EXERCICE1 4 points Commun à tous les candidats
A -Vrai ou faux?
1. Faux : contre-exemple : il suffit de prendreP1etP3perpendiculaires àP2. 2. Faux : contre-exemple : on reprend l’exemple précédent.
3. Vrai : si deux plans sont parallèles, tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre.
4. Faux :P1etP2sont parallèles : si la droiteDest incluse dansP1elle n’est pas sécante avecP2.
B - Intersection de trois plans donnés 1. Le vecteur−→
n1(1 ; 1 ;−1) est normal àP1,−→
n2(2 ; 1 ; 1) est normal àP2et ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires : les deux plans sont donc sécants.
Il faut résoudre :
½ x+y−z = 0
2x+y+z−3 = 0 ⇐⇒
½ x+y−z = 0
−y+3z−3 = 0 ⇐⇒
x = −3z+3+z y = 3z−3 z = z
⇐⇒
x = −2t+3 y = 3t−3
z = t
qui est une représentation paramétrique de la droite∆commune aux plansP1et P2
2. Un point de∆appartient àP3si et seulement si :
−2t+3+2(3t−3)−4(t)+3=0 ⇐⇒ −2t+6t−4t+3−6+3=0 qui est vrai quel que soitt∈R.
Ceci signifie que tout point de∆appartient àP3. Conclusion :P1∩P2∩P3=∆
EXERCICE2 5 points
Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité 1. Mise en évidence d’une relation de récurrence
a. On ap(E1)=2
5,pE1(E2)=3
5 etpE1(E2)=2 5.
D’après la formule des probabilités totales appliquée àE1et àE1: p(E2)=p(E1∩E2)+p³
E1∩E2
´
=p(E1)×pE1(E2)+p³ E1
´
×pE1(E2)= 2
5×3 5+
µ 1−2
5
¶
×2 5= 6
25+ 6 25=12
25=0,48.
b. Arbre pondéré :
1−p(En) J 35 J
2 V
5
p(En) V
J
25
V
3 5
D’après la loi des probabilités totales on ap(En+1)=2 5
¡1−p(En)¢ +3
5p(En)= 2
5+1 5p(En).
2. Étude d’une suite
a. Démonstration par récurrence :
— Initialisation:u1=2 5<1
2: vrai ; la relation est vraie au rang 1.
— Hérédité: soit un natureln>1 et supposons queun<1
2; alors1 5un< 1
10 ⇐⇒
1 5un+2
5< 1 10+2
5 ⇐⇒ un+1< 5
10. Soit finalementun+1<1
2. La relation est vraie au rangn+1.
La relation est vraie au rang et si elle est vraie au rangn>1, elle est vraie au rangn+1. On a démontré par récurrence que pour toutn>1,un61
2. b. Pour tout natureln>0,
un+1−un=1 5un+2
5−un=2 5−4
5un=4 5
µ1 2−un
¶ . D’après la question précédenteun61
2, doncun+1−un>0.
La suite (un) est croissante
c. La suite est croissante et majorée par 1 : elle converge vers une limiteℓtelle que ℓ61.
ℓvérifie la relation de récurrence :ℓ=1 5ℓ+2
5 ⇐⇒ 5ℓ=ℓ+2 ⇐⇒ 4ℓ=2 ⇐⇒
ℓ=1 2.
3. a. On a de façon évidenteun=p(En) et par conséquent lim
n→+∞p(En)=1 2. b. Considérons la suite des différences dep(En) avec sa limite 0,5, soit
vn=p(En)−0,5.
On avn+1=p(En+1)−0,5.
La relation de récurrence devient :vn+1+0,5=1
5(vn+0,5)+2 5 ⇐⇒
vn+1=1 5vn.
La suite (vn) est donc une suite géométrique de raison1 5etvn=
µ1 5
¶n−1
×v1soit p(En)−0,5= 1
5n−1 µ2
5−0,5
¶
⇐⇒p(En)=0,5− 1 5n−1
1 10. On a donc 0,499996p(En)⇐⇒ 1
2×5n <10−5 ⇐⇒5n>50000⇐⇒
5n−1>104 ⇐⇒(n−1)ln 5>4ln 10⇐⇒ n−1>4ln 10
ln 5 ⇐⇒ n>1+4ln 10 ln 5 ≈6,7.
Il faut donc prendren=7.
EXERCICE2 5 points
Réservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité A - Représentation graphique de quelques ensembles
1. x≡2 (modulo 3) ety≡1 (modulo 3), sur le graphique 1 de la feuille annexe 2. x+y≡1 (modulo 3), sur le graphique 2 de la feuille annexe ;
3. x≡y (modulo 3), sur le graphique 3 de la feuille annexe.
B - Résolution d’une équation
On considère l’équation (E) : 7x−4y=1, où les inconnuesxetysont des entiers relatifs.
1. Le couple (−1 ;−2) est un couple solution.
2. On a donc :
½ 7×(−1)−4×(−2) = 1
7x−4y = 1 ⇒(par différence) 7(x+1)−4(y+2)=0 ⇐⇒
7(x+1)=4(y+2) (1).
D’après le théorème de Gauss, 7 divise 4(y+2) mais est premier avec 4 : il divise doncy+2; il existe donck∈Ztel quey+2=7k ⇐⇒ y=7k−2.
En reportant dans (1), 7(x+1)=4×7k ⇐⇒ x+1=4k ⇐⇒ x=4k−1.
Les couples solutions sont de la forme (4k−1 ; 7k−2),k∈Z.
Inversement on vérifie qu’un couple (4k−1 ; 7k−2) vérifie l’équation proposée car 7(4k−1)−4(7k−2)=28k−7−28k+8=1.
3. (x ; y) appartient àR4,7 ⇐⇒
½ 06 4k−16 4 06 7k−26 7 ⇐⇒
½ 16 4k6 5
26 7k6 9 ⇐⇒
k=1
Il y a donc une seule solution : le couple (3; 5).
C - Une propriété des points situés sur la diagonale du réseau.
1. M(x;y)∈[OA]⇐⇒il existek∈R,−−−→ OM=k−−→
OA,
k∈[0 ; 1]⇐⇒ x=ka,y=kb,k∈[0 ; 1] ⇐⇒06x6a; 06y6b,x=ka, y=kb ⇐⇒06x6a; 06y6b,k=x
a=y
b ⇐⇒06x6a; 06y6b;a y=bx.
2. D’après la question précédenteadivisebxmais est premier avecb: il divise donc xet de mêmebdivisey. Or on a vu que :
06x6ace qui implique quex=0 oux=aet de mêmey=0 ouy=b. Les points solutions sont donc O(0; 0) etA(a;b).
3. Considérons le pgcdddes nombresaetb. On aa=d a′etb=db′avec 0<a′<a et 0<b′<b.
L’égalitéd= a a′ = b
b′ entraînea′b=ab′. Donc le point de coordonnées (a′ ;b′) appartient au segment [OA].
Il existe donc au moins un autre point du réseau sur le segment [OA].
EXERCICE3 4 points
Commun à tous les candidats A - Quelques propriétés
1. z6=0 etz′= −1 z ⇒¯
¯z′¯
¯=
¯
¯
¯
¯
−1 z
¯
¯
¯
¯
⇐⇒¯
¯z′¯
¯=
¯
¯
¯
¯ 1 z
¯
¯
¯
¯
= 1
¯
¯z¯
¯
⇐⇒ ¯
¯z′¯
¯×¯
¯z¯
¯=1.
Pour les arguments :z′= −1 z ⇒arg¡
z′¢
=arg µ
−1 z
¶
=arg(−1)−arg¡ z¢
=π−(−argz)= π+argz=arg(z)+π.
2. Ceci résulte de la question précédente ; de plus les points sont dans l’ordreM, O et M′.
3. Pourz6=0, on a1
z(z−1)=1−1 z=1−1
z =1+z′=1+z′=z′+1.
B - Construction de l’image d’un point
1. |z−1| =1⇐⇒AM=1 ⇐⇒ Mappartient au cercleC de centre A et de rayon 1.
2. a. z′+1=1
z(z−1)⇒
¯
¯
¯z′+1¯
¯
¯=
¯
¯
¯
¯ 1 z(z−1)
¯
¯
¯
¯
⇐⇒ ¯
¯z′+1¯
¯=
¯
¯
¯
¯ 1 z
¯
¯
¯
¯
× |z−1| ⇐⇒¯
¯z′+1¯
¯=
¯
¯
¯
¯ 1 z
¯
¯
¯
¯(carM∈C ⇐⇒ |z−1| =1)⇐⇒ ¯
¯z′+1¯
¯=
¯
¯
¯
¯
−1 z
¯
¯
¯
¯
⇐⇒¯
¯z′+1¯
¯=¯
¯z′¯
¯.
Cette dernière égalité s’interprète géométriquement par : BM′=OM′ qui si- gnifie que M′ est équidistant de B et de O, autrement ditM′ appartient à la médiatrice de [OB].
b. ¯
¯z′+1¯
¯=¯
¯z′¯
¯⇐⇒
¯
¯
¯
¯
−1 z+1
¯
¯
¯
¯
=
¯
¯
¯
¯
−1 z
¯
¯
¯
¯
⇐⇒
¯
¯
¯
¯ z−1
z
¯
¯
¯
¯
= 1
¯
¯z¯
¯
⇐⇒¯
¯z−1¯
¯=1⇐⇒
|z−1| =1.
La réciproque est donc vraie : on a bien OM=1.
3. Figure
−1 1
1 2
−1
−2
+ +
+ +
A B
O
M M′
Construction de l’image d’un point deC :
— M′est aligné avec O etM: il appartient à la droite (OM) ;
— M′B =M′O, doncM′appartient à la médiatrice de [OB] ;
— M′est donc le point commun à la droite (OM) et à la médiatrice de [OB].
EXERCICE4 7 points
Commun à tous les candidats
A - Restitution organisée de connaissances B - Étude d’une fonction
1. La fonctionf est le produit de deux fonctions définies et dérivables surR: elle est donc définie et dérivable surRetf′(x)=e−x−(x+1)e−x= −xe−x qui est du signe de−x, puisque e−x>0 quel que soitx∈R.
La fonction est donc croissante surR−et décroissante surR+. Le maximum est obtenu pourx=0, f(0)=1×e−0=1.
Limites :
— f(x)=xe−x+e−x.
D’après la R. O. C. par produit et somme de limites : lim
x→+∞f(x)=0.
— lim
x→−∞(x+1)= −∞et lim
x→−∞e−x= +∞, donc par produit de limites :
x→−∞lim f(x)= −∞.
On a donc le tableau de variations suivant :
x −∞ 0 +∞
f′ + −
f(x)
−∞
1
0
2. Tracer la courbe (C). On fera apparaître les résultats obtenus précédemment. Voir ci-dessous
C - Étude d’une famille de fonctions
1. a. On af0(x)=x+1 : c’est une fonction affine
b. Les points communs àC0etC1ont des coordonnées qui vérifient :
½ y = x+1
y = (x+1)ex ⇒x+1=(x+1)ex ⇐⇒(x+1)(ex−1)=0 ⇐⇒
½ x+1 = 0
ex−1 = 0 ⇐⇒
½ x = −1
ex = 1 ⇐⇒
½ x = −1
x = 0
On a donc deux points commune : le point (0; 1) et le point (−1 ; 0).
On remarque que quel que soitk, fk(−1)=0, donc le point (−1 ; 0) appartient à toutes les courbesCk.
De même, quel que soitk, fk(0)=1, donc le point (0; 1) appartient à toutes les courbesCk.
2. Tableau de signes :
x −∞ −1 0 +∞
Signe dex+1 Signe de ex−1 Signe de (x+1)(ex−1)
− 0 + +
− − +
+ 0 − 0 +
0
On a donc :
fk+1(x)−fk(x)=(x+1)e(k+1)x−(x+1)ek x=(x+1)ek x(ex−1) qui est du signe du produit ci-dessus car ek x>0 quel que soitx∈R. On en déduit que :
— pourx< −1 et pourx>0, Ck+1est au dessus deCk
— pour−1<x<0,Ck+1est au dessous deCk
— les deux courbes se coupent enx= −1 et enx=0.
fkproduit de fonction dérivable est dérivable etfk′(x)=ek x+k(x+1)ek x=ek x(kx+
k+1).
Comme ek x>0 quel que soitxet quel que soitk, le signe de fk′(x) est celui de kx+k+1.
— Sik>0, alorskx+k+1=0⇐⇒ x= −k+1
k , doncfk′(x)>0 six> −k+1 k , donc la fonction est croissante sur cet intervalle et fk′(x)<0 six< −k+1
k , donc la fonction est décroissante sur cet intervalle.
— Sik<0, alorskx+k+1=0⇐⇒ x= −k+1 k .
fk′(x)>0 ⇐⇒ kx+k+1>0 ⇐⇒ k+1> −kx ⇐⇒ x< −k+1
k . La fonction fk
est donc croissante sur
¸
−∞;−k+1 k
·
et décroissante sur
¸
−k+1 k ;+∞
· .
3. En utilisant la question précédente, on peut dire queEetF correspondent à des valeurs deknégatives.
Plus précisément la courbeEcroît sur ]−∞; 0[ ce qui correspond à la valeurk= −1.
DoncEreprésente la fonctionf−1et par conséquentF représente la fonctionf−3. Pour les valeurs dekpositives on utilise les résultats de la question2.: pourx>0, on constate que queK est au dessus deH; doncH représente f1etK repré- sentef2.
E
E
F
F H
H
K
K
1 1
D - Calcul d’une aire plane
1. A(λ)= Zλ
0 (t+1)e−tdt. Soit
½ u(t) = t+1 v′(t) = e−t d’où
½ u′(t) = 1 v(t) = −e−t
Toutes ces fonctions sont dérivables donc continues sur [0 ;λ], on peut donc inté- grer par parties :
A(λ)=£
−(t+1)e−t¤λ 0+
Zλ
0 e−tdt=£
−(t+1)e−t−e−t¤λ 0=£
−(t+2)e−t¤λ 0=
−(λ+2)e−λ+2=2−(λ+2)e−λ. 2. Comme lim
λ→+∞e−λ=0, lim
λ→+∞
λe−λ=0, lim
λ→+∞
A(λ)=2.
Annexe 1 - exercice 3 (spécialité mathématique) - À rendre avec la copie
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
Graphique 1
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
Graphique 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc
Graphique 3