient électrique entre l'entrée et la sortie de cette cellule de collision, permettant d'éva¬

cuer plus rapidement les ions générés et

d'éviter

un effetde traînage

d'un

ionparent sur le suivant, appelé effet cross-talk.

Lignedechamps centrale+5,75V

Lignedechamps centrale+4,25V

+1.5vfield gradient

Figure 5 : Cellule LINAC ("linearly accelerated ions"), Applied-Biosystems/Sciex[d'après (8)].

Chez Waters (11), l'évacuation de la cellule de colli¬

sion est encore plus rapide grâce à la technologie T- Wave réalisée par une succession de dizaines de len¬

tillesioniquesdélimitant lasourcedecollision,parcou¬

rues par un train d'ondes électriques qui chassent les ionsproduits devantelles (figure 6). Couplé àlachro¬

matographicàultra-hautepression(UPLC),cesystème permet de conserver une bonne résolution malgré les pics chromatographiques très fins obtenus avec des séparations de moinsd'une minute.

Les filtres de masse

Les filtres quadripolaires

La théorie des filtres de masse quadripolaires repose sur l'assemblage de 4 barreaux parallèles de section hyperbolique. En réalité, la plupart des quadripoles fabriqués, aussi bien pour les couplages GS-MS que

LC-MS,

sontdes montages de barreaux cylindriques, ce qui conduit à une perte de résolution en masse. La société Thermo-Electron (9) propose des quadripoles de section hyperbolique (HyperquadTM) qui permet¬

tent

d'obtenir

despicsde massemieux résolus(largeur

àmi-hauteurde0,2 oude 0,1 U)avecunetransmission satisfaisantedes ions(figure7).

La

SociétéApplied-Biosystems-Sciexaétéla première

àproposer un nouveau concept : latrappe d'ions qua¬

dripolaire(8), consistantà

utiliser

ledeuxième

filtre

de massequadripolairecomme une trapped'ions,parfer¬

meture de l'entrée et de la sortie par des barrières magnétiquesetconfinementdesionsaucentre du qua¬

dripole. Les ions ainsi piégés peuvent être accumulés pendantuncertain tempschromatographiqueet éjectés séquentiellementversle détecteur,sansperte(figure8).

La

résultante est une augmentation de la sensibilité dansle mode balayaged'ions fils (product ionscan ou daughterionscan), potentiellementutile pourle scree¬

ning d'inconnus en toxicologie (12, 13). Par ailleurs,

(6)

30.12

VA

UPLC -

/ l

I

HPLC

2 No.of components:5 f Spinparticle

i Completeseparation:6.00min

I

5

II

a 0.M i.oo i.so 3.00 350 4:00 450 5.00 5.50 6.00

-,

I .

30.10^

non.î .(va^

u

PLC

I

l

No.Ofcomponents:5 1.7jim particle

CompleteSeparation:0.60min

A

\

/\ \

Q.M 0.05 0.10 0.15 020 035 0.30 035 0.40 0.45 0.S0 055 0.60

Figure6:Technologiedecelluledecollision "T-Wave" (Waters)etcouplageàlachromatographieultra-haute pression(UPLC) [d'après(II)].

IHYPERQUAD ROliNDRODS

1,5 0,7 0,5 0,2 0,1

Figure 7:Hyperquads (sérieTSQ-QUANTUM, Thermo-Electron) etprécisionenmasse[d'après (9)].

Rampe de RF

principale , Piégeageradial

... Rampe d'EXB simultanée

Piégeage axial

Piégeage axial

Rampe de RF auxiliaire ....

Piégeageradial Lentille de sortie avecgrille

Figure 8 : Piégeage et éjection des ions dans la trappe d'ion quadripolaire d'un appareil MS/MS QTRAP Applied- Biosystems/Sciex[d'après (8)J.

10

30.12

VA

UPLC -

/ l

I

HPLC

2 No.of components:5 f Spinparticle

i Completeseparation:6.00min

I

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CompleteSeparation:0.60min

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Q.M 0.05 0.10 0.15 020 035 0.30 035 0.40 0.45 0.S0 055 0.60

Figure6:Technologiedecelluledecollision "T-Wave" (Waters)etcouplageàlachromatographieultra-haute pression(UPLC) [d'après(II)].

IHYPERQUAD ROliNDRODS

1,5 0,7 0,5 0,2 0,1

Figure 7:Hyperquads (sérieTSQ-QUANTUM, Thermo-Electron) etprécisionenmasse[d'après (9)].

Rampe de RF

principale , Piégeageradial

... Rampe d'EXB simultanée

Piégeage axial

Piégeage axial

Rampe de RF auxiliaire ....

Piégeageradial Lentille de sortie avecgrille

Figure 8 : Piégeage et éjection des ions dans la trappe d'ion quadripolaire d'un appareil MS/MS QTRAP Applied- Biosystems/Sciex[d'après (8)J.

10

(7)

les ions accumulés dans la trappe peuvent être à nou¬

veau fragmentés par résonance, permettant ainsi une analyseMS3. Un système similaire est égalementpro¬

poséparlaSociétéThermo-Electron,maisbasé surun simplequadripole(systèmeLTQ) (9).

Couplages quadripoles - temps de vol (Q-TOF)

Les détecteurs demasse àtemps de

vol

offrentl'avan¬

taged'unegranderésolutionetd'unebonnesensibilité (puisque tous les ions générés sont conservés pour la détection, contrairement aux filtres quadripolaires qui n'enconservent

qu'un

àchaque instant). Lessystèmes hybridescomportantunpremier

filtre

de massequadri¬

polaire permettent

l'identification

de molécules par sélection (éventuellementautomatique) d'ions parents intenses, fragmentation et identification des formules atomiques lesplusprobables pourlesfragments géné¬

rés,enfonctiondeleurmasseexacte.Cettetechnologie

a connu un renouveau avec l'avènement de la protéo- mique, mais peut également se révéler intéressante pourdesméthodes de screeningd'inconnus en toxico¬

logie (14).

La

Société Waters propose un tel appareil sous le nom Q-TOF

ultima API

(11). De son côté, la Société

Agilent

commercialise un spectromètre à temps de

vol

simple, souslenom

LC/MSD

TOF(7).

Couplage quadripole à trappe d'ions linéaire - cyclotron.

Pourleslaboratoireslesplusriches (c'est-à-direessen¬

tiellement ceux faisant de la protéomique), la Société Thermo-Electron (9) a mis aupointun couplage entre sa trappe

d'ions

linéaire LTQ et un spectromètre de masse cyclotronique avec transformée de Fourrier, de hauterésolution.

Il s'agit

du systèmeLTQ-FTMS,per¬

mettant

d'obtenir

une résolution en masse de moins d'1 ppm, le plus souvent utilisé pour déterminer la séquence en acides aminés des peptides multichargés issus d'étapes de protéolyse.

L'utilité d'un

tel système en toxicologie, outre le screening de composés incon¬

nus,pourraitêtre l'analysede familles complexestelle que celledesdioxines.

Recommandations pour

l'identification des sub¬

stances en LC-MS ET LC- MS/MS quantitatives.

Dans la plupartdescas, les méthodesquantitativesuti¬

lisées en LC-MS et

LC-MS/MS

utilisent les modes d'ions sélectionnés (SEVI), ou de transitions sélection¬

nées (SRM ou

MRM).

Commeen GC-MS, la spécifi¬

cité de l'analyse repose alors sur la sélection de plu¬

sieursionsou deplusieurstransitionspourchaqueana- lyte et sur la vérification que ces ions ou transitions sont coéluésetdansunrapportd'intensité identiqueau standard. Pourtant, aucune directive concernant le nombred'ions qualifiants ouleslimites d'acceptabilité des rapportsd'intensitén'avaitétéédictéepourla

LC-

MSetla

LC-MS/MS jusqu'à

une époque récente.C'est en2003 quel'Agence Mondiale Anti-Dopageapropo¬

les règles suivantes (15) :

-au moins 3 ions diagnostiques (dont 1 ionde quanti¬

fication), avec un rapport signal-sur-bruit toujours supérieurà 3pour

l'ion

lemoins intense ;

- rapports d'intensité entre ces ions dans des limites strictes, dépendantdeleur intensité relative(tableau

I).

Lors

d'un

atelier consacré à la

LC-MS

au cours du congrès de

l'IATDMCT

à Bâle en 2003, nous avons proposédesélectionneraumoins 2transitionspar ana- lyte en mode

LC-MS/MS,

en nous appuyant sur quelques exemples de transitions majoritaires iden¬

tiques pour 2 molécules non apparentées (ex. amanta¬

dine et paracetamol). Ce phénomèneest d'autant plus dangereuxen

LC-MS/MS

que laséparation chromato¬

graphiqueestgénéralementréduiteauminimum (16).

Conclusion

Danstouslesdomainesd'application,lecouplagedela chromatographic liquide à la spectrométrie de masse

fait

actuellementappel,danslatrèsgrandemajoritédes cas, à des sourcesàpression atmosphérique : électros¬

pray,

APCI

ou APPI. Par ailleurs,

l'évolution

des ventes etdes gammesde produits montreque laspec-

Tableau

I

: Tolérancesurl'intensitérelativedesionspourassurerune incertituded'identificationacceptableenLC-MSetLC- MS/MS[d'après lesrecommandationsdel'AMA (12)].

;

Abondance relative (#

çïù

jné

de base)

> 50 %

<50 % et>25 %

<25%

Iterance

± 15 % absolue (ex. 55-85 % pouruneabondanceattenduede 70 %)

±25

% relative(ex. 30-50 % pouruneabondanceattenduede40 %)

± 10 % absolue (ex. 10-30 % pourune abondance attenduede 20 %)

11 les ions accumulés dans la trappe peuvent être à nou¬

veau fragmentés par résonance, permettant ainsi une analyseMS3. Un système similaire est égalementpro¬

poséparlaSociétéThermo-Electron,maisbasé surun simplequadripole(systèmeLTQ) (9).

Couplages quadripoles - temps de vol (Q-TOF)

Les détecteurs demasse àtemps de

vol

offrentl'avan¬

taged'unegranderésolutionetd'unebonnesensibilité (puisque tous les ions générés sont conservés pour la détection, contrairement aux filtres quadripolaires qui n'enconservent

qu'un

àchaque instant). Lessystèmes hybridescomportantunpremier

filtre

de massequadri¬

polaire permettent

l'identification

de molécules par sélection (éventuellementautomatique) d'ions parents intenses, fragmentation et identification des formules atomiques lesplusprobables pourlesfragments géné¬

rés,enfonctiondeleurmasseexacte.Cettetechnologie

a connu un renouveau avec l'avènement de la protéo- mique, mais peut également se révéler intéressante pourdesméthodes de screeningd'inconnus en toxico¬

logie (14).

La

Société Waters propose un tel appareil sous le nom Q-TOF

ultima API

(11). De son côté, la Société

Agilent

commercialise un spectromètre à temps de

vol

simple, souslenom

LC/MSD

TOF(7).

Couplage quadripole à trappe d'ions linéaire - cyclotron.

Pourleslaboratoireslesplusriches (c'est-à-direessen¬

tiellement ceux faisant de la protéomique), la Société Thermo-Electron (9) a mis aupointun couplage entre sa trappe

d'ions

linéaire LTQ et un spectromètre de masse cyclotronique avec transformée de Fourrier, de hauterésolution.

Il s'agit

du systèmeLTQ-FTMS,per¬

mettant

d'obtenir

une résolution en masse de moins d'1 ppm, le plus souvent utilisé pour déterminer la séquence en acides aminés des peptides multichargés issus d'étapes de protéolyse.

L'utilité d'un

tel système en toxicologie, outre le screening de composés incon¬

nus,pourraitêtre l'analysede familles complexestelle que celledesdioxines.

Recommandations pour

l'identification des sub¬

stances en LC-MS ET LC- MS/MS quantitatives.

Dans la plupartdescas, les méthodesquantitativesuti¬

lisées en LC-MS et

LC-MS/MS

utilisent les modes d'ions sélectionnés (SEVI), ou de transitions sélection¬

nées (SRM ou

MRM).

Commeen GC-MS, la spécifi¬

cité de l'analyse repose alors sur la sélection de plu¬

sieursionsou deplusieurstransitionspourchaqueana- lyte et sur la vérification que ces ions ou transitions sont coéluésetdansunrapportd'intensité identiqueau standard. Pourtant, aucune directive concernant le nombred'ions qualifiants ouleslimites d'acceptabilité des rapportsd'intensitén'avaitétéédictéepourla

LC-

MSetla

LC-MS/MS jusqu'à

une époque récente.C'est en2003 quel'Agence Mondiale Anti-Dopageapropo¬

les règles suivantes (15) :

-au moins 3 ions diagnostiques (dont 1 ionde quanti¬

fication), avec un rapport signal-sur-bruit toujours supérieurà 3pour

l'ion

lemoins intense ;

- rapports d'intensité entre ces ions dans des limites strictes, dépendantdeleur intensité relative(tableau

I).

Lors

d'un

atelier consacré à la

LC-MS

au cours du congrès de

l'IATDMCT

à Bâle en 2003, nous avons proposédesélectionneraumoins 2transitionspar ana- lyte en mode

LC-MS/MS,

en nous appuyant sur quelques exemples de transitions majoritaires iden¬

tiques pour 2 molécules non apparentées (ex. amanta¬

dine et paracetamol). Ce phénomèneest d'autant plus dangereuxen

LC-MS/MS

que laséparation chromato¬

graphiqueestgénéralementréduiteauminimum (16).

Conclusion

Danstouslesdomainesd'application,lecouplagedela chromatographic liquide à la spectrométrie de masse

fait

actuellementappel,danslatrèsgrandemajoritédes cas, à des sourcesàpression atmosphérique : électros¬

pray,

APCI

ou APPI. Par ailleurs,

l'évolution

des ventes etdes gammesde produits montreque laspec-

Tableau

I

: Tolérancesurl'intensitérelativedesionspourassurerune incertituded'identificationacceptableenLC-MSetLC- MS/MS[d'après lesrecommandationsdel'AMA (12)].

;

Abondance relative (#

çïù

jné

de base)

> 50 %

<50 % et>25 %

<25%

Iterance

± 15 % absolue (ex. 55-85 % pouruneabondanceattenduede 70 %)

±25

% relative(ex. 30-50 % pouruneabondanceattenduede40 %)

± 10 % absolue (ex. 10-30 % pourune abondance attenduede 20 %)

11

(8)

trométrie de masse en tandem devient la règle, aux dépens dela spectrométriedemassesimple. En toxico¬

logie, les tandemsde filtres quadripolaires sontactuel¬

lementlesplusutilisés,permettantaussibienl'identifi¬

cation que la quantification des molécules, mais des systèmes avecune meilleure résolutionen masse pour¬

raient se révéler utiles pour les procédures de scree¬

ning,

d'identification

de composés inconnus ou les études de métabolisme.

Pour l'heure, lepremier critèrede choix d'un système (en dehors du prix) reste probablement sa sensibilité, dans la mesureoùla

LC-MS

estutiliséeentoxicologie pourla recherche et ledosage demoléculesfaiblement concentrées (buprénorphine, LSD, benzodiazepines, neuroleptiques, etc.). Au-delà des progrès techniques en cours etàvenir,quidevraient

ouvrir

encorede nou¬

velles perspectives,debonnespratiques

d'utilisation

de ces systèmes et des critères stricts de validation des techniquesdoiventêtreappliqués pourassurer la fiabi¬

lité

des analyses.En effet,la sensibilité etlaspécificité intrinsèques des couplages LC-MS et LC-MS/MS ne garantissent pas à elles seules l'absence d'erreurs, d'autantqueleurutilisationestgénéralementaccompa¬

gnéed'une simplification des étapesd'extraction et de séparation chromatographique.

Références

1. Niessen, W.M. A.Advancesininstrumentationinliquid chromatography-mass spectrometry and related liquid- introduction techniques. J. Chromatogr. A 1998 ; 794 :

407-35.

2. HojaH., MarquetP.,Verneuil B., Lotfi H., PenicautB., LachatreG.Applicationsofliquidchromatography-mass spectrometryin analyticaltoxicology: areview. J.Anal.

Toxicol. 1997 ;21(2): 116-26.

3. Maurer H.Liquidchromatography-massspectrometryin forensicandclinical toxicology.J.Chromatogr. B 1998 ;

713: 3-25.

4. Marquet P., Lachatre G. Liquid chromatography-màss spectrometry :potentialinforensicandclinicaltoxicolo¬

gy. J. Chromatogr. B Biomed. Sci. Appl. 1999 ; 733 (1-2)-: 93-118.

5. VanBocxlaerJ.F.,ClauwaertK.M., LambertW.E.,etal..

Liquid chromatography-mass spectrometry in forensic toxicology. Mass Spectrom.Rev.2000; 19: 165-214 6. Marquet P. Progress of liquid chromatography-mass

spectrometry in clinical and forensic toxicology. Ther.

DrugMonit.2002 ;24(2) : 255-76.

7. SiteInternetdela SociétéAgilent.

http:/www.home.agilent.com (consulté le 28/12/04).

8. SiteInternetdela SociétéApplied-Biosystems.

http:/www.appliedbiosystems.com (consultéle 28/12/04).

9. SiteInternetdela SociétéThermo-Electron.

http:/www.thermo.com (consultéle 28/12/04).

10.SiteInternetdela Société Varian.

http:/www.varianinc.com (consulté le28/12/04).

11.SiteInternetdela Société Waters.

http:/www.waters.com(consultéle 28/12/04).

12.MarquetP.,Saint-MarcouxF.,GambleT.N.,LeblancJ.C.

Comparison ofa preliminary procedure for the general unknown screeningofdrugsand toxiccompoundsusing a quadrupole-Iinear ion-trap mass spectrometer with a

liquid chromatography-mass spectrometry reference technique. J. Chromatogr. B Analyt. Technol. Biomed.

LifeSci. 2003 ;789(1): 9-18.

13JansenR.,Lachatre G.,MarquetP.LC-MS/MS systema¬

tictoxicologicalanalysis:comparisonofMS/MSspectra obtained with different instruments and settings. Clin.

Biochem.Clin.Biochem. 2005 ;38(4) :362-72.

14.Decaestecker T.N., Clauwaert K.M., Van Bocxlaer J.F., Lambert W.E., Van den Eeckhout E.G., Van Peteghem C.H., De LeenheerA.P. Evaluationof automated single massspectrometry to tandemmassspectrometryfunction switching for comprehensive drug profiling analysis using a quadrupole time-of-flight mass spectrometer.

Rapid Commun Mass Spectrom. 2000; 14(19): 1787-92.

15.Site Internet de l'Agence Mondiale Antidopage.

http:/www.wada-ama.org(consultéle28/12/04).

16.MarquetP. Atelier "LC-MS in clinical toxicology".

&

Congrès International de Suivi Thérapeutique Pharmacologique et Toxicologie Clinique (IATDMCT), 7-11 Septembre2003,Bâle,Suisse.

12

trométrie de masse en tandem devient la règle, aux dépens dela spectrométriedemassesimple. En toxico¬

logie, les tandemsde filtres quadripolaires sontactuel¬

lementlesplusutilisés,permettantaussibienl'identifi¬

cation que la quantification des molécules, mais des systèmes avecune meilleure résolutionen masse pour¬

raient se révéler utiles pour les procédures de scree¬

ning,

d'identification

de composés inconnus ou les études de métabolisme.

Pour l'heure, lepremier critèrede choix d'un système (en dehors du prix) reste probablement sa sensibilité, dans la mesureoùla

LC-MS

estutiliséeentoxicologie pourla recherche et ledosage demoléculesfaiblement concentrées (buprénorphine, LSD, benzodiazepines, neuroleptiques, etc.). Au-delà des progrès techniques en cours etàvenir,quidevraient

ouvrir

encorede nou¬

velles perspectives,debonnespratiques

d'utilisation

de ces systèmes et des critères stricts de validation des techniquesdoiventêtreappliqués pourassurer la fiabi¬

lité

des analyses.En effet,la sensibilité etlaspécificité intrinsèques des couplages LC-MS et LC-MS/MS ne garantissent pas à elles seules l'absence d'erreurs, d'autantqueleurutilisationestgénéralementaccompa¬

gnéed'une simplification des étapesd'extraction et de séparation chromatographique.

Références

1. Niessen, W.M. A.Advancesininstrumentationinliquid chromatography-mass spectrometry and related liquid- introduction techniques. J. Chromatogr. A 1998 ; 794 :

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liquid chromatography-mass spectrometry reference technique. J. Chromatogr. B Analyt. Technol. Biomed.

LifeSci. 2003 ;789(1): 9-18.

13JansenR.,Lachatre G.,MarquetP.LC-MS/MS systema¬

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Références

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