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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 25 Novembre 1931. Bureau* : Rue de la Serre 58. Quarante-sixième Année — N° 92.

U TMMTION HORLOGÈRE

S U I S S E -

0RCANE de la CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, des CHAMBRES DE COMMERCE, des BUREAUX DE CONTROLE, des ASSOCIATIONS PATRONALES de l'INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

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5*3? - S Paraissant le Mercredi et le Samedi à La Chaux-de-Fonds

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Les négociations commerciales germ ano-suisses

et l'industrie horlogère de Pforzheim

Au moment où la Superholding va commencer son activité et appliquer sans tarder les restrictions prévues quant à l'exportation des mouvements en chablons, il n'est pas sans • intérêt d'examiner quelle est la situation actuelle de la place qui a utilisé avec le plus d'intensité, ce trafic si néfaste pour notre industrie, trafic qui lui a permis de dévelop- per l'industrie de la montre dans les proportions que l'on sait.

L a « Deutsche Uhrmacher-Woche » donne à ce sujet des renseignements caractéristiques.

Elle rappelle que la première fabrique d'hor- logerie fut fondée à Pforzheim en 1767 avec des capitaux de l'Etat, pour se maintenir jusqu'en 1808.

L e directeur de l'entreprise était le fabricant et marchand d'horlogerie Johann Franz Autran d ' O - range; l'entreprise, en 1771, occupait 42 ouvriers, elle disparut en 1808, malgré les subventions réité- rées des margraves badois. E n revanche, l'indus- trie de l a bijouterie, née de la fabrication de la montre, ayant pris un essor inespéré, l'autorité badoise n'hésita pas à retirer son appui à cette dernière pour l'accorder à la première. L e gouver- nement badois n'eut pas lieu de le regretter, car chacun sait l'importance qu'a pris la bijouterie de Pforzheim dans le cours du 19e siècle.

P a r un étrange revirement des choses, aujourd'hui les premières tentatives de retour à l'horlogerie proviennent de la crise subie par l'industrie de la bijouterie à Pforzheim depuis bon nombre d'années.

L U développement considérable de la fabrication du plaqué-or à la fin du siècle passé engagea un indus- triel à faire des essais pour la fabrication de la boîte de montre de cette matière. Ces essais ayant abouti, l'expérience fut poursuivie plus loin et l'on introduisit des mouvements suisses dans les boîtes de Pforzheim.

Malgré le préjudice considérable que la guerre mondiale a causé à l'industrie de Pforzheim en général, celle spéciale de la montre-bracelet a pu continuer à se développer, cet article étant de- venu un objet de première nécessité pour les armées.

Les maisons se lancèrent tout d'abord dans la fabrication à la main de boîtes-bracelets en or et en platine, qui se fit sans difficulté, la main d'oeu- vre étant formée pour ce genrçjçaè-travaux; comme nous 1 avons déjà dit, les mouvements étaient im- portés de Suisse. Puis, après s'être procuré les machines nécessaires, on passa à la fabrication par le procédé de tournage ou de l'étampage. Il en résulta une nouvelle occasion de travail pour certains fabricants de médailles dont les produits étaient passés de mode. D'un autre côté, la crise subie par la Suisse en 1921 et les débuts de la dévalorisation du Mark en Allemagne, favorisèrent de nouvelles occasions d'occupation. E t enfin, les restrictions décrétées en 1927 par le gouvernement allemand qui introduisit la prohibition d'entrée des.

montres or et le système de contingentement à l'im- portation pour les autres montres, contribuèrent à

mplanier toujours plus cette industrie. Il est vrai de dire que le manque d'ouvriers qualifiés qui ne put être surmonté que très lentement, fut de nature à entraver cette extension.

L'obligation d'importer de Suisse les mouvements finis constituait une autre entrave pour les montres de Pforzheim, étant donnés les hauts droits de douane qui frappaient ces produits et leur contin- gentement. Comme en revanche l'importation des parties dlétachées était libre et que les droits y afférants étaient minimes, Pforzheim renonça à faire venir des mouvements complets pour utiliser des mouvements en chablons dont le remontage s'effectuait sur place. En 1923, ce remontage de mouvements bon marché de plus grands calibres était déjà très important. Cette branche de l'in- dustrie horlogère s'est rapidement rendue indispen- sable et il en est résulté la création d'autres bran- ches annexes, telles la fabrication des verres de montres, des cadrans, des aiguilles, des couronnes et anneaux.

Enfin, toujours d'après notre confrère, un nouveau progrès est à signaler: la fabrication de parties du mouvement qui commence à prendre pied à Pforzheim, ainsi que la fabrication de machines spéciales pour la production de boîtes de montres.

Il y a là, ajoute-t-il, un pas important vers l'in- dépendance de cette industrie.

Actuellement, Pforzheim compterait plus de 90 entreprises s'occupant de la fabrication des montres de poche et bracelets ainsi que de leurs parties détachées. Il n'est pas possible de représenter p:ir des chiffres l'importance économique de cette indus- trie qui, aujourd'hui, comme toutes les autres indus- tr.es, subit les effets de la dépression économique mondiale.

En terminant, notre confrère insiste sur le fait que l'industrie horlogère de Pforzheim actuelle n'est pas une création spéculative de l'Etat, mais qu'elle a été engendrée dans le but d'utiliser toutes les forces et facultés disponibles, créant ainsi une certaine compensation au caractère saisonnier de l'industrie de la bijouterie proprement dite.

ces conditions, ce développement ne soit pas plus considérable.

Mais ce qu'il y a, en revanche, de surprenant, c'est d'assister à la ridicule levée générale de , boucliers qui s'est produite en Allemagne dès que

; le Conseil fédéral a manifesté ses intentions de

! défendre ses industries en général et l'horlogerie en particulier contre un concurrent jouissant d une lanje protection officielle et qu'on peut considérer comme une sorte de dumping en faveur de l'exportation horlogère allemande.

L'Allemagne, pour se tirer d'affaires, doit ren- forcer son exportation, il en est de même pour la Suisse, qui vit en grande partie de l'écoulement de ses produits sur les marchés mondiaux et n e n déplaise à nos voisins d'outre Rhin, l'impossible sera tenté pour que cette exportation ne soit pas handicapée par des entraves venant du dehors.

** *

Cette dernière observation mérite d'être relevée.

Si l'industrie horlogère de Pforzheim dont les pro- grès ont certainement été exagérés dans l'exposé qui vient d'être fait, n'est pas une création de 1 Etat, il n'en est pas moins vrai que celui-ci a tout fait pour lui assurer sa protection. Tout d'abord par 1 interdiction d'importation des montres-or, le con- tingentement des autres montres et des mouvements, puis par l'établissement de droits exagérés sur les produits terminés et à peu près nuls sur les parties détachées.

Il n'y a rien d'étonnant que dans de telles con- ditions, l'industrie indigène allemande ait eu toutes .es armes en mains pour se développer au détri- ment de la nôtre et il est même étonnant que, dans

Grande-Bretagne.

Nouveau tarif douanier.

La nouvelle loi douanière^ que le Parlement britan- nique a voté vendredi et "qui a reçu l'assentiment royal sera connue sous le nom dé « Décret des im- portations anormales No. 1 de 1931 ». Elle ins- titue un droit d'entrée de 50 o/0 ad valorem que le ministre du commerce britannique est autorisé à ap- pliquer, à partir d'aujourd'hui mercredi sur tous les articles de coutellerie, les outils et les instruments aratoires, les appareils électriques, les radios, les machines à écrire, les laines.

L'horlogerie ne figure pas, du moins pour le mo- ment, dans cette liste et continuera donc à être ad- mise à l'entrée aux conditions actuelles, soit au taux

de 33 1/3 o/o ad valorem. ^ ^ ^

Créances suisses en Hongrie

A la suite des pourparlers commerciaux qui ont eu lieu entre M. Bachmann, président de la Direc- tion générale de la Banque Nationale Suisse, et M. Pabakkovvitz, directeur de la Banque Nationale Hongroise, un accord a été conclu entre la Suisse et la Hongrie pour le règlement des créances décou- lant des affaires commerciales traitées entre les deux pays.

Le Conseil fédéral et le Gouvernement hongrois ont approuvé cet accord. Ce dernier a pour but de supprimer les difficultés créées aux exportateurs suisses par le contrôle des devises institué par la Hongrie.

La Hongrie s'engage à laisser en Suisse une partie des créances relatives aux exportations hongroises en Suisse. Les acheteurs suisses de marchandises hon- groises effectueront en francs suisses, sur compte commun, leurs paiements à la Banque Nationale Suisse. De même les acheteurs hongrois de marchan- dises suisses acquitteront leurs dûs en versant le montant des factures en Pengö au compte commun administré par la Banque Nationale Hongroise.

Aussi longtemps que les rentrées en francs suisses n'auront pas atteint la somme des dettes de la Hongrie pour l'achat des marchandises, exigible jus- qu'au 1er décembre 1931, 1/3 des montante rentrés en francs suisses sera affecté au paiement des dettes pour marchandises. Dès que les rentrées en francs suisses auront atteint la somme sus-indiquée, Vi des montants rentrés en francs suisses sera affecté au paie- ment des créances suisses pour livraisons de mar- chandises.

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678 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE N 92. — 25 novembre 1931

L'accord contient en outre des dispositions sur les modalités d'application du nouveau régime valable pour quatre mois. Il entrera en vigueur le 1er décembre prochain au plus tard et restera chaque fois applicable pour une nouvelle période de quatre mois, si l'un ou l'autre des parties contractantes ne le dénonce pas avant l'expiration du troisième mois.

Le texte de l'accord paraîtra dans un des prochains numéros de la Feuille Officielle Suisse du Commerce.

La Banque Nationale Suisse publiera de son côté une note sur son fonctionnement technique.

La contribution de l'employeur à l'assurance vieillesse et survivants

La décision prise par l'Union suisse des Arts et Métiers et par l'Union suisse des associations patro- nales, de recommander aux employeurs l'adoption de la loi, indique que du côté patronal on envisage qu'au point de vue social la nouvelle institution con- tribue un progrès appréciable, alors même que les charges imposées au patronat peuvent paraître trop élevées, que le produit en résultant n'est pas exclu- sivement affecté à des prestations en faveur de ce personnel et que la loi n'exclut pas une double assu- rance en faveur du personnel des administrations publiques. S'ils se sont décidés à l'approuver, c'est que le sacrifice réclamé aux employeurs n'est cependant pas, dans son principe, hors de proportion avec les avantages que retireront nos populations de la nou- velle assurance, que le système adopté renonce à une centralisation outrée et que les ressources nécessaires sont nettement déterminées.

Il y a lieu de constater que les contributions pa- tronales constitueront une part appréciable des re- cettes ordinaires des caisses cantonales. Quiconque emploie des personnes tenues à cotisation doit payer à l'assurance une contribution de 15 francs par an- née et par personne. Cette contribution n'est toute- fois pas due pour la parenté de l'employeur. Elle n'est pas exigible non plus pour les auxiliaires occu- pés provisoirement dans de petites exploitations, dans le ménage ou l'agriculture.

Les grandes entreprises seront autorisées à payer la contribution à forfait.

La contribution patronale produira annuellement de 15 à 17 millions de francs, alors que les receltes fournies par la cotisation des assurés se chiffreront par 40 à 42 millions de francs. Sur les 55 à 5Ç millions de francs de primes, un quart sera donc payé par le patronat, ce qui revient à dire que les trois quarts des prestations normales seront à la charge des assurés et le quart à la charge des employeurs.

Sans la contribution patronale, les prestations nor- males devraient donc être réduites d'un quart; la rente-vieillesse fondamentale par exemple ne serait plus que de 150 francs au lieu de 200 francs.

On voit par là l'importance des contributions pa- tronales pour la réalisation de l'assurance-;vieillessu, et survivants. Elles ne profiteront pas exclusivement aux ouvriers de l'entreprise qui les a versées et, par eux, à leurs femmes et à leurs enfants, mais à l'ensemble des assurés.

On a prétendu qu'un tel système était injuste et que les contributions patronales ne devraient profiter qu'aux salariés seuls. Si l'on admettait cette théorie, un maître-cordonnier occupant un ouvrier et payant de ce fait, outre sa cotisation personnelle- de 18 francs, une contribution patronale de 15 francs tou- cherait une rente vieillesse inférieure à celle de son ouvrier qui n'aurait versé que la cotisation de 18 francs. L'épouse de l'ouvrier recevrait une rente plus modeste que son mari. Pareil système conduirait à des inégalités choquantes dans les cas précisément où la situation économique du patron diffère peu de celle de l'ouvrier.

Ce même système aurait d'autres inconvénients encore. Il compliquerait le mécanisme administratif de l'assurance et accroîtrait les frais d'administration dans une mesure préjudiciable aux intérêts en cause.

Il faudrait, en effet, porter les contributions patro- nales au compte personnel de chaque ouvrier. Lors du passage d'un assuré de la catégorie des employeurs dans cdle des salariés et vice versa, il y aurait lieu de procéder à des transformations de dossiers d'une complication sans rapport avec les avantages assurés.

Toutes ces difficultés, le système choisi par le législateur les prévient et les évite.

11 ne faut pas oublier non plus que le 75 pour cent des personnes qui exercent une activité profes- sionnelle en Suisse sont des salariés et que le 25 pour cent seulement est de condition indépendante.

Cette dernière catégorie comprend les petits artisans, les petits paysans, les petits commerçants, tous gens auxquels le bénéfice des contributions patronales

est aussi indispensable qu'aux employés et ouvriers des entreprises industrielles. Les employeurs ont d'ailleurs tout intérêt à ce que l'assurance-vieillesse et survivants puisse fonctionner le plus tôt possible puisqu'elle leur permettra-de renouveler plus facile- ment leur personnel, de remplacer par de jeunes éléments des ouvriers âgés qui ne seront ainsi pas exposés à là misère après une vie entièrement con sacrée au labeur.

D'un autre côté, la charge imposée aux patrons offre à ceux-ci certaines compensations qu'il y a lieu de souligner.

Il convient tout d'abord de remarquer qu'un assez grand nombre d'employeurs ont déjà créé et ali- mentent des fonds de prévoyance destinés à prému- nir leur personnel contre les risques découlant de la vieillesse, de l'invalidité et de la mort. Il était juste d'en tenir compte. C'est pourquoi l'article 51 de la loi prévoit que l'employeur pourra soit déduire le montant de la contribution que lui impose l'as- surance nationale des sommes qu'il verse à l'institu- tion de prévoyance créée en faveur de ses ouvriers, soit prélever la contribution sur les revenus du fonds dont il a doté sa caisse de prévoyance, celle-ci pou- vant alors réduire ses prestations en proportion des recettes qui lui échappent.

Il sera loisible aussi à l'employeur d'opérer direc- tement la compensation en diminuant les prestations que la dite caisse de prévoyance est tenue de payer.

La rente servie par l'entreprise pourra donc être réduite du montant correspondant à la contribution patronale fixée par la loi, soit de 50 francs pour la rente-vieillesse (i/4 de 200 francs) et d'une somme équivalante pour les rentes de survivants.

L'employeur est en droit d'exiger que les statuts, règlements, contrats et autres documents subissent les modifications lui permettant d'user des droits ci-dessus mentionnés.

Gomme tous les autres employeurs publics ou pri- vés, la Confédération et les Chemins de fer fédéraux devront verser leurs contributions d'employeur à l'assurance nationale. Il leur sera toutefois loisible, à eux aussi, d'opérer la compensation et de modi- fier en conséquence le statut légal des caisses d'assu- rance du personnel.

Les autorités cantonales régleront de façon ana- logue l'application de ces principes aux fonction- naires, employés et ouvriers des cantons, des com- munes et des établissements de droit public cantonal.

La situation économique générale ne faisant que à'empirer, l'état du monde s'aggravant jour par jour, la méfiance ne faisant que s'accentuer, les capitaux se cachant toujours plus, nous voyons un peu partout les associations commerciales et indus- trielles examiner de quelle façon il pourrait être re- médié à la crise et voter des résolutions préconisant les mesures à prendre à cet effet.

Parmi ces résolutions, nous pourrions citer celles générales prises par la Chambre internationale du Commerce, les 23 et 24 octobre écoulé, et celles plus spéciales à l'Allemagne, prises par les princi- pales organisations de ce pays.

Dans sa première résolution, la Chambre de Com- merce internationale attire l'attention des gouverne- ments sur la nécessité de restaurer la confiance et de rendre effective et opérante la solidarité inter- nationale en vue: a) de réaliser une politique de désarmement; b) de réduire les dépenses publiques et les impôts; c) de régler définitivement les dettes intergouvemementales ; d) de rétablir la stabilité monétaire et e) «d'adopter des politiques économi- ques qui, tout en tenant compte de la situation tran- sitoire de chaque nation, tendent finalement à une plus libre circulation des personnes, des marchan- dises, des capitaux et des services. »

La deuxième résolution indique quels sont les moyens de rétablir l'équilibre normal des échanges entre nations créancières et nations débitrices. La Chambre préconise pour ce but: a) «un échange plus libre des marchandises et des services», b) «en liaison avec cet échange, une circulation des capi- taux qui, dans les limites imposées par l'organisa- tion économique actuelle, permette aux pays dépour- vus de capitaux d'exploiter les ressources économi- ques. »

Quant au mouvement de l'or, il « ne devrait inter- venir que pour parfaire la balance finale des échan- ges internationaux. Il ne peut pas remédier à un déséquilibre permanant et profond dans l'échange des produits et le mouveoient des capitaux.

La Chambre s'est aussi occupée de la suspension de l'étalon-or dans un certain nombre de pays qui.

par suite de la dépression des changes, lui paraît

pouvoir aboutir à une nouvelle période d'inflation de la monnaie et des crédits. Elle recommande forte- ment que les pays ayant suspendu l'étalon-or « ne tardent pas à stabiliser leurs changes et à revenir à l'étalon-or, sans attendre plus longtemps qu'ils y soient obligés par des considérations nationales. Cetfc stabilisation serait également susceptible de contri- buer au rétablissement des marchés monétaires à court terme qui sont eux-mêmes un élément important dans le bon fonctionnement du commerce inter- national ».

l-es seuls freins susceptibles de ralentir le mouve- ment d'inflation sont, estime la Chambre, l'équilibre du budget et en même temps l'étroite collaboration entre les -^banques centrales et les banques privées pour le contrôle-du crédit.

Enfin, dans une dernière résolution, le conseil décide « que les propositions qui lui ont été soumises en vue d'encourager les accords économiques régio- naux visant à des réductions de tarifs douaniers doi- vent être soumises à une nouvelle enquête par les comités compétents de la Chambre de commerce internationale avant le 15 décembre 1931 ».

En ce qui concerne l'Allemagne, la Fédération de l'industrie allemande et la Fédération des organisations patronales allemandes relèvent qu'une des principales causes de la crise réside dans les innombrables mesures législatives qui entra- vent la liberté de mouvement de l'économie pri- vée et détruisent sa capacité de rendement. « La politique allemande doit reconnaître, poursuit le ma- nifeste, qu'il n'y a pas de compromis possible entre les méthodes économiques socialistes et les méthodes capitalistes. Il faut qu'elle se prononce complètement ouvertement et sans restrictions, pour l'un des deux régimes. Il nous paraît incontestable que toute dé- cision prise en pleine conscience des responsabilitjés ne peut être que favorable au système économique individualiste, étant donné la vitalité féconde de l'économie libre et l'échec social et économique com- plet de tous les essais collectivistes. »

Après avoir rappelé l'énorme accroissement des dépenses publiques par rapport à la période d'avant- guerre, le manifeste conclut en formulant les reven- dications suivantes :

1. Nouvelle et large réduction des fonctions et des dépenses des pouvoirs publics afin que la sus- pension du fardeau des réparations puisse se traduire aussitôt par une baisse des impôts qui alourdissent les coûts de production. Il est indispensable en outre, pour sauver les bases de notre système de crédit, de libérer la propriété bâtie de l'impôt sur les reve- nus des maisons.

2. Adaptation des salaires et traitements aux con- ditions actuelles de la concurrence. Il est néces- saire avant tout, pour arriver à une détermination plus individuelle des salaires, de réformer le système des contrats collectifs, afin de supprimer l'insti- tution de la déclaration d'obligation des sentences et de rétablir la responsabilité propre des parties intéressées.

3. Allégement des charges excessives à la mesure des possibilités économiques et simplifications admi-1

nistratives radicales, dans tous les domaines de l'as- surance sociale, y compris l'assurance-chômage. Pré- cisément parce que nous voulons sauver l'assurance sociale, nous estimons absolument nécessaire qu'elle soit mise sans retard en rapport avec les forces économiques de notre peuple.

4. Abaissement des tarifs des chemins de fer, des postes et des entreprises municipales de distri- bution, au moins dans une mesure correspondant aux fortes baisses des prix qui ont eu lieu depuis 1929.

5. Libération du marché de l'argent des dettes publiques flottantes, au moyen d'une consolidation de ces dettes sauvegardant les droits des créanciers.

6. Suppression définitive de tous les restes de l'économie de contrainte, en particulier dans le do- maine du logement.

En même temps que ce programme de revendi- cations devra être réalisé, tous les actes législatifs et administratifs devront être fondés sur le principe de la garantie de la propriété privée et de la sécurité juridique. En outre, il est essentiellement néces- saire que la monnaie soit conservée saine et que l'on écarte les dangers que lui fait courir la continua- tion d'une mauvaise politique économique et finan- cière. Bien qu'estimant qu'une expansion du volume du crédit est nécessaire à l'économie privée, nous re- poussons avec la dernière énergie toute aventure monétaire. En politique commerciale, îl faut suivre une ligne qui tienne compte du maintien et de l'élar- gissement de l'exportation et du marché intérieur.

Parmi ces résolutions, il en est certaines qui de- vraient être prises en considération non seulement par l'Allemagne, mais aussi par les autres Etats; la réduction des dépenses des pouvoirs publics, celle des

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N° 92. — 25 novembre 1931 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE

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impôts, ainsi que l'abaissement des tarifs de chemins de fer, des postes et des entreprises concurrentes!, auxquelles nous ajouterons pour la Suisse: une mise en harmonie du coût de la vie avec celui des autres payf: "

Chronique financière et fiscale

E m p r u n t C . F . F . 4<>/o 1 9 3 1 .

L'emprunt 4 o/0 des Chemins de fer fédéraux, dont il a déjà été question dans la presse, sera mis en souscription publique du 21 au 26 novembre au cours de 99,50 <>/o plus timbre fédéral.

Cet emprunt est destiné à la consolidation des dettes flottantes des Chemins de; fer fédéraux et à la couverture de dépenses nécessitées par des travaux de construction. Sur les 150 millions de francs que comporte cet emprunt, le Département fédéral des finances a réservé une somme de 25 millions pour la Confédération et les Chemins de fer fédéraux:

il ne reste ainsi que 125 millions à la disposition des. souscripteurs. Depuis 1927, les Chemins de fer fédéraux (la Confédération depuis 1923 déjà) n'ont plus émis que des emprunts de conversion, de sorte qu'il ne restait généralement que des montants forts limités pour les souscripteurs contre espèces.

Comme il ne s'agit pas d'un emprunt de conversion, il y a lieu de s'attendre cette fois à ce que les sous- cripteurs soient mieux partagés. La situation présente du marché de l'argent laisse prévoir que cette opé

ration aura un succès complet. ^ ^ ^

Bureaux de Contrôle

D é s i g n a t i o n d u p l a q u é .

Le Bureau Fédéral des Matières d'Or et d'Argent a constaté, plusieurs fois déjà, à l'occasion de véri- fications en douane, que des fermoirs n'étaient pas munis du poinçon de maître, ni de l'une des lettres K L » ou « Q », bien que revêtus de la désignation se Plaqué or ».

Il rappelle que les fermoirs et les boucles de bra- celets en métal plaquéor sont soumis aux disposi- tions de l'arrêté du Conseil fédéral du 2 juillet 1929 et qu'en conséquence, si ces ouvrages sont munis de la désignation « Plaqué-or », ou d'une autre désignation analogue, le procédé de fabrication doit être indiqué et le poinçon de maître frappé selon la règle.

Chronique du travail

M a r c h é s u i s s e d u t r a v a i l e n S e p t e m b r e 1 9 3 1 (Communiqué par l'Office fédéral de l'industrie, des

arts et métiers et du travail)

D'après le relevé statistique effectué le 30 sep- tembre 1931, les offices du travail ont compté, à cette date, 19,789 demandes d'emploi (18,506 à fin août 1931 et 11,613 à fin septembre 1930) et 2,284 offres d'emploi (2207 à la fin d'août 1931 et 2652 à la fin de septembre 1930). Les changements que dénotent ces chiffres sont dus en majeure partie aux influences de la saison; mais ils proviennent aussi pour une part de la situation économique. Le chô- mage partiel a de nouveau augmenté; il s'est étendu à d'autres groupes professionnels (industrie du pa- pier) et s'est accentué dans plusieurs branches. Et pourtant la situation économique ne s'est pas sen- isiblement aggravée en septembre. La construction étant demeurée très active et l'agriculture ayant encore eu besoin d'une main-d'œuvre nombreuse, grâce au temps favorable et à l'abondante récolte de fruits, beaucoup de chômeurs ont trouvé un emploi hors de leur profession.

D'une manière générale, la situation d u marché du travail est demeurée satisfaisante dans les grou- pes professionnels travaillant pour les besoins du pays.

En ce qui concerne le chômage partiel, nous pos- sédons les rapports mensuels des caisses d'assurance- chômage. .Dans l'ensemble des caisses, le nombre des chômeurs partiels pouvait être évalué à 42,900 environ sur un total approximatif de 356,800 assur rés. Au mois de septembre, le chômage partiel — ainsi qu'il ressort des rapports des offices du travail déjà mentionnés plus haut — a notablement aug- menté, surtout dans les métaux et machines, le textile et dans le papier.

Dans l'industrie des métaux et machines, la légère augmentation du chômage est due au changement de saison. Si le nombre des chômeurs a diminué dans quelques branches, c'est qu'une plus grande proportion a trouvé du travail hors profession. Selon les informations des offices du travail, le chômage I

partiel a toutefois légèrement augmenté mai? moins que le mois précédent.

Dans l'industrie horlogère, la situation du marché du -travail ne s'est pas modifiée. Elle est toujours très mauvaise.

Il y avait, _ en effet, à fin septembre 1931, 6,598 demandes d'emploi, contre 6542 à fin août 1931, soit 56 demandes de plus. Il n'y a donc pas aggra- vation de la situation.

D'après les indications recueillies aux caisses syn- dicales, à fin août 1931, sur 22,169 horlogers assu- rés contre le chômage, on comptait 17,3 sur 100 assurés en chômage complet, contre 16,3 o/o à fin juillet 1931. Quant au chômage partiel, les chiffres sont respectivement de 55,7 et 51,8 o/0.

Informations

Avis.

La maison N

Alfredo Mongdtti, à Florence,

est en faillite. Les créanciers sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en triple au plus vite, afin que nous puissions produire dans les délais.

— Les créanciers des maisons

Artos, (Natalija Diamant), à Zemun,

Müller G- Kern Nachf. Fritz Hermann, à Breslau, sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en triple, afin que nous puissions sauvegarder leurs intérêts.

— On est prié de se renseigner avant d'entrer en relations avec un nommé:

Jules Champod,

ci-devant Bid. Carl Vogt 43 ou 31, Genève, et dont le domicile actuel est inconnu.

Silverio Morellato, à Padoue

a été condamné pour banqueroute à 6 mois de prison. Nous espérons bien qu'il ne se trouvera plus personne en Suisse pour livrer une montre à ce filou.

L'Information Horlogère Suisse La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.

Douanes

Espagne. — Droits (Agio).

L'agio dû au cas où les droits de douane, payables en or, sont acquittés en billets de banque ou en monnaie d'argent, a été fixé, pour la période du 21 au 30 novembre, à 123,36 "/o.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Modifications:

5/11/31. •— La soc. n. coll. «Frigerio e Verganti», Locarno, est dissoute; actif et passif sont repris par Ambrogio Frigerio (d'Imberido, Italie), fa- brication de pierres industrielles et pierres fines, naturelles et artificielles, pour l'horlogerie. « La Saphir », Quartier Nuovo, Locarno.

12/11/31. — La «Fabrique d'horlogerie Erguel S.

A. », à Sonvilier, est dissoute, la liquid, s'opère par Charles Juillard, sign, indiv. sous la raison I Fabrique d'horlogerie Erguel S. A. en liquidation.

13/11/31. — La soc. n. coll. «Wittum et Cie», or- fèvrerie et argenterie, Bâle, est dissoute; la liqui- dation s'opère par Karl Steinbach-Schneider, sous la raison Wittum et Cie, in Liq,

Faillites.

Clôture de faillite:

10/11/31. ~ Fläch A. et /., fabricants de décolle^

tages, Crémines.

12/11/31. — Martin-Jaques, Marc-André, fabricant de boîtes or, Place du Molard 5, Genève.

Concordat.

Délibération sur l'homologation du concordat:

25/11/31. — Wilka Watch Co., société anonyme, fa- brique d'horlogerie, Rue des Deux-Ponts 2-4, Ge- nève. :

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»31.3/9 131.5 134.10

»20 37c/d 16 14 8,9 14.7/6 13.15/

18.15/

133.6 3 133.5 136.10 220 37 C/d 16 14.11/3 14.15-

13.7/6 13.(7.6

133.6/3 135.8/9.

14.6/3 14.2/6

14.10/

14.5'

C o m p t a n t

Paris 18 nov. 19 nov. 20 nov. 21 nov.

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» iridié 25 o/o 65.250 65.250 65.250 Iridium 140.000 140.000 140.000

(en francs français par gramme).

Chlorure de platine 16,20 16,20 16.2Q Platinite 18,25 18,25 18,25 Chlorure d'or 9,25 9,25 9,25

216

«300 17.500 37.000 65.250 140.000 16,20 18,25 9,25 London 18 nov. i9 nov. 20 nov. 21 nov.

(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).

Or (shill.) 108/9 Palladium (Lstg.) 41/2-43/4

Platine çshill.) 204/

1C9 1 4'/(2-48,4

204/

109/7

4V'

a

-.4'„

204/

110/1 4V.-4»/«

204/

(par once standard 925/1000 en pence).

Argent en barres 18 1/16 | 18.1,16 | 18.5/16 | 18.1/2 New-York 18 nov. 19 nov. 20 nov.

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Argent en barres" 29 3 4 | 28.3/8 |-30:3 4- | 21 nov.

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22.29 208.32 208.32 123.45 100.88 72.93 90.64 15.35 139.—

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51.80 2666.- 138.89 138.89 138.89 13.05 58.14 9.12 100.—

6.72 3.74 3.10 2278.40 2592.—

25.22 25.22 220.—

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