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[ Correction du baccalauréat S Asie 18 juin 2008 \ E

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EXERCICE1 4 points Commun à tous les candidats

A -Vrai ou faux?

1. Faux : contre-exemple : il suffit de prendreP1etP3perpendiculaires àP2. 2. Faux : contre-exemple : on reprend l’exemple précédent.

3. Vrai : si deux plans sont parallèles, tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre.

4. Faux :P1etP2sont parallèles : si la droiteDest incluse dansP1elle n’est pas sécante avecP2.

B - Intersection de trois plans donnés 1. Le vecteur−→

n1(1 ; 1 ;−1) est normal àP1,−→

n2(2 ; 1 ; 1) est normal àP2et ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires : les deux plans sont donc sécants.

Il faut résoudre :

½ x+yz = 0

2x+y+z−3 = 0 ⇐⇒

½ x+yz = 0

y+3z−3 = 0 ⇐⇒

x = −3z+3+z y = 3z−3 z = z

⇐⇒

x = −2t+3 y = 3t−3

z = t

qui est une représentation paramétrique de la droite∆commune aux plansP1et P2

2. Un point de∆appartient àP3si et seulement si :

−2t+3+2(3t−3)−4(t)+3=0 ⇐⇒ −2t+6t−4t+3−6+3=0 qui est vrai quel que soitt∈R.

Ceci signifie que tout point de∆appartient àP3. Conclusion :P1∩P2∩P3=∆

EXERCICE2 5 points

Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité 1. Mise en évidence d’une relation de récurrence

a. On ap(E1)=2

5,pE1(E2)=3

5 etpE1(E2)=2 5.

D’après la formule des probabilités totales appliquée àE1et àE1: p(E2)=p(E1E2)+p³

E1E2

´

=p(E1pE1(E2)+p³ E1

´

×pE1(E2)= 2

5×3 5+

µ 1−2

5

×2 5= 6

25+ 6 25=12

25=0,48.

b. Arbre pondéré :

1−p(En) J 35 J

2 V

5

p(En) V

J

25

V

3 5

(2)

D’après la loi des probabilités totales on ap(En+1)=2 5

¡1−p(En)¢ +3

5p(En)= 2

5+1 5p(En).

2. Étude d’une suite

a. Démonstration par récurrence :

Initialisation:u1=2 5<1

2: vrai ; la relation est vraie au rang 1.

Hérédité: soit un natureln>1 et supposons queun<1

2; alors1 5un< 1

10 ⇐⇒

1 5un+2

5< 1 10+2

5 ⇐⇒ un+1< 5

10. Soit finalementun+1<1

2. La relation est vraie au rangn+1.

La relation est vraie au rang et si elle est vraie au rangn>1, elle est vraie au rangn+1. On a démontré par récurrence que pour toutn>1,un61

2. b. Pour tout natureln>0,

un+1un=1 5un+2

5−un=2 5−4

5un=4 5

µ1 2−un

¶ . D’après la question précédenteun61

2, doncun+1un>0.

La suite (un) est croissante

c. La suite est croissante et majorée par 1 : elle converge vers une limitetelle que 61.

vérifie la relation de récurrence :=1 5+2

5 ⇐⇒ 5=+2 ⇐⇒ 4=2 ⇐⇒

=1 2.

3. a. On a de façon évidenteun=p(En) et par conséquent lim

n→+∞p(En)=1 2. b. Considérons la suite des différences dep(En) avec sa limite 0,5, soit

vn=p(En)−0,5.

On avn+1=p(En+1)−0,5.

La relation de récurrence devient :vn+1+0,5=1

5(vn+0,5)+2 5 ⇐⇒

vn+1=1 5vn.

La suite (vn) est donc une suite géométrique de raison1 5etvn=

µ1 5

n1

×v1soit p(En)−0,5= 1

5n−1 µ2

5−0,5

⇐⇒p(En)=0,5− 1 5n−1

1 10. On a donc 0,499996p(En)⇐⇒ 1

2×5n <105 ⇐⇒5n>50000⇐⇒

5n−1>104 ⇐⇒(n−1)ln 5>4ln 10⇐⇒ n−1>4ln 10

ln 5 ⇐⇒ n>1+4ln 10 ln 5 ≈6,7.

Il faut donc prendren=7.

EXERCICE2 5 points

Réservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité A - Représentation graphique de quelques ensembles

1. x≡2 (modulo 3) ety≡1 (modulo 3), sur le graphique 1 de la feuille annexe 2. x+y≡1 (modulo 3), sur le graphique 2 de la feuille annexe ;

3. xy (modulo 3), sur le graphique 3 de la feuille annexe.

(3)

B - Résolution d’une équation

On considère l’équation (E) : 7x−4y=1, où les inconnuesxetysont des entiers relatifs.

1. Le couple (−1 ;−2) est un couple solution.

2. On a donc :

½ 7×(−1)−4×(−2) = 1

7x−4y = 1 ⇒(par différence) 7(x+1)−4(y+2)=0 ⇐⇒

7(x+1)=4(y+2) (1).

D’après le théorème de Gauss, 7 divise 4(y+2) mais est premier avec 4 : il divise doncy+2; il existe donck∈Ztel quey+2=7k ⇐⇒ y=7k−2.

En reportant dans (1), 7(x+1)=4×7k ⇐⇒ x+1=4k ⇐⇒ x=4k−1.

Les couples solutions sont de la forme (4k−1 ; 7k−2),k∈Z.

Inversement on vérifie qu’un couple (4k−1 ; 7k−2) vérifie l’équation proposée car 7(4k−1)−4(7k−2)=28k−7−28k+8=1.

3. (x ; y) appartient àR4,7 ⇐⇒

½ 06 4k−16 4 06 7k−26 7 ⇐⇒

½ 16 4k6 5

26 7k6 9 ⇐⇒

k=1

Il y a donc une seule solution : le couple (3; 5).

C - Une propriété des points situés sur la diagonale du réseau.

1. M(x;y)∈[OA]⇐⇒il existek∈R,−−−→ OM=k−−→

OA,

k∈[0 ; 1]⇐⇒ x=ka,y=kb,k∈[0 ; 1] ⇐⇒06x6a; 06y6b,x=ka, y=kb ⇐⇒06x6a; 06y6b,k=x

a=y

b ⇐⇒06x6a; 06y6b;a y=bx.

2. D’après la question précédenteadivisebxmais est premier avecb: il divise donc xet de mêmebdivisey. Or on a vu que :

06x6ace qui implique quex=0 oux=aet de mêmey=0 ouy=b. Les points solutions sont donc O(0; 0) etA(a;b).

3. Considérons le pgcdddes nombresaetb. On aa=d aetb=dbavec 0<a<a et 0<b<b.

L’égalitéd= a a = b

b entraîneab=ab. Donc le point de coordonnées (a ;b) appartient au segment [OA].

Il existe donc au moins un autre point du réseau sur le segment [OA].

EXERCICE3 4 points

Commun à tous les candidats A - Quelques propriétés

1. z6=0 etz= −1 z ⇒¯

¯z¯

¯=

¯

¯

¯

¯

−1 z

¯

¯

¯

¯

⇐⇒¯

¯z¯

¯=

¯

¯

¯

¯ 1 z

¯

¯

¯

¯

= 1

¯

¯z¯

¯

⇐⇒ ¯

¯z¯

¯×¯

¯z¯

¯=1.

Pour les arguments :z= −1 z ⇒arg¡

z¢

=arg µ

−1 z

=arg(−1)−arg¡ z¢

=π−(−argz)= π+argz=arg(z)+π.

2. Ceci résulte de la question précédente ; de plus les points sont dans l’ordreM, O et M.

3. Pourz6=0, on a1

z(z−1)=1−1 z=1−1

z =1+z=1+z=z+1.

B - Construction de l’image d’un point

(4)

1. |z−1| =1⇐⇒AM=1 ⇐⇒ Mappartient au cercleC de centre A et de rayon 1.

2. a. z+1=1

z(z−1)⇒

¯

¯

¯z+1¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯ 1 z(z−1)

¯

¯

¯

¯

⇐⇒ ¯

¯z+1¯

¯=

¯

¯

¯

¯ 1 z

¯

¯

¯

¯

× |z−1| ⇐⇒¯

¯z+1¯

¯=

¯

¯

¯

¯ 1 z

¯

¯

¯

¯(carM∈C ⇐⇒ |z−1| =1)⇐⇒ ¯

¯z+1¯

¯=

¯

¯

¯

¯

−1 z

¯

¯

¯

¯

⇐⇒¯

¯z+1¯

¯=¯

¯z¯

¯.

Cette dernière égalité s’interprète géométriquement par : BM=OM qui si- gnifie que M est équidistant de B et de O, autrement ditM appartient à la médiatrice de [OB].

b. ¯

¯z+1¯

¯=¯

¯z¯

¯⇐⇒

¯

¯

¯

¯

−1 z+1

¯

¯

¯

¯

=

¯

¯

¯

¯

−1 z

¯

¯

¯

¯

⇐⇒

¯

¯

¯

¯ z−1

z

¯

¯

¯

¯

= 1

¯

¯z¯

¯

⇐⇒¯

¯z−1¯

¯=1⇐⇒

|z−1| =1.

La réciproque est donc vraie : on a bien OM=1.

3. Figure

−1 1

1 2

−1

−2

+ +

+ +

A B

O

M M

Construction de l’image d’un point deC :

Mest aligné avec O etM: il appartient à la droite (OM) ;

MB =MO, doncMappartient à la médiatrice de [OB] ;

Mest donc le point commun à la droite (OM) et à la médiatrice de [OB].

EXERCICE4 7 points

Commun à tous les candidats

A - Restitution organisée de connaissances B - Étude d’une fonction

1. La fonctionf est le produit de deux fonctions définies et dérivables surR: elle est donc définie et dérivable surRetf(x)=e−x−(x+1)e−x= −xe−x qui est du signe de−x, puisque e−x>0 quel que soitx∈R.

La fonction est donc croissante surRet décroissante surR+. Le maximum est obtenu pourx=0, f(0)=1×e−0=1.

Limites :

f(x)=xe−x+e−x.

D’après la R. O. C. par produit et somme de limites : lim

x→+∞f(x)=0.

— lim

x→−∞(x+1)= −∞et lim

x→−∞e−x= +∞, donc par produit de limites :

x→−∞lim f(x)= −∞.

On a donc le tableau de variations suivant :

(5)

x −∞ 0 +∞

f + −

f(x)

−∞

1

0

2. Tracer la courbe (C). On fera apparaître les résultats obtenus précédemment. Voir ci-dessous

C - Étude d’une famille de fonctions

1. a. On af0(x)=x+1 : c’est une fonction affine

b. Les points communs àC0etC1ont des coordonnées qui vérifient :

½ y = x+1

y = (x+1)exx+1=(x+1)ex ⇐⇒(x+1)(ex−1)=0 ⇐⇒

½ x+1 = 0

ex−1 = 0 ⇐⇒

½ x = −1

ex = 1 ⇐⇒

½ x = −1

x = 0

On a donc deux points commune : le point (0; 1) et le point (−1 ; 0).

On remarque que quel que soitk, fk(−1)=0, donc le point (−1 ; 0) appartient à toutes les courbesCk.

De même, quel que soitk, fk(0)=1, donc le point (0; 1) appartient à toutes les courbesCk.

2. Tableau de signes :

x −∞ −1 0 +∞

Signe dex+1 Signe de ex−1 Signe de (x+1)(ex−1)

− 0 + +

− − +

+ 0 − 0 +

0

On a donc :

fk+1(x)−fk(x)=(x+1)e(k+1)x−(x+1)ek x=(x+1)ek x(ex−1) qui est du signe du produit ci-dessus car ek x>0 quel que soitx∈R. On en déduit que :

— pourx< −1 et pourx>0, Ck+1est au dessus deCk

— pour−1<x<0,Ck+1est au dessous deCk

— les deux courbes se coupent enx= −1 et enx=0.

fkproduit de fonction dérivable est dérivable etfk(x)=ek x+k(x+1)ek x=ek x(kx+

k+1).

Comme ek x>0 quel que soitxet quel que soitk, le signe de fk(x) est celui de kx+k+1.

— Sik>0, alorskx+k+1=0⇐⇒ x= −k+1

k , doncfk(x)>0 six> −k+1 k , donc la fonction est croissante sur cet intervalle et fk(x)<0 six< −k+1

k , donc la fonction est décroissante sur cet intervalle.

— Sik<0, alorskx+k+1=0⇐⇒ x= −k+1 k .

fk(x)>0 ⇐⇒ kx+k+1>0 ⇐⇒ k+1> −kx ⇐⇒ x< −k+1

k . La fonction fk

est donc croissante sur

¸

−∞;−k+1 k

·

et décroissante sur

¸

k+1 k ;+∞

· .

(6)

3. En utilisant la question précédente, on peut dire queEetF correspondent à des valeurs deknégatives.

Plus précisément la courbeEcroît sur ]−∞; 0[ ce qui correspond à la valeurk= −1.

DoncEreprésente la fonctionf−1et par conséquentF représente la fonctionf−3. Pour les valeurs dekpositives on utilise les résultats de la question2.: pourx>0, on constate que queK est au dessus deH; doncH représente f1etK repré- sentef2.

(7)

E

E

F

F H

H

K

K

1 1

D - Calcul d’une aire plane

1. A(λ)= Zλ

0 (t+1)e−tdt. Soit

½ u(t) = t+1 v(t) = e−t d’où

½ u(t) = 1 v(t) = −e−t

Toutes ces fonctions sont dérivables donc continues sur [0 ;λ], on peut donc inté- grer par parties :

A(λ)=£

−(t+1)e−t¤λ 0+

Zλ

0 e−tdt=£

−(t+1)e−t−e−t¤λ 0

−(t+2)e−t¤λ 0=

−(λ+2)e−λ+2=2−(λ+2)e−λ. 2. Comme lim

λ→+∞eλ=0, lim

λ→+∞

λeλ=0, lim

λ→+∞

A(λ)=2.

(8)

Annexe 1 - exercice 3 (spécialité mathématique) - À rendre avec la copie

1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

Graphique 1

1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

Graphique 2

1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

bc bc bc

Graphique 3

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