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1 L’énergie libre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Université Paris 7 – Denis Diderot Année 2011/2012

Master 2 de Mathématiques Introduction à la mécanique quantique

Corrigé de l’exercice sur la physique statistique

1 L’énergie libre

L’état microscopique à un certain instant d’un système mécanique avec un grand nombre de molécules est représenté par un espace de phase P muni d’une forme symplectique, d’une mesure de Liouville µ et d’un hamiltonien H : P −→ R. On s’intéresse à ses états d’équilibre, modélisés par une mesure de probabilitédν=ρdµ. On note

S(ρ) :=−k Z

P

ρlog(ρǫ)dµ

l’entropie associée à la densitéρ, oùǫ:=µ(ω)est le volume de Liouville d’une cellule microscopiqueωdans P etk est la constante de Boltzmann. On rappelle que la densité (de Boltzmann–Gibbs) correspondant à l’état d’équilibre pour une valeur moyenne de l’énergiehHiν fixée, égale à U, est de la forme

ρ= 1

Z(β)e−βH, (1)

oùβ= 1/kT et oùT est la température.

1) Déterminer la valeur de Z en fonction de β. Montrer que l’on peut calculer hHiν directement en connaissant la fonctionβ7−→Z(β).

Réponse— La valeur deZ(β)est simplement donnée par la condition de normalisationR

Pρdµ= 1, qui entraîne

Z(β) = Z

P

e−βHdµ.

La dérivée deZ(β)par rapport àβ est égale à−R

PHe−βHdµ=−Z(β)hHiν. Donc hHiν=− d

logZ(β) ǫ

.

2) On noteF :=U−T S l’énergie libre. Exprimer la valeur deF à l’équilibre (pour une valeur moyenne de l’énergiehHiν fixée, égale àU) en fonction deZ(β)et de β.

Réponse— D’après les hypothèses, la densité de probabilité correspond à la mesure de Boltzmann–Gibbs donnée par (1). L’entropie vaut donc

S=−k Z

P

e−βH Z(β)

log ǫ

Z(β)−βH

dµ=−klog ǫ

Z(β)+kβU.

On en déduit donc que

F =U −T S=U +kTlog ǫ

Z(β)−kT βU =−1

β logZ(β) ǫ .

3) On ne suppose plus a priori que la mesure ρ est celle de Boltzmann–Gibbs. On suppose que ρrend minimale l’énergie libreF à température fixée. Montrer que cela entraîne à nouveau queρest la mesure de Boltzmann–Gibbs.

Réponse— La densitéρdoit être point critique de la fonctionnelle F =

Z

P

ρ

H+1

βlog(ǫρ)

1

(2)

sous la contrainte que la températureT est fixée (et donc queβ est fixé) et queR

Pρdµ= 1. Cela signifie que

∀δρ, Z

P

δρdµ= 0 =⇒ Z

P

H+1

β log(ǫρ) + 1 β

δρdµ= 0.

Il existe donc un multiplicateur de Lagrangeλ∈Rtel que H+ 1

β log(ǫρ) + 1 β =λ

ce qui entraîne queρ= 1ǫeλβ−1e−βH. Le coefficient 1ǫeλβ−1, qui est indéterminé (parce queλl’est) peut être estimé par la conditionR

Pρdµ= 1: il vaut forcément1/Z(β).

Remarque — Noter que l’on a pris soin de ne jamais écrire logZ(β), mais logZ(β)ǫ , car Z(β) a la dimension d’un volume dans l’espace des phases, tandis que Z(β)ǫ est un nombre sans dimension.

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